Coucou bipbip,
Merci de ce retour et éclaircissements.
L’issue dont je parlais ne consiste pas en une solution à appliquer ni en un acte radical. Il n’est pas nécessaire de détruire, de quitter.
Cette issue que tu ne vois pas aujourd’hui consiste en un regard différent sur le monde. Le regard que nous portons habituellement sur notre vie est soumis à la dualité des opinions, j’aime-j’aime pas. Agréable/désagréable; positif/négatif, etc.
Le
transit de pluton t’invite à revoir cette manière duelle de considérer les choses. En effet, on peut ressentir de la tristesse, de la joie, ce sont des émotions naturelles. On les ressent et c’est tout. Cela s’arrête là. Il n’y a pas à élaborer des suites, des “solutions”, des “issues”.
Si l’on souffre au point où cela n’est plus soutenable, les choses se mettent toujours en place de la manière la plus adaptée. Et cela peut se manifester de mille façons différentes, que différentes personnes interprèteront différemment.
Et cela, nous ne l’influençons pas, malgré notre conviction du libre arbitre.
L’issue dont je parle consiste à porter un regard factuel, dénué d’interprétation. On remarque alors notre habitude à souvent vouloir que la réalité soit différente de ce qu’elle est. Nous aimerions un bien-être permanent. Il n’y a rien de mal à cela. Il suffit de le constater.
L’issue dont je parle opère à tout instant si l’on y prête attention.
A tout moment où nous ne qualifions pas, où notre attention est pleinement absorbée dans la chose que nous faisons au point de n’avoir aucun commentaire dans la tête, nous sommes libres.
Cela peut être des micro-instants, l’important est de les remarquer (ou plutôt de se rendre compte de leur absence, lorsque nous sommes envahis de commentaires internes).
Ils vont alors s’étirer un peu plus, au fur et à mesure que nous y prêtons attention.
Le haïku est un excellent moyen de s’exercer à cela.
https://www.astro-ciel.com/t23572-instant-eternel-dans-le#543636En voici un que j’ai écrit hier:
Le ciel gris d’hiver,
Semble figer les espoirs -
La mouette plane.Le fait que tu viennes ici raconter ta souffrance présente déjà cette attention sur la chose. C’est aussi pour cela que je t’ai dit que tu étais sur le chemin de la compréhension, qui germe d’abord dans l’inconscient et à un moment elle se révèle au grand jour.
Je t’embrasse.