Moi, je veux bien que nous soyons tous des "êtres de lumière" mais au milieu des ombres, je ne vois que des feux follets.
Je me mets dedans mais j'observe sans calculs ni faux fuyants.
Tout ce que je pense que je retiendrai de cette aventure terrestre parmi les hommes, ces frères, ces semblables, c'est cette impossibilité en fait de faire vraiment corps, cette empathie qui se limite finalement à la périphérie de nos jardins respectifs. Vaguement interchangeable selon la saison, l'envie, la perte ou la remise à niveau.
Les gens, en général, pourraient sortir leur fusil, peut-être(?) si on touche à un poil de leurs plate-bandes, de leur torse, de leur progéniture, leur aïeul en ehpad (et encore, on l'a vu avec le Covid), tout le reste, ils s'en cognent. Ou pas loin.
Ils sont formatés pour ça. Nés pour être divisés mais rassemblés en minables coteries, franc-maçonne, foot-balistique, politique, communautaire, religieuse, transgenre et ce qu'on voudra.
Nous ne sommes pas des frères, nous sommes des Caïn et Abel de la plus belle eau. Nous nous égorgerons tous pour la dernière des bananes.
Ce monde est pris en tenaille par une toute petite minorité de bonobos troglodytes qui par son avoir incommensurable que la bonne société, dans son laxisme terrifiant, lui a permis d'accumuler mais la majorité s'en fout.
Une bonne partie de plus en plus large geint, déprime, rampe, pleure, se suicide car elle ne parvient plus à joindre les deux bouts, le reste s'en cure les nougats. Chacun sa merde.
On a une occasion unique de nous rassembler dans une vigilance de tous les instants, dire merde, en majorité à tous ces vigiles politiciens, traitres aux patries car, après avoir été élus par des oiseaux sans tête, les ont vendues contre un plat de lentilles mais non.
Le bon peuple, dans son obscurantisme "progressiste" totalement abscons, continuera à lécher les pieds de ses maîtres en montrant du doigt les gougnafiers qui ont eu le malheur de le secouer. Vaguement, juste un peu. Comme les ombres de Platon dans la caverne.
Je suis assez malin pour bien comprendre qu'une partie de "mes amis Fb" m'ont pris ou me prennent pour un "illuminé" voire un transfuge de droite (ça me fait bien marrer) car à travers l'épisode Covid, j'ai envoyé paître toute cette galaxie, minée par la même cause (l'UE, la finance internationale, les entreprises monopolitiques, Davos, l'Otan et derrière l'armée US qui en est en fait le bras armé) se faire voir chez les grecs.
Je suis convaincu que la démocratie perfectible évidemment, ne peut véritablement exister qu'à travers la nation. Or ces instances supranationales NON ELUES sont justement là pour détruire les nations. Les vider de leur jus de l'intérieur, de leur histoire, de leur particularité et permettre aux marchands d'en avoir le monopole.
Macron est un bon spécimen mais De croo, VDL, Trudeau etc. font partie du même paysage.
C'est exactement ce qui se passe et se passera sous nos yeux mais le monde s'en cogne.
La division a bien opéré, c'est un travail de sape de longue haleine mais le monde dans son individualisme larvé y était sans doute déjà préparé.
En attendant, les jeunes se battront naïvement contre le "réchauffement climatique" (sujet à caution dans son discours officiel), l'énergie verte polluante (aux mains des mêmes olibrius et entreprises mondiales) sans bien entendu que la Chine et les US ne changent absolument rien dans leur façon de fonctionner. Ni les plus riches, véritables responsables en l'espèce.
Les boomers enconbenditisés ronronneront pour conserver leurs pensions rutilantes au soleil. La sous-bourgeoisie continuera toujours à vouloir rentrer dans la cour des grands, aussi naïvement, car les grands ne partagent pas et veulent tout, y compris gober la classe moyenne.
Et les autres, la grande majorité, comme disait Attali, ce fondé de pouvoir de l'ombre des "Roro" s'entretuera pour trouver une pitance.
Les pensions d'ici là n'existeront sans doute plus.
L'IA aura remplacé les artistes et les autres vivront dans des camps, des kibboutz, des ashrams ou que sais-je, parqués comme des iroquois aux frontières de Nawak land et du grand repentir.
Les femmes n'auront plus besoin d'avorter; elles seront stériles.
Ok, j'en remets, quoique, j'adore ça. Et si je dis des conneries et bien tant mieux.
En attendant, vivre dans un monde où le QR code, pass sanitaire et consort, argent numérique programmable seront mis en place, sans même qu'on n'ait tiré un coup de fusil, parlons pas de la liberté d'expression qui devra aller dans le sens du poil décidé pour tous (sorte de nouveau communisme instauré par et pour les riches), ne m'inspire pas bezef.
Mais tout est normal en fait vu que tout doit disparaître.
Ce sera le Black friday mondialisé.
Ah mais aujourd'hui, ça va, on est encore samedi.