Rappel du premier message :

Hello
Bon en pleine après Lilith et ses voisins je m attaque au miens
Je l ai déjà évoqué un peu sur le forum durant ce confinement j ai rencontré sur internet un de mes voisins ( il habite pas à côté de moi on habite le même village uniquement).
Cela fait maintenant 4 semaines que l on correspond et qu on essaye de s entre apercevoir de temps en temps

Pour le moment on s entends plutôt bien mais cela reste un contact en partie virtuel on attend avec impatience la fin de ce confinement afin de pouvoir passer un vrai moment ensemble et faire plus ample connaissance...

J' affiche ici son tn et la carte du Premier contact (sur internet donc)... Le but étant ici de pouvoir essayer d estimer une date à laquelle il pourrait y avoir une réelle rencontre

Son TN ( il m à donné une heure approximative doit me redire après confirmation de la maman)



Carte au moment du premier contact (juste de juste )



Merci à ceux qui voudront bien se prêter au jeu

Céline a écrit:

Comme je l expliquais dans ma famille on est beaucoup dans les non dits C est affolant...

(...)

Pour mon père, oui je pourrais questionner ma mère mais pour le coup C est vrai que je ne suis pas sûre de le faire... Mon père c est un peu "mon sujet tabou".

C'est très intéressant ce que tu écris Céline, moi j'y fais un lien direct avec ces situations sentimentales où tu te confrontes au silence de l'autre.
Bon, c'est un ressenti très subjectif, tu y feras les liens qui te parlent.
Je rejoins Lilith sur ses questionnements.

Merci Julie pour ton témoignage très éclairant. On voit que le processus du pardon est dynamique, avec des va-et-vient au fil des prises de conscience, du sens donné.

Lilith a écrit:

Mais en même temps, la plupart des psys ne font pas de transgénérationnel... et n'ont comme seule grille de lecture, le triangle oedipien : papa-maman et l'enfant... ce qui finit par être enfermant

Je n'ai pas cette analyse là. La formation de psychologues (je ne parle pas des psychothérapeutes) ne se limite pas au triangle oedipien, elle prend vraiment en considération les constellations familiales, l'inscription d'un enfant dans une histoire qui dépasse celle de la cellule familiale stricte papa/maman.

Ceci étant dit, entre la formation et la pratique, il y a une différence, un monde, celui du positionnement thérapeutique.

Lilith a écrit:

Et chez les psys, les moralisateurs sont malheureusement légions !

La morale n'a rien à faire dans le travail analytique, le lieu thérapeutique proposant un cadre où justement la parole est libre et sans jugement. Je ne sais pas quels psy tu as rencontrés mais c'est inquiétant s'ils continuent de pratiquer.

Lilith a écrit:

C'est vrai que le mot "pardon" me met toujours mal à l'aise, trop emprunt de moral.

Tout dépend de la façon dont tu envisages le terme de pardon. Dans nos sociétés judeo-chrétiennes, effectivement, le pardon peut se limiter à une injonction moralisatrice, expier ses péchés, ceux des autres. Dans la façon dont nous en avons parlé tout au long de ce post, il n'y a rien de moralisateur; bien au contraire, il s'agirait d'acceptation inconditionnelle de ce qui est ressenti, vécu (que ce soit politiquement ou religieusement correct ou pas).

Citation :

Je reçois une jeune femme de 22 ans en ce moment, abusée toute son enfance par un grand-père. Elle a porté plainte, il n'a pas été condamné. Sa psy (une autre) lui assène en permanence de pardonner. Et la gamine est détruite par ce discours.

Il s'agit là du vécu de la cure par cette jeune femme. Soit cette psy est effectivement une incompétente limite dangereuse (désolée pour le jugement de valeur) et cette jeune femme devrait au plus vite en changer. Soit cette jeune femme focalise sur cette notion de "pardon" peut-être évoquée une fois par la psy, le cadre analytique étant le lieu privilégié du subjectif, du monde fantasmatique.
Dans le 1er cas, il faut vite partir; dans le 2ème, il y a un super matériau à travailler.

Citation :

Et elle cherche "sa part de responsabilité " dans ce qu'il lui est arrivé parce qu'on lui répète qu'il faut pardonner. Ce qui est inentendable pour elle.

Je ne vois pas le lien entre "se sentir coupable" et "pardonner à l'autre". Si on te conseille de pardonner, c'est pour te libérer de l'emprise de l'événement, de l'autre, pas pour te sentir coupable.

Citation :

Et quand la violence réapparait dans ses relations amoureuses, elle cherche encore une fois à comprendre quelle est sa part de responsabilité dans ce qu'il lui arrive, quelle est sa faute.

Je trouve cela plutôt sain de se questionner sur les répétitions de schémas traumatiques. Il ne s'agit pas de se dire "qu'ai-je fait de mal pour mériter ça" mais plutôt "qu'est-ce que je projette de douloureux et de non guéri en moi pour attirer inconsciemment ces situations traumatiques".
La question de la responsabilité se pose mais pas sous l'angle masochiste ("elle l'a bien cherchée", "elle le fait exprès ou quoi ?", "elle doit adoré ça pour toujours tomber sur des mecs violents") mais bien de forces inconscientes qui tentent de rejouer au travers du vécu présent des situations douloureuses non élaborées psychiquement. En répétant le trauma, on cherche à le comprendre.

Citation :

Oui accepter sa colère, sa tristesse, je suis d'accord. Mais pas sa culpabilité, autre poison mortifère qui enferme le souffrant dans une faute qu'il aurait commise.

Et pourquoi donc ne pas accepter son sentiment de culpabilité ? C'est un sentiment qui doit être accepté, compris comme les autres. Plus on lutte, on refoule un sentiment, plus il s'imposera à nous.

Citation :

Oui, pardonner c'est la "part donnée", chacun doit prendre conscience de sa part de responsabilité et de ce qui émane souvent d'une problématique transgénérationnelle" : Je suis d'accord s'il s'agit d'adultes qui se tapent dessus ou autre, mais comment dire à un adulte qui a été violenté enfant qu'il doit prendre conscience de sa part de responsabilités ?

Je faisais référence à l'adulte qui se confronte aux répétitions dans sa vie.

Citation :

Qu'est-ce qui se répète ? Mais là pareil, le danger est aussi de créer des mythes familiaux qui enferment.... "Toutes les femmes de ma famille ont vécu ci ou ça..., alors quelque part, par loyauté et fidélité (les fameuses loyautés familiales), j'accepte mon sort"...

On peut aussi décider de couper la branche, de refuser de perpétuer un système douloureux et donc de se libérer soi mais aussi ses aïeux.
A ce propos, je te remercie Lilith pour ces textes de Fabrice Vérin et Bert Hellinger, autant j'ai eu beaucoup de mal avec Alice Miller, autant je trouve merveilleux ces derniers écrits postés. Merci pour le partage Lilith .

Hello Angèle,Désolé, pas pu répondre hier !

Je te réponds sur quelques points, trop long de tout développer.

Pour le triangle Oedipien, je parlais surtout des psychanalystes en fait (donc des Freudiens et des Lacaniens, puisque Jung n’a pas le droit de cité dans les universités Françaises).

J’ai animé une formation de deux jours il y a 3 mois pour former des psychanalystes sur quelques notions de psychogénéalogie, et pour la plupart d’entre eux, ils débarquaient complètement sur ces sujets-là… Ce n’est pas vraiment étonnant en soi, contrairement aux Anglosaxons, on est encore vraiment fermé sur des tas de sujets de recherches en psychologie. Mais le point positif, c’est qu’ils étaient super en demande et que c’était très riche de voir qu’ils appréhendaient certains de leurs patients avec un autre regard.

C’est une discipline qui commence à peine à se faire connaitre. Le seul UFR qui enseigne la psychogénéalogie (à Nîmes), c’est un UFR de Généalogie, et pas de Psychologie.

Je sais bien que beaucoup de psychologues élargissent leur champ de compétences vers d’autres disciplines : constellations, systémie etc… Et heureusement, c’est essentiel.

Non la morale n’a rien à faire en analyse, on est dac. Mais après, on parle d’un métier peu réglementé (je ne parle pas des psychologues et psychiatres, mais bien des psychanalystes et psychotérapeutes). On trouve de tout, comme partout. Des moralisateurs, des démiurges tout puissants…et des gens formidables. Je ne sacralise pas la fonction, c’est un métier propice à tous les dérapages et il y en a beaucoup. Et le fait est que peu de psys continuent d’être supervisés après 5 ans d’exercice, donc ils n’ont plus de recul sur leurs pratiques.

Pour le mot « Pardon », j’ai bien compris ce que tu voulais dire. En fait, je crois que le tout est d’expliquer aux patients de quelle façon tu emploies ce terme, et dans ce cas-là, pas de soucis. Si le thérapeute utilise ce terme sans expliquer le sens qu’il y met, la personne en face l’entendra probablement dans son acceptation courante, donc judéo-chrétienne. Donc bien nommer les choses et les expliquer.

Pour ma patiente, j’ai trop raccourci, mais c’était trop long à expliquer. C’est plus compliqué que ça. Et dans les histoires d’inceste, les co-responsabilités sont nombreuses, mais c’est un autre sujet !

Et pour la culpabilité, bien-sûr qu’il faut l’accepter (de toutes les façons, on ne peut pas faire autrement, c’est tellement intrinsèque à la condition humaine, on est tous coupables, trop coupables). Ce que je voulais dire, c’est que contrairement à l’état de tristesse et de colère qui peuvent devenir productifs, il me semble, mais je me trompe peut-être, que la culpabilité (quand elle devient quasi pathologique) est rarement bonne conseillère et devient un vrai poison. A débattre ?!
Merci à toi pour cet échange !

Si Céleste passe par là… On a peu envahi le post de Céline (qui était léger à la base). On pourrait peut-être couper le sujet en 2 ?

Désolé Céline !!!

Ha non non y a pas de soucis.... C est très intéressant je vous lis ça ne me dérange pas du tout...

Lilith

Citation :

Mais en même temps, la plupart des psys ne font pas de transgénérationnel... et n'ont comme seule grille de lecture, le triangle oedipien : papa-maman et l'enfant... ce qui finit par être enfermant).

j'adore tu met en mot ce que j'ai toujours pensé et ressenti lorsque j'ai des difficulté et qu'on me dit va voir un psy j'ai toujours eu cette petite voie en moi qui me disait vigilence..on va encore te ressortir l'histoire d'oeudipe ...du coup je vais plutot voir d'autre types de therapeute..
ces echanges sont passionnant vous ouvre un poste ???

Celinesachou a écrit:

Ha non non y a pas de soucis.... C est très intéressant je vous lis ça ne me dérange pas du tout...

Cool !

Et alors des news ??

dolce a écrit:

Lilith

Citation :

Mais en même temps, la plupart des psys ne font pas de transgénérationnel... et n'ont comme seule grille de lecture, le triangle oedipien : papa-maman et l'enfant... ce qui finit par être enfermant).

j'adore tu met en mot ce que j'ai toujours pensé et ressenti lorsque j'ai des difficulté et qu'on me dit va voir un psy j'ai toujours eu cette petite voie en moi qui me disait vigilence..on va encore te ressortir l'histoire d'oeudipe ...du coup je vais plutot voir d'autre types de therapeute..
ces echanges sont passionnant vous ouvre un poste ???

Hello Dolce !!

Oui la psychanalyse peut être assez rigide... Je n'y ai jamais trouvé mon compte non plus.....

Alors tu reviens à Massalia ??

Hello
Moi j'ai mis un terme à discuter avec une personne rencontrée sur un site.
Le mec très sympa, avenant... Mais en plein burn out au taff et franchement j'ai pas envie encore une fois de jouer la guérisseuse etc.... J'en ai plus la force ni l'envie de trouver des zoms avec des casseroles au Q que je dois aider à porter

lilith13 a écrit:

Celinesachou a écrit:

Ha non non y a pas de soucis.... C est très intéressant je vous lis ça ne me dérange pas du tout...

Cool !

Et alors des news ??

Bah écoutes non pas de news depuis l autre jour où il m à dis que c'était lui qui était nul que ça n avait rien à voir avec moi que parfois il coupait avec les messages pendant un cartain temps...

Moi j ai pas insisté je le laisse dans son truc... Si un jour il vient reparler on avisera à ce moment là.. J suis pas sûre d être très réceptive

launis a écrit:

Hello
Moi j'ai mis un terme à discuter avec une personne rencontrée sur un site.
Le mec très sympa, avenant... Mais en plein burn out au taff et franchement j'ai pas envie encore une fois de jouer la guérisseuse etc.... J'en ai plus la force ni l'envie de trouver des zoms avec des casseroles au Q que je dois aider à porter

Tu as bien raison

Coucou Lilith,

Citation :

Pour le triangle Oedipien, je parlais surtout des psychanalystes en fait (donc des Freudiens et des Lacaniens, puisque Jung n’a pas le droit de cité dans les universités Françaises).

J’ai animé une formation de deux jours il y a 3 mois pour former des psychanalystes sur quelques notions de psychogénéalogie, et pour la plupart d’entre eux, ils débarquaient complètement sur ces sujets-là…

Le problème, c'est que le statut de psychanalyste n'existe pas, aucune réglementation, pas de formation spécifique même si certaines se développent. Il s'agit avant tout d'avoir soi-même fait un long travail d'analyse et de supervision.

Concernant le statut de psychothérapeute, il existe depuis peu, avant cela n'importe qui pouvait déposer une plaque et exercer.

Citation :

En fait, je crois que le tout est d’expliquer aux patients de quelle façon tu emploies ce terme, et dans ce cas-là, pas de soucis. Si le thérapeute utilise ce terme sans expliquer le sens qu’il y met, la personne en face l’entendra probablement dans son acceptation courante, donc judéo-chrétienne. Donc bien nommer les choses et les expliquer.

Exactement.
A ce propos, je trouve que ta signature illustre bien ces échanges .

Citation :

Si Céleste passe par là… On a peu envahi le post de Céline (qui était léger à la base). On pourrait peut-être couper le sujet en 2 ?

Je trouverais cela dommage. Ces échanges se sont inscrits de façon fluide et pertinente je trouve dans ce qui était soulevé par Céline. Une petite parenthèse à laquelle j'ai pris plaisir à participer.

Hello Angèle, oui je disais juste ça au cas où Céline aurait souhaité qu'on ouvre un autre sujet, mais tout va bien !!

Céline : Dac, ça j'avais lu pour ses excuses... Donc pas de news depuis. Oui tu verras, de toutes les façons, ce carré Vénus-Neptune... pfff.... Je ne sais pas trop quoi en penser, tellement nébuleux....

Bon finalement je viens faire un compte rendu ce soir

Cobra a écrit:

Hey hey j'y avais pensé pour l'heure je vais tâcher d y penser
Sinon non il n est pas d origine étrangère, tu demandes ça par rapport à qui transite ma j suppose? ( sans rapport je ne sais pas ce qu on regarde pour les animaux de compagnie... Mais j ai mon futur petit chaton qui est né il y a 2 jours, il/elle devrait regagner la maison cet été

Oui Angèle je trouve aussi...

je ne sais plus quoi mais déjà ton Saturne en Sagittaire ; après des purs français il y en a plus tant que ça ...à mon avis . Demandes lui quand même si tu y penses .
Je parles du côté des parents voir des grand-parents .

Oui je demanderai... Je sais qu'il a de la famille un peu en Belgique et en Espagne... Mais c est son beau père qui est d origine espagnole...
Après ses. Parents il ne m en a pas parlé dc je ne sais pas...

Ah Céline, je suis contente !! Donc vous allez vous voir en vrai Reste pas trop loin non plus...

Il te dit : "Ce a quoi il m à répondu: oui mais j explique mal les choses alors c est la merdouille, ça me poursuit d ailleurs... J ai toujours peur de mal faire et du coup C est pire je dis pas les bons mots au bon moment.." Oui, Mercure-Neptune exprime mal les choses parfois... enfin surtout quand il faut être clair dans sa communication, c'est souvent un peu embrouillé. Et le carré à Saturne, bah ouais, il a peur de faire mal...

Chouette pour demain, avec cette NL Taureau Uranienne sur ton sun !!

Lorsque la communication est ouverte, dans le sens où chacun accueille ce qui est exprimé, s'explique pour comprendre, c'est quand même vachement mieux.

Prends les choses comme elles viennent, Céline

Cool Céline!!! Ça sera en effet plus sympa un face à face...
On attend des news LOL

lilith13 a écrit:

Ah Céline, je suis contente !! Donc vous allez vous voir en vrai Reste pas trop loin non plus...

Il te dit : "Ce a quoi il m à répondu: oui mais j explique mal les choses alors c est la merdouille, ça me poursuit d ailleurs... J ai toujours peur de mal faire et du coup C est pire je dis pas les bons mots au bon moment.." Oui, Mercure-Neptune exprime mal les choses parfois... enfin surtout quand il faut être clair dans sa communication, c'est souvent un peu embrouillé. Et le carré à Saturne, bah ouais, il a peur de faire mal...

Chouette pour demain, avec cette NL Taureau Uranienne sur ton sun !!

J ai pensé aussi à son
On va voir comment ça se passe on a tous les 2 du hein on va garder nos distances
Non mais en plus y a mon fils qui est là aussi du coup dc ca limite les choses...

En plus tu sais y a un questionnaire à faire aux enfants qui circule sur fb je l ai fait avec mon fils et a la question qu'est ce que maman aime ? Il a répondu : les garçons !
Je lui en ai pourtant pas présenté 36 j fais attention à ça

Bref je vous raconterai la suite sur radio potins

La réponse au questionnaire de ton fils

C'est bien que vous puissiez en discuter directement.
2 mètres de distance svp c'est pas la fête non plus

Ah il s'est expliqué eh bien c'est une bonne nouvelle :) oui oui , on attend la suite  et   pour ton fils