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Auteur | Message |
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Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Ven 6 Aoû - 0:36 | |
| Textes qui ne sont pas complètement à moi, mais retranscrits. ( Etienne)
Toi qui t'amuses à détruire Tout ce que j'ai de plus cher Toi qui violentes d'un sourire Mon âme autant que ma chair
*
J'ai arrêté d'avoir une vie Le jour où tu es entré dans la mienne Tu as tout brisé avec tes caresses malsaines Sali l'enfance qui ne demandait qu'un sourire
* A Nathael
Je pense à toi Je m'abandonne Très souvent quand Il n'y a personne Je vais pas jouer les fausses Madonnes Et dire que que jamais Ne frissonne En imaginant Tes yeux noirs Se poser sur mon corps un soir |
| | | Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Ven 6 Aoû - 1:44 | |
| Voir ce "sujet" pour en savoir un chouilla sur la personne à l'origine du texte retranscrit, si envie. - Spoiler:
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| | | Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Sam 7 Aoû - 2:20 | |
| Mots emprisonnés dans le coeur Qui ne peuvent pas le quitter Qui ne franchissent pas mes doigts Formulations alambiquées
Je ne sais pas dire les "jolies choses" Et pourtant j'en aurais envie J'aimerais approfondir ma prose Mais les même maux m'ont meurtrie
Alor je répète tout encore rêvant de le dire autrement D'une façon plus poétique Ou plus lyrique: assurément
Dire simplement que je t'aime Me paraît tellement fade en fait Ecrire à nouveau comme je saigne Qu es ce que cela peut apporter
Ce sont les mêmes mots qui reviennent A croire que mon vocabulaire Quand il est questions de mes peines Ne connaît pas d'autres manières
C'est si facile pour certains Je pensais pourtant pouvoir faire C'est facile mais dans mon cas Cela a juste un goût amer
Quand je vois les belles métaphores Et les douces déclarations Ma souffrance grandit encore Devant de telles créations
Je voudrais tellement les trouver Les façons de te l'exprimer Les styles pour vous dévoiler Enfin qu'importe en vérité
Mes vers sont navrants Et sans recherche Remplis de répétition Lesquelles me plongent Je le confesse Dans une forme de consternation
Je voudrais peindre nos étés Avec des variations profondes Rendre justice à nos années Les vers ne sont pas indiqués
Ecrire dans un cadre étriqué A tendance à me faire suffoquer Mais les autres termes sont bloqués Je cherche encore la fameuse Clef
A vous que je ne n'oublie jamais |
| | | Glauque
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Sam 7 Aoû - 2:45 | |
| Toujours aussi beau ses mots simple demoiselle !! |
| | | Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Sam 7 Aoû - 22:39 | |
| Merci beaucoup Glauque, je m'exprime avec ce que je ressens au plus profond de moi. Surtout pour ceux-là. Après certains de ces textes, je le rappelle ne sont pas complètement de mon "cru", donc le "mérite" ne me revient pas forcément. Mais merci pour ceux que j'ai écrit. |
| | | Maldoror
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Dim 8 Aoû - 0:41 | |
| BIEN SÛR
Bien sûr nous eûmes des orages Qui décoiffèrent notre amour fol J’t’aimais pourtant de toute ma rage C’était mon côté rock’n’roll
Tu savais bien qu’j’étais pas sage Enfanté par du vitriol Oui j’étais fou de ton corsage J’aurais bravé toutes les véroles
Puis t’es arrivée à cet âge Où certaines retournent leur col Utérin, grand remodelage Pour danser l’ultime carmagnole
Mon pauvr’ amour, tout est nauffrage Une farce amère, une gaudriole Mais ma passion, pour toi, sauvage Te nimbait comme une auréole.
(2015) |
| | | Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Dim 8 Aoû - 0:53 | |
| Tempus fugit serait aussi une bonne illustration pour ce poème du temps qui passe. L'amour à l'épreuve du temps, le corps aussi... |
| | | Maldoror
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Dim 8 Aoû - 1:05 | |
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| | | Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Mer 11 Aoû - 23:28 | |
| N
Je ne veux pas que Tes mains me touchent Ni de tes lèvres Sur ma bouche Je ne veux pas de tes doigts Qui m'effleurent Ni de tes mots Qui m'apeure Je ne veux pas Sentir ton désir Qui à chaque fois Me fait bondir Je ne veux pas de Cette nuit promise Où trop de violences Sont permises On ne se connaît que Depuis quelques heures Et tu penses déjà Que parce que j'accepté ton verre Que parce que j'ai rendu ton sourire Que parce que j'ai eu un petit rire Je suis maintenant à toi |
| | | ZomaDoça
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Jeu 12 Aoû - 16:24 | |
| condamné à la médiocrité
je me souviendrait toute ma vie de ton regard de sales truis, misérable de t'a moche jalousie, si personne ne t'aimait auten que moi c'est que j'ai su croire que part le fort la mort n'en à pas, de putain de sence, alors tu mourra ici de mes vers écris tu mourra tu sera puni par t'a propre punition eternelle, damnation eternel de mon ampours comdamné à aimer la saleter et ton humours de groin pleinne de morve poussiere grise et noire, sale mloche jer te la souhaite |
| | | Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Mar 17 Aoû - 1:13 | |
| Le bus à Concarneau Dure quarante cinq minutes C'est le temps que l'on passe A bavarder ensemble Ta main serrant la mienne Nos regards se ressemblent
Car Mama et Tia Ont tellement en commun Qu'on prendrait plus pour Des frères que des cousins
Tu m'as promis une glace En rentrant du collège Je souris et trépigne Tant pis si j'ai 14 ans
Avec toi pas de honte A agir en enfant Tu t'en moques Complètement
Je descends dans un bond Tu saisis mon poignet Il y a encore foule Tu ne veux pas m'égarer
Le soleil brille si fort Formant des reflets Entre le bronze et l'or Sur les vitres bondées
J'admire tout ne manque rien Toi tu as plus l'habitude A l'âge où tu te trouves Presque 18 ans tiens
Où comptes tu partir Quand tu auras ton bac Tu n'as pas encore rien dit Mais j'appréhende aussi
Sur le port des bateaux Je sors mon carnet Croquant les premiers traits
Je te fais un câlin Car personne ne nous voit Depuis quelque temps Il faut être prudents A chaque fois
Quelqu'un s'est mis en tête Que entre toi et moi Existait quelque chose Qui courrouce la morale Mais qui irrite la loi
Sur la petite terrasse Tu contemples songeur Des lycéens qui passent Et la peine demeure
Je ne pose pas de questions Car si tu veux parler Tu le feras toi même Dans un endroit privé
Tu te méfies des gens De ce qu'ils entendront Ils déforment souvent Et tu as tes raisons
Ma cuiller dans la crème J'admire ses couleurs Tu me regardes faire Et ris de ma candeur
Tu lèves les yeux au ciel Les mouettes nous survolent
Je te pose une question Qui depuis le début De notre après midi Me trotte dans l'esprit N'aurais tu pas souhaité Venir là avec lui
Tes yeux se troublent un peu Tu les baisses et soupire As un geste nerveux Fallait-il ne rien dire
Tu m'avoues à mi voix Que vous ne vous voyez plus Vous n'avez pas le choix Même si tu l'as prévenu
Tu tentes de lui écrire De faire passer les lettres Tu avoues dans un rire Que ça frôle le casse tête
Car maintenant sa mère guette
Et toi me demandes tu Dis comment tu t'en sors Ca doit pas être facile Tu vas à peine dehors
La glace à la vanille Prend une saveur amère
Les mots meurent dans ma gorge Impossible de de parler Je déglutis d'un coup Du mal à avaler
Nos amours similaires n'ont pas pignon sur rue Ils seraient en ces terres Plus de ceux qu'on conspue
En tortillant mes doigts Je chercher à exprimer Ne pas tout réprimer Mais cela fait si Mal
Si tu viens à douter Je crains le pire pour lui Tu ne lui pardonneras pas Tu lui feras payer
Malgré cela je l'aime Il me blesse mais tant pis Il ne sait rien du tout Sois indulgent même si
Comme la mer est belle Elle scintille dans la nuit |
| | | Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Mar 17 Aoû - 17:58 | |
| Le plus pénible, je crois, c'est l'incertitude, ne pas savoir, douter tout le temps. Parce que le monde, les gens ne disent pas totalement "non" sans réellement répondre "oui". Ne rien trouver qui ne signifie pas ce que ce n'est pas vrai. Nager dans cet entre deux parfois revient à simplement tout faire pour ne pas se noyer. Je me sens comme dans un endroit où j'ai cessé d'avoir pieds, mais en poussant un peu, je peux sentir le sable. C'est cependant suffisamment profond pour que je me trouve sous l'eau et boive la tasse.
Alors j'agite mes membres pour demeurer à la surface. La mer est en général plutôt calme, l'équivalent de ce qui s'appelle une mer "d'huile". Mais ça m'empêche pas qu'il soit pas toujours évident de s'y maintenir. J'ai beau savoir nager, là il s'agit juste de ne pas finir régulièrement la tête sous l'eau. Que ces gestes répétitifs sont épuisants. Moi qui n'ai pas une grande endurance, je fatigue... Alors, là je coule et tousse. Un geste du pied pour remonter, je bats des jambes. C'est reparti.
Il ne passe que très rarement une planche sur laquelle je peux au moins poser le haut de mon corps quand battre des pieds m'épuise. Je me laisse tomber, tant pis. Je sais que je ne descendrai pas très profond. La mer est tantôt glacée, tantôt chaude. Personne ne passe jamais par ici.
Je n'ai pas essayé, même une fois de crier pour que quelqu'un me remarque et me tire de là où je me trouve. Pourquoi faire? Aucun bateau n'y vient jamais. Je n'en distingue pas au loin, pas la moindre forme. Quant aux avions, quant au rivage...Je ne vois rien. Il arrive que je sorte de l'eau mais c'est simplement pour me sécher sur la plage. Quand j'ai vraiment trop froid, quand ma peau a bleui, quand je n'en peux plus.
Je m'assois et je contemple l'horizon. Mes cheveux goûtent sur le dos. J'ai envisagé de traverser pour aller de l'autre côté, mais la distance conséquente rend la faisabilité de la chose discutable. Tant que je n'aurais pas ce qu'il faut pour le faire, à par "trempouiller"... Cela fait longtemps que plus personne ne vient par ici. Il n'y a que la sable et la mer.
Pourquoi suis-je venue me perdre là, va t-on me dire? Aucune idée, je ne me rappelle pas de comment je me me suis retrouvée. Peut être à force de marcher j'a fini par atterrir à cet endroit. Je pourrais faire machine arrière, au fond je sens que je n'en ai pas totalement envie. Cela impliquerait de rebrousser chemin, de recommencer. Car je devrais un jour passer de l'autre côté. Je le sais. Plus rien ne m'attend de là où je viens.
Je m'assois de temps à autre sur les rochers quand je ne peux aller dans l'eau, quand je me sens pas la force de nager. Je regarde au loin. Il y a ce "quelque chose"... Je ne le vois pas, mais il existe. Le vent caresse ma peau sèche ou humide. Je me sens bien malgré tout. Je pourrais construire un radeau, je ne sais pas comme faire. Cela impliquerait aussi de retourner là bas chercher les outils. Là où je ne veux pas revenir.
Si j'y passe, les mains me saisiront pour que je reste. Et je me retrouverai à nouveau assise au milieu des habitants, à passer de maisons en maisons, de villes en villes, de quartiers en quartiers. Suivant, analysant sachant où je suis sans comprendre. Plongée à nouveau dans la confusion. Les habitants se moquent de ce que je ressens, ils veulent que je sois sage, que je sois raisonnable.
Ils riront s'ils me voient revenir, car ils me l'avaient dit, il n'existe rien d'autre qu'ici. Là tu es née, là où tu as grandi. Restes parmi nous tu auras ce qu'il faut. Cependant ce qu'on me donne n'a aucune valeur. Ca me maintient en vie...Juste... De plus, le chemin pour atteindre la plage paisible a été si long. Je n'ai pas spécialement envie de marcher.
Il y a le chat qui vient de temps en temps. Il s'assoit sur le mur de pierre et nos yeux se parlent sans dire un mot. Je ne saisis pas le sens profond de son message. Peut-être qu'il connaît un endroit pour passer de l'autre côté mais j'ai beau être petite, je ne suis pas un chat, je n'ai pas sa souplesse. Il change de couleur, es-ce le même? Ou un autre? Je vais parfois du côté du mur de pierre, mais je n'en vois jamais. Je ne sais pas d'où ils viennent.
Pas des villes, c'est sûr. Ils n'ont rien de semblable aux rares animaux que je croisais. Je soupire, un galet dans la main, j'ai décidé de sortir de l'eau, monter en haut du mur. Les larmes coulent. De l'autre côté, il y a les rires et les couleurs, il y a les souvenirs, mais aussi l'avenir. Comment expliquer ce que je n'ai jamais su exprimer à personne...
Mes dessins d'autrefois ont bien tenté, mais les habitants les regardaient avec mépris. J'ai cessé dessiner... J'ai cessé d'écrire... Même si j'ai fini par partir. J'aimerais que passent d'autre gens, avec qui je pourrais au moins converser quelques jours. S'ils ne s'installent pas définitivement, car il n'y a pas de maisons, qu'ils s'arrêtent. Déjà sur le chemin je n'avais vu personne. Tout le monde était resté bien calfeutrés chez soi. J'allais du côté où personne ne voulait pas. Parce qu'on me disait qu'il n'y avait rien par ici. Sauf si je voulais voir la mer, parce que c'est la fin.
La nuit je compte les étoiles et je pense à cette histoire ancienne qui dort au plus profond de mon coeur. Je ne dors pas toujours. Certaines nuits, je veille. Autant pour le plaisir de savourer ma liberté et le silence de ma solitude que pour réfléchir. Il y a bien à quelques minutes de marche un lieu où je pourrais aller. Mais des habitants me pousseraient à rester. Je ne peux pas faire machine arrière. Sinon, on me tire.
Dès que je vois des habitants, ils viennent forcément de cet autre côté... De l'endroit dont je ne veux plus entendre parler. Si nous pouvions discuter sans qu'ils cherchent à tout prix à me ramener, je ne serais pas contre leur parler. Mais c'est toujours des signes de main, m'enjoignant, m'ordonnant à regagner leur monde. Où je n'ai jamais eu ma place.
Je ne saurais dire pourquoi je viens de l'autre côté. J'ai durant mon voyage entendu dire que "oui", il pourrait y avoir des gens, mais on n'en était pas sûrs. Et que s'il y en avaient, on ne se mélangeait pas. Quelle drôle d'idée j'avais eu moi, si je venais de l'autre côté de naître ici. On m'avait déposée dans un panier? C'était la mer qui m'avait amenée? Je ne sais rien. Je ne me souviens pas.
Plus on s'approche de la mer, plus les habitants admettent l'existence d'un autre côté, d'une vie différente. Ils disent ne pas vouloir en entendre parler, et ne pas comprendre qu'on puisse s'y intéresser. Mais la réponse, je ne la trouverai qu'en traversant la mer. Et même les habitants qui vivent dans les villes les plus proches ne veulent pas m'aider à passer de l'autre côté. Parce que, si c'est là d'où je viens, je dois savoir y retourner toute seule. Ca se tient.
Je n'ai pas encore trouvé comment, ni la force de traverser la mer. Il serait aussi intéressant de voir ce qui se cache sous l'eau. La plage amène autant de questions qu'elle n'offre de réponses. Je me sens malgré tout bien. Les habitants ne me manquent pas. Les gens, oui, les personnes... |
| | | Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Jeu 19 Aoû - 2:03 | |
| A toi mon Amour A tes yeux clairs Tes Perles grises Et son sourire
Comment sont-ils Je n'en sais rien Car à présent Tout a changé
Les sentiments de jadis Couvent délicatement
On n'a pas pu aller Ensemble au Bonbon Rose J'aurais aimé découvrir cet endroit Mais il avait fermé et je sais que tu Non que vous y êtes allés Au moins plusieurs fois
Mon été se résume A une longue hibernation J'espère le tien plus rempli Plus vivant et moins norme Mais je fais confiance à ton frère Pour réveiller la chaleur Celle qui dort au creux de sa Lune
Le Soleil ta maison sept m'appelle Et le Gémeau qui y brille me parle Le Scorpion de ton ascendant m'attire J'ai envie de te parler et de te voir
Je ne suis pour toi qu'une inconnue La fille que tu croises parfois dans tes rêves Je n'attends pas grand chose de ta Venus Pas plus que de ton Mars d'ailleurs Ne va pas croire que je pense à toi ainsi
Je ne dédaignerai pas une amitié Une fraternité, une camaraderie Simplement de pouvoir te placer Quelque part sur un point de ma vie
Tu ne dors pas non plus J'adresse ces quelques mots
|
| | | Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Jeu 19 Aoû - 2:42 | |
| E et A : ces Choses qui ne se disent pas
Sous tes mèches bleu électrique Un sourire ne te quitte pas Tu as envie de crier Que tu emmerdes Le monde entier
La guitare entre tes doigts Tu essuies les premières larmes Assis sur ton matelas tu craques Elle tempêtera mais tant pis
Un cahier posé devant toi Tu rayes rageusement des phrases Ta voix s'élève en Anglais C'est ton enfance qui revient
Les rues floues de Montréal Que tu as à peine connues Se reforment confusément Alors que tu t'abandonnes
La pluie commence à tomber Ca accompagnera le son La cicatrice au poignet Tu ne la cacheras pas Tu voudrais même l'exhiber
Pourquoi elle ne remarque rien Tu laisses tes paupières se clore Bye bye grisaille Parisienne
Là tu rêves à autre chose A un voyage imprévu Destination inconnue Tu découvres quand tu arrives Rome et Londres seraient tes choix
Le chat pénètre dans la chambre Tu le saisis et tu le berces Avant de pousser l'instrument Pour t'allonger à ses côtés
Les escaliers grincent soudain Ton corps se crispe sous la peur Un oeil inquiet à la pendule Il pourrait bien être rentré
La tension dans tes muscles se calme Quand la voix bienveillante s'élève Ton coeur doit encore se calmer Tu t'es construit sur la méfiance
Ton frère n'a pas besoin de mot Pour comprendre ce que tu ressens Il referme la porte derrière lui T'offre une silencieuse étreinte
Vous vous regardez dans l'angoisse La clef a bien été tournée Le seul moyen d'être tranquilles
Il fait doux mais le froid vous mord Combien de temps passera encore Avant d'entendre la serrure Le Bonjour à la cantonade Le retour de la Chape de plomb
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| | | Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Jeu 19 Aoû - 18:23 | |
| N et D : La chute libre
Elle était blonde à robes à fleurs Il était brun en jean percé Elle avait grandi dans l'amour Il se battait pour exister
Elle l'avait rencontré un jour A une quelconque soirée Dans sa chaste robe de velours Ne voyait que lui désormais
Toute fillette qu'elle était Le collégien l'avait ravie Captive de son charme étranger Il l'obsédait jour et nuit
La famille de la demoiselle Discutait avec les aïeux De celui pour qui elle n'avait d'yeux De la faire se parer plus tard De possibles habits de Dentelle
seulement le promis potentiel Aurait refusé cette union Car il n'éprouvait envers elle Pas une once d'inclination
Elle lui inspirait davantage Une courtoise indifférence Il lui parlait de part leurs âges Quand se prêtaient les circonstances
L'insistance dont elle faisait montre Ne plaidait pas en sa faveur Etre espionné : il était contre Ne se gagnait ainsi son coeur
L'écolière en dernière classe Cherchait à intégrer son cercle Petit jeu le laissant de glace
Jalousant toutes ses relations Elle maudissait ses proches amis Rêvant d'avoir son attention
Ces trois garçons qu'elle honnissait Possibles amants de surcroit Camarades qu'elle connaissait
Dans ce monde privilégié L'enfant chérie de ses parents En ignorait la vérité
Elle suffisamment protégée Habituée à tellement d'égards Se sentait souvent rejetée
Qu es ce ces quatre là se disaient qu'elle n'avait pas le droit d'entendre
Les années passent dans la brume Sans qu'elle ne comprenne pas quoi ce soit A peine la Lumière s'allume
Fini le temps des amours roses Vient le moment des grand désirs Elle fera de lui quelque chose Qu'importe ce qu'il pourra en dire
Mais un obstacle lui barre la route Prunelles bleu sombre qui invitent A aller chercher un autre idéal Elle s'en méfie, elles les évitent
Des baisers qu'elle surprend Au grès de son enquête Des mots tendres qui s'échangent Il n'y a que pour EUX que reste il Pour ELLE
Fini l'époque de la petite fille sage Frustration et Envie la font Bouillir de Rage
Le dossier, les photos s'empilent Nom, profession, naissance, adresse L'amour, l'obsession: la Détresse
Il se sent devenir un jouet Ne veut pas lui appartenir Il ne lui f'ra pas ce Plaisir
Et en Coulisses des intérêts Poussent à laisser la Lave grandir Mais c'est difficile à cerner
Nouveau rival début lycée Elle ne trouvera rien sur lui Comme il s'agit d'un provincial Le manque d'informations lui nuit
Et cette soirée de juin Où la Coupe déborde enfin
Elle regarde ce qu'elle a fait A t elle donc été jusque LA
Avec les bonnes relations Ce fut facile de supprimer
Même en vers compliqué d'écrire
Il faudra faire mieux mais ce soir Ce sont les seuls mots qui me viennent Ce pourrait-il qu'elle se souvienne
1987: Désolée D, fini pour N Où tu te trouves tu à l'instant même Tant de questions me retiennent
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| | | Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Jeu 19 Aoû - 19:07 | |
| J'ai besoin d'écrire pour essayer de recomposer un puzzle aussi compliqué que cohérent. J'aimerais avoir une adresse à laquelle envoyer tout ce qui me tourne dans la tête. Quelqu'un qui pourrait me confirmer...Quelqu'un qui saurait... Je passe, j'ai la sensation mon temps à répéter sur clavier les mêmes mots. Moi qui ai horreur de jouer " à Belle marquise vos beaux yeux me font mourir d'amour"... Ah mais quelle "joie"... Ca tourne, les pistes, les questions, les choses aussi possibles qu'invérifiables. Les gens ne disparaissent pas comme ça...
Alors, je note, je compile, j'analyse même si en ce moment le climat ambiant me fatigue au plus haut point. J'aurais tellement besoin de voir la mer. Si j'avais une voiture pour partir j'aurais pu déjà aller là bas. Retourner en Bretagne au moins une fois. Il y a une partie des réponses. Où...chercher...
Et même ce que j'écris, j'ai envie en général de l'effacer par la suite. J'en ai supprimé des textes, parce que finalement "non". Pas comme ça, pas de cette manière, pas avec ces termes là. Je pourrais me contenter d'une fiction: je n'y arrive pas. Mais peu importe...
Si quelqu'un en mesure de m'aider un peu m'entend: qu'il se montre. Je ne dirais pas non à l'aide, je ne demande que ça. C'est trop pour moi toute seule.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Jeu 19 Aoû - 19:27 | |
| Si tu ne peux pas aller en Bretagne, il faut peut-être laisser venir la Bretagne à toi... Qu'en penses-tu ? Un délicieux poisson à la chair fine sauce beurre blanc ? Une soirée crêpes entre belles âmes ? Un fabuleux kouign-amann ? Oh ouais, lui, il ne pose pas de question et il est la réponse à tout C'était juste pour la pensée du soir
Dernière édition par Navane le Jeu 19 Aoû - 19:34, édité 1 fois |
| | | Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Jeu 19 Aoû - 19:30 | |
| Coucou Navane, merci beaucoup pour ce petit moment de rire. Une soirée crêpe ah oui, qu es ce que j'aimerais ça. Mais en ce moment personne n'est vraiment disponible. Ou, s'ils le sont, je n'en sais rien. Tu as une alternative possible au poisson? Haha, je suis végétarienne. |
| | | cheliel
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Jeu 19 Aoû - 19:36 | |
| Pour te remonter le moral, voici des photos en caché de mes Vacances en Bretagne début Août de cette année, avec une spéciale dédicace de mon compagnon et moi.
Dernière édition par cheliel le Jeu 19 Aoû - 19:46, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Jeu 19 Aoû - 19:40 | |
| Et bien, voilà, Simple Demoiselle, la Bretagne est venue à toi. Magnifiques photos, cheliel. |
| | | Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Jeu 19 Aoû - 19:43 | |
| Bonsoir Cheliel, merci beaucoup, toutes ces couleurs et voir la mer m'ont vraiment fait plaisir. Merci encore, ces lumières aussi, ce soleil!
Ca va faire deux ans que je ne suis pas partie et parfois ça me "manque". Je suis pourtant pas née proche de la mer, mais la plage, l'eau, ça a toujours été d'aussi loin que j'arrive à me souvenir.
Tout à fait Navane, c'est presque comme si tu avais "manifesté" quelque chose hihi. |
| | | cheliel
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Jeu 19 Aoû - 19:54 | |
| De rien Simple Demoiselle, cela me fait plaisir d'avoir l'occasion de partager.
Navane, les images ont été légèrement rééchantillonnées pour que les couleurs ressortent moins ternes (telles qu'elles nous apparaissaient réellement), car ce sont des photos faites via mobile, mais je suis content que tu les trouves belles.
Dernière édition par cheliel le Jeu 19 Aoû - 20:03, édité 3 fois |
| | | Simple Demoiselle
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Jeu 19 Aoû - 19:57 | |
| Voilà pourquoi elles ont ce côté si lumineux alors. Le bleu ressort bien. |
| | | Glauque
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Jeu 19 Aoû - 20:34 | |
| Ce sont de très belles photos ! |
| | | Craie
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers Ven 20 Aoû - 8:58 | |
| La divinitude armoricaine, La joie d'abandonner, Un ciel lisse d'ennui. |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Quelques lignes, quelques vers
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| | | | Quelques lignes, quelques vers | |
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