Et voilà ! Le week-end dernier, je croyais avoir tout prévu pour partir tranquillement à la mer. Je ne suis pas du genre à rester pendant des heures à me dorer la peau au soleil, ne me parlez pas donc pas de crème. Je bronze tant que ma peau le supporte, et sinon… je m’ennuie. Mais comme je sais qu’il faut avoir bonne mine, je me plie à l’exercice…
C’est surtout la nuit que je n’aime pas la chaleur. À 30 °C, pas moyen de dormir. J’ai pourtant fini par m’assoupir d’un sommeil que je croyais léger… pour me retrouver le matin recouvert de piqûres ! J’avais dormi la fenêtre ouverte et torse nu ; il faut croire que j’ai la peau sucrée…
Jusque-là, j'avais l'impression que lorsqu’on habitait au nord de la Loire, on n’avait pas besoin de moustiquaire. Je crains de devoir réviser ce jugement dans les années à venir…
Bref, quand je me suis levé, je suis resté stoïque devant les points rouges qui parsemaient mes bras et mes jambes, et j’ai aussitôt couru chez mon herboriste.
Faute de sortir couverts, sortez équipés !
Si j’ai un contentieux particulier avec la gent hématophage (suceuse de sang, s’entend), j’ai bien conscience que les moustiques ne sont pas les seuls insectes qui piquent, et même qui sucent le sang d’ailleurs, puisque les taons, qui rôdent souvent autour des herbivores, sont les ennemis traditionnels des pique-niqueurs en quête d’intimité.
Ceux-ci peuvent donner la fièvre, donc il vaut mieux les éviter. Mais si par mégarde vous vous faites piquer, il faut désinfecter. Du vinaigre ou une tranche d’oignon peuvent diminuer la sensation de morsure.
Toutefois, pour autant que vous ayez choisi de prendre votre repas dehors, il est possible qu’une guêpe ou une abeille s’invite au festin, qu’elle n’aime pas qu’on le lui refuse, et vous le fasse sentir d’une douloureuse piqûre.
Là aussi, le véritable danger (hormis celui qui consiste à avaler l’insecte, mais cela arrive très rarement…) est pour les allergiques. Dans ce cas, il vous faudra recourir à un antihistaminique. Certaines plantes comme le ginkgo ont cette propriété, mais malheureusement, il n’existe pas encore de crème contenant des antihistaminiques naturels.
Enfin, gardez dans votre trousse de premiers soins, surtout si vous partez faire de la randonnée ou du camping, une pince à épiler et de quoi désinfecter, pour enlever un dard qui aurait le malheur de se coincer dans votre peau. Et puis, comme cela peut aussi arriver avec des échardes ou des épines d’oursin, vous serez parés.
Ne vous grattez pas ! Enduisez-vous
Là, nous rentrons dans le vif du sujet, si j’ose dire. Les piqûres, ça gratte, et parfois jusqu’au sang. Heureusement, mère nature a paré à tout cela.
Vous pouvez utiliser les feuilles des plantes apaisantes ci-dessous, ou leur huile essentielle, pure ou diluée. Voici la liste :
- Arnica
- Bardane
- Cassis
- Cerfeuil
- Citron
- Guimauve
- Hamamélis
- Lavande (angustifolia), pour les piqûres sans venin
- Lavande dite aspic ou à larges feuilles (latifolia) pour les piqûres avec venin, comme celles des abeilles ou des guêpes.
- Lierre grimpant
- Huile essentielle de melaleuca
- Nénuphar
- Noyer
- Oignon
- Persil
- Plantain, ou plantain lancéolé
- Suc de poireau
- Suc de primevère
Gardez à l’esprit que la lavande est désinfectante et apaisante, et qu’elle est plutôt facile à trouver sous forme d’huile essentielle.
Enfin, s’il est un genre de piqûres qui gâche les retours des promenades dans la nature, c’est bien celles des orties. Dans ce cas-là, ce sera le plantain ou le plantain lancéolé, précédemment cités, qui seront du meilleur usage pour vous faire passer l’envie de vous gratter…
Il existe par ailleurs des crèmes aux vertus reconnues pour apaiser tous les types de piqûres. En voici une dont j'ai moi-même vérifié l'efficacité.
Sur ce, j’espère que vous passez ou passerez de bonnes vacances, à l’abri des piqûres !
Par Gary Laski