zouzou7
| Sujet: Goebbels et la propagande Dim 9 Nov - 11:46 | |
| Joseph Goebbels MIV (la patrie) MXI MV (exalté) MIV MIII MIII MXI http://www.astrotheme.fr/astrologie/Joseph_Goebbels ...
Le Troisième Reich Ministre de la Propagande : 1933-1945 Article détaillé : Ministère du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande. Goebbels et la cinéaste Leni Riefenstahl, en 1937.
Le 11 mars 1933, Hitler le nomme ministre du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande en raison de ses talents d'orateur et de rhétoricien. Son rôle est essentiel dans la mise en place de la dictature nazie et de la diffusion des mots d'ordre. Selon lui, « l'idéal, c'est que la presse soit organisée avec une telle finesse qu'elle soit en quelque sorte un piano sur lequel puisse jouer le gouvernement »[réf. nécessaire].
Nommé ministre, il se trouve à la tête d'un ministère comptant 1 300 agents aux moyens en expansion durant toute son existence ; du fait de ses activités, le ministère est rapidement divisé en départements spécialisés, contrôlant l'ensemble des médias. Ministre chargé de la Propagande, il préside une conférence quotidienne au cours de laquelle il édicte les consignes devant être répercutées par le parti et la propagande de l'État28.
C'est son ministère qui régente et censure la presse écrite, la radio, le cinéma, l'art. Sous l'impulsion de Goebbels, les moyens modernes de communication sont considérablement développés : radio, informations cinématographiques et même télévision (dès 1935). Le 21 mars 1933, il organise la journée de Potsdam, peu avant le vote de la loi des pleins pouvoirs par le Reichstag, lors de laquelle Hitler obtient le ralliement du Zentrum contre d'éventuelles garanties constitutionnelles qui ne seront pas réalisées. Le Telegraphen Union du Trust Hugenberg est confisqué et fusionné avec l'Agence Continentale et l'Agence de presse Transocean pour créer une agence de presse aux ordres.
En 1940, souhaitant toucher un lectorat plus intellectuel que les lecteurs du Stürmer ou du Völkische Beobachter, il crée un hebdomadaire, Das Reich, qui paraît du 26 mai 1940 au 15 avril 1945. Le journal voit sa diffusion tripler entre 1940 et 1944, tiré en octobre 1940 à 500 000 exemplaires et en 1944 à plus 1 400 000 exemplaires29. Avec ce journal, le ministre de la Propagande, qui écrit 218 éditoriaux durant toute l'existence du journal30, vise à la fois les nazis convaincus et un public plus informé et plus cultivé que le lectorat du reste de la presse nazie30.
Partisan de la violence physique, il organise le boycott général de tous les magasins juifs le 1er avril 1933 et le 10 mai, 20 000 livres sont brûlés lors de l'autodafé organisé par les nazis sur la place de l'opéra à Berlin. Dès septembre 1933, une loi oblige à adhérer à une Chambre de la culture du Reich (Reichskulturkammer) pour pouvoir exercer une profession artistique ou celle de rédacteur en chef d'un journal. Comme cette adhésion est interdite aux « non-aryens », ces professions deviennent ainsi réservées aux seuls aryens. L'émigration de nombreux intellectuels commence. Goebbels est constamment aux avant-postes dans la radicalisation du régime contre les Juifs avant la guerre (par exemple, lors de la Nuit de Cristal, dont il apparaît comme le principal instigateur31).
Il est décrit comme de type méditerranéen, de taille moyenne (mesurant 1,65 m), la jambe droite déformée des suites d'un pied-bot ou d'une ostéomyélite, squelettique, de complexion maladive et disposant d'un nez proéminent et pointu32. De tous les dirigeants du Troisième Reich et hormis la personne de Hitler lui-même, Joseph Goebbels avait l’apparence la plus éloignée du canon esthétique nazi du grand blond athlétique aux yeux bleus33. Goebbels n'hésite pas à faire figurer ses propres enfants dans un film de 1939 destiné à justifier la politique d'euthanasie des infirmes alors que lui-même a été réformé du service militaire en raison de son pied bot. Selon Joachim Fest, il cherchait à compenser ses défauts physiques par une dévotion complète au nazisme34. En 1936, il entame une relation avec la jeune actrice tchèque, alors âgée de 22 ans Lída Baarová. Son épouse Magda menace alors de divorcer, n'hésitant pas à aller jusqu'au Berghof afin de plaider sa cause auprès d'Hitler, menaçant même de divulguer des documents précédemment mis à l’abri (lettres, listes, etc.) témoignant des nombreuses incartades extra-conjugales de son époux. Le Führer accéda alors à la requête de Magda, craignant le scandale que pourrait provoquer un divorce, notamment en raison de l'image de la famille modèle qu'incarnait les Goebbels, qui était diffusée par la propagande, et qu'il fallait défendre à tout prix. Hitler intima donc l'ordre à son ministre de cesser toute relation avec l'actrice qui sera renvoyée en Tchécoslovaquie en 1938, où elle sera emprisonnée à la fin de la guerre pour collaboration. Jusqu'à la fin de sa vie, Lída Baarová démentira avoir eu une quelconque relation avec Joseph Goebbels.
Proche de Hitler, Goebbels joue un rôle déterminant à Berlin dans l'échec du complot du 20 juillet 1944 contre Hitler, rendant possible une conversation téléphonique entre le commandant Otto Ernst Remer et Hitler dans la Wolfsschanze, alors que la rumeur prétendait qu'il était mort. Il devient immédiatement après « plénipotentiaire pour la guerre totale » en juillet 1944. Durant les mois qui suivent, il continue de croire à la victoire du IIIe Reich. Ainsi, lors du congrès des Gauleiter à Posen début aout 1944, il rend les échelons intermédiaires de commandement responsables des défaites du début de l'été; puis, il expose les raisons d'être optimistes, à partir du moment où les traitres avaient été démasqués et punis35.
À partir de l'automne 1944, il tente d'insuffler un esprit combatif à la population : le 3 octobre 1944, il participe à un meeting du NSDAP à Aix-la-Chapelle, directement visée par l'armée américaine ; durant son discours, tout en reconnaissant un certain nombre d'erreurs, il insiste sur les points positifs de la situation militaire et politique dans laquelle se trouve le Reich à l'automne 1944, selon lui : des lignes de défense plus courtes, une connaissance du terrain36. Dans le même temps, lors d'une rencontre avec Hitler le 21 septembre 1944 il tente de convaincre ce dernier de négocier une paix séparée avec l'Union soviétique37. Durant cette période, le ministre de la propagande évolue au milieu d'illusions, non seulement sur la réalité de la situation militaire (et donc sur les probabilités réelles de victoire allemande)36, mais aussi de solutions diplomatiques, notamment avec l'Union soviétique37. Cependant, cet optimisme de façade est absent de son journal personnel qui témoigne plus d'un sentiment de morosité et d'abattement qui touche l'ensemble des dirigeants allemands durant cette période36.
Le 21 janvier 1945, son dernier éditorial dans Das Reich lui fournit une dernière occasion de revenir, dans ce journal, sur les Alliés et le prétendu ciment de leur coalition. Selon lui, capitalisme et bolchevisme seraient les deux facettes d'une même domination, servie par les soldats alliés, mercenaires stipendiés par les Juifs, domination à laquelle le national-socialisme se serait attaquée38. Il reprend la thématique de la domination juive lors de son discours radiodiffusé du 28 février 1945: les alliés occidentaux, ayant contracté une alliance contre nature avec l'Union soviétique, ont «trahi» le Reich39 et le laissent seul aux prises avec l'«État Juif» par excellence, l'Union soviétique39.
Le 19 avril 1945, il prononce son dernier discours public, dans lequel il développe pour la dernière fois en public le rôle historique que Hitler aurait assumé, selon lui, rôle pour lequel les Allemands lui devraient une obéissance totale40. Puis, il compare le Reich en déliquescence à Dieu qui refoulera sûrement les forces du mal, incarnées par la « juiverie internationale »38.
Il suit son « Führer » jusqu'à la défaite. Le ministère de la Propagande, au service de « la sainte croisade du XXe siècle contre le bolchevisme », mobilise les troupes allemandes et le reste de la population au fur et à mesure que la situation militaire se détériore. Il est directement responsable[réf. nécessaire] des Volkssturm, troupes de réserve composées d'adolescents et de personnes âgées, lors de la bataille de Berlin. Article détaillé : Ministère du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande. Goebbels et la cinéaste Leni Riefenstahl, en 1937.
Le 11 mars 1933, Hitler le nomme ministre du Reich à l'Éducation du peuple et à la Propagande en raison de ses talents d'orateur et de rhétoricien. Son rôle est essentiel dans la mise en place de la dictature nazie et de la diffusion des mots d'ordre. Selon lui, « l'idéal, c'est que la presse soit organisée avec une telle finesse qu'elle soit en quelque sorte un piano sur lequel puisse jouer le gouvernement »[réf. nécessaire].
Nommé ministre, il se trouve à la tête d'un ministère comptant 1 300 agents aux moyens en expansion durant toute son existence ; du fait de ses activités, le ministère est rapidement divisé en départements spécialisés, contrôlant l'ensemble des médias. Ministre chargé de la Propagande, il préside une conférence quotidienne au cours de laquelle il édicte les consignes devant être répercutées par le parti et la propagande de l'État28.
C'est son ministère qui régente et censure la presse écrite, la radio, le cinéma, l'art. Sous l'impulsion de Goebbels, les moyens modernes de communication sont considérablement développés : radio, informations cinématographiques et même télévision (dès 1935). Le 21 mars 1933, il organise la journée de Potsdam, peu avant le vote de la loi des pleins pouvoirs par le Reichstag, lors de laquelle Hitler obtient le ralliement du Zentrum contre d'éventuelles garanties constitutionnelles qui ne seront pas réalisées. Le Telegraphen Union du Trust Hugenberg est confisqué et fusionné avec l'Agence Continentale et l'Agence de presse Transocean pour créer une agence de presse aux ordres.
En 1940, souhaitant toucher un lectorat plus intellectuel que les lecteurs du Stürmer ou du Völkische Beobachter, il crée un hebdomadaire, Das Reich, qui paraît du 26 mai 1940 au 15 avril 1945. Le journal voit sa diffusion tripler entre 1940 et 1944, tiré en octobre 1940 à 500 000 exemplaires et en 1944 à plus 1 400 000 exemplaires29. Avec ce journal, le ministre de la Propagande, qui écrit 218 éditoriaux durant toute l'existence du journal30, vise à la fois les nazis convaincus et un public plus informé et plus cultivé que le lectorat du reste de la presse nazie30.
Partisan de la violence physique, il organise le boycott général de tous les magasins juifs le 1er avril 1933 et le 10 mai, 20 000 livres sont brûlés lors de l'autodafé organisé par les nazis sur la place de l'opéra à Berlin. Dès septembre 1933, une loi oblige à adhérer à une Chambre de la culture du Reich (Reichskulturkammer) pour pouvoir exercer une profession artistique ou celle de rédacteur en chef d'un journal. Comme cette adhésion est interdite aux « non-aryens », ces professions deviennent ainsi réservées aux seuls aryens. L'émigration de nombreux intellectuels commence. Goebbels est constamment aux avant-postes dans la radicalisation du régime contre les Juifs avant la guerre (par exemple, lors de la Nuit de Cristal, dont il apparaît comme le principal instigateur31).
Il est décrit comme de type méditerranéen, de taille moyenne (mesurant 1,65 m), la jambe droite déformée des suites d'un pied-bot ou d'une ostéomyélite, squelettique, de complexion maladive et disposant d'un nez proéminent et pointu32. De tous les dirigeants du Troisième Reich et hormis la personne de Hitler lui-même, Joseph Goebbels avait l’apparence la plus éloignée du canon esthétique nazi du grand blond athlétique aux yeux bleus33. Goebbels n'hésite pas à faire figurer ses propres enfants dans un film de 1939 destiné à justifier la politique d'euthanasie des infirmes alors que lui-même a été réformé du service militaire en raison de son pied bot. Selon Joachim Fest, il cherchait à compenser ses défauts physiques par une dévotion complète au nazisme34. En 1936, il entame une relation avec la jeune actrice tchèque, alors âgée de 22 ans Lída Baarová. Son épouse Magda menace alors de divorcer, n'hésitant pas à aller jusqu'au Berghof afin de plaider sa cause auprès d'Hitler, menaçant même de divulguer des documents précédemment mis à l’abri (lettres, listes, etc.) témoignant des nombreuses incartades extra-conjugales de son époux. Le Führer accéda alors à la requête de Magda, craignant le scandale que pourrait provoquer un divorce, notamment en raison de l'image de la famille modèle qu'incarnait les Goebbels, qui était diffusée par la propagande, et qu'il fallait défendre à tout prix. Hitler intima donc l'ordre à son ministre de cesser toute relation avec l'actrice qui sera renvoyée en Tchécoslovaquie en 1938, où elle sera emprisonnée à la fin de la guerre pour collaboration. Jusqu'à la fin de sa vie, Lída Baarová démentira avoir eu une quelconque relation avec Joseph Goebbels.
Proche de Hitler, Goebbels joue un rôle déterminant à Berlin dans l'échec du complot du 20 juillet 1944 contre Hitler, rendant possible une conversation téléphonique entre le commandant Otto Ernst Remer et Hitler dans la Wolfsschanze, alors que la rumeur prétendait qu'il était mort. Il devient immédiatement après « plénipotentiaire pour la guerre totale » en juillet 1944. Durant les mois qui suivent, il continue de croire à la victoire du IIIe Reich. Ainsi, lors du congrès des Gauleiter à Posen début aout 1944, il rend les échelons intermédiaires de commandement responsables des défaites du début de l'été; puis, il expose les raisons d'être optimistes, à partir du moment où les traitres avaient été démasqués et punis35.
À partir de l'automne 1944, il tente d'insuffler un esprit combatif à la population : le 3 octobre 1944, il participe à un meeting du NSDAP à Aix-la-Chapelle, directement visée par l'armée américaine ; durant son discours, tout en reconnaissant un certain nombre d'erreurs, il insiste sur les points positifs de la situation militaire et politique dans laquelle se trouve le Reich à l'automne 1944, selon lui : des lignes de défense plus courtes, une connaissance du terrain36. Dans le même temps, lors d'une rencontre avec Hitler le 21 septembre 1944 il tente de convaincre ce dernier de négocier une paix séparée avec l'Union soviétique37. Durant cette période, le ministre de la propagande évolue au milieu d'illusions, non seulement sur la réalité de la situation militaire (et donc sur les probabilités réelles de victoire allemande)36, mais aussi de solutions diplomatiques, notamment avec l'Union soviétique37. Cependant, cet optimisme de façade est absent de son journal personnel qui témoigne plus d'un sentiment de morosité et d'abattement qui touche l'ensemble des dirigeants allemands durant cette période36.
Le 21 janvier 1945, son dernier éditorial dans Das Reich lui fournit une dernière occasion de revenir, dans ce journal, sur les Alliés et le prétendu ciment de leur coalition. Selon lui, capitalisme et bolchevisme seraient les deux facettes d'une même domination, servie par les soldats alliés, mercenaires stipendiés par les Juifs, domination à laquelle le national-socialisme se serait attaquée38. Il reprend la thématique de la domination juive lors de son discours radiodiffusé du 28 février 1945: les alliés occidentaux, ayant contracté une alliance contre nature avec l'Union soviétique, ont «trahi» le Reich39 et le laissent seul aux prises avec l'«État Juif» par excellence, l'Union soviétique39.
Le 19 avril 1945, il prononce son dernier discours public, dans lequel il développe pour la dernière fois en public le rôle historique que Hitler aurait assumé, selon lui, rôle pour lequel les Allemands lui devraient une obéissance totale40. Puis, il compare le Reich en déliquescence à Dieu qui refoulera sûrement les forces du mal, incarnées par la « juiverie internationale »38.
Il suit son « Führer » jusqu'à la défaite. Le ministère de la Propagande, au service de « la sainte croisade du XXe siècle contre le bolchevisme », mobilise les troupes allemandes et le reste de la population au fur et à mesure que la situation militaire se détériore. Il est directement responsable[réf. nécessaire] des Volkssturm, troupes de réserve composées d'adolescents et de personnes âgées, lors de la bataille de Berlin... from: http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Goebbels |
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