Sujet: L'UKRAINE (Politique) Mar 22 Fév 2022 - 1:11
Rappel du premier message :
Hello,
un sujet sur l'Ukraine pour voir les aspects du TN et les événements de cet État et les enjeux de Pouvoir, le peuple ukrainien, les conflits etc...
Le 21 février 2022, POUTINE reconnaît les séparatistes et envoie l'armée russe :
Vers une nouvelle descente aux Enfers dans cette région du globe ?
Le problème de méthode est celui du choix de la carte du ciel, mais le 24/08/1991 à 18h à Kiev correspond à la structure politique née au moment de la création de ce nouvel État après la chute de l'URSS :
Source :Clique ICI
La carte de KIEV : https://www.astrotheme.fr/astrologie/Kiev_(Ukraine)
Moscou, mai 2021, la parade de la victoire !
Dernière édition par neven1 le Mar 22 Fév 2022 - 1:18, édité 1 fois
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Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Dim 13 Mar 2022 - 21:01
Mais parce que fait Poutine en Ukraine est indéfendable et injustifiable par personne. Ce n'est pas "surfer sur une tendance" que de le dire, ni russophobe, c'est la justice envers un pays qui est entrain de se faire raser et vider de son peuple.
Dernière édition par Ninon le Dim 13 Mar 2022 - 21:04, édité 1 fois
Maldoror
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Dim 13 Mar 2022 - 21:03
L'article de Roberterre parle des oligarques russes et non de Poutine, le "monstre" en particulier, on est bien d'accord.
Si on veut être de bons comptes, j'ai mis un article la semaine passée qui expliquait que Zelinski et des oligarques ukrainiens étaient aussi épinglés par les Panama Papers.
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Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Dim 13 Mar 2022 - 21:14
@ ninon Mais parce que fait Poutine en Ukraine est indéfendable et injustifiable par personne. Toutes les guerres sont indéfendables et injustifiables, elles ne sont pas décidées par les citoyens qui seront les premiers à en souffrir. C'est ce qui se passe et souvent bien avant en amont de ces guerres, les stratégies, les alliances, les politiques qui sont occultés et qui amènent ces guerres.
Maldoror
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Dim 13 Mar 2022 - 21:29
Attali n'est pas rassuré.
Ici on se se rend compte que soit on peut avoir une guerre mondiale soit Macron (le seul qui parle encore à Poutine) sera non seulement président mais aura le "prix Nobel" de la paix
ladom
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Lun 14 Mar 2022 - 0:50
Maldo : si tu avais pris la peine de cliquer sur le lien que j'ai fait suivre (article du Monde certes mais qui évoque le sujet flagrant du 2 poids 2 mesures) tu aurais peut être capté que tu n'es pas le seul à penser qu'il y a un traitement de l'info qui n'est pas neutre, évidement.
Verveine : oui da mais les gens qui se pensent au-dessus du lot au bout d'un moment ça me gonfle. Même s'ils ont, il est vrai, un talent certain pour l'écriture.
Quant à Reporterre OK ils surfent sur la vague qq instants, est-ce une raison pour les brûler sur le bûcher et les renier à jamais ? Je trouve que Maldo est trop radical dans ses jugements, et je me permets de lui dire parce qu'au fond je l'aime bien notre énervé du forum
Maldoror
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Lun 14 Mar 2022 - 1:04
Salut
Si tu es honnête, je n'ai pas parlé du travail de Reporterre en général mais de l'article particulier sur les oligarques russes postés par Enyleved. Pour lequel je suis entièrement raccort avec Verveine
Pour le reste, je ne sais pas si je suis énervé, oui, ça peut arriver, mais surtout "passionné". mais en y réfléchissant, oui, ce monde m'insupporte de plus en plus. Et la "société" qui va avec.
ladom
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Lun 14 Mar 2022 - 1:42
Partagé sur FB ces jours ci, parce que ça me parle (et pour faire taire tes a priori à 2 balles)
"Toutes ces manifestations aux couleurs jaune et bleue qui fleurissent en même temps un peu partout dans le monde, comme par enchantement, alors que pendant 8 ans (et 14.000 morts au Dombas), RIEN, absolument rien ! Et comble de l'absurdité, on envoie des armes et des mercenaires pour "rétablir la paix"! Je pensais que les armes, çà servait à tuer. On ne peut pas soutenir le peuple ukrainien sans soutenir le peuple russe. On ne peut pas être contre la guerre et prôner la paix d'un pays au détriment de l'autre ! Si on veut manifester, il faut le faire avec les deux drapeaux pour vraiment symboliser l' union des deux peuples, qui eux, n'ont rien demandé. Le peuple russe est aussi victime de tout çà. Et tant qu'on y est, ayons une pensée pour tous les autres conflits dans le monde, dont l'occident n'a strictement rien à foutre !"
et
"Sous prétexte que l’Ukraine est proche géographiquement de nous, le conflit avec la Russie est un danger immédiat et mortel. Quelle hypocrisie ! La souffrance humaine ne connaît pas de frontières, un frère qui souffre est une blessure morale et spirituelle et la distance n’y fait rien. Nous sommes TOUS reliés. Prenons le Yémen. Tout le monde s’en branle. Pourtant ! Informez vous par vous même et ne laissez pas vous dicter comment penser, qui haïr, qui sanctifier. Réveillez vous."
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Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Lun 14 Mar 2022 - 7:23
"Parce que personne en Russie ne voulait la guerre. Parce que tout le monde avait peur de la guerre. Parce que la guerre, ce sont des gens qui quittent leurs maisons vivants et des cercueils de zinc qui reviennent. Des ruines fumantes à la place de villes fleuries. Parce que la guerre c’est la peur éternelle. La pauvreté. La faim. C’est une folie collective.
Cette guerre n’a pas été voulue par les gens ordinaires qui la paient avec leurs têtes. Avec leurs familles brisées, détruites. Ni par les entreprises qui la paieraient par l’effondrement. Elle n’a pas été souhaitée non plus par nos soi-disant élites qui vont être coupées du monde et perdre leurs mangeoires. La nation entière ne voulait pas la guerre, car elle a mis fin à la vie normale et inauguré une existence sous loi martiale.
La guerre à l’Ukraine a été déclarée par Poutine, personnellement. Une heure durant, sur toutes les chaînes, il a expliqué au peuple pourquoi la guerre était indispensable : uniquement parce que l’Ukraine est un sous-Etat, qui, par définition, ne mérite pas d’exister. Une aversion personnelle, c’est tout. Il n’y avait aucune autre raison pour la guerre, le reste n’était que des prétextes.
Poutine voulait pour lui seul la gloire dont cette guerre le couronnerait. Il comptait sur une guerre éclair : le jour où l’invasion a commencé, les émissions de propagande télévisées promettaient avec des rires extatiques la prise de Kiev avant le déjeuner. En revanche, Poutine n’était pas prêt à assumer seul la responsabilité.
C’est pourquoi, avant le début de l’invasion, il a réuni le Conseil de sécurité de Russie - tous ceux qui auraient pu dire par la suite «je ne savais pas» - et a mis ses membres au pied du mur. Plus que cela, il les a forcés à dire à haute voix, «je suis pour». Pour souiller tous ceux qui auraient pu tenter de négocier la paix avec le monde séparément. Ce n’est pas moi, a dit Poutine au monde. C’est nous - tous ceux qui dirigent réellement la Russie. Il n’y a personne ici avec qui l’Occident puisse négocier. De sorte que si un jour se tient une audience à La Haye, tout un groupe de personnes sera sur le banc des accusés.
Mais eux aussi avaient peur d’une telle responsabilité - il suffit de regarder la vidéo de la réunion du Conseil de sécurité. Il semble qu’ils n’aient même pas été informés à l’avance des plans de déclencher l’offensive. Pour les soulager de leur peur, il a été décidé d’étaler la responsabilité sur l’ensemble du régime. Les députés et les sénateurs n’ont pas été informés en amont non plus. Ils ont eux aussi été convoqués, placés devant le fait accompli, et amenés à prêter serment. Impossible de voter contre ou de s’abstenir. L’impuissance intériorisée et l’entraînement ont fait leur travail. Et encore - ils n’ont donné leur consentement que pour l’utilisation de l’armée russe sur le territoire des républiques pirates de Donetsk et de Louhansk.
Sauf que nos chars ne sont pas allés à Donetsk, mais à Kharkiv, Kyiv et Kherson. C’était donc bien une guerre - et le peuple n’avait pas été concerté. Au bout d’une semaine, il est devenu évident qu’à la place d’un Blitzkrieg contre de mythiques bataillons nazis, la Russie était engagée dans une grande offensive contre l’ensemble de l’armée ukrainienne et contre tout le peuple ukrainien. Les forces armées de la Fédération de Russie, marquées d’une étrange lettre Z, sont aujourd’hui embourbées. Nos pertes se comptent par centaines. Notre artillerie a commencé à tirer à l’aveugle, détruisant les zones résidentielles des villes ukrainiennes. On risque de bientôt parler de crimes de guerre.
Il a donc fallu transformer les crimes du régime en crimes du peuple tout entier. Pour souiller tout le monde. Pour que nous ne puissions pas dire que nous n’étions pas au courant ou pas d’accord, ils ont décidé de nous rendre complices.
L’hystérie cannibale qui se déploie dans tous les médias de propagande est précisément destinée à graver la lettre Z sur le front de chaque Russe. Elle est conçue pour décharger Poutine et son régime de toute responsabilité dans une guerre fratricide, la destruction de la paix en Europe, le retour à un passé cauchemardesque. Pour leur permettre de se cacher derrière les gens ordinaires. Pour convaincre l’Occident que ce n’est pas un groupe d’obsessionnels qu’il combat, mais le peuple russe tout entier. Pour prouver au peuple russe qu’il est celui qui mène une guerre de survie.
Pour salir tous les Russes, les autorités mettent en scène le soutien populaire. Ils organisent des rallyes automobiles avec des drapeaux frappés du Z dans quatre-vingts régions russes. Forment des Z sur la neige avec les enfants en phase terminale de l’hospice de Kazan, pour les prendre en photo depuis le ciel. Inventent d’urgence, post-factum, de nouvelles explications pour le bain de sang : l’Ukraine avait des armes chimiques, des armes bactériologiques, l’Ukraine voulait construire une bombe atomique, elle voulait attaquer la première. À n’importe quel prix, par n’importe quel mensonge, il faut prouver que ce massacre a un sens, qu’il est indispensable pour le peuple, et pas seulement pour le Kremlin.
Mais nous devons nous rappeler qu’en soutenant le Z, nous soutenons le bombardement et le pilonnage de villes ukrainiennes pacifiques. La destruction de centaines d’écoles. L’expulsion de deux millions de personnes de leurs foyers. La rupture des liens fraternels - tant au sein des familles qu’entre nos pays en général - pour toujours. Nous soutenons l’isolement sourd de la Russie du monde civilisé, son affaiblissement inévitable et sa transformation en une colonie de ressources de la Chine et sa technologie de camp de concentration numérique. Ceux qui gobent aujourd’hui la propagande doivent avoir à l’esprit que les Russes sont déjà considérés comme des envahisseurs dans le monde entier. Bientôt, nous serons également considérés comme des criminels de guerre. Et cela fera partie de notre histoire, pour toujours. Nous sommes tous souillés du sang des Ukrainiens, et de nos conscrits, envoyés faire des «exercices» en enfer.
Ce n’est pas notre guerre, et nous devons nous en souvenir. Nous devons le dire. Nous ne devons pas les laisser parler en notre nom."
Dmitry Gloukhovsky, écrivain Russe.
Maldoror
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Lun 14 Mar 2022 - 10:38
Un autre écrivain russe vivant en France (prix Goncourt) etc. Andreï Makine.
Un autre point de vue qui fait du bien. Tout est dit clairement. FIGAROVOX/ENTRETIEN - L'académicien franco-russe, prix Goncourt 1995, s'afflige de voir l'Ukraine transformée en «chaudron guerrier». Il se défend d'être pro-Kremlin et regrette une vision «manichéenne» du conflit «qui empêche tout débat».
Andreï Makine, né en Sibérie, a publié une douzaine de romans traduits dans plus de quarante langues, parmi lesquels Le Testament français (prix Goncourt et prix Médicis 1995), La Musique d'une vie (éd. Seuil, 2001), et, plus récemment, Une femme aimée (Seuil). Il a été élu à l'Académie française en 2016. **************** FIGAROVOX. - En tant qu'écrivain d'origine russe, que vous inspire cette guerre ?
Andreï MAKINE. - Pour moi, elle était impensable. J'ai en tête les visages de mes amis ukrainiens à Moscou, que je voyais avant tout comme des amis, pas comme des Ukrainiens. Le visage de leurs enfants et de leurs petits-enfants, qui sont dans ce chaudron guerrier. Je plains les Ukrainiens qui meurent sous les bombes, tout comme les jeunes soldats russes engagés dans cette guerre fratricide. Le sort du peuple qui souffre m'importe davantage que celui des élites. Comme le disait Paul Valéry, «la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissant pas et qui se massacrent au profit d'hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas»
- Une partie de la presse vous qualifie d'écrivain pro-Poutine. L'êtes-vous?
C'est une journaliste de l'AFP qui m'a collé cette étiquette il y a une vingtaine d'années. C'était juste après le départ de Boris Eltsine dont le bilan était catastrophique pour la Russie. Je lui avais expliqué que Eltsine, dans un état d'ébriété permanent, avec la responsabilité du bouton atomique, représentait un vrai danger. Et que j'espérais que la Russie pourrait devenir un peu plus rationnelle et pragmatique à l'avenir. Mais elle a titré : «Makine défend le pragmatisme de Poutine». Comme c'était une dépêche de l'AFP, cela a été repris partout. Et lorsque je suis entré à l'Académie, un grand hebdo, dont par charité je tairai le nom, a, à son tour, titré : «Makine, un Poutinien à l'Académie»… Cela en dit long sur le monde de mensonge dans lequel nous vivons.
- Vous condamnez l'intervention russe…
Mon opposition à cette guerre, à toutes les guerres, ne doit pas devenir une sorte de mantra, un certificat de civisme pour les intellectuels en mal de publicité, qui tous cherchent l'onction de la doxa moralisatrice. À force de répéter des évidences, on ne propose absolument rien et on en reste à une vision manichéenne qui empêche tout débat et toute compréhension de cette tragédie. On peut dénoncer la décision de Vladimir Poutine, cracher sur la Russie, mais cela ne résoudra rien, n'aidera pas les Ukrainiens. Pour pouvoir arrêter cette guerre, il faut comprendre les antécédents qui l'ont rendue possible. La guerre dans le Donbass dure depuis huit ans et a fait 13 000 morts, et autant de blessés, y compris des enfants. Je regrette le silence politique et médiatique qui l'entoure, l'indifférence à l'égard des morts dès lors qu'ils sont russophones. Dire cela, ne signifie pas justifier la politique de Vladimir Poutine. De même que s'interroger sur le rôle belliciste des États-Unis, présents à tous les étages de la gouvernance ukrainienne avant et pendant la «révolution du Maïdan», n'équivaut pas à dédouaner le maître du Kremlin. Enfin, il faut garder à l'esprit le précédent constitué par le bombardement de Belgrade et la destruction de la Serbie par l'Otan en 1999 sans avoir obtenu l'approbation du Conseil de sécurité des Nations unies. Pour la Russie, cela a été vécu comme une humiliation et un exemple à retenir. La guerre du Kosovo a marqué la mémoire nationale russe et ses dirigeants. Lorsque Vladimir Poutine affirme que la Russie est menacée, ce n'est pas un «prétexte» : à tort ou à raison, les Russes se sentent réellement assiégés, et cela découle de cette histoire, ainsi que des interventions militaires en Afghanistan, en Irak et en Libye. Une conversation rapportée entre Poutine et le président du Kazakhstan résume tout. Ce dernier tente de convaincre Poutine que l'installation de bases américaines sur son territoire ne représenterait pas une menace pour la Russie, qui pourrait s'entendre avec les États-Unis. Avec un petit sourire triste, Poutine répond : «C'est exactement ce que disait Saddam Hussein !». Encore une fois, je ne légitime en aucune manière la guerre, mais l'important n'est pas ce que je pense, ni ce que nous pensons. En Europe, nous sommes tous contre cette guerre. Mais il faut comprendre ce que pense Poutine, et surtout ce que pensent les Russes, ou du moins une grande partie d'entre eux.
- Vous présentez la guerre de Poutine comme une conséquence de la politique occidentale. Mais le président russe ne nourrit-il pas une revanche contre l'Occident depuis toujours ?
J'ai vu Vladimir Poutine en 2001, peu après sa première élection. C'était un autre homme avec une voix presque timide. Il cherchait la compréhension des pays démocratiques. Je ne crois pas du tout qu'il ait eu déjà en tête un projet impérialiste, comme on le prétend aujourd'hui. Je le vois davantage comme un réactif que comme un idéologue. À cette époque-là, le but du gouvernement russe était de s'arrimer au monde occidental. Il est idiot de croire que les Russes ont une nostalgie démesurée du goulag et du Politburo. Ils ont peut-être la nostalgie de la sécurité économique, de l'absence de chômage. De l'entente entre les peuples aussi : à l'université de Moscou, personne ne faisait la différence entre les étudiants russes, ukrainiens et ceux des autres républiques soviétiques… Il y a eu une lune de miel entre la Russie et l'Europe, entre Poutine et l'Europe avant que le président russe ne prenne la posture de l'amant trahi. En 2001, Poutine est le premier chef d'État à proposer son aide à George W. Bush après les attentats du 11 septembre. Via ses bases en Asie centrale, la Russie facilite alors les opérations américaines dans cette région. Mais, en 2002, les États-Unis sortent du traité ABM, qui limitait l'installation de boucliers antimissiles. La Russie proteste contre cette décision qui ne peut, d'après elle, que relancer la course aux armements. En 2003, les Américains annoncent une réorganisation de leurs forces, en direction de l'Est européen Poutine s'est durci à partir de 2004 lorsque les pays anciennement socialistes ont intégré l'Otan avant même d'intégrer l'Union européenne, comme s'il fallait devenir anti-russe pour être Européen. Il a compris que l'Europe était vassalisée par les États-Unis. Puis il y a eu un véritable tournant en 2007 lorsqu'il a prononcé un discours à Munich en accusant les Américains de conserver les structures de l'Otan qui n'avaient plus lieu d'être et de vouloir un monde unipolaire. Or, en 2021, lorsqu'il arrive au pouvoir, Joe Biden ne dit pas autre chose lorsqu'il déclare que «l'Amérique va de nouveau régir le monde».
- On a le sentiment que vous renvoyez dos à dos les Occidentaux et les Russes. Dans cette guerre, c'est bien la Russie l'agresseur…
Je ne les renvoie pas dos à dos. Mais je regrette que l'on oppose une propagande européenne à une propagande russe. C'est, au contraire, le moment pour l'Europe de montrer sa différence, d'imposer un journalisme pluraliste qui ouvre le débat. Lorsque j'étais enfant dans la Russie soviétique et qu'il n'y avait que la Pravda, je rêvais de la France pour la liberté d'expression, la liberté de la presse, la possibilité de lire différentes opinions dans différents journaux. La guerre porte un coup terrible à la liberté d'expression : en Russie, ce qui n'est guère surprenant, mais aussi en Occident. On dit que «la première victime de la guerre est toujours la vérité». C'est juste, mais j'aurais aimé que ce ne soit pas le cas en Europe, en France.
- Comment peut-on prétendre défendre la démocratie en censurant des chaînes de télévision, des artistes, des livres ? De mon point de vue, la fermeture de la chaîne RT France par Ursula von der Leyen, présidente non élue de la Commission européenne, est une erreur qui sera fatalement perçue par l'opinion comme une censure. Comment ne pas être révolté par la déprogrammation du Bolchoï de l'Opéra Royal de Londres, l'annulation d'un cours consacré à Dostoïevski à Milan ? Comment peut-on prétendre défendre la démocratie en censurant des chaînes de télévision, des artistes, des livres ? C'est le meilleur moyen, pour les Européens, de nourrir le nationalisme russe, d'obtenir le résultat inverse de celui escompté. Il faudrait au contraire s'ouvrir à la Russie, notamment par le biais des Russes qui vivent en Europe et qui sont de manière évidente pro-européens. Comme le disait justement Dostoïevski : «chaque pierre dans cette Europe nous est chère». - La propagande russe paraît tout de même délirante lorsque Poutine parle de «dénazification" Le bataillon Azov, qui a repris la ville de Marioupol aux séparatistes en 2014, et qui depuis a été incorporé à l'armée régulière, revendique son idéologie néo-nazie et porte des casques et des insignes ayant pour emblème le symbole SS et la croix gammée. Il est évident que cette présence reste marginale et que l'État ukrainien n'est pas nazi, et ne voue pas un culte inconditionnel à Stepan Bandera. Mais des journalistes occidentaux auraient dû enquêter sérieusement sur cette influence et l'Europe condamner la présence d'emblèmes nazis sur son territoire. Il faut comprendre que cela ravive chez les Russes le souvenir de la Seconde guerre mondiale et des commandos ukrainiens ralliés à Hitler, et que cela donne du crédit, à leurs yeux, à la propagande du Kremlin.
- Au-delà du débat sur les causes et les responsabilités de chacun dans la guerre, que pensez-vous de la réponse européenne ?
Bruno Le Maire a été critiqué pour avoir parlé de guerre totale, mais il a eu le mérite de dire la vérité et d'annoncer la couleur, loin de l'hypocrisie de ceux qui envoient des armes et des mercenaires et entendent ruiner l'économie russe, mais prétendent qu'ils ne font pas la guerre. En vérité, il s'agit bien de provoquer l'effondrement de la Russie, l'appauvrissement de son peuple. Il faut le dire clairement : l'Occident est en guerre contre la Russie. Cependant, s'il y a un aspect positif pour la possible démocratisation de la Russie, c'est que l'on va anéantir la construction oligarchique qui est une vraie tumeur depuis les années 90. J'invite les dirigeants européens à exproprier les oligarques prédateurs, à confisquer ces milliards de roubles volés et investis à Londres et, plutôt que de les bloquer comme on le fait aujourd'hui, à les donner aux pauvres en Europe et en Russie.
- Que peut-on faire d'autre ?
Pour cesser les hostilités, pour donner un avenir à l'Ukraine, on pense toujours qu'il faut avancer ; parfois il faut, au contraire, reculer. Il faut dire : «on s'est trompé». En 1992, après la chute du mur de Berlin, nous nous trouvions à une bifurcation. Nous nous sommes trompés de chemin. Je pensais alors véritablement qu'il n'y aurait plus de blocs, que l'Otan allait être dissoute car l'Amérique n'avait plus d'ennemi, que nous allions former un grand continent pacifique. Mais je pressentais aussi que cela allait exploser car il y avait déjà des tensions : dans le Caucase, en Arménie dans le Haut-Karabakh… À l'époque, j'avais écrit une lettre à François Mitterrand.
- Quel était le contenu de cette lettre ?
J'ignore s'il l'a reçue, mais j'évoquais la construction d'une Europe qui n'avait rien à voir avec le monstre bureaucratique représenté aujourd'hui par Madame von der Leyen. Je rêvais d'une Europe respectueuse des identités, à l'image de la Mitteleuropa de Zweig et de Rilke. Une Europe finalement plus puissante car plus souple, à laquelle on aurait pu adjoindre l'Ukraine, les Pays Baltes et pourquoi pas la Biélorussie. Mais une Europe sans armes, sans blocs militaires, une Europe composée de sanctuaires de la paix. Les deux garants de cette architecture auraient été la France et la Russie, deux puissances nucléaires situées aux deux extrémités de l'Europe, chargées légalement par l'ONU de protéger cet ensemble.
- Est-ce réaliste ?
La Mitteleuropa n'est pas une utopie, elle a existé. Je veux y croire et marteler cette idée. Il y a quelques années, j'ai rencontré Jacques Chirac puis Dominique de Villepin, qui partageaient cette vision d'une Europe de Paris à Saint-Pétersbourg. Mais les Américains en ont décidé autrement. Cela aurait signifié la fin de l'Otan, la fin de la militarisation de l'Europe qui, appuyée sur la Russie et ses richesses, serait devenue trop puissante et indépendante. J'espère tout de même qu'un nouveau président s'emparera de cette idée. L'Europe est un Titanic qui sombre et d'un pont à l'autre, on se bat. Cette situation est tellement tragique, tellement chaotique, qu'il faudrait proposer une solution radicale, c'est-à-dire revenir à la bifurcation de 1992 et reconnaître qu'il ne fallait pas relancer la course aux armements, reprendre cette direction démocratique et pacifique qui pouvait très bien inclure la Russie. Cela damnerait le pion aux tendances extrêmes en Russie. Cela éviterait l'effondrement politique et économique qui concerne toute la planète. Ce serait une issue honorable pour tout le monde et cela permettrait de construire une Europe de la paix, des intellectuels, de la culture. Notre continent est un trésor vivant, il faut le protéger. Hélas, on préfère prendre le contre-pied de cette proposition : bannir Dostoïevski et faire la guerre. C'est la destruction garantie car il n'y aura pas de vainqueur.
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Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Lun 14 Mar 2022 - 14:38
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Lun 14 Mar 2022 - 15:10
Maldo: je n'ai pas encore tout lu... mais j'apprécie le fait que tu tentes de nous donner un autre point de vue, que celui rabâché par la presse occientale (et les infos de la TV et d'internet).
Bon je ne suis pas toujours d'accord, hein... d'ailleurs je le dis à l'occasion.
Mais c'est qu'après deux ans de pandémie, j'ai bien pensé qu'assommer la population avcd la survenue possible d'une guerre via l'Ukraine relevait quand même un peu de la manipulation mentale. je ne sais pas comment, je ne dis pas que cela a été prémédité... mais certains font leurs choux gras des informations négatives depuis des mois et cela m'agace... profondément. Pour gagner leur vie, certains soignent les autres (et c'est dur) et d'autres propulsent des mauvaises nouvelles à longueur de journée: c'est leur fonds de commerce...
Je suis évidemment sensible au sort réservé aux Ukrainiens, civils blessés et en danger, et soldats sur le front... et même aux soldats russes qui n'ont certainement pas demandé à être envoyés à tuer des êtres humains ( dont des civils...). Je sais que l'information est nécessaire (j'ai plein de journalistes dans ma famille et d'ailleurs je devrais bien + m'y connaître). Les grands reporters ont beaucoup de mérites, ils risquent leur vie... mais faire de mauvaises nouvelles un gagne-pain, je trouve cela particulièremetn néfaste -cela engendre de multiples dépressions -..
Alors voici mes bémols: - Pendant la pandémie, j'étais en 1ère ligne n'est-ce pas et j'affirme qu'il y a vraiment eu des morts du Covid... Je suis moi-même tombée malade du Covidet j'en ai réchappé... et mon compagnon d'une santé fragile aussi. Mais bon je ne suis pas prête d'oublier la semaine de coma...
2e bémol: je n'aime pas la guerre (du tout) et mon inconscient est juché de mauvais souvenirs de décès et de combats, que ce soit en ce qui concerne de nombreuses guerres (du Vietnam par mon père, ou d'ici, la 2nde guerre mondiale par ma gd mère maternelle). Je n'aime pas du tout cette façon de tenter de mettre les gens à terre, je sens tout-de-suite les tentatives de manipulation et là je suis certaine qu'il y en a une à la veille des élections. Pourtant je ne suis pas pas complotiste ) Toutefois je n'aime pas du tout qu'on se moque de moi, je le prends mal... j'aime trop ma liberté malgré tout il faut croire.
Et puis pour reveni à une vonversation passée avec Maldo, je trouve la guerre complétement absurde... personne ne gagne dans une guerre... surtout pas le personnel de santé... qui voit tant d'horreurs...
j'ai toujours en tête ce passage du "Voyage au bout de la nuit" (et de l'horreur) de Céline, dont je n'aime pas du tout les opinions mais qui reste un grand écrivaisn malgré tout (sa création - retranscription du style parlé à l'écrit): il voit la rue comme une plaie ou une grande cicatrice...
La guerre me fait mal au coeur, et au niveau de la pensée, elle fait vomir, voilà. Comme Bardamu qui se cache derrière un arbre pour le faire, au début du livre... Ce n'est pas politiquement correct, mais la guerre et ses méfaits ne sont pas politiquement corrects. Le métier de soignante non plus, ma façon de parle a changé et ma personne aussi avec ce métier d'aide-soignante... Je sais ce dont je parle...
Bon quand je retrouve mon code secret pour entrer et que j'ai du temps pour écrire, je me lâche! L'opposition Mars Mercure a parfois du bon aussi (un fabuleux esprit critique - formidable d'après l'astrologue Bernard Crozier - paraît-il que cela n'a pas que du mauvais...on prend du recul sur les situations. D'ailleurs j'aime bien le mot de "discernement" cher à Violette... )
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Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Lun 14 Mar 2022 - 15:29
J'aime bien l'idée d'une Grande Europe comme une Mitteleuropa plus souple, et respectueuse des idéentités de chacun...
cerla me fait penser au roman des Chroniques saxonnes et au film "the last kindom" sur la construction de l'Angleterre: la fondation d'une grande Angleterre réunisssant Anglais et Danois (Vikings) en tenant compte des identités, des croyances et des habitudes de vie de chacun. Une saga autour de la figure du roi Alfred et de la fondation d'une grande Angleterre. Je suis en train de le revoir (et de le relire), cela met les idées au clair: dans une guerre, il y a des combats, il faut lutter.. mais finalement mieux vaut préserver la paix. Mais sans oublier nos valeurs (courage, loyauté, sens de l'amitié, respect envers ses coyances dans le roman et le film)... -> La lecture est d'une grande aide en ce moment. Elle permet d'avoir de la réflexion sans être seulement manipulé par d'autres (les média(s)) entre autres).
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Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Lun 14 Mar 2022 - 15:49
La Fr a livré des armes à la Russie de 2015 à 2020. https://disclose.ngo/fr/article/ukraine-france-a-livre-armes-russie
Invité
Invité
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Lun 14 Mar 2022 - 17:44
Tu peux y ajouter la maintenance des rafales saoudiens et egyptiens qui bombardent le yemen et qui est réalisée à bordeaux, une enquête Arte Journal/disclose, de mémoire.
ladom
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Lun 14 Mar 2022 - 21:08
Oui yaka jeter un oeil sur le site d'Eurosatory le Salon mondial de l'armement pour se faire une (petite) idée...
Au final je pense que nous sommes tous d'accord avec le grand Prévert quand il disait
Invité
Invité
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Lun 14 Mar 2022 - 22:18
Chacun fera son avis...
Maldoror
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Mar 15 Mar 2022 - 0:06
Un peu de douceur dans ce monde de brutes.
Maldoror
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Mar 15 Mar 2022 - 2:10
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Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Mar 15 Mar 2022 - 20:10
L'Ukraine, les vérités qui dérangent !
ENYLEVED
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Jeu 17 Mar 2022 - 0:11
N'étant pas abonnée, je ne peux pas lire cet article in extenso et c'est bien dommage car il contient tout d'abord une réflexion intéressante et des pistes pour sortir de cette situation,
"Plus le temps passe, plus il est évident que la Russie s’embourbe – littéralement –, et plus le risque d’escalade est élevé puisque le maître du Kremlin pourrait être convaincu qu’il s’agit, pour lui, de la seule manière de s’en sortir par le haut. Dans ce contexte, comment aider la résistance ukrainienne tout en évitant une confrontation directe qui pourrait mener à la troisième guerre mondiale ?"
Voilà toute la question :
- celle tout d'abord d'une position que je qualifierai d'à "moitié neutre" ou "demie engagée" de l'OTAN qui ne doit surtout pas intervenir directement tout en soutenant l'Ukraine,
- celle de dispositions pour une sortie de conflit qui ne fassent pas trop "perdre la face" à Poutine de façon à éviter qu'il ne joue son "va tout",
- celle de l'Ukraine qui ne doit pas, en sus des ravages déjà survenus, se voir totalement "sacrifiée" aux intérêts collectifs d'un accord sur la paix
J'avais émis une hypothèse (postée en caché) mais il est évident que la combinaison de tous ces critères relève d'un tour d'équilibrisme en sorte que l'élaboration d'un accord win - win m'apparaît quasi improbable sauf coup de génie des négociateurs,
Inutile de venir me raconter toute l'histoire des relations internationales depuis les premiers hominidés,
A exposer les haines et rancoeurs des uns contre les autres et leurs raisons ne fait qu'alimenter le conflit alors qu'il semble plus qu'impératif de le résoudre tant bien que mal,
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Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Ven 18 Mar 2022 - 11:08
Oui la stratégie de l'armée russe a été bien fait ses preuves à.... Alep, ravagée une ville de 2000 ans, en la bombardant jusqu'au fondation, en faire fuir les habitants, la rendre bien propre, détruite mais bien propre selon Bachar. Exactement ce qu'il font à l'Ukraine, écoles, hôpitaux, bâtiments administratifs, tout ce qui soutien la société civile d'un pays, faire fuir la population jusqu'au dernier civil et tuer tout ceux qui ne partiront pas ou ne se rallieront pas, civils ou pas civils, l'anéantir pour la rebâtir à la russe poutiniste..... L'humanisme de Poutine, c'est la destruction totale et ne me dites pas que c'est les Ukrainiens qui s'auto-annihilent parce que ça, c'est juste à gerber. Il protègera les civils qui se soumettront, c'est ça "l'épuration dénazifiante" de l'Ukraine. Et appeler à l'épuration intérieure de la russie, en dressant "les bons russes" contre "les mauvais russes" en les appelant au meurtre, je ne trouve pas ça drôle du tout et pas rassurant non plus, il parle déjà d'intervenir en Bosnie.
Qu'il crève.
soph
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Ven 18 Mar 2022 - 12:15
"J'ai vu Vladimir Poutine en 2001, peu après sa première élection. C'était un autre homme avec une voix presque timide. Il cherchait la compréhension des pays démocratiques. Je ne crois pas du tout qu'il ait eu déjà en tête un projet impérialiste, comme on le prétend aujourd'hui. Je le vois davantage comme un réactif que comme un idéologue. À cette époque-là, le but du gouvernement russe était de s'arrimer au monde occidental. Il est idiot de croire que les Russes ont une nostalgie démesurée du goulag et du Politburo. Ils ont peut-être la nostalgie de la sécurité économique, de l'absence de chômage. De l'entente entre les peuples aussi : à l'université de Moscou, personne ne faisait la différence entre les étudiants russes, ukrainiens et ceux des autres républiques soviétiques… Il y a eu une lune de miel entre la Russie et l'Europe, entre Poutine et l'Europe avant que le président russe ne prenne la posture de l'amant trahi. En 2001, Poutine est le premier chef d'État à proposer son aide à George W. Bush après les attentats du 11 septembre. Via ses bases en Asie centrale, la Russie facilite alors les opérations américaines dans cette région. Mais, en 2002, les États-Unis sortent du traité ABM, qui limitait l'installation de boucliers antimissiles. La Russie proteste contre cette décision qui ne peut, d'après elle, que relancer la course aux armements. En 2003, les Américains annoncent une réorganisation de leurs forces, en direction de l'Est européen Poutine s'est durci à partir de 2004 lorsque les pays anciennement socialistes ont intégré l'Otan avant même d'intégrer l'Union européenne, comme s'il fallait devenir anti-russe pour être Européen. Il a compris que l'Europe était vassalisée par les États-Unis. Puis il y a eu un véritable tournant en 2007 lorsqu'il a prononcé un discours à Munich en accusant les Américains de conserver les structures de l'Otan qui n'avaient plus lieu d'être et de vouloir un monde unipolaire. Or, en 2021, lorsqu'il arrive au pouvoir, Joe Biden ne dit pas autre chose lorsqu'il déclare que «l'Amérique va de nouveau régir le monde».
En effet, au début de son mandant la Russie tentait un rapprochement avec l'Europe.... Les commémorations des 70 ans de la seconde guerre mondiale, sans la Russie, a été une erreur du clan occidental.
Poutine a sans doute changé à compter de 2004, et 2007 avec son fameux discours de Munich et la modification de la constitution a accentué son renforcement impérialiste à vouloir réparer la grande Russie.
Ces 10 dernières années la paranoïa historique à défendre ses frontières contre un occident envahisseur s'est aussi renforcé. Erreur géostratégique fatale!
Maldoror
Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Ven 18 Mar 2022 - 12:53
Dernière édition par Maldoror le Ven 18 Mar 2022 - 13:33, édité 1 fois
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Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Ven 18 Mar 2022 - 13:08
remedios a écrit:
@ Ninon,
La propagande occidentale au sujet de la Syrie a été catastrophique également.
Occidentaux = hypocrites
Ouais bien sur, tout pour justifier l'horreur et la légitimité de la guerre et le poutinisme...je vais me casser du forum, ces discussions me rendent malade.
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Sujet: Re: L'UKRAINE (Politique) Ven 18 Mar 2022 - 13:20
Qui t’appelles "occidentaux"...parce que c'est toi, c'est moi, c'est Maldo et tous les gens qui ne vivent ni en Russie, ni en chine, les "occidentaux". Vous rêvez de voir Poutine gagner avec son allié Chinois de merde et de nous imposer leur gestion de l'épuration des peuples et de leur libre arbitre....ça me dégoutte