- ileautresor a écrit:
- [...]
spéciale Navane
c'est un thème que j'aime particulièrement, j'ai recherché longtemps des labums sur les clowns que je n'ai pas forcément retrouvé...
le cirque n'est pas trop à la mode en ce moment, mais en revanche la fête foraine et son ambiance de barbapapa... c'est toujours d'actualité!
cela a un charme irrésistible... le parfum de l'enfance...
en piste! au cirque et à la fête foraine
Dès que j'ai su lire
(relativement tôt), je lisais tout ce qui me passait sous la main. Vraiment tout. Les notices de médicaments, le journal de petites annonces, le dico, certaines leçons de mes frères, leurs livres, etc. J'ai lu certains classiques qui ont retourné mon gros cœur d'enfant. Mais finalement assez peu de livres pour enfants. Je me suis souviens de
"Petit Ours Brun" mais sinon pas grand-chose. Je ne me dirigeais pas spécialement vers ça. Par contre, j'aimais bien les BD.
En tout cas, ton clin d'œil m'a fait sourire,
ileautresor, merci pour la sélection
Cirque et fête foraine ne sont pas des endroits que j'apprécie particulièrement même si je m'y retrouve sur certains points. Je n'y suis allée qu'une fois pour chacun. Une anecdote m'est revenue à l'évocation de la fête foraine.
C'était l'année de mes 13 ans. J'y suis allée avec un de mes frères et ma sœur. Jour de grand soleil.
On déambulait tranquillement quand une jeune femme est venue vers nous. Elle s'est penchée les mains en appui sur ses genoux et s'est adressée à moi d'une voix toute douce. Comme si elle allait me confier un secret.
Elle m'a expliquée qu'elle tenait un stand, elle me l'a désigné d'un furtif geste du bras, une sorte de structure gonflable géante où les enfants pouvaient s'amuser à faire roulades et autres galipettes. Je me suis tournée légèrement sans la quitter elle pour voir un peu, je n'en distinguais qu'une partie, c'était bleu et orange, ça bougeait au rythme des enfants que je ne voyais pas.
Et c'est là qu'elle m'a fait une proposition surprenante. En tout cas, sur le moment, j'ai été surprise. Attendre que les enfants finissent leurs acrobaties pour m'allonger dans la structure.
Elle pensait que je pourrais aimer les sensations de légèreté, que ça pourrait être intéressant à ressentir.
J'ai hésité. Je sortais d'une année difficile. Alors, les sensations de légèreté dans mon corps, impression d'en être un peu loin, ça me moyen-boffait.
Je ne souhaitais pas non plus que d'autres me voient. Me sortir du fauteuil, être portée et allongée alors qu'il y avait plein de monde autour. Un peu de discrétion, c'était bien.
Je lui ai donc répondu par ce besoin de discrétion. Que c'était trop bizarre. Et puis, que c'était pas très cool d'empêcher les autres enfants de jouer pour que j'y sois. C'était pas très juste.
À ça, elle m'a d'abord suggérée d'aller derrière le stand pour un minimum de discrétion quand on me sortirait du fauteuil et, qu'avec sa collègue, elles le fermeraient quand je serais à l'intérieur. Elle s'adressait à nous 3, surtout à mon frérot.
Mais il y a eu un début de renversement dans ma tête quand elle a ensuite ajouté que tous les enfants pouvaient s'amuser là-dedans quand ils le voulaient. Mais qu'en l'état, j'étais la seule qui ne pouvait pas le faire. Elle se proposait simplement d'y remédier sur ce stand en assurant ma sécurité.
Elle a fini de me convaincre en me confiant qu'elle ne se gênait pas, elle, de s'y allonger car c'était vraiment très agréable. Si elle ne se gênait pas...
Et effectivement, elle avait raison