En ce qui me concerne, toutes les planètes d’un thème natal expriment les potentiels de l’individus et non pas celles de son entourage. Une planète en maison VII, ne signifie pas plus ce que l’on recherche chez les autres que la manière dont on fonctionne dans le relationnel. Donc, Partant de là, Uranus m’apparaît être la première dominante de ce thème.

Ce qui est remarquable ici, c’est la quantité d’aspects forts dans les énergies facilitatrices (décile, quintile, tridécile, biquintile...). On est là sur un potentiel de créativité extrêmement fort, avec une effervescence de possibilités. Il est dans l’aisance à réinventer ses propres fondements pour les rendre compatibles avec ces intuitions (décile exact entre Uranus et le Soleil). De plus ces énergies facilitatrices sont clairement sous la gouverne d’Uranus, ce qui apporte une grande capacité d’innovation, une originalité destinée à repousser les limites de la créativité.

Les énergies prospectives sont faibles, ce qui laisse entendre qu’il ne cherche pas nécessairement à découvrir de nouveaux moyens de compréhension, les choses lui viennent simplement d’elles-mêmes. Cela est d’autant plus vrai que les énergies en roue libre sont équilibrées, ce qui signifie que les fonctions planétaires ne sont pas toutes enclavées dans des structures énergétiques et qu’elles peuvent s’exprimer par leurs canaux naturels. C’est d’ailleurs la Lune qui gouverne les énergies libres, délivrant ainsi une partie de l’émotionnel dans sa pureté initiale, sans dépendance à d’autres facteurs d’expression.

Enfin, si les énergies vocationnelles sont sous la barre des potentiels théoriques probables, elles demeurent toutefois le troisième groupe énergétique le plus influent. Celui-ci étant sous la gouverne de Neptune, on est dans le registre d’une capacité à se vouer aux muses et autres voies de l’inspiration. D’ailleurs, même si Neptune n’est pas une dominante du thème, elle n’en demeure pas moins est sollicitée via le canal de la Lune et Pluton.

Les énergies catalytiques sont les plus faibles et elles sont ici considérées comme étant sous-expressives. La personne ne cherche ni l’optimisation, ni l’efficacité, ni l’harmonieux agencement des choses, elle préfère se laisser porter par toutes les possibilités, même celles contenues dans les dissonances de la vie, les chemins de traverse et les détours scabreux. Si elle ne cherche pas les raccourcis, elle aura toutefois tendance à emprunter le chemin de moindre résistance, car étant peut porter à catalyser les difficultés par elle-même.

Enfin, c’est la dimension de l’assimilation qui est la plus forte dans le thème de Mozart. On peut en déduire que l’imprégnation de son environnement et des sphères dans lesquelles il a évolué lui ont orienté sa façon d’exprimer ses potentiels. La grande richesse de ses besoins a certainement appelé une variété de nouveautés pour stimuler sa soif de diversité.

La dimension intuitive de son thème étant également très forte, on peut supposer qu’il était sous la gouverne d’un instinct sûr pour détecter ce qui était nécessaire à l’exploration de ses talents, mais également, réaliser sa personnalité au-delà des modèles ordinaires et des expériences toutes tracées. Il sortait certainement des sentiers battus, ne se fiant ni aux leçons de choses, ni aux référents qu’on lui imposait, mais en écoutant simplement ce qui était au-delà des évidences communément admises. Ainsi, pouvait-il toucher à la dimension sacrée de ses propres talents.

La dimension réactive ensuite, laisse entendre qu’il devait probablement être passionné et s’emporter devant les faits. Ceci étant, cela signe également une certaine inventivité face aux incidents, et une capacité à rebondir devant l’adversité. Il ne devait pas se laisser abattre et ses réactions avait probablement un caractère imprévisible ou tout du moins peu conventionnelles.