SAMEDI, DÉCEMBRE 04, 2021
Décembre 2021 : Mars et le retour du Temps du SerpentNouvelle Lune éclipsée en Sagittaire, le 4 12 2021 :Dès la
nouvelle Lune éclipsée en Sagittaire du 4 décembre et s’achevant le jour de
Noël environ, une configuration marsienne liée aux
nœuds lunaires imbibe à nouveau le psychisme collectif de compulsions violentes, ce qui se traduit généralement par des tensions aggravées entre les nations, les clans divers et les individus, des agressions, des violences domestiques et des attentats terroristes.
Les risques d’accident - coupures, brûlures, blessures diverses - sont accrus, de même que les fièvres, infections et contagions, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour la crise sanitaire.
Cette inflammation est à prendre au sérieux :
le passé nous a appris à nous méfier des
conjonctions de
Mars avec
Ketu, le
nœud lunaire sud, puisque c’est ce dont il s’agit.
Mais ça n’est pas tout.
Inclue dans la même période - soit du 15 décembre à 21 H 03, au 17 décembre à 1 h 12 du matin, une configuration spéciale des
nœuds lunaires, baptisée
Kala Sarpa Yoga par les astrologues
Indiens et dont il fut beaucoup question dans ce blog depuis bientôt deux ans fait sa réapparition.
Ce moment particulier constitue un prélude au retour cyclique de cette configuration entre le 31 décembre 2021 et le 23 avril 2022 et nous en reparlerons.
Concentrons-nous pour le moment sur ce mois de décembre très spécial puisque non seulement
Mars se conjoint à Ketu, mais les 28 heures et 9 minutes au cours desquelles les
nœuds lunaires enferment les astres entre les anneaux du
Serpent ouvrent des portes insoupçonnées à nos consciences.
Mars et Ketu du 4 au 25 décembre 2021Lorsque l’on associe la
conjonction de
Mars et de
Ketu à des actes violents, possiblement terroristes, on se fonde d’abord sur des analogies limpides puisqu’un
Ketu non intégré évoque des compulsions irrésistibles et que
Mars participe à toutes les brutalités.
Ensuite il y a les faits, c’est-à-dire le passé - voir la note pour les exemples - qui corroborent totalement le sens de cette configuration.
Cela ne signifie pas l’occurrence obligatoire d’un grave attentat - la géométrie céleste est plus complexe que cela et l’astrologie est loin de tout comprendre - mais l’on sait que les conditions psychiques menant à de tels actes sont présentes et renforcées, en démultipliant ainsi les possibilités.
Mars régit les inflammations tant mentales que physiques :
il s’associe à tout ce qui chauffe le corps tout en provoquant des conduites à risque par une sorte de témérité qui lui appartient.
L’on se sent illusoirement fort ou l’on cherche à prouver que l’on n’a pas peur et l’on commet ainsi nombre d’imprudences.
De cette façon,
Mars qui représente pourtant le courage et la bravoure se retourne contre l’individu et la collectivité.
Il est entendu qu’en ce sens il nourrit la crise sanitaire.
Ce type de configuration n’est pas à considérer comme une force menaçante agissant sur le monde :
elle éclaire plutôt la façon dont nos consciences ouvrent la porte aux actes de brutalité et de cruauté.
Chacune et chacun d’entre nous participons à cette inflammation du psychisme collectif par le biais de nos pensées denses, tourmentées, craintives, obscurcies par des mémoires figées, marquées du sceau des désirs et des frustrations, des compétitions et des conditionnements sans fin.
Il en ressort qu’au plus nous nous apaisons intérieurement, au plus nous pallions aux possibles déflagrations.
L’intégration de
Mars passe par la non-violence, qui consiste autant à ne pas être en conflit envers soi-même qu’envers les autres est à cultiver, en observant avec attention, sans la juger et en dehors de tout conditionnement notre violence intérieure.
Le rôle majeur de
Ketu quant à lui est de détacher la conscience du moi pensant, c’est-à-dire de l’ego.
Celui-ci, source de toutes les séparations, doit être compris dans sa nature et sa structure afin qu’il cesse de trôner au centre de nos esprits.
L’astrologie est un tout : la compréhension du moi passe par l’intelligence, c’est-à-dire le déploiement de
Mercure, de
Saturne et d’
Uranus, afin que
Mars cesse de nourrit l’ego séparateur, d’où encore et toujours la notion de l’action juste, rendue ici possible par son alliance avec les
nœuds lunaires.
Détaché (
Ketu) de ses désirs insatiables et de son insatisfaction (
Rahu), le guerrier (
Mars) se transforme en serviteur.
Il exprime alors l’esprit chevaleresque : son action est juste car elle n’est ni une expression du désir, ni une réaction à la peur.
Elle mène alors à une véritable sagesse du comportement, ce dont l’humanité et la terre ont fort besoin.
Début du KSY - Mars se conjoint à Ketu Vingt-huit heures de
Kala Sarpa Yoga du 15 décembre à 21 H 03 au 17 décembre à 01 h 12
Lors d’un
Kala Sarpa Yoga, tous les astres sont «
confinés » d’un seul côté de l’axe des
nœuds lunaires.
Discutée en
Inde depuis plus de mille ans, cette configuration n’y fait pas totalement l’unanimité.
L’on remarque cependant certaines constantes à son propos, entre autres ce qui en fait sans doute l’ingrédient essentiel, le fait que lors de son occurrence le libre arbitre soit au plus bas :
en d’autres termes l’atmosphère psychique et les circonstances - bonnes ou mauvaises - s’imposent à nos consciences personnelles et à la collectivité, pesant irrésistiblement sur les cadres de vie, les choix et les décisions avec des conséquences se répercutant sur le long terme.
Des éléments importants de nos destinées se mettent en place et à l’ère de la globalisation, cela concerne l’ensemble de notre planète, qu’il s’agisse de tensions internationales ou de destruction de l’environnement.
Nous en avons eu un exemple frappant en 2020, lorsque plus de 4 milliards de personnes dans le monde se trouvèrent confinées.
Ainsi que nous l’avons vu, entre le 15 et le 17 décembre, 28 heures et 9 minutes de
Kala Sarpa Yoga marquent la géométrie céleste, un passage éminemment spécial, d’autant qu’au même moment
Mars est conjoint à
Ketu et au parallèle de déclinaison de
Rahu.
L’ensemble de la situation est potentiellement chaotique, qu’il s’agisse de la crise sanitaire qui s’aggrave à nouveau, des politiques nationales ou internationales, des situations économiques et sociales.
En conséquence nos destinées personnelles sont en grande partie sous le joug de circonstances collectives troublées.
Matérialisant nos compulsions (
Ketu), nos désirs insatiables et notre insatisfaction chronique (
Rahu), la menace d’actes violents, impulsifs et colériques (
Mars) - possibles conséquences de manœuvres secrètes (
Rahu) - est tout à fait réelle.
Fin du KSY - La Lune se conjoint à Rahu et le dépasse Pourtant, pour celles et ceux en quête de lumière et de liberté, il s’agit paradoxalement d’une immense opportunité à saisir, car il est possible d’user de cette configuration intelligemment.
Il s’agit pour cela d’être intensément sensible et présent à une atmosphère psychique étrangement prégnante provoquée par cet évènement cosmique particulier.
L’idéal est sans doute de méditer au vrai sens du terme :
pas de s’assoir les jambes croisées, ni de réciter des mantras, ni de prier ou jeûner, mais d’observer passivement, tout en maintenant une vigilance et une attention soutenue, le moi pensant au cours de toutes nos activités.
L’introspection ou la dissection mentale sont également à éviter car le but est de ne pas modifier ses pensées, ce que signifie observer passivement.
La conscience se libère ainsi de son centre contraignant.
Des portes s’ouvrent naturellement alors que la pensée se désagrège, comme un rideau de fumée soufflé par le vent de l’intelligence.
Tout devient possible.
Les leçons de décembre Décembre 2021 recèle, nous le voyons, bien des possibilités.
Attention, il ne s’agit pas uniquement de psychismes assombris ou d’ouvertures spirituelles selon les cas, loin de là :
les menaces d’évènements déterminants, possiblement violents, ayant lieu ou prenant racine et se matérialisant au cours des mois suivants sont réellement présentes.
L’on prendra également en compte qu’à la fin du mois (le 31), le
Kala Sarpa Yoga se déploiera pour de bon jusqu’à la fin avril 2022 et cela pour la dernière fois avant l’an 2036.
Ne serait-ce que pour cette raison, il ne faut pas s’attendre à sortir de la crise sanitaire avant l’été prochain.
J’ai déjà cité
Krishnamurti lorsqu’il disait :
«
La crise n'est pas politique, la crise n'est pas économique, ni elle n’est spirituelle, soi-disant religieuse : la crise est dans notre conscience » :
s’il a raison, c’est-à-dire que le seul moyen de sauver le monde soit de transformer nos consciences, face au
Kala Sarpa Yoga le seul échappatoire sérieux à notre disposition passe par la quête spirituelle.
Cela devient évident dès que l’on comprend que lié aux
éclipses, qui sont l’acmé de la danse soli-lunaire, le dragon des
nœuds lunaires entretient des liens majeurs avec le sens même de la vie.
Comme toujours, c’est une leçon à marteler, lorsque les configurations célestes se font aussi spéciales et possiblement destructrices, l’important n’est pas de s’inquiéter sur ce qui pourrait arriver mais de réaliser ce qu’elles permettent à nos consciences.
Dans ce cas précis la non-violence peut-être conquise, ce qui n’est pas une mince affaire.
Au mieux il devient possible de ne plus percevoir la peur comme un obstacle ou une ennemie à fuir absolument, mais comme une énergie pure non pas à maîtriser mais à pénétrer.
Mars (la bravoure), associé à
Ketu (le détachement) nous aide à nous y employer, peut-être spécialement alors que le
Kala Sarpa Yoga enserrera tous les astres, offrant ainsi un accès élargi au sens de la vie.
Source
bernardlastrologue.blogspot.com