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Invité Invité
| Sujet: Criminels et victimes Sam 18 Avr 2015 - 4:25 | |
| Rappel du premier message :A travers le thème de naissance, qu'est-ce qui peut pousser un être humain à devenir un criminel psychopathe ou psychotique? Peut-on également trouver des explications pour un criminel narcissique? Quels sont les facteurs pouvant pousser au crime? Pouvons-nous trouver un ou plusieurs dénominateur(s) commun(s)? Quels sont les configurations qui reviennent le plus souvent? Pluton, Mars, le Scorpion et le Bélier doivent logiquement jouer un rôle de premier plan dans la plupart des cas, avec bien sûr des configurations néfastes, pouvant conduire à la criminalité mais bien sûr un thème s'analyse dans sa globalité et non pas avec seulement deux ou trois facteurs isolés. Parallèlement, quand cela sera possible, nous étudierons également les thèmes des victimes. Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre par l'analyse de très nombreux thèmes. - Psychopathe, narcissique, désordre de la personnalité et troubles de l’identité sexuelle (hommes-et-faits.com):
Pour la justice
À propos de la justice, il est communément admis que la distinction est faite dans le crime quand celui-ci est commis en toute conscience ou quand le criminel agit sous emprise, soit qu’il soit inconscient de ce qu’il commet soit qu’il soit sous l’emprise d’une passion qui le déborde ou sous l’emprise d’une drogue.
Quand un crime est commis en toute inconscience, le criminel ne relève pas de la justice mais de la psychiatrie. Dans le droit français, il n’y a même pas jugement. C’est au psychiatre commis par le juge comme expert de déterminer si le sujet était ou non conscient au moment du crime. De quoi est-il question et qu’est-ce que le psychiatre est chargé d’évaluer ? Est-ce qu’au moment du crime, le sujet était-il conscient de son acte, avait-il conscience de la portée de ses actes ?
Parfois la question posée est celle-ci : Le sujet peut-il apprécier les notions de bien et de mal ?
Commettre un crime sous l’égide d’une pulsion passionnelle constitue une circonstance atténuante et amoindrira la peine encourue. C’est ce que l’on retrouve dans les jugements pour crime passionnel. L’affaire Bertand Cantat/Nadine Trintignant a été jugée en Lituanie en 2003. Bertrand Cantat bénéficiera de circonstances atténuantes. La qualification de crime passionnel ayant été retenue, le meurtrier ayant agi sous l’emprise d’une violente crise de jalousie. On peut être ou non d’accord avec ces appréciations, ainsi Nadine Trintignant, la mère de Marie, ne put accepter ce verdict mais c’est un fait de justice et il ne peut être soumis à critique.
Quand un déficient mental commet un crime, il est interné d’office et soumis à un traitement, en principe surveillé. Mais seuls les psychiatres décident du traitement et de sa fin.
Il en va de même pour tout individu « psychotique ». Le terme « psychotique » recouvrant un ensemble assez vaste de troubles du comportement et de la personnalité. Tous se définissent par rapport à une abolition passagère, chronique ou définitive de la conscience. Ces troubles relèvent, en toutes circonstances, de la psychiatrie.
Retenons donc ces deux notions très importantes que sont l’ altération passagère ou définitive de la conscience et la capacité à distinguer le Bien du Mal.
Les troubles graves de la personnalité
Concernant les psychopathes et autres individus narcissiques ou pervers, les choses sont beaucoup moins claires pour les psychiatres. Les classifications sont souvent flottantes, voire individualisées, chaque psychiatre pouvant avoir sa propre échelle d’appréciation. Ceci ne manque pas de semer le trouble dans le public. Quand un psychiatre soumet à l’édition ses propres appréciations, même s’il se réfère à une nomenclature internationale, le lecteur ne retiendra souvent que la classification que ce spécialiste en donne, surtout si ce même lecteur y reconnaît le portrait d’un prédateur ou d’un criminel dont il aurait subi les sévices.
Si l’on s’efforce de faire des croisements parmi les définitions qui sont données des narcissiques, des psychopathes et des pervers on est à la peine tant on pénètre dans un ensemble confus.
Les psychopathes
C’est le criminologue qui nous en dit le plus sur le psychopathe, la psychiatrie semble s’en être désintéressé et ce sont souvent les équipes qui interviennent en milieu pénitentiaire qui posent le plus souvent ce diagnostic.
Les psychiatres retiennent surtout une relation entre la psychopathie et les personnalités borderline, voire avec les troubles bipolaires.
On retiendra chez le psychopathe l’absence de remords et de sentiment de culpabilité, une très forte capacité à séduire voire une facilité à user d’emprise sur autrui, le chaos du parcours de vie, absence de projet, opportunisme… On retrouvera cette manière de saisir les opportunités du moment chez les violeurs en série mais, c’est à noter, pas chez les pédocriminels incestueux. (Dictionnaire des sciences criminelles)
Ce qui est consternant et effrayant chez le psychopathe, c’est sa facilité à passer d’une humeur à une autre, d’un état de calme relatif à la plus extrême violence. C’est ce qui a conduit de nombreux psychiatres à associer la psychopathie à des troubles de l’humeur. Le comportement du psychopathe est toujours décrit comme antisocial.
Enfin, contrairement à ce que laisse croire une abondante documentation, les criminologues ne s’entendent pas sur la prévalence de la psychopathie chez les criminels. Les estimations vont de 62 % à 1%. C’est dire que nous sommes en terre encore inconnue.
Les narcissiques
Ce sont les plus souvent décrits dans l’abondante littérature scientifique et populaire consacrée aux prédateurs et aux dominateurs. Il suffit de faire une recherche sur Internet et l’on aura le standard que de nombreux sites répercutent avec plus ou moins de variabilité. Je n’y reviendrai donc pas mais je retiendrai les caractères suivants :
- la puissance de leur égocentrisme
- la froideur émotionnelle qui donne parfois le sentiment de personnes sans affect
- le manque d’empathie, et l’indifférence aux sentiments d’autrui
- l’aptitude à dévaloriser autrui
- la préoccupation qui peut tourner à l’obsession de l’image de soi, ce qui révèle une extrême fragilité de ce côté. On peut dire du narcissique qu’il est, en fait, un narcisse blessé
- un sens grandiose - fantasmé - de sa puissance et de ses capacités
- la capacité au mimétisme qui peut apparaître comme une grande facilité d’adaptation alors qu’il s’agit d’une défense derrière laquelle il masque ses incertitudes.
Ce sont ces caractéristiques qui leur permettent de s’épanouir particulièrement dans des fonctions de commandement ou de leader. Des fonctions de leader leur permettent ainsi d’exercer leurs fantasmes sans laisser paraître leur fragilité. S’ils ne le peuvent pas, la fragilité exceptionnelle de l’image qu’ils ont d’eux-mêmes leur confère alors une forme d’humilité qui n’est qu’apparente. Elle est un bouclier derrière lequel ils se protègent. Cela ne les empêche nullement de réagir avec rage, voire avec violence quand ils se sentent blessés. On comprend que, même dans une existence modeste, ils trouveront un souffre douleur à leur portée.
On devra donc distinguer les narcissiques exerçant des fonctions de dominant de ceux qui se trouvent dans des fonctions ou des positions sociales effacées. Le narcissique n’est pas spécialement disposé à occuper des postes de leader, ce sont les circonstances qui vont lui permettre d’exercer avec plus ou moins d’insolence les comportements que nous venons de décrire.
On doit aussi savoir que, nulle part les classifications internationales n’associent ces troubles de la personnalité à une certaine prévalence sexuelle.
Quant aux perversions, leurs définitions ont quasiment disparu des classifications internationales. C’est dans la littérature psychiatrique française que l’on trouvera le plus de références, notamment, au « pervers narcissique ». Mais, à y regarder de près, on constate qu’il s’agit d’une combinaison de psychopathe et de narcissique. La notion de perversion fait référence, sur le territoire hexagonal et quasi exclusivement, aux travaux de Freud. Et si on ne la retrouve plus dans les classifications internationales c’est précisément parce que la psychiatrie a voulu s’affranchir du joug dogmatique de la psychanalyse et de son vocabulaire souvent moraliste. (Ce qui n’empêche nullement ces classifications internationales de souscrire à des morales du moment)
Le Français montre des réticences à suivre cette ligne d’affranchissement…
Le terme perversion faisant référence à la psychanalyse, par souci de clarté, je lui préfère celui de déviance. Si cela renvoie à une norme sociale on y retrouve aussi la notion de dévoiement par rapport à des valeurs qui servent de fondement à l’édification d’une société. Et il faut savoir que déviance et perversion n’ont rien d’universel. Elles sont soumises aux mouvements qui traversent toute société au cours de son histoire.
Aux limites de la criminologie et de la psychiatrie
Au total, on peine à trouver une définition qui caractériserait ces personnalités que l’on trouve décrites dans les forums ouverts aux rescapés de l’inceste ou de « pédocriminalité de voisinage » (le terme est de moi), père, beau-père, frère, oncle, « ami de la famille », précepteur, etc. (À 98 % du genre masculin d’après ce que l’on sait)
L’expérience clinique nous montre effectivement qu’il s’agit de personnalités qui combinent les comportements du narcissique et du pédophile.
Quant aux pédocriminels qui défraient l’actualité par leurs actes odieux - Dutroux, Fourniret…, ils combinent, eux, les caractéristiques du psychopathe et du pédophile.
Cette classification combinatoire n’existe pas pour l’instant, d’où les tentatives de combler ce vide par différents écrits, sans cohérence apparente. Il s’agit d’un domaine à défricher et il importe pour tout clinicien d’y apporter son savoir et le fruit de son expérience, sans négliger les nombreux témoignages de victimes qui ne sont toujours pas recensés. Tant qu’il n’existera pas de classification appropriée pour ces comportements, l’arbitraire et l’aléatoire se retrouveront dans les rapports d’expertise, accentuant le trouble et l’incertitude au sein du public et des victimes.
Ou classer les adultes incestueux ?
Le DSM IV les classe parmi les déviations sexuelles, au repère « pédophiles ». Le CIM 10 ne fait pas mieux. À peine une page leur est consacrée. On se contentera d’y lire une courte description de leurs tendances. À noter que quand la pédophilie est constatée entre deux mineurs, le DSM IV retient que ce peut être le cas si le pédophile a, au moins, 16 ans et 5 ans de plus que sa victime. Détail d’importance car il révèle l’embarras du psychiatre. Pourquoi cette limite et qu’en serait-il d’un jeune prédateur de 16 ans abusant d’une adolescente de 14 ans, voire plus, en usant de la force ou de la persuasion ? Devrait-on alors parler de viol caractérisé ? Que peut-on conclure si cet individu récidive au cours de sa vie en choisissant toujours ses victimes dans la même tranche d’âge ? Pas de réponse, sinon en criminologie.
On trouvera peu de choses sur leur mode opératoire, pas plus sur la genèse de leurs comportements et de leurs déviances sexuelles (étiologie). Ces vides laissent en suspens les questions autour de la prévention de ces crimes, de l’accompagnement de leurs auteurs. Et si la récidive est si fréquente, n’est-ce pas parce que nous ne savons pas comment aborder le problème ?
La question reste donc posée d’une classification de cette catégorie de déviance.
L’expérience nous apprend à distinguer nettement le pédocriminel psychopathe, le pédocriminel rapteur et le pédocriminel de voisinage. Ils différent nettement dans leur mode opératoire, les moyens dont ils usent pour exercer leur pouvoir et la genèse de leur déviances.
Quant au prédateur sexuel qui sévira au sein du cercle familial, le sien ou celui d’un proche, sa personnalité est-elle repérable, ses comportements sont ils accessibles au clinicien ?
Bien sûr, nous avons suffisamment de données qui nous permettent d’avancer plus que des hypothèses : les innombrables témoignages de victimes, des confessions, plus rares, de ces criminels, et de l’expérience des cliniciens qui opèrent auprès des victimes. Nous pouvons dire que la personnalité du pédocriminel incestueux et celle du pédocriminel de voisinage sont tout à fait spécifiques, distinctes de celle du narcissique - elles en épousent cependant parfois les traits - et encore plus de celles du psychopathe.
- Qu'est-ce qu'un criminel psychopathe ? (Le Figaro.fr - Santé):
De Guy Georges à Luka Rocco Magnotta, les meurtriers pathologiques intriguent les criminologues.
Luka Rocco Magnotta, baptisé «le dépeceur de Montréal», est sans doute un psychopathe. Mais cela ne veut pas dire qu'il soit fou, au sens populaire du terme. Pour comprendre ce paradoxe apparent, il faut s'aventurer dans l'esprit obscur des criminels. Selon le psychologue et criminologue Jean-Pierre Bouchard, «Magnotta n'est pas du tout schizophrène. Comme d'ailleurs Mohamed Merah à Toulouse ou le Norvégien Breivik, il a agi de façon très organisée.» Son mode opératoire n'est pas compatible avec un délire psychotique, dans lequel l'acte est habituellement très désorganisé (sauf paranoïa[/b].
Le psychotique est fou, pas le psychopathe
Il faut aussi distinguer le psychotique du psychopathe, car la folie ne concerne habituellement que le premier. Pour le psychiatre Henri Grivois (Grandeur de la folie, Robert Laffont), «les psychotiques n'ont rien à voir avec les psychopathes, même si les deux peuvent avoir extérieurement des actes similaires.»
D'un côté, la psychose, type schizophrénie ou troubles bipolaires, par exemple, maladies à forte composante génétique. De l'autre, la psychopathie, que les psychiatres américains préfèrent appeler «trouble de la personnalité antisociale». Ces deux groupes ne doivent pas être confondus, car le criminel psychopathe est responsable pénalement, ce qui n'est pas le cas du meurtrier psychotique.
Motivations du crime
Les crimes des psychotiques sont exceptionnels, mais spectaculaires. Ils frappent l'opinion parce qu'ils ne répondent à aucune finalité précise et trouvent leur origine dans un délire hallucinatoire qui n'a rien à voir avec le monde réel, contrairement aux psychopathes qui cherchent à tirer un intérêt personnel de leurs crimes.
Le passage à l'acte du psychopathe peut être très varié: «Les antisociaux peuvent avoir des niveaux d'intelligence très différents, détaille Jean-Pierre Bouchard, allant de pas très intelligent à brillant, mais ils partagent tous des caractéristiques communes: ils sont relativement amoraux, ils ont une espèce de liberté. C'est fondamental dans l'orientation prédatrice de leur vie. Ils sont très intolérants à la frustration, très irritables affectivement et professionnellement.»
Antécédents pénaux
Il y a une quinzaine d'années, le psychiatre et criminologue Michel Bénézech soulignait les différences entre le meurtrier sexuel psychopathe et le psychotique. Ainsi, le psychopathe présente des antécédents pénaux fréquents mais des antécédents psychiatriques rares. C'est l'inverse pour les criminels psychotiques, qui ont plutôt de rares antécédents pénaux mais de fréquents antécédents psychiatriques.
Rien d'étonnant à cela pour Jean-Pierre Bouchard: «On retrouve souvent les antisociaux sur le terrain de la délinquance et en particulier dans le crime, les agressions contre les biens ou les personnes. Ils peuvent aussi cumuler d'autres troubles. Magnotta, par exemple, n'est pas dénué d'un certain goût pour le sadisme et a sûrement éprouvé un certain plaisir érotique à faire ce qu'il a fait.
Vie sociale superficielle
Autre différence, le psychotique est solitaire tandis que le psychopathe peut avoir une vie sociale superficielle. Le mode opératoire n'a rien à voir. Le psychopathe tend à préméditer son crime, peut avoir un long dialogue avec sa victime et utilise une arme qu'il porte. Au contraire, le psychotique échange peu avec sa victime, passe à l'acte sans préméditation (sauf le paranoïaque) et utilise l'arme qui lui tombe sous la main. Le psychopathe peut infliger des tortures et il frappe aussi bien une victime connue que de rencontre ; le psychotique choisit plutôt une victime à proximité ou qu'il connaît.
Enfin, le psychopathe dissimule parfois le cadavre de sa victime, quitte les lieux du crime et s'efforce d'échapper à la police, alors que les psychotiques abandonnent les cadavres sans précaution, restent parfois prostrés auprès de leur victime et même, se dénoncent ou se laissent arrêter sans résistance, voire se suicident après le crime. Tout cela est évidemment schématique.
Obtenir quelque chose
Pour les experts américains Derek Mitchell, James et Karina Blair (The Psychopath, Blackwell Publishing): «La psychopathie est un trouble émotionnel qui, s'il se développe dans sa forme complète, place l'individu à risque dans une situation où il répète les comportements antisociaux extrêmes. Ce comportement antisocial peut impliquer des réactions agressives, mais il est important de noter que la psychopathie est unique dans le sens où ce trouble s'associe aussi à des hauts niveaux d'agressions instrumentalisées.» Autrement dit les actes criminels représentent un moyen d'obtenir quelque chose de précis (un bien, une reconnaissance…). Typiquement le choix de Magnotta.
Le Canadien est-il le fruit d'une génération prête à tout pour accéder à la notoriété, y compris entrer dans les annales des crimes les plus ignobles? Pour Jean-Pierre Bouchard, «plus on éduque mal les enfants, plus la société est laxiste avec une répression pénale absente, et plus on favorise le développement de ces personnalités.» Inquiétant.
- Profil des grands criminels dangereux, par Michele Agrapart, lors d'un colloque sur les grands criminels le 17/10/2008 - extrait trouvé sur psychocrime.com:
Quels sont pour le psychologue ou le psycho criminologue les grands criminels présentant une dangerosité ? Dangerosité situationnelle donc ponctuelle ou permanente car structurelle ?
Les terroristes sains d’esprit, qui agissent par conviction religieuse, politique etc … et ne rentrent pas dans l’escarcelle des psychiatres en tant que malades mentaux, fussent-ils des fanatiques. Leur dangerosité est aussi tributaire du sentiment d’insécurité. La justice pénale devenant le moyen le plus usuel de maintien de l’ordre public. Ils sont rarissimes en expertise.
Les agresseurs sexuels, pervers manipulateurs, toujours dans le déni des autres et de leurs propres actes et culpabilité et qui présentent un trouble de l’obtention du plaisir, un trouble de la morale. La satisfaction de leurs propres besoins et pulsions est leur moteur, au détriment des victimes et l’individu pervers devient alors dangereux, c’est à dire risque de récidiver, ce qui sont deux notions différentes. Presque tous les grands criminels sexuels ont commencé par des infractions considérées comme mineures, tel l’exhibitionnisme. On ne ne devient pas un grand criminel sexuel à 40 ans, mais bien avant. Les pédophiles tueurs sont heureusement rares tandis que ceux qui épargnent la vie de leurs victimes sont rarement condamnés à des peines supérieures ou égales à 15 ans, et récidivent fréquemment, avec une montée en puissance et en gravité de leurs actes, mais ils n’entrent pas dans le cadre de la loi de février 2008. Pas plus d’ailleurs que les pères incestueux qui réitèrent inlassablement leurs viols sur chacun de leurs enfants.
Les psychopathes agressifs, impulsifs, intolérants, alcooliques et très souvent toxicomanes, à mi chemin entre la déviance sociale et le déséquilibre de personnalité, sans que l’on repère chez eux de troubles du discernement. Ils représentent plus du tiers des détenus commencent par commettre de petites infractions avant une montée en puissance dans la gravité et l’accélération des actes. Leur seule communauté est l’absence de père, réel, symbolique ou fantasmatique, donc des difficultés à mentaliser et intérioriser l’interdit.
- Criminels psychopathes et psychotiques:
- Crimes, meurtres, assassinats, homicides :
Crimes, meurtres, assassinats, homicides : Définitions
On utilise souvent les termes crimes, meurtres, homicides et assassinats un peu pour dire la même chose, à tort et à travers, alors que chacun de ces mots à une signification bien particulière. Il me semble que connaître les différences entre ces différents termes est fondamental lorsqu'on parle de criminalité, c'est pourquoi je vous propose de passer chacun de ces mots en revue.
Commençons par le terme le plus général et le plus flou :
L'homicide : Ce mot provient du latin "homo" = homme, et "caedere" = tuer. La définition du mot "homicide" est donc très large et peu précise. Il y a une mort d'homme provoquée par quelqu'un d'autre, avec ou sans intention, avec ou sans préméditation.
Par exemple, vous pouvez causer un homicide en tuant accidentellement quelqu'un en le renversant en voiture.
C'est pourquoi il existe plusieurs types d'homicides : les homicides volontaires (on veut tuer quelqu'un), involontaires (on tue quelqu'un sans le vouloir), et les homicides justifiés (on tue quelqu'un alors que nous nous trouvons en état de légitime défense), entre autres.
Passons maintenant à deux termes plus précis :
Le meurtre : Ici nous avons l'intention de tuer quelqu'un. On agit dans le but de tuer la personne.
Par exemple, les crimes passionnels peuvent faire partie de cette rubrique. Le tueur tue la personne dans un accès de rage et dans le but de l'empêcher de le quitter.
L'assassinat : Nous avons non seulement l'intention de tuer la personne, mais en plus nous organisons préalablement notre action. Il s'agit donc d'un meurtre avec préméditation.
Par exemple, le tueur prépare à l'avance ses armes, le moment, il surveille la victime plusieurs jours à l'avance, etc.
Et le crime, dans tout ça?
Le Crime : en Droit, le crime est une infraction, comme le délit et la contravention, mais au stade le plus grave. Le crime est puni par une peine criminelle, tandis que le délit est puni d'une peine correctionnelle, et la contravention d'une amende.
Par exemple, le meurtre, ou l'assassinat sont des crimes, comme le viol, et le vol avec violence commis en bandes organisées (pour ne citer que ces exemples).
Autres petites définitions :
Le génocide : ici il s'agit d'éliminer intentionnellement tout un groupe racial, religieux, national, ethnique.
L'infanticide : il s'agit du meurtre commis sur un enfant à sa naissance ou peu après (mais tant qu'il est nouveau-né).
Le parricide : ici c'est le meurtre du père, mais aussi de tout autre proche de la famille.
- Définition du Tueur en Série (skcenter.org):
Définition du Tueur en Série
Le terme de Tueur en Série est très difficile à définir car ce genre de tueurs est très complexe au niveau psychologique et encore peu étudié. Nous allons toutefois essayer de développer quelques notions qui nous permettrons de mieux cerner ce type de criminels.
Dans le Manuel de Classification du Crime, de Douglas, Burgess & Ressler en 1992, le meurtre en série est défini comme étant 3 meurtres ou plus commis par le même tueur, à 3 endroits différents ou plus, avec un laps de temps entre ces meurtres.
Ce laps de temps n’est pas précisé. Il peut s’agir de jours, de mois ou d'années. Ce sont ces notions de lieux et de temps qui distinguent les tueurs en série des tueurs de masse et des spree killers.
Cependant nous pouvons aisément nous rendre compte que cette définition du tueur en série est incomplète. Il manque à celle-ci des notions plus subtiles et abstraites.
Pour mieux cerner la psychologie du tueur en série, nous allons étudier 3 éléments qui nous semble à cet égard essentiels:
1. La Motivation
En 1999, Douglas et Olshaker agrémentent la définition du tueur en série avec la notion de motivation.
En psychologie, la motivation est un processus psychologique conscient ou inconscient qui détermine le comportement des individus en vue de la réalisation d’un objectif. Le terme « inconscient » que comprend cette définition signifie que les images et le vécu que nous avons refoulé au cours de notre vie va s’exprimer à notre insu à travers notre motivation à agir. Cet élément est donc bien sûr particulièrement intéressant à analyser dans le cas des tueurs en série.
Chez le tueur en série, il existerait, selon le travail de Douglas et Olshaker, 4 motivations:
- la manipulation, - la domination, - le contrôle de la victime, - le désir sexuel; ce dernier étant la motivation la plus courante chez les SK.
Toutefois, il est bon de rappeler qu’à ce jour d’autres auteurs ont établi d’autres classifications par rapport aux motivations du tueur en série, et à ce jour, aucune classification universelle n’existe.
Une motivation de gain peut également exister chez certains SK (argent, objets…). Elle accompagne alors généralement une autre motivation. Les Veuves Noires en sont un parfait exemple (voir à ce sujet l'article sur Lyda Catherine Ambrose).
Quoi qu’il en soit, nous pouvons penser que la motivation du SK est presque toujours régie par ses fantasmes, ce qui nous amène au 2e élément :
2. Le Fantasme
Un fantasme est un scénario imaginaire, un rêve éveillé dans lequel le sujet agit en vue de la satisfaction de ses désirs (conscients ou inconscients).
Les fantasmes ne sont donc pas toujours clairement de nature sexuelle. En effet, le désir sous-jacent peut avoir trait au pouvoir, à la cruauté, à la souffrance d’autrui, etc. Mais l’état dans lequel se trouve le tueur lorsqu’il met en œuvre la satisfaction de ces désirs, correspond à une excitation sexuelle. Il n’est d’ailleurs pas rare que bien que le tueur n’ait pas été excité sexuellement par la victime, il le soit par la mise en scène, la souffrance de la victime, le pouvoir qu’il a sur elle, etc. Selon la littérature, bon nombre de tueurs se masturbent d’ailleurs soit sur le lieu du crime, soit plus tard en se remémorant la scène, alors que dans les faits, la victime n’a pas été violée.
Ce fantasme tient chez le SK une part démesurée de sa vie. Il ne vit plus que pour réaliser son fantasme, et quand la tension provoqué par le désir (de réalisation du fantasme) devient trop forte, il agit et réalise son fantasme. La tension diminue alors et le SK est momentanément repu. Nous voyons bien ici que ce phénomène est comparable à un désir sexuel, quelle que soit la nature du fantasme.
Ceci nous amène enfin au 3e élément :
3. Le Cooling-Off (période de Refroidissement
Le cooling-off est le laps de temps entre deux meurtres.
Selon Ressler, la réalisation du fantasme par le tueur n’est jamais à la hauteur du scénario imaginaire. Pour combler son attente, le tueur élabore et travaille son fantasme entre deux meurtres pour en perfectionner la prochaine réalisation.
Parallèlement à ça, en tuant précédemment, le SK a approché son fantasme, il y a « goûté ». La tension liée au désir irrésistible de le voir réalisé va augmenter beaucoup plus vite, raison pour laquelle les meurtres sont généralement plus rapprochés les uns des autres au cours du temps.
Cependant, l’augmentation de cette tension est modérée par l’acquisition éventuelle par le SK de trophées (photos, vidéos, vêtements ou bijoux appartenant à la victime, bouts de peau, etc) lors des meurtres.
La définition du tueur en série n’est donc pas limitée à un nombre de meurtres. Elle associe des notions psychologiques complexes et impalpables telles la motivation, le fantasme, l’inconscient, le refoulé… Notions qui ne se prêtent que difficilement à une analyse concrète, précise et définitive. ASTROPSYCHOLOGIE ET FOLIE MEURTRIÈRE, par Bernard Lotte TUEURS EN SÉRIE ET VICTIMES, par Françoise MODERNE Je commence par l'étude du thème de Robert Anthony Buell, né le 10 septembre 1940 à 22h41 (heure locale) à Cincinnati, dans l'Ohio, aux Etats-Unis. source : astro.com Le 17 Juillet 1982, Robert Buell a été vu en train d'enlever Krista Harrison dans un parc de Marshallville, dans l'Ohio. Le corps de Harrison a été trouvé six jours après son enlèvement. Elle avait été violée et étranglée. Deux autres jeunes filles ont été victimes de R. Buell. Tina Marie Harmon, 12 ans, a été assassinée en 1981 et Debora Kaye Smith, âgée de 10 ans, assassinée en 1983. Bien que l'on trouvé des preuves solides dans les deux cas, R. Buell n'a été accusé que de la mort de Krista Harrison en 1984. Il a depuis été confondu par des preuves ADN dans l'assassinat de Tina Harmon. Il a été exécuté par injection létale le 24 Septembre 2002 dans l'Ohio. Ce qui me frappe en premier c'est l'absence de planètes en signes d'eau. Puis la conjonction très large Mars Neptune en maison 5. Soleil conjoint Mars au carré de l'ASC. Mercure, maitre de l'ASC conjoint à Neptune, en exil (la folie). Lune noire vraie en opposition au stellium Mars, Soleil, Mercure et Neptune. Vénus, maitre de 12 conjoint Pluton. Mars quiconce Saturne, maitre de 8. Lune en exil en maison 8. Importance des maisons 5, 8 et 12 (comprenant 8 astres) et des signes de terre. Les victimes Krista Lea Harrison, Tina Marie Harmon |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Criminels et victimes Mer 29 Avr 2015 - 10:40 | |
| - jeanpierre09 a écrit:
- Jean-Claude Romand est condamné le 2 juillet par les jurés à la peine de perpétuité avec 22 ans de sûreté. Au procès, son avocat, M e Jean-Louis Abad avait tenté de plaider l’irresponsabilité, argument écarté par l’examen psychiatrique, « qui a mis en évidence une pathologie narcissique grave avec mythomanie, froideur affective, investissement massif des apparences au détriment de la profondeur ».
Ce qui donne une signature Jupiter Saturne. Neptune est dominant également, maitre de Mercure en poissons avec qui il forme un sesqui-carré, il est en trigone au Soleil Vénus et carré au MC. Si je me trompe dans l'ordre d'importance, n'hésitez pas à me corriger.
Difficile de donner des dominantes à JC Romand. On pourrait tout autant dire dominante vénusienne (maitre de l'ascendant) ou plutonienne (opposé exactement au soleil), cela justifierait le narcissisme et l'importance de ne pas décevoir, la maitrise de son image. Dans le réflexe même de mentir, ça peut tout aussi être l'importance de mars, en sagittaire (la liberté d'être ce qu'on veut) en carré et opposition à ses planètes persos... Il y a à contrario quelque chose de très conformiste dans cette lune en gémeau... mais c'est un conformisme superficiel pour "passer" socialement. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Criminels et victimes Mer 29 Avr 2015 - 14:53 | |
| Le cas de Jean Claude Romand a déja été évoqué comme celui de Landru et d'autres dans : Téléphatie et manipulation |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Criminels et victimes Mer 9 Mar 2016 - 9:05 | |
| Marc Dutroux Beaucoup de planète assez problématique dans ce thème, notamment uranus carré à l'amas en scorpion avec le maitre de la maison 9 dissonante. |
| | | poussiere d etoile
| Sujet: Re: Criminels et victimes Mer 9 Mar 2016 - 18:27 | |
| je rajoute pour son thème quepour l'astro tradi avoir une planete singleton en chute ( ici jupiter singleton terre en chute ) n 'est pas une bonne chose |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Criminels et victimes Jeu 10 Mar 2016 - 13:41 | |
| Ce qui étonnant dans ce dernier thème, c'est cette triple conjonction en scorpion avec l'ascendant au milieu entouré par les carré jupiter en vierge (plutôt) en 11 /lune en sagittaire en 2 (deux demi-carrés de part et d'autre). Il y a un désir de liberté émotionnelle totalement démente dans ce thème et en même temps, le scorpion et saturne en 1, pluton au MC rend la personne beaucoup dans le contrôle... http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-pedophile-belge-marc-dutroux-voulait-creer-une-cite-souterraine-d-enfants-09-03-2016-5611055.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr Et cette échange de domicile neptune en scorpion en 12 / mars en poisson en 4 est très particulier, il y a vraiment des pulsions qui viennent de son inconscient. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Criminels et victimes Jeu 10 Mar 2016 - 13:56 | |
| Michelle Martin ex-épouse et complice de Marc Dutroux Des commentaires ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Criminels et victimes Jeu 10 Mar 2016 - 14:09 | |
| "Michelle Martin reste, selon les psychiatres, une personnalité fragile qui, face à un monde qu'elle ressent comme hostile, se réfugie dans un monde imaginaire*, au point de ne plus faire la distinction entre l'imaginaire et la réalité, a dit le neuropsychiatre Jocquet. Perverse ? Un mot que personne n'a prononcé.." source : http://archives.lesoir.be/michelle-martin-fragile-pas-perverse-martin-dans-ou-hor_t-20040511-Z0PCJ6.html * soleil en capricorne en maison 12 Thème composite en les deux Vénus en scorpion ultra-aspectée |
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| Sujet: Re: Criminels et victimes
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