traduction : des news sur les conséquences co-latérales en + comme en - du virus : Celles avec humour ont aussi leur place
On sait déjà pour la pollution atmosphérique , donc post ouvert si vous voulez y contribuer ; pas trop de papotage ça évitera d'avoir des XXlongues .
la très bonne new :
Au Gabon, les ventes de pangolin flanchent avec le coronavirus
Résultat inattendu de la pandémie qui ébranle le monde entier: sur les marchés gabonais, les vendeuses ont perdu leurs meilleurs clients. L'animal, considéré par des ONG de protection de l'environnement comme le plus victime de braconnage au monde, est en effet soupçonné par une équipe de chercheurs chinois d'avoir transmis la maladie Covid-19 à l'homme, à Wuhan, en Chine.
Coronavirus: aux Pays-Bas, après le papier toilette et les pâtes, les stocks de cannabis
Spoiler:
Après le papier toilette et les pâtes...la marijuana : les fumeurs de cannabis néerlandais faisaient dimanche la queue devant les coffee shops pour s'approvisionner une dernière fois avant la fermeture ordonnée par les autorités afin de lutter contre l'épidémie de coronavirus.
En file indienne, les clients attendaient patiemment dans l'espoir de faire leurs réserves avant que les coffee shops ne baissent leurs rideaux pour une durée inconnue mais qui pourrait se compter en semaines.
Le gouvernement néerlandais a ordonné la fermeture dès dimanche 18H00 de toutes les écoles, bars, restaurants, maisons closes ... et des coffee shops, afin de contrôler la progression de la pandémie de coronavirus.
Aussi célèbres dans le monde que le quartier rouge d'Amsterdam, les coffee shops ont fermé à 18H.
"On ne pourra plus avoir d'herbe pendant les deux prochains mois possiblement, donc ce serait pas mal d'en avoir un peu à la maison", a dit Jonathan, un Néerlandais rencontré devant un coffee shop à La Haye, averti par un ami de l'annonce faite par le gouvernement.
Après la conférence de presse conjointe du ministre de la Santé et du ministre de l'Education annonçant la fermeture de nombreux commerces et écoles, des files d'attente se sont formées en quelques minutes devant les établissements.
De nombreuses photos de ces queues devant les coffee shops à Amsterdam, à la frontière allemande, ou dans la ville étudiante historique d'Utrecht, étaient visibles sur les réseaux sociaux.
"Au cas où nous en aurions pour des semaines ou mois à rester à la maison, je ne serais pas contre un peu d'herbe. La quarantaine, ça peut être long...", témoigne Hannah qui s'est précipitée en bas de chez elle et s'est retrouvée face "à cette queue de 30 personnes, avec des voitures qui arrivaient".
Bien que théoriquement illégale, la vente et la consommation de cinq grammes de cannabis par personne au maximum est tolérée aux Pays-Bas depuis 1976 dans les coffee shops alors que la culture et la vente en gros restent interdites et sont aux mains de groupes criminels.
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Cobra
Sujet: Re: Coronatéral Lun 6 Avr 2020 - 18:16
Bises, poignées de main... Vers un changement profond des habitudes des Français au travail
ça c'est une bonne chose
zouzou7
Sujet: Re: Coronatéral Lun 6 Avr 2020 - 20:00
Le Monde: " Coronavirus : un tigre d’un zoo de New York testé positif. "
France Info: " Tigre d'un zoo infecté par le coronavirus : "À ce stade, cela paraît vraiment anecdotique", estime un vétérinaire "
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Sujet: Re: Coronatéral Lun 6 Avr 2020 - 22:08
La richesse des paradis fiscaux pourrait-elle nous aider à payer la réponse au Coronavirus?
Alors que les économies s'effondrent sous la pandémie de coronavirus, de puissants intérêts espèrent s'enrichir grâce aux énormes renflouements du gouvernement. Un initié bien informé de Washington D.C.a décrit le dernier plan de sauvetage américain, par exemple, comme un «coup d'État» pour remodeler l'économie américaine:
"C'est vraiment très mauvais, et une grande partie des mauvaises choses ne sont pas incluses dans les supports marketing délicats. . [c'est] une liste de souhaits de Noël de lobbyistes d'entreprise. . . Le projet de loi établit une série de caisses noires ennuyeuses [avec] des noms de soupe alphabet. . c'est là que se trouve l'argent réel. "
L'économiste Gabriel Zucman l'a décrit comme une réduction d'impôt de 170 milliards de dollars pour les magnats de l'immobilier.
Le président Trump déclarant que «je superviserai» le renflouement, et potentiellement en recevoir une aubaine personnelle, cela semble mauvais. Et la pandémie donne à d'autres autoritaires ailleurs des possibilités d'éroder davantage les libertés politiques.
Mais du côté positif, les gouvernements doivent abandonner les anciennes orthodoxies brisées et mettre en place des politiques progressistes - telles que des versions du revenu de base universel ou des nationalisations - qui auraient été impensables il y a quelques semaines à peine. Tout le monde cherche de l'argent.
Dans ce contexte, «Michael» en Irlande a soulevé une question pertinente:
"Pensez-vous qu'il est possible (techniquement) pour les gouvernements de puiser dans les milliers de milliards qui sont cachés au large?"
À quoi la réponse est: oui, beaucoup. Il y a environ 8 à 35 000 milliards de dollars assis au large des côtes, selon l'ampleur de cette mesure, ce qui peut certainement être exploité avec une volonté politique plus forte. Et nous ne devons jamais oublier que si tous les pays sont victimes de la chicanerie offshore, les pays à faible revenu sont les plus touchés, car les dictateurs et les oligarques pillent les trésors nationaux et cousent leurs économies dans des fiefs privés, puis transfèrent leurs gains mal acquis à l'étranger et se cachent au large.
Il y a beaucoup plus de possibilités de sévir contre cela maintenant que la plupart des experts ne le pensent. Jusqu'à la (dernière) crise financière mondiale, alors que nous bêlions dans le désert sur la nécessité de lutter contre les paradis fiscaux et autres abus par le biais de rapports pays par pays, l'échange automatique d'informations, les registres publics d'informations sur les bénéficiaires effectifs ou la fiscalité unitaire, nous étions raillé et dit par des gens importants que nos idées étaient utopiques, voire folles. Or, ces idées sont toutes largement, sinon imparfaitement, acceptées par les pays de l'OCDE, le G20 et de nombreux gouvernements nationaux.
Maintenant, à l'ère COVID-19, les anciennes orthodoxies s'effondrent rapidement et les demandes populaires de nouvelles mesures radicales vont croître de façon explosive. La sécurité alimentaire de millions de personnes est déjà menacée et le pire reste à venir. Il y aura des émeutes, et pire encore. Nous pouvons maintenant, avec de la chance, accomplir beaucoup.
Nous venons d'écrire sur la façon dont les systèmes fiscaux nationaux devraient être ajustés pour faire face à la pandémie de Covid-19: un important stimulus budgétaire, avec des dépenses largement en avance sur les recettes fiscales - mais pas de chèque en blanc. Les pauvres et les vulnérables devraient payer moins et recevoir plus, tandis que les riches et les sociétés solides et très rentables devraient payer plus - beaucoup plus.
Jusqu'à présent, selon cette liste de l'OCDE des mesures Covid-19, les pays ont été radicaux du côté des dépenses, mais pas pour exploiter les riches ou les grandes entreprises rentables. Taux d'imposition des sociétés sur les bénéfices «excédentaires» de 50 à 75%? Ce sont les monopoleurs, les fonds spéculatifs et les ingénieurs financiers qui réalisent des bénéfices excédentaires - cette proposition ne nuirait pas aux entreprises fragiles ou aux marges bénéficiaires faibles.
Cette proposition n’est nulle part maintenant - mais commençons à rouler. Et nous avons besoin de beaucoup plus que cela.
Mais d'abord, nous devons traverser un champ de mines ou deux.
[Suite à se traduire ici] :
Could the wealth in tax havens help us pay for the Coronavirus response?
Cobra
Sujet: Re: Coronatéral Mar 7 Avr 2020 - 8:06
Il a forcément raison ce gars ; à me fait un peu penser au futur carré Vénus/Neptune mais à mon avis trop tôt pour que ça agisse vraiment à moins d'une "bombe" lâchée ....on ne va pas tarder à le découvrir .
Cobra
Sujet: Re: Coronatéral Mar 7 Avr 2020 - 8:18
Après le virus, les chinois préfèrent la voiture individuelle
après l’accalmie planétaire ça va être son opposée
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Sujet: Re: Coronatéral Mar 7 Avr 2020 - 9:32
Citation :
Maintenant, à l'ère COVID-19, les anciennes orthodoxies s'effondrent rapidement et les demandes populaires de nouvelles mesures radicales vont croître de façon explosive. La sécurité alimentaire de millions de personnes est déjà menacée et le pire reste à venir. Il y aura des émeutes, et pire encore.
Le joker a de beaux jours devant lui.
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Sujet: Re: Coronatéral Mar 7 Avr 2020 - 12:01
Citation :
Nous pouvons maintenant, avec de la chance, accomplir beaucoup.
Australie : Le capitalisme est-il en train de mourir ou tout simplement isolé pendant la pandémie de coronavirus?
Is capitalism dying or just in isolation during the coronavirus pandemic?
Autre réflexion : Le coronavirus marquera-t-il la fin du capitalisme?
La révolte des paysans après la peste du XIVe siècle a mis fin au féodalisme. Après COVID-19, sera-ce le tour du capitalisme?
Will coronavirus signal the end of capitalism?
Quand l’Europe se moquait des épidémies
La grippe de 1968 a fait un million de morts, dans l’indifférence générale. Comment et pourquoi, à cinquante ans d’écart, la société réagit-elle de manière diamétralement opposée devant le danger épidémique?
Quand l’Europe se moquait des épidémies
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Sujet: Re: Coronatéral Mar 7 Avr 2020 - 12:06
"La grippe de 1968 a fait un million de morts, dans l’indifférence générale. Comment et pourquoi, à cinquante ans d’écart, la société réagit-elle de manière diamétralement opposée devant le danger épidémique?"
...et à partir de cette date-1968- des campagnes de vaccinations anti-grippe dans certaines entreprises ont eu lieu tous les débuts d'hiver et qui sont toujours d'actualité puisque les personnes âgées reçoivent toujours l'ordonnance pour se faire vacciner gratuitement...... Je ne pense pas qu'il y ait eu de l'indifférence...mais simplement des modes de communication qui n'existaient pas....
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Sujet: Re: Coronatéral Mer 8 Avr 2020 - 13:04
Avec "Et demain", 350 stars chantent pour la Fondation des hôpitaux de France
Zinédine Zidane, Monica Bellucci, Arthur, Marc-Olivier Fogiel, Black M, Charlotte Gainsbourg, Omar Sy... Les stars ont répondu à l'appel pour soutenir les hôpitaux.
Et demain ? Le collectif
Cobra
Sujet: Re: Coronatéral Mer 8 Avr 2020 - 17:51
Pakistan: des centaines de chats, chiens ou lapins, victimes indirectes du coronavirus
Spoiler:
Karachi (AFP) - Ils étaient entreposés dans des conditions misérables et n'ont pas été nourris du fait du confinement des villes. Au Pakistan, des centaines de chatons, chiots et autres lapins sont devenus les victimes indirectes du nouveau coronavirus.
Deux semaines après la fermeture de l'Empress market (marché de l'Impératrice) à Karachi (Sud), un labyrinthe aux recoins sombres et humides, Ayesha Chundrigar pouvait encore entendre leurs cris depuis l'extérieur de ce bâtiment colonial datant du XIXe siècle.
Près d'un millier d'animaux de compagnie y avaient été abandonnés. "Quand nous sommes entrés, environ 70% d'entre eux étaient morts. Leurs corps étaient couchés sur le sol", raconte cette fondatrice d'une ONG de défense des animaux. "C'était horrible."
Les chats étaient enfermés à deux ou trois dans de petites cages à oiseaux, sans lumière ni ventilation, et encore moins d'eau ou de nourriture. Les animaux survivants étaient assis parmi les morts, tremblants.
A Lahore (Est), deuxième mégalopole pakistanaise, aux 12 millions d'habitants, des cadavres de chiens ont été retrouvés dans un égout près de Tollington Market, plaque tournante du business des animaux de compagnie.
Kiran Maheen a pu sauver une vingtaine d'entre eux après avoir convaincu les autorités de la laisser entrer dans cet autre édifice bâti du temps des Britanniques. Mais elle est arrivée trop tard.
"Quand la police a ouvert les rideaux roulants, beaucoup d'animaux étaient déjà morts à l'intérieur", nombre d'entre eux par asphyxie, se souvient Kiran Maheen, qui a également créé une association de défense des animaux.
La police affirme avoir proposé aux commerçants de relâcher les bêtes dans des endroits sûrs où ils pourraient les nourrir. Certains les ont alors jetées dans une canalisation, où elles se sont noyées.
- Cruauté -
Les droits des animaux sont loin de constituer une priorité au Pakistan, où la loi la plus récente pour ce qui touche aux problèmes de cruauté à leur encontre remonte à 1890.
Chaque année, les autorités de Karachi mènent de vastes campagnes d'empoisonnement de centaines de chiens errants. Partout, les zoos sont dans un état déplorable.
Des centaines d'animaux exotiques ont en outre été importés ou élevés sur place ces dernières années. Pour que de riches Karachites puissent parader sur les réseaux sociaux avec des lions dans leurs 4X4 de luxe.
Dans un tel contexte, le sort des animaux de compagnie relève du combat perdu d'avance. D'autant que le Covid-19 a fait 54 morts et près de 3.900 malades au Pakistan, le confinement plongeant des millions de travailleurs journaliers dans le dénuement.
Alors que la gestes de charité à destination des plus pauvres sont très fréquents dans cette société musulmane, bien plus rares sont ceux qui aident les quadrupèdes.
Khurram Khan, lui, nourrit chaque jour une douzaine de chats de son voisinage. "Ils ressentent les douleurs et les misères comme nous", observe ce trentenaire vivant dans un quartier de classe moyenne.
Mais les militants de la cause animale ne perdent pas espoir. Ayesha Chundrigar a remporté une petite victoire en convainquant les autorités de Karachi d'autoriser son équipe à entrer dans les magasins d'animaux deux heures par jour pour s'en occuper.
Kiran Maheen, elle, pense déjà à l'avenir : "Nous essayons d'utiliser le confinement pour faire pression et obtenir la fermeture complète de cet endroit."
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Sujet: Re: Coronatéral Jeu 9 Avr 2020 - 18:34
La Chine annonce la fin de la consommation de viande de chien par les humains
Le projet de politique publié par le ministère de l'Agriculture cite les inquiétudes concernant le bien-être animal et la prévention de la transmission des maladies comme facteurs à l'origine de la décision
Le gouvernement chinois a annoncé la fin de la consommation humaine de chiens, le ministère de l'Agriculture publiant aujourd'hui un projet de politique interdisant la viande canine.
Citant les «progrès de la civilisation humaine» ainsi que les préoccupations croissantes du public concernant le bien-être animal et la prévention de la transmission des maladies des animaux aux humains, le ministère chinois de l'Agriculture et des Affaires rurales a désigné les chiens comme interdits dans un projet de «liste blanche» d'animaux autorisés à être élevé pour la viande. Le ministère a qualifié les chiens d '«animal de compagnie spécial» et d'un animal non reconnu internationalement comme du bétail.
La ville de Shenzhen a récemment approuvé la toute première interdiction de la consommation de viande de chien et de chat en Chine continentale, ce qui a donné de l'espoir aux groupes de protection des animaux du monde entier que d'autres parties du pays pourraient bientôt emboîter le pas. Le nouveau projet de politique en a fourni encore plus.
"Le signal est le premier d'un ministère que les chiens ne sont pas des animaux destinés à l'alimentation", a déclaré Paul Littlefair, responsable international de la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals. "[Cela] laisse la porte ouverte aux gouvernements locaux pour suivre l'exemple de Shenzhen."
Bien qu'il ne s'agisse pas officiellement d'une interdiction de la consommation de viande de chien, le projet de politique du ministère de l'Agriculture pourrait être un «moment révolutionnaire pour le bien-être animal en Chine», a déclaré Wendy Higgins de la Humane Society International (HSI) au Guardian.
"Cela marque un changement majeur, reconnaissant que la plupart des gens en Chine ne mangent pas de chiens et de chats et veulent mettre fin au vol de leurs animaux de compagnie pour un commerce de viande auquel seulement un petit pourcentage de la population se livre", a déclaré Higgins.
HSI estime qu'entre 10 et 20 millions de chiens sont tués en Chine pour leur viande chaque année, tandis que Animals Asia estime le nombre de chats à environ 4 millions par an.
La plupart d'entre eux sont des animaux volés et ne sont pas élevés dans des installations d'élevage en captivité, a déclaré Higgins.
"Non seulement cela provoque d'énormes souffrances animales, mais il est également presque entièrement alimenté par la criminalité et, peut-être le plus important actuellement, constitue une menace indéniable pour la santé humaine avec le risque de maladies telles que la rage et le choléra", a-t-elle déclaré.
La liste mise à jour du ministère de l'Agriculture comprend l'ajout de plusieurs espèces sauvages autorisées à être élevées en vertu des lois sur l'élevage si la politique n'est pas modifiée à la suite d'une période de commentaires du public qui court jusqu'au 8 mai.
La faune comme le cerf, le gibier à plumes, le vison, deux types de renards et d'autres animaux ont été inclus sur une liste d'animaux qui devraient être approuvés comme espèces d'élevage une fois que le gouvernement central chinois aura levé l'interdiction du commerce des espèces sauvages.
L'interdiction temporaire du commerce d'espèces sauvages a été imposée à partir de la fin janvier en réponse à l'épidémie de Covid-19, dont on pense en grande partie qu'elle provient de la chaîne d'approvisionnement formelle ou illicite de la faune.
Mais les militants espèrent que le gouvernement ira encore plus loin. Peter Li, spécialiste des politiques chinoises chez HSI, a déclaré au Guardian: «La liste des animaux sauvages, y compris les renards et les chiens viverrins, comme« bétail spécial »est préoccupante. Le changement de nom de la faune sauvage en tant que bétail ne modifie pas le fait qu'il existe des défis insurmontables pour maintenir ces espèces dans les environnements agricoles, leurs besoins de bien-être ne peuvent tout simplement pas être satisfaits. De plus, il existe des preuves évidentes que certaines de ces espèces peuvent agir comme hôtes intermédiaires de virus, comme Covid-19, c'est pourquoi nous exhortons la Chine et tous les gouvernements à cesser le commerce des espèces sauvages. "
China signals end to dog meat consumption by humans
zouzou7
Sujet: Re: Coronatéral Jeu 9 Avr 2020 - 21:12
Merci Elheya et Cobra
Cobra ça me révolte .... Elheya c'est une bonne nouvelle...
Ashka
Sujet: Re: Coronatéral Ven 10 Avr 2020 - 2:38
Oh !! Ca c'est une super nouvelle !! J'espère que ça sera vraiment appliqué....
Invité
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Sujet: Re: Coronatéral Mar 14 Avr 2020 - 22:29
Pendant ce temps-là… - 14 avril 2020
Invité
Invité
Sujet: Re: Coronatéral Sam 18 Avr 2020 - 13:30
Islande : face au stress, des câlins aux arbres
Sogu
Sujet: Re: Coronatéral Sam 18 Avr 2020 - 22:27
La sylvothérapie, une approche qui me plaît. Pourtant, il n'y a pas beaucoup de forêts en Islande...
Invité
Invité
Sujet: Re: Coronatéral Lun 20 Avr 2020 - 12:49
Les entreprises danoises qui versent des dividendes, rachètent leurs propres actions ou sont enregistrées dans des paradis fiscaux ne seront éligibles à aucun des programmes d’aide du gouvernement.
Au Danemark et en Pologne, l’Etat n’aidera pas les entreprises qui font de l’évasion fiscale
Le ministre argentin de l’Economie soutient la taxe sur la fortune et rejette l’austérité
Le ministre argentin de l'Économie, Martin Guzman, a soutenu l'idée d'un impôt sur la fortune pour les riches du pays en tant que nation pour repousser les créanciers et trouver de l'argent pour aider à faire face à la pandémie de Covid-19.
La taxe toucherait 11 000 personnes avec une fortune d'au moins 2 millions de dollars, a déclaré Guzman, sans préciser où ce point de coupure pourrait venir. Il s'est exprimé dans une interview accordée au journaliste Horacio Verbitsky, publiée sur le site Internet El Cohete a la Luna. Le président Alberto Fernandez, dans une interview séparée, a évoqué la nécessité d'une redistribution des richesses. L'Argentine manque de place pour l'austérité ou les coupes et doit reprogrammer sa dette avec le Fonds monétaire international, a déclaré Guzman, alors que le pays entame des négociations critiques avec les créanciers. L'Argentine, qui doit effectuer environ 500 millions de dollars de paiements de dette le 22 avril, a annoncé la semaine dernière des propositions pour un accord qui lui permettrait de repousser la plupart de ses paiements jusqu'à la prochaine décennie.
L'Argentine ne pourra pas s'acquitter de ses obligations envers le FMI jusqu'en 2023, a déclaré Guzman, ajoutant qu'il pensait que le fonds comprenait que la dette devra être réorganisée.
En raison de la crise sanitaire, cela n'a aucun sens pour les pays qui ont des ressources limitées pour payer les créanciers, a déclaré Guzman. Cela rendrait la reprise plus difficile une fois la pandémie terminée. Même avant la crise, l'Argentine n'était déjà pas en mesure de rembourser sa dette.
L'Argentine a enregistré 2 839 cas confirmés de Covid-19 et a signalé 132 décès. Il a imposé un verrouillage à l'échelle nationale depuis le 20 mars, ce qui semble avoir contribué à aplanir le taux d'infections. L'accord proposé le 16 avril comprend un moratoire de trois ans sur tous les paiements, une réduction de 5% sur le capital et une réduction de 62% des paiements d'intérêts. C’est la même proposition que l’Argentine aurait faite avant le virus, a déclaré le ministre.
L'idée de l'impôt sur la fortune vient des législateurs qui avaient proposé une taxe sur les personnes ayant des actifs de plus de 3 millions de dollars. C'est au taux de change officiel d'environ 66 pesos par dollar. Le taux de swap de premier ordre, une mesure de la position du peso s'il flottait, est tombé à 103 pesos par dollar alors que le pays se prépare à imprimer plus d'argent.
L'Argentine doit développer un marché de financement en monnaie locale afin de ne plus avoir à dépendre autant des emprunts en dollars, a déclaré Guzman.
Argentina’s Economy Minister Backs Wealth Tax, Rejects Austerity
Cobra
Sujet: Re: Coronatéral Lun 20 Avr 2020 - 14:03
Citation :
Au Danemark et en Pologne, l’Etat n’aidera pas les entreprises qui font de l’évasion fiscale
tout à fait normal, à quand en France ? ah mais là tu comprends avec M.... , c'est pas possible ! tu déconnes ? nan !
Cobra
Sujet: Re: Coronatéral Lun 20 Avr 2020 - 21:06
L'Amour au temps du confinement : "Je ghoste beaucoup.
Cobra
Sujet: Re: Coronatéral Mer 22 Avr 2020 - 19:07
Cheveux rasés : voici pourquoi tout le monde adopte la boule à zéro et le crâne rasé durant le confinement
jeremy
Sujet: Re: Coronatéral Jeu 23 Avr 2020 - 23:41
La contingence du virus
Alors que le discours de la nécessité règne en maître, que se passerait-il si nous abandonnions nos certitudes et acceptions le caractère insensé de l’épidémie ? L’expérience du confinement nous a déjà immunisés contre toute rencontre fortuite.
Le mécanisme est tristement ordinaire : à chaque crise, ses coupables désignés. Pour les souverainistes, cette pandémie serait à mettre sur le compte d’une mondialisation sans frein et d’un passage de frontières dérégulé, pour les anticommunistes, c’est l’incurie d’un Parti communiste chinois qui préfère voir mourir ses citoyens que d’assumer ses erreurs initiales, pour les complotistes enfin, c’est une arme chimique américaine dont les services auraient perdu le contrôle. Tandis que les collapsologues jubilent, eux qui avaient mis en garde devant une implosion imminente de la planète, d’autres encore y voient un présage, profane ou divin, sur toutes les erreurs récentes de l’humanité, de l’hyper-mobilité à la surconsommation. Au XXIe siècle, c’est une pandémie virale qui se substitue aux dix fléaux d’Égypte, sorte de punition générale ayant pour but de produire un ressac collectif, et on entend déjà tous ces augures autoproclamés nous expliquer ce qui devra changer, dans le fameux « après » de notre résurrection collective.
Le vrai sens de la crise Ce qui frappe, dans cet éventail de réactions, c’est le ton de certitude qui accompagne leur verdict. À vrai dire, les intellectuels ne sont pas immunisés contre cette tentation, et on constate combien d’entre eux semblent peu ébranlés par ce qui nous arrive, tant ils s’empressent à nous expliquer que tout ce qu’ils avancent depuis des années s’est donc avéré juste. On se surprend à envier leur solidité et on souhaiterait avoir les mêmes certitudes qu’eux. En effet, tout serait plus simple si l’on pouvait imputer la faute du coronavirus au capitalisme financier ou aux régimes biopolitiques quels qu’ils soient.
On s’attraperait presque, dans des moments de honte pour appartenir au genre humain, à rêver d’une masochiste revanche de la planète Terre, comme si Gaïa faisait enfin payer l’homo sapiens pour tout ce que celui-ci lui inflige depuis des siècles. De fait, le monde ne ressemble-t-il pas étrangement à ces scénarios post-apocalyptiques dont nous abreuve Hollywood, avec des métropoles aux allures spectrales et des artères urbaines dépeuplées, tandis que dans un mouvement inverse, la nature commence à reprendre le dessus ? Les rorquals croisent devant Marseille, au Chili, les pumas descendent de la cordillère pour venir se nourrir dans les centres-villes alors qu’à Venise, en l’absence des paquebots, les eaux de la lagune finissent par redevenir cristallines. Le vrai sens de la crise du coronavirus serait donc celle-là, son message écologique, urgente missive décochée par Mère Nature, à tous ceux qui n’ont pas voulu prêter l’oreille aux sonnettes d’alarme tirées à répétition, d’André Gorz à Greta Thunberg.
Que les choses seraient simples, si on pouvait accoler à cette crise une explication facile et convaincante, qui emporterait notre adhésion immédiate, et ne fût-ce que pour pouvoir faire ensuite pénitence, seuls ou à échelle planétaire. Pas étonnant donc que la machine étiologique tourne à plein régime : les grandes crises sont avant tout des épreuves du sens, et dans l’absence de visibilité, il est plus simple de se réfugier dans des récits réconfortants – même quand ceux-ci n’ont de fait absolument rien pour rassurer. Les occasions pour tirer profit de cette crise ne manquent pas, d’ailleurs, et certains en profitent pour se positionner en visionnaires qui, face à la débâcle ambiante, auraient su tirer leur épingle du jeu. Un dirigeant populiste tel que Jair Bolsonoro au Brésil, rescapé miraculeux là où le virus a déjà terrassé tout son entourage, veut y voir un signe céleste de son élection divine. On ne doute pas que d’autres chefs d’État aux accents messianiques, que ce soit aux États-Unis, en Hongrie ou aux Philippines, pourraient bientôt lui emboîter le pas.
Et si face à cet emballement explicatif, à ces interprétations faciles et à peine rapiécées pour l’occasion, nous avouions que cet événement met à mal nos certitudes, et qu’il nous interdit, sous peine de ne pas reconnaître à quel point il s’agit bien d’un événement qui atteint profondément nos vies, de recourir à nos béquilles habituelles ? Et si nous acceptions, ne fût-ce qu’un temps, de considérer la nature proprement « insensée » de ce qui nous arrive ? Certes, on peut reprocher à ceux à qui cette responsabilité a été confiée de ne pas en avoir assez fait pour nous protéger, et surtout les plus vulnérables d’entre nous, et le moment venu, il faudra bien faire les comptes. Mais cela n’enlève rien au fait que la pandémie mondiale du coronavirus est dépourvue de tout sens et que son éclatement n’a rien de nécessaire ni donc de linéaire. Un virus ne possède pas plus d’intentionnalité qu’une plaque tectonique, quand celle-ci provoque, en se déplaçant, les vagues d’un tsunami. Pas même besoin d’invoquer la créativité de la vie : les virus ne sont pas des bactéries. Classifiés dans aucun règne zoologique, les virus, jusqu’à nouvel ordre, ne font pas partie du vivant, et on aurait donc tort de confondre la virulence avec de la vitalité.
Pourquoi n’a-t-on rien vu venir ? Pourquoi les gouvernements occidentaux ont-ils à ce point fait preuve d’un manque de prévoyance ? La crise actuelle du Covid-19 n’était-elle annoncée par la crise du Sars (2002) ou du Mers (2012) ? Il nous coûte de l’accepter, d’autant plus qu’elle a emporté tant de vies sur son passage, mais le coronavirus résulte d’une contingence. Possible, il le fut toujours, et certains feront peut-être même un jour le calcul de sa probabilité. Pourtant, une possibilité n’a rien d’une conclusion logique. La contingence, disait Aristote, c’est quand plusieurs choses tombent incidemment l’une à côté de l’autre et qu’elles ont donc l’air d’être attenantes, sans qu’il y ait pour cela la moindre nécessité. Les marchés inter-espèces, foyers probables de l’épidémie du Covid-19, où se côtoient pêle-mêle les cages de pangolins, de chauve-souris et de serpents, sont la meilleure illustration de cette contiguïté dénuée de raison, organisée selon la même taxonomie absurde que la fameuse encyclopédie chinoise imaginée par Borges.
S'exposer à l'imprévu L’un des plus grands risques auxquels nous faisons face, aujourd’hui, c’est que s’installe durablement un nouveau discours de nécessité. Celui qui porte sur la signification et les causes profondes du virus, mais aussi sur les réponses simplistes que celui-ci exigerait (les fameux « il n’y a qu’à… »). C’est là en effet que résident les effets liberticides les plus pernicieux, car ils installent durablement le sentiment que la voie est toute tracée, dans un sens comme dans un autre. Des remèdes et des prescriptions qui, nécessaires et incontournables, n’admettraient aucune contradiction.
Il peut être sensé, pendant un certain temps, d’adopter collectivement certaines attitudes, parce qu’on ne peut pas faire autrement. Mais nous faisons déjà quotidiennement l’expérience des mutations profondes que cette contingence – le Covid-19 – est en train d’imprimer sur nos vies. À l’éloignement physique imposé, on répond par des technologies de télé-présence, à la socialité suspendue, par des dispositifs de collaborations virtuelles. Nul besoin de dénoncer ces artifices, car ils ouvrent effectivement un champ de possibles considérable. Nombre de pratiques s’en voient déjà transformées, et il y a fort à parier que celles-ci perdureront, par-delà le confinement. Mais en confiant aux algorithmes la gestion de vies, des risques majeurs se présentent aussi.
Dans les métiers à forte composante humaine, le transfert vers des formes dématérialisées entretient l’illusion d’une disponibilité permanente et d’une attention décuplée, alors que c’est souvent le contraire. Certains établissements de soin s’interrogent actuellement sur la possibilité de pérenniser les rendez-vous thérapeutiques par vidéoconférence, afin de réduire les coûts annexes. Au nom d’une décongestion des institutions, c’est de fait vers un traitement de plus en plus distant et abstrait que l’on s’achemine. Dans le domaine de l’enseignement, des aménagements similaires sont à l’étude. Certaines universités du Royaume-Uni demandent d’ores et déjà à leurs professeurs d’enregistrer tous leurs enseignements récurrents, afin de pouvoir les diffuser en cas de maladie ou d’absence. Une telle mesure revient bien sûr, comme cela s’est observé il y a peu, à priver les enseignants de leur droit de grève, car quand un cours présentiel peut être remplacé à tout moment par son équivalent téléchargeable, à quoi bon encore débrayer son travail ? Il n’est pas exclu que la part humaine soit alors transférée vers une sorte d’accueil à distance faussement individualisé, sur le modèle des plateformes téléphoniques actuelles.
L’expérience du confinement durant le Covid-19 permet de tirer plusieurs leçons. Il n’est pas vrai qu’un éloignement physique s’apparente nécessairement à un éloignement humain (voilà pourquoi le terme de « distanciation sociale » est tout à fait mal à propos) : on a vu comment cette crise a souvent resserré les liens de solidarité entre proches, reliés par des liens de sang ou de voisinage. Mais en demandant aux citoyens de suspendre toute activité « non nécessaire », les autorités ont mis en lumière tout ce qui fait autrement le sel des rapports sociaux : les rencontres fortuites, les échanges inattendus, l’exposition à de l’imprévu. En enjoignant les individus à se concentrer sur l’essentiel, c’est souvent à un retour à ce que ceux-ci ont de plus familier qu’ils étaient appelés, s’immunisant contre cette part de contingence qui est le ferment de tout rapport intersubjectif. La disparition de l’espace public partagé correspond aussi, on s’en rend compte, à une disparition de la surprise. En temps de confinement, les algorithmes de la télévision à la demande se font les fournisseurs des films ou des séries préférées, tandis que les plats cuisinés choisis sont livrés au pied de la porte, sans même que l’on voit le visage du livreur.
Le discours de la nécessité règne en maître, où que l’on regarde, et la délégation de l’incertitude finit par la satelliser de part en part. Il est vrai que la vie sociale n’a pas disparu, à l’ère du confinement général. À grands renforts de calendriers permettant de coordonner les apéros dînatoires virtuels, on retisse les liens. Mais là encore, ces « autres » que l’on retrouve sont des autres qui nous étaient déjà familiers. Tandis que nous perfectionnons la planification de nos rencontres, nous nous privons de l’occasion d’en faire de réelles. À force de ne rencontrer que ceux que nous connaissons déjà (ou encore ceux que promettent les sites de rencontre, et dont les profils sont censés « matcher » avec les nôtres), on peut se demander quelle place demeure pour quelque chose de radicalement autre. Pour cette « immédiate fraîcheur de la rencontre » qu’évoquait en son temps Stéphane Mallarmé.
Tout le monde en convient, il y aura eu un « avant » et un « après ». Mais à nous de décider du visage que nous souhaitons donner à cet après. Certes, la levée du confinement représente avant tout la promesse d’une retrouvaille avec toutes ces habitudes qu’on a dû mettre en sourdine, et dont l’absence se fait sentir à la manière d’un membre fantôme. Le confinement pousse à chercher des échappatoires, mais celles-ci ne sont peut-être pas forcément du côté auquel nous songeons. Apparu en décembre, ce virus n’avait rien de nécessaire – pour impératif qu’il se présente, il n’en représente pas moins une contingence. Prenons garde de ne pas lui sacrifier une valeur fondamentale de toute vie démocratique : sa part d’aléatoire, sa contingence, oui. C’est parce qu’un commun démocratique n’est pas fixé une fois pour toutes, mais manque de nécessité qu’il doit pouvoir être réinventé selon les formes que ses membres souhaitent lui donner. Prenons soin, donc, dans nos réponses immunologiques généralisées, à ne pas nous claquemurer encore plus dans nos certitudes, mais accepter que cette contingence puisse agir aussi comme une brèche dans nos imaginaires.
Emmanuel Alloa
Philosophe et professeur ordinaire à l’Université de Fribourg,
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Sujet: Re: Coronatéral Ven 24 Avr 2020 - 19:04
La France emboîte le pas a d'autres pays européens, comme le Danemark et la Pologne qui veulent rationaliser un minimum le sauvetage de l'Economie.
Bruno Le Maire exclut les aides publiques pour les entreprises dans les paradis fiscaux
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Sujet: Re: Coronatéral Sam 25 Avr 2020 - 8:34
Alors là, j'en peux plus, les paroles sont géniales