Rappel du premier message :

Glauques hommes:
propagateurs d'une cécité humanitaire et séculaire.

à tous

Je dois dire n'avoir pas vu arriver ce manteau qui aurait pu être porté par un type qui raconte des sornettes dès le petit matin,

Succulent ton aphorisme Navane

Balivernes de rosée.

ou mensonge de gouttelettes

C'est moins chancelant, mais pourquoi pas, cela se chante aussi, en postillons.

LAVEU(ve) POIGNET

Dans l'écume vaporeuse de la nuit porte jarretelles
Tu polis ton ouvrage au fond du laminoir
Ce dandysme qui consiste à faire le trottoir
En parcourant les pages de "femmes inactuelles"

Tu voudrais travailler, travailler encore
Forger l'acier rouge avec tes mains d'or
Travailler, travailler encore
Acier rouge, tu t'endors.

"- C'est dommage, c'est trop tard mais c'est un fait, lapin.
L'éclaboussure d'un fantasme est toujours à portée de main".

(10/03/2015)

Ecrivain:
Futiles abois.

Eh oui, voilà ce que me fait pondre l'insomnie,

Excellent

Introspection :
Recherche intérieure où l'on découvre qu'il n'y a personne.

Navane, j'aime vraiment bien celui-là.

Simplement riche et puissant

Spécialement pour Maldoror :

Vlad vi(t)russe : plus grave que le covid, il engendre de gros dégâts lorsqu'il attaque par derrière en laissant au passage des mor(t)pions,

@Navane

there's nobody home,

excavation : trou de mémoire creusé sur les terres du souvenir,

chenilles et mille pattes : armée de terre,

Mondialisation : perfusion économico financière à l'échelle internationale,

symbol(e) : poitrine en forme de tasse de la mère allaitante,

Enyleved a écrit:

Mondialisation : perfusion économico financière à l'échelle internationale,

Marrant moi dans un lifff' j'avais mis ça "mondialisation; répartition du malheur à l'échelle mondiale"

@Maldoror,

C'est que je tenais absolument à faire ressortir le terme "dialyse",

ENYLEVED, il m'est venue à la suite de ton aphorisme pour la mondialisation : Perfusion économico financière à l'échelle internationale qui peut coûter un rein.

Mais peut-être que c'est moins subtil ?

@Navane,

Ta précision est la bienvenue et de manière générale, chacun devrait livrer sa propre définition ( s'il se sent en verve ) d'un terme pour enrichir cette section,

Je suggère, pour faire carburer les méninges, que l'on propose des termes à la réflexion de chacun, voire mêmes plusieurs mots à combiner pour en sortir des expressions toutes personnelles,

Sans avoir aucunement réfléchi au rendu, je pose ci-dessous la série suivante ( possibilité de piocher parmi ceux qui vous inspirent le plus ):

molleton - vicaire - arbalète - boire - grenouille - trôner,

A vos plumes et bon courage !

L'intention est bonne et libre à ceux qui veulent jouer mais j'aimerais autant que ce post reste "libre" et "ouvert " à tous les vents; les exercices cintrés et oulipesques c'est pas trop mon truc mais libre à chacun d'y jouer.


Sinon comme ça en passant; grenouille; nouille capable de sauter d'une casserole en marche.

Bon, c'est pas terrible mais c'est sans filet (d'agneau)

@Maldoror,

Tu as parfaitement raison

Je n'ai proposé qu'une alternative sans vouloir modifier aucunement la règle du jeu initiale,

J'ai juste imaginé que nous parviendrions à concocter plus de choses,

métaverse ! il va pleuvoir de l'irréel,

On fera un recueil "composite" des meilleurs

Machination : engrenage subtil aux rouages de conspiration mondiale,

Molleton et grenouille :
Bas en laine usé lors d'un peau contre crapaud.

Vicaire :
Représentant d'Amen'emhat.

Arbalète :
Recueil branché de chants d'oiseaux sensibles.

Trôner :
Surcompensation d'une blessure existentielle. Synonyme de survivre avec une assise intérieure fragile.

Boire :
Suffixe enivrant ou saoulant quand il laisse bouche-bée une cervelle en panne sèche.

Grammaire :
Qui pèse lourd l'espace d'un aphorisme.

Capharnaüm :
Angoisse invasive qui se déblatère pour meubler le vide de son intérieur.

Moral :
Qui remonte quand on joue, oui.

Approximation :
Espace à l'infini potentiel contenu entre deux pensées incohérentes.

Délire :
Disposition de l'esprit qui permet de délivrer et enfanter le réel.

Insensé :
Éveil d'un savoir parallèle.

Voie :
Sens de la vie quand on la regarde d'en "o".

Bonheur :
Ne pas avoir le temps de se poser de questions.

Zèbre :
Qui passe pour un âne parce qu'un rien l'émule.

@Navane,

Tu t'es surpassée !

déblatère et capharnaüm
Mule et zèbre

Le délire moral d'approximation ouvrant la voie à une grammaire capharnaüm, permet au zèbre de boire au bonheur insensé,

Quant à la grenouille à molletons, je la vois trôner sur l'arbalète du vicaire

Entre tes propositions et les miennes, j'y suis allée avec plaisir, ENYLEVED, mais sans trop savoir où j'allais
Tu continues avec brio en reliant tout ça. C'est du petit lait pour l'esprit et l'éclat de rire assuré avec ton histoire de grenouille sur l'arbalète du vicaire

@navane

Les deux font la paire !

Dommage que Maldoror soit parti guerroyer sur un autre plan, il nous aurait fait profiter de quelques pépites de son crû,

Pourrais-tu me proposer une salve de mots, je n'ai plus trop d'idées sur le moment pour les aphorismes purs et durs ( en fait, je devrais prendre le dictionnaire pour avoir un grand choix ) ?