Ce n'est pas une envie de meurtre ou un gout pour le gore que représente ce tableau, mais plutôt la dure responsabilité d'une femme obligée de se souiller (par le sex et par la lame) pour sauver son peuple et les terres saintes de leur Dieu.

extrait de Judith résumé par wikipedia :

Le livre dit que Judith, une jolie veuve juive, a libéré la ville de Béthulie qui était assiégée par les Assyriens du roi Nabuchodonosor.

Alors que les anciens de la cité souhaitent livrer Béthulie si le Dieu d'Israël n'intervient pas, Judith décide d'agir. Accompagnée de sa servante, elle se pare de ses plus beaux atours et se rend dans le camp de Holopherne, le général des assyriens.

Subjugué par sa beauté, il l'invite à son banquet puis dans sa tente ; le voyant ivre, Judith fait appel à son Dieu pour qu'il lui donne la force d'agir, et coupe la tête du général avec une épée. Elle retourne ensuite à Béthulie, avec sa servante qui transporte la tête coupée.
La vue de la tête de l'ennemi redonne du courage aux Juifs, qui mettent en fuite les Assyriens, pris de panique sans leur chef.

Klimt réinterprète cette scène en y incorporant l'aspect "fantasme de la femme fatal", et c'est d'ailleurs l'une de ses raisons pour lequel ce n'est pas forcement celle de Kilmt que j'ai voulu mettre comme avatea, même si c'est un peintre aimé du grand publique, (on s'arrête souvent à la forme, et non au fond) il a une vision plutôt sexualisante de la femme en général (il a peint deux tableau de Judith, dont un avec la poitrine a l'aire, par simple plaisir de peindre des seins. )

deuxième version de Klimt:

D'ailleurs, la première version de Klimt est souvent cadré sans la tête d'Holopherne, et est souvent utiliser en avatar, ou bien vendu en tant que tableau de décoration intérieur

version commercial de la version de Klimt:

C'est un sujet biblique de l'asien testament qui a longtemps été représenté.

version de Botticelli:

Ce sujet à atteint une nouvelle dimension avec les représentations de ses scènes par le Caravage qui y apporte sa dimension tragique, et "cru".

Judith ne souhaite pas effectuer cette tache, son visage est remplie de dégout à la vue du sang, mais se "salir les mains" est le prix a payer pour sauver son peuple des invasion des babyloniens.

une des versions du Caravage:

Cette scène a pris une tournure "féministe" par la version d'Artemisia Gentileschi.
Je vais pas faire la biographie (au combien passionnante) de cette peintre, mais pour résumer, elle s'inscrit dans la ligné du Caravage , mais a été traumatisé par son procès contre le viole qu'elle a subis, ainsi que la difficulté d'être une femme peinte à son époque.

Dans sa représentation de cette scène "caravagesque", Judith est sur de son geste, sa servante n'est pas une vielle femme comme dans les versions antérieurs, mais une femme de son âge, représentante a elle deux a sororité entre femme.

Les traits du général Holopherne (celui qui perd la tête) représente le violeur d'Artemisia (Judith dans ce tableau est un autoportrait d'Artemisia tuant son violeur Agostino Tassi)

Bon, centaine personnes (surtout des hommes) y on vue l'archétype de la femme castratrice, mais ce sont surtout ceux qui se sont d'avantage identifié a son violeur Agostino Tassi, qu'a la victime, réclament justice pour le crime subis.

version d'Artemisia:

La version que j'ai choisie est dénué de complaisance, un peut comme la vision de celledu Caravage.