Les ombres tournent et le pardon se noie,
Le pendu déphasé se cramponne à sa corde
Ces eaux troubles ont quelque chose de fascinant
Une attirance, une répulsion, un rythme cardiaque s'affolant
Ma maison d'eau, mon lourd secret
Mon doux refuge, garde-moi en paix
A nager entre deux eaux, on finit par perdre pieds
Inconsciemment, comme dénués de raison,
On retient notre souffle, pour cette aura magnétique
Malgré la peur, et l'appréhension
Plongeons, nageons, étanchons notre soif
Exploitons nos ressources, libérons cette panique