Rappel du premier message :

Cette vidéo du brillant astrologue Steven Forrest nous parle des fonctions de Vénus et surtout de la vénus Tricky, du coté obscur de Vénus :

Glauque a écrit:

Craie a écrit:

Alors, il faudra bien se méfier du carré Vénus Gémeaux/Neptune Poissons, celui-là, dans ces signes spécifiquement, me semble très tordu.

Mon cauchemar, bientôt ...

Paix à nos âmes.
Il faudra à la rigueur se contenter de l'illusion artistique.

Craie a écrit:

Glauque a écrit:

Craie a écrit:

Alors, il faudra bien se méfier du carré Vénus Gémeaux/Neptune Poissons, celui-là, dans ces signes spécifiquement, me semble très tordu.

Mon cauchemar, bientôt ...

Paix à nos âmes.
Il faudra à la rigueur se contenter de l'illusion artistique.

J'ai ce placement dans ma prochaine RS (venus RS conjoint un angle de mon TN), je crois que c'est le mieux pour éviter la casse

Baudelaire l'avait compris.

Sa vénus ne pouvait être que noire.

https://baudelaireameetplume.wordpress.com/2018/01/31/jeanne-duval/

Hymne à la beauté

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.

Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore ;
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l'enfant courageux.

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.

Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu ?

De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds ?

Attention aux illusions d'optique

Maldo, ah ce Bat-de-l'air que je le vomis, n'ayant pas assez d'amour pour lui même il essayait de le voir refléter dans les yeux ternis des prostituées, quelle déchéance que cette bourgeoisie béante qui hait ce dont elle se nourrit.

Ceyba a écrit:

Maldo, ah ce Bat-de-l'air que je le vomis, n'ayant pas assez d'amour pour lui même il essayait de le voir refléter dans les yeux ternis des prostituées, quelle déchéance que cette bourgeoisie béante qui hait ce dont elle se nourrit.

Alors nous ne devons vraiment pas être du même monde.



Prostituée, femme du monde, qu'importe, Baudelaire est sans doute le plus grand "artiste" qui ait jamais vu le jour (pour moi)et il faut être bien difficile ou avoir l'esprit "tourciveux" (comme on dit chez nous) pour ne pas voir là un hommage d'une sensualité torride.

Si j'étais une femme, prostituée ou femme du monde, qu'importe et qu'un homme m'écrivait ça, je serais peut-être encline à lui accorder quelques faveurs. Même momentanées.

Je ne suis pas sensible à son art contrairement à d'autres poètes de son siècle : aloysus Bertrand Gérard de nerval pour en citer certains.... je laisse ses faveurs à d'autres.

Maldoror a écrit:

Ceyba a écrit:

Maldo, ah ce Bat-de-l'air que je le vomis, n'ayant pas assez d'amour pour lui même il essayait de le voir refléter dans les yeux ternis des prostituées, quelle déchéance que cette bourgeoisie béante qui hait ce dont elle se nourrit.

Alors nous ne devons vraiment pas être du même monde.



Prostituée, femme du monde, qu'importe, Baudelaire est sans doute le plus grand "artiste" qui ait jamais vu le jour (pour moi)et il faut être bien difficile ou avoir l'esprit "tourciveux" (comme on dit chez nous) pour ne pas voir là un hommage d'une sensualité torride.

Si j'étais une femme, prostituée ou femme du monde, qu'importe et qu'un homme m'écrivait ça, je serais peut-être encline à lui accorder quelques faveurs. Même momentanées.

Maldo Nous devons être du même monde, les écritures de Baudelaire m'ont fasciné très jeune surtout Spleen où il a exprimé le mal être que je ne pouvais pas exprimer, il serait intéressant de faire un post sur lui ?? Maldo ?? pour voir si son thème retrace son vécu.