Rappel du premier message :

Suis convaincu qu'il va falloir se débarasser de nos élites qui avec la fin du système financier qui va se fracasser vont tout faire pour limiter les réactions générales.

Autrement dit le système qui par essence veut se maintenir à tort et à travers car il fait l'affaire de quelques happys fews, est et sera obligé de devenir totalitaire ou "policier" pour contenir les foules insatisfaites surtout si on veut ensuite leur asséner l'argent numérique pour solde de tout compte...

Ecouter ce type, ça vaut le coup. Fera pas trop bon d'être européen demain, si on ne réagit pas assez vite ...

Dans le même thème intelligence artificielle, connaissez vous la sentience ?
Oui, après avoir lu ce texte.
"Comme s’il fallait mieux se faire peur avec des simulacres plutôt que chercher à penser l’impensable. « Mon dieu, et si jamais… », disait Dick.

Serions-nous entrés dans un nouvel âge de l’IA, chemin tortueux et certainement plus rocambolesque que la voie toute tracée de la Singularité technologique, que nous annonçaient les prophètes de la Silicon Valley ?
Parler de sentience artificielle (SA) plutôt que d’intelligence artificielle (IA) représente-t-elle une vraie inflexion, un progrès ou bien une illusion ?
https://theconversation.com/sentience-es-tu-la-ia-fais-moi-peur-186531

En gros Terminator ce n'est plus bientôt une fiction , si je pense avoir compris.

Possible cobra, tout dépend encore de nous.

Le film, c'est finalement peut-être qu'il n'y a rien à changer par nous-même, qu'il ne peut changer que par lui-même, comme le principe de réalité, à se glisser dans son déroulé, jusqu'à ce que le tapis s'étire jusqu'au bout, dans un état si tendu que son élasticité permanente le fasse s'embobiner à nouveau pour un autre déroulé.

A mon avis, toute vision essentialiste du futur est probablement fausse. Il y a aura de l'IA, des technologies de pointe qui vont se généraliser de plus en plus mais pour nous les pouyeux, notre quotidien ne devrait pas changer considérablement.

J'aime la justice sociale française, aux confins de la rationalité et des calculs silicés, on sait la pyramide des âges depuis belle lurette, mais épisodiquement, on égraine la disparité du profit du repos, un précipité individuel, une rente électorale sans doute.

Ce fut, dans le ciel de la médiocrité, un coup de tonnerre que l’émergence en France des Gilets jaunes. Leur présence catalysait obscurément une force insurrectionnelle qui s’éveillait partout dans le monde. L’ironie de l’histoire voulut qu’ils fissent leur apparition dans un pays où l’abjection et la sottise occultaient les Lumières de jadis.

La paradoxale alliance d’une volonté pacifique et d’une détermination sans faille plongea dans la peur et l’hébétude une gouvernance qui somnolait en faisant confiance au décervelage mercantile des foules. La médiocrité des chefs d’État, des notables, des élites passait à ce point pour exemplaire que le char de l’État n’avait plus, selon la plaisante expression de monsieur Prudhomme, qu’à « naviguer sur un volcan ».

De la droite à la gauche, un mépris unanime accueillit les Gilets jaunes. Qui étaient ces intrus redécouvrant soudain l’inspiration de la Commune de Paris, la joie de Mai 1968, la tranquille assurance des zapatistes, alors que beaucoup n’en avaient qu’une connaissance rudimentaire ? Ce fut un beau moment d’hilarité que d’entendre la coterie intellectuelle et les experts en pensée critique traiter d’abrutis des êtres qui découvraient en eux et entre eux, la présence d’une vie dont les nécessités quotidiennes les tenaient – et continuent de nous tenir – cruellement éloignés. Cette pulsion vitale, ils en propagèrent spontanément la conscience pratique, ludique, poétique.

Les Gilets jaunes n’appartiennent ni à la plèbe ni au prolétariat. Pour l’État et le conservatisme, ce sont des trublions à passer par les armes. Le populisme fascisant croyait pouvoir les dévorer. Il s’en est étouffé à la première bouchée. Le gauchisme les aurait volontiers affublés de la vieille défroque prolétarienne si l’appareil syndical et politique, empressé d’offrir sa tutelle, ne s’était pas heurté de la part des insurgées et des insurgés à une fin de non-recevoir.

Leur auto-organisation informelle repose sur quelques principes sommaires et radicaux : pas de chefs, pas d’appareil politico-syndical, pas de représentants autoproclamés, priorité absolue à l’être humain. Aucun mouvement insurrectionnel n’a marqué aussi résolument, dès le départ, sa volonté d’un monde nouveau en rupture absolue avec nos sociétés de prédation, de pouvoir, de sacrifice, d’esprit militaire.

La secousse sismique qui ébranle la société planétaire ne se réduit ni à une émeute, ni à une révolte, ni à une révolution. Elle marque le sursaut d’une vie que la civilisation du Profit a condamné à dépérir. Elle brise le carcan d’une léthargie millénaire. Sa conscience n’est pas née, comme au XVIIIe siècle, de la lucidité de brillants penseurs. C’est une parole anonyme, balbutiante. Elle est encore sous le trouble apeuré d’avoir osé l’impossible. Mais sa présence est là, elle se passe de mots parce qu’elle pressent que les mots eux aussi doivent renaître. Du Chiapas à l’Iran, une poésie de la subversion sociale pousse vers les rivages les plus disparates ses vagues frêles, éphémères et incroyablement irrésistibles.

Les prétextes invoqués, au premier abord, paraissaient futiles : taxe, ticket de métro, mépris étatique. Nombre d’entre eux se cantonnent encore à des revendications de survie. Mais personne ne s’y trompe. Il y a, là-dessous, quelque chose de plus profond. La joie qui fait danser les ronds-points, les rues et les cœurs émane d’une volonté de vivre libre. Aucune revendication sociale n’a jamais fait montre d’une telle persévérance, avec une aussi tranquille détermination. Tout indique qu’il y a là un phénomène qui dépasse les initiateurs du mouvement, parce que – ils le comprendront tôt ou tard – ce dépassement, ils le portent en eux.

Il ne faut pas être grand clerc pour repérer au sein des Gilets jaunes l’un ou l’autre raciste, antisémite, homophobe, misogyne, rétro-fasciste, rétro-bolchevik, psychopathe, demeuré mental. La foule traditionnelle a toujours privilégié l’individualisme aux dépens de l’individu, elle excelle à faire primer sur l’intelligence du vivant l’agressivité des émotions refoulées. Or, ce qu’a promu dès le départ le mouvement des Gilets jaunes, c’est un sens humain qui exclut le réflexe prédateur et garantit la prédominance de l’entraide et de l’autonomie individuelle. Même si ce mouvement disparaît, il aura propagé partout les germes d’une insurrection de la vie quotidienne et d’un printemps qui « fleurit en toute saison ».

Enclin de longue date à mépriser les drapeaux, j’ai réalisé que les emblèmes de la France, brandis par les Gilets jaunes, ne se déployaient pas au vent nauséabond du nationalisme mais claquaient au souffle de la Révolution française, porteur de nos révolutions présentes et à venir. Deux siècles de chauvinisme nous ont ôté de la mémoire qu’en dépit de sa grandiloquence sanguinaire La Marseillaise fut le chant inaugural des soulèvements qui, du XIXe et XXe siècle, ébranlèrent le monde.

La poésie ne tombe pas du ciel, elle naît dans les bas-fonds de l’existence. Aucune mesure, aucun calcul ne déterminent l’intensité de ce qui se propage par résonances plutôt que par mots d’ordre. Débarrassée des tribuns, des manipulateurs, des intellectuels fiers de l’être, la rébellion du vivant fraie spontanément les voies d’une liberté authentiquement vécue.

La bêtise est contagieuse, l’intelligence est empathique. Quelques germes de radicalité sont de nature à fertiliser les terres les plus stériles. La qualité l’emporte toujours sur la quantité. Ne vous inquiétez pas du nombre ! La civilisation du chiffre, c’est fini ! Laissez les tenants du désespoir agressif vous traiter de chimériques. Ils sont de l’engeance qui décrète, depuis des siècles, que la vie aveugle et que la mort rend lucide.

C’est au départ de petites entités locales que prend son sens la lutte pour la qualité de la vie et l’élimination des nuisances. Coupé de ses racines vivantes, le projet d’émancipation humaine n’est qu’une abstraction. La conscience du vivant, c’est notre radicalité. Elle est imprescriptible.
R. VANEIGEM

Le fascisme dans les rues

Un millier de nostalgiques de Mussolini et d’Hitler ont défilé à Rome, en toute quiétude le 7 janvier 2023. Une marche à l’appel d’organisations néofascistes sensée rendre hommage à deux militants d’extrême droite morts en 1978 lors d’affrontements avec des antifascistes. Chaque année, cette date est l’occasion pour les adeptes du totalitarisme de se retrouver.
Cette année, la marche trouve un écho particulier. Un parti d’inspiration fasciste a remporté les élection il y a quelques mois, portant Giorgia Meloni, admiratrice de Mussolini, à la tête du gouvernement. Par ailleurs, des militants venus d’autres pays étaient présents dans le cortège. En tête de la procession se trouvait notamment un drapeau français.
https://contre-attaque.net/wp-content/uploads/2023/01/325145109_867435167740257_6153655619894693433_n.mp4

Le fantasme transhumaniste ou l’autre visage de la crise écologique
Et voilà un article intéressant pour mieux comprendre le transhumanisme, quelques extraits, article en lien

Centré sur l’idée de changer l’être humain, jugé déficient, plutôt que sur celle de remettre en cause notre modèle de société, le transhumanisme nourrit une profonde négation du politique.

Reposant sur l’ambition d’améliorer l’être humain et ses performances, aussi bien physiques que psychiques, le transhumanisme et la culture contemporaine de l’optimisation de soi s’inscrivent dans une filiation historique déterminante avec l’ « imaginaire de la maîtrise » propre à la civilisation moderne. « Reculer les bornes de l’Empire Humain en vue de réaliser toutes les choses possibles » comme le disait déjà le scientifique et philosophe anglais Francis Bacon au XVIIe siècle, « Oser revoir et corriger l’œuvre de la nature » ou encore se soustraire à toutes les limites naturelles y compris celle de la finitude humaine, comme nous y inviteront Condorcet et Cabanis un siècle plus tard, voilà autant de perspectives constitutives de l’héritage moderne dans lequel le transhumanisme puise aujourd’hui indéniablement ses racines13.

En phase avec le nouvel esprit biotechnologique du capitalisme, le transhumanisme aboutit en somme à la pire lecture qui soit de l’Anthropocène, cette période où l’être humain et ses activités s’imposent comme une force géologique déséquilibrant l’ensemble de notre biosphère. Ne s’attaquant jamais aux causes sociales et politiques de la crise écologique, le mouvement nourrit une fuite en avant techniciste qui dédouane la civilisation capitaliste technoscientifique et son idéologie de la croissance infinie de toute responsabilité. De ce point de vue, le transhumanisme et ses projets de bio-ingénierie de l’être humain ne représentent jamais que l’autre face prométhéenne des projets de géo-ingénierie de la planète portés notamment par le courant de l’écomodernisme.

https://www.terrestres.org/2022/10/15/le-fantasme-transhumaniste-ou-lautre-visage-de-la-crise-ecologique/

https://www.kairospresse.be/appel-a-la-reunion-des-resistances-pour-2023-par-jean-dominique-michel/?fbclid=IwAR3By0ROCrweGSvhGexibxwgyKjeHY1yibp2FbzVpNjUwlTp589xQ7O2q_0

Sublimes les carrés noirs des montagnes verdoyantes,
Un ensoleillement par les nations adjacentes,
Barres d'or pour les plus gourmands et gourmandes,

Pour survivre aux crises, abonnement pour quelques euros,

https://www.jdmichel.com/master-class-traverser-les-crises

Et la sublissime Masterclass à 149 euros pour échapper au totalitarisme,

https://www.jdmichel.com/master-class-penser-le-phenomene-totalitaire-avec-ariane-bilheran

En Français réveillé,
Je vais vivre en paix ma prochaine nuitée,
Baigné dans cette nouvelle joie,
Vive Jean Dominique Michel,
Vive la Suisse!

Moi, je n'ai rien à foutre si JD Michel donne des conférences à 149 euros et se fait payer grassement, Obama, Clinton , Sarkozy(!!!!!!) ou Hollande(!!!!) le font aussi et ne connaissent que dalle du monde REEL...

Je pense que ce qu'il dit là (ce que j'ai posté) est totalement sensé mais dans un monde de pleutres voire de cyniques dont la lâcheté incommensurable justifiera toujours leur immobilisme (une pétition pour "dégager Macron, article 68, ne recueillerait qu'à peine 600 signatures mais où allez-vous? Même si c'est surtout symbolique, ce serait une façon de montrer les dents.), TOUT est peine perdue.

On le voit bien ici, la particratie a fait de solides dégâts, tout le monde est emmuré dans ses petits biais habituels, ces ornières pour plantigrades dont ils ne bougeront pas. Les souverainistes sont d'extrême droite, répètent-ils dans un choeur mélanchoniste imbécile alors que leur champion, tout comme MLP est une opposition de pacotille à l'assemblée.

Parlons par des LR, ces serpillières de tout pouvoir en place.

Ces pôles antagonistes étant incapables de se mettre d'accord pour faire honneur à la représentation populaire pour laquelle ils seraient mandatés. Incapables de lutter contre votre 49,3 brandit au quart de tour qui comme chacun sait, est bien la marque des grandes démocraties. Incapables parce que pour de mauvaises raisons de basse politique, ces bons bourgeois parlementaires craignent pour leur place en cas de dissolution de l'assemblée par votre monarque enfariné jusqu'au coude.

Vous avez exactement la merde que vous méritez en fait. Et vous aurez la guerre civile en plus.

Mais continuez à vous prendre la tête sur le degré "fachoïste" de Jacques Sapir ou de Michel Onfray, de Martine Wonner ou de Michel Maffesoli alors que vous avez un Caligula qui règne sur votre pays qui n'est plus que l'ombre de lui-même.

C'est pas avec des gens comme vous et "votre" pensée monolithique et figée que la sécurité sociale aurait pu se construire. Mélange de gaullistes et de communistes.
En fait vous ne comprenez rien au monde actuel et si vous êtes honnêtes avec vous-même vous devriez apprendre votre nouveau catéchisme.

Leçon 1: Iel mange ses tartins à Pantine.

Allez sur ce bonsoir...
Je ne vais pas épuiser mes sciences avec des ignares bornés pour dix générations de zébus.

Maldoror a écrit:

Moi, je n'ai rien à foutre si JD Michel donne des conférences à 149 euros et se fait payer grassement, Obama, Clinton , Sarkozy(!!!!!!) ou Hollande(!!!!) le font aussi et ne connaissent que dalle du monde REEL...

Je pense que ce qu'il dit là (ce que j'ai posté) est totalement sensé mais dans un monde de pleutres voire de cyniques dont la lâcheté incommensurable justifiera toujours leur immobilisme (une pétition pour "dégager Macron, article 68, ne recueillerait qu'à peine 600 signatures mais où allez-vous? Même si c'est surtout symbolique, ce serait une façon de montrer les dents.), TOUT est peine perdue.

On le voit bien ici, la particratie a fait de solides dégâts, tout le monde est emmuré dans ses petits biais habituels, ces ornières pour plantigrades dont ils ne bougeront pas. Les souverainistes sont d'extrême droite, répètent-ils dans un choeur mélanchoniste imbécile alors que leur champion, tout comme MLP est une opposition de pacotille à l'assemblée.

Parlons par des LR, ces serpillières de tout pouvoir en place.

Ces pôles antagonistes étant incapables de se mettre d'accord pour faire honneur à la représentation populaire pour laquelle ils seraient mandatés. Incapables de lutter contre votre 49,3 brandit au quart de tour qui comme chacun sait, est bien la marque des grandes démocraties. Incapables parce que pour de mauvaises raisons de basse politique, ces bons bourgeois parlementaires craignent pour leur place en cas de dissolution de l'assemblée par votre monarque enfariné jusqu'au coude.

Vous avez exactement la merde que vous méritez en fait. Et vous aurez la guerre civile en plus.

Mais continuez à vous prendre la tête sur le degré "fachoïste" de Jacques Sapir ou de Michel Onfray, de Martine Wonner ou de Michel Maffesoli alors que vous avez un Caligula qui règne sur votre pays qui n'est plus que l'ombre de lui-même.

C'est pas avec des gens comme vous et "votre" pensée monolithique et figée que la sécurité sociale aurait pu se construire. Mélange de gaullistes et de communistes.
En fait vous ne comprenez rien au monde actuel et si vous êtes honnêtes avec vous-même vous devriez apprendre votre nouveau catéchisme.

Leçon 1: Iel mange ses tartins à Pantine.

Allez sur ce bonsoir...
Je ne vais pas épuiser mes sciences avec des ignares bornés pour dix générations de zébus.

Bah oui, ce n'est pas beau, on n'est pas beau, on laisse la réalité glisser, mais bon je suis content d'avoir rencontré hier des jeunes gens très ouverts et sympathiques.

Tu sais quoi, Craie?

Je t'aime bien.

J'avoue ce ne fut pas toujours facile de rentrer, pour moi, derechef dans tes petits quatrains aussi poétiques qu'hermétiques par moment.

Une façon de montrer, comme disait ce Gainsbarre, que toute personne "normale" se doit d'apprécier, même à des degrés divers, tout ce qu'on veut cacher. Cette pudeur aquatique mâtinée par un peu de feu, flammèche virevoltante qui se lève par instant.

Je peux me reconnaître un peu là-dedans.
Sauf que chez moi, le marteau précède toujours l'enclume.

Le cynisme n'étant jamais qu'une épure dans un ciel déjà sombre pour faire réagir le cloporte de base. Bref une façon détournée, presque pudique de lui indiquer quelqu'étoiles filantes.

Bon, c'était ma minute de gentillesse et la voilà déjà passée.

Maldoror a écrit:

Moi, je n'ai rien à foutre si JD Michel donne des conférences à 149 euros et se fait payer grassement, Obama, Clinton , Sarkozy(!!!!!!) ou Hollande(!!!!) le font aussi et ne connaissent que dalle du monde REEL...

Je pense que ce qu'il dit là (ce que j'ai posté) est totalement sensé mais dans un monde de pleutres voire de cyniques dont la lâcheté incommensurable justifiera toujours leur immobilisme (une pétition pour "dégager Macron, article 68, ne recueillerait qu'à peine 600 signatures mais où allez-vous? Même si c'est surtout symbolique, ce serait une façon de montrer les dents.), TOUT est peine perdue.

On le voit bien ici, la particratie a fait de solides dégâts, tout le monde est emmuré dans ses petits biais habituels, ces ornières pour plantigrades dont ils ne bougeront pas. Les souverainistes sont d'extrême droite, répètent-ils dans un choeur mélanchoniste imbécile alors que leur champion, tout comme MLP est une opposition de pacotille à l'assemblée.

Parlons par des LR, ces serpillières de tout pouvoir en place.

Ces pôles antagonistes étant incapables de se mettre d'accord pour faire honneur à la représentation populaire pour laquelle ils seraient mandatés. Incapables de lutter contre votre 49,3 brandit au quart de tour qui comme chacun sait, est bien la marque des grandes démocraties. Incapables parce que pour de mauvaises raisons de basse politique, ces bons bourgeois parlementaires craignent pour leur place en cas de dissolution de l'assemblée par votre monarque enfariné jusqu'au coude.

Vous avez exactement la merde que vous méritez en fait. Et vous aurez la guerre civile en plus.

Mais continuez à vous prendre la tête sur le degré "fachoïste" de Jacques Sapir ou de Michel Onfray, de Martine Wonner ou de Michel Maffesoli alors que vous avez un Caligula qui règne sur votre pays qui n'est plus que l'ombre de lui-même.

C'est pas avec des gens comme vous et "votre" pensée monolithique et figée que la sécurité sociale aurait pu se construire. Mélange de gaullistes et de communistes.
En fait vous ne comprenez rien au monde actuel et si vous êtes honnêtes avec vous-même vous devriez apprendre votre nouveau catéchisme.

Leçon 1: Iel mange ses tartins à Pantine.

Allez sur ce bonsoir...
Je ne vais pas épuiser mes sciences avec des ignares bornés pour dix générations de zébus.

J'aime bien

Maldoror a écrit:

Tu sais quoi, Craie?

Je t'aime bien.

J'avoue ce ne fut pas toujours facile de rentrer, pour moi, derechef dans tes petits quatrains aussi poétiques qu'hermétiques par moment.

Une façon de montrer, comme disait ce Gainsbarre, que toute personne "normale" se doit d'apprécier, même à des degrés divers, tout ce qu'on veut cacher. Cette pudeur aquatique mâtinée par un peu de feu, flammèche virevoltante qui se lève par instant.

Je peux me reconnaître un peu là-dedans.
Sauf que chez moi, le marteau précède toujours l'enclume.

Le cynisme n'étant jamais qu'une épure dans un ciel déjà sombre pour faire réagir le cloporte de base. Bref une façon détournée, presque pudique de lui indiquer quelqu'étoiles filantes.

Bon, c'était ma minute de gentillesse et la voilà déjà passée.

Mon tord est peut-être de penser que la plume intrigante, parfois burlesque ou un peu ironique fasse plus réfléchir que le marteau, à ce que l'autre découvre lui-même, une clarté serait trop imposante jusqu'à l'ennui, même si je peux malheureusement la pratiquer, et souvent ce qui me pèse, c'est la critique sans pragmatisme de solutions, ce monde est rempli de constateurs, et si solutions il y aurait, je préférerais la grande clarté, évidemment, mais alors elles devraient être assez permissives, remplies de libertés.

Tu es un rêveur, Craie, continue à faire de la pohésie.

Ça te va bien.

Je voulais dire que je n'avais rien contre Verveine. Je lui ai posé une question d'une façon tout-à-fait courtoise mais je ne peux pas m'empêcher d'être sceptique face à une menace de "l'extrême droite" telle qu'on nous l'agite depuis déjà un bon moment.
Il ne faut pas oublier que l'extrême droite est historiquement antiparlementariste. Ce qu'on nomme l'extrême droite aujourd'hui ne sont que des souverainistes, qui peuvent sentir le soufre certes, mais pas plus que la classe politique actuelle dans son ensemble. C'est pourquoi, de mon point de vue, j'aurais trouvé intéressant qu'on continue de parler des changements possibles de la société en laissant de côté tout ce qui, de près ou de loin, touche à la politicaillerie (cad à la question de savoir si un parti ou une mouvance va prendre le pouvoir ou pas).
Merci pour votre attention.

Craie a écrit:

... souvent ce qui me pèse, c'est la critique sans pragmatisme de solutions...

A visionner et faire suivre sur les réseaux sans modération !

Craie a écrit:

.. souvent ce qui me pèse, c'est la critique sans pragmatisme de solutions...

Quand on connaît les causes et les conséquences d'une démocratie de carton pâte (qui est une ploutocratie oligarchique en fait comme déjà dit X fois) dont le néolibéralisme a permis une redistribution du bas vers le haut (fameuse démocratie), le système "démocratique" n'existe plus, le vote ne sert à rien.
Dans notre cas présent c'est l'UE qui donne ses directives unilatérales politiques et économiques à chaque pays (où est la démocratie, le choix?) et à jamais.

Il n' y a que la masse et ses armes ou toutes les désobéissances civiles possibles face à des Etats qui ont failli, qui ne contrôlent plus rien en fait, qui servent juste des intérêts privés sous un simulacre de démocratie qu'entretiennent dans le discours les bons gros bourgeois parlementaires qui en vivent grassement et les médias stipendiés.

Il n'y a pas d'autre pragmatisme que celui là. C'est un pragmatisme de "guerre civile" que je souhaite voire partout dans ce monde occidental déjà, "les peuples contre les élites qui ont dévissé" et changement de régime démocratique si possible, en finir à jamais avec la représentation du bourgeois à qui le prolo confie ses intérêts.

C'est comme si une poule confiait les intérêts de sa portée au renard, ça n'a pas de sens à moins d'être totalement maso, évidemment.

Démocratie directe et sans fioriture. En finir avec la démocratie des intermédiaires (qui ronflent à l'assemblée et se sucrent au passage) dite "représentative".

Et toutes les alliances sont évidemment bonnes si le même objectif se trouve en point de mire.

Tout le reste c'est de la discutaille de "bobos" bien au chaud dans leurs chaumières et pas trop concernés (encore) finalement.

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