... dans son
TN ?
Marina Tsvétaeva (1892-1941) est l'un des plus grands poètes russes du XXe siècle.
Son style, porté par la vitesse, tente d'en finir avec la fossilisation du temps ; ce temps est trop long, trop lent pour le rythme intérieur de ce qui s'anime en elle, d'émotions en bourrasques, raccourcis de la pensée, fulgurances, toujours dans le feu vif de l'urgente nécessité.
Son style passionné, à nul autre pareil, se traduit par une écriture exceptionnelle constituée d'effractions, d'ellipses, d'exclamations, d'effets de sonorité, d'inversions, au plus près de son « âme vive ».
Elle s'inscrit à contre-courant de son époque, elle n'appartient à aucun mouvement poétique ou de quelque ordre soit-il. Un isolement tragique marque en grande partie sa vie, «
tous se détournent de moi » écrit-elle, même son mari et sa fille.
Elle est prise dans la tourmente révolutionnaire. Elle a toujours défendu l'attaqué, le plus exposé, le plus faible, et ne s'est jamais conformée à une ligne politique (tsariste et communiste). Hors de tout choix partisan - et fidèle à elle-même -, elle est incomprise de ses proches (notamment de sa fille et de son mari).
Émigrée perpétuelle dans une vie chaotique, au milieu d'invasions, de guerres, elle s'exile à Berlin, à Prague, à Paris. La seule patrie qu'elle habite est sa langue et elle n'a d'autres pays que celui de l'exil ;
j'émigre dans mon cahier, écrit-elle.
J'ai aimé toutes les choses de la vie sous forme d'adieu et non de rencontre, de rupture et non de fusion. Son heptagone est particulièrement chaotisé.
Elle vit des années de pauvreté sinon de misère, 17 ans d'exil (dont 14 en France) et un autre conflit (1939). Elle crie la monstruosité de ce massacre, de la société que l'humain a créée et qu'il perpétue. Elle évoque la responsabilité humaine : «
la guerre, c'est le meurtre organisé » ; compter sur l'extérieur pour transformer tout cela est une hypocrisie qui dure depuis des millénaires.
Elle « creuse au plus profond d'elle-même, jusqu'au centre de l'instabilité, elle gravite autour de la peur de l'abandon, du désamour et de l'incompréhension ».
- Aides :
...
... l'heptagone (figure à sept côtés) dans son diagramme du septénaire.
Planètes ascensionnelles :
,
,
et
.
Planètes descensionnelles :
et
.
Lorsqu'une planète est descensionnelle, la maîtrise nocturne agit davantage que la maîtrise diurne.
Les maîtrises nocturnes correspondent aux signes féminins, de polarité négative :
en
,
en
,
en
,
en
.
Source : LE DIAGRAMME DU SEPTÉNAIRE TOME 4 (figures ouvertes et fermées) de
C. CASTANIERL'amour est pour moi le lien privilégié de l'infini et l'étroitesse m'a toujours étouffée : aimez le monde en moi, non pas moi dans le monde.(
Marina Tsvétaeva)