Le
Liban (en arabe : لبنان / lubnān), en forme longue la
République libanaise (en arabe : الجمهورية اللبنانية / al-jumhūriyya al-lubnāniyya), est un
État du
Proche-Orient.
En grande partie montagneux, il partage ses frontières avec la
Syrie au nord et à l'est sur 376 km,
Israël au sud sur 79 km et, au large de ses 220 km de côtes dans le bassin levantin (partie orientale de la mer
Méditerranée) à l'ouest, avec
Chypre (soit l'
Union européenne).
Beyrouth en est la capitale.
La langue officielle est l'arabe.
Le français, ayant perdu ce statut (il garde tout de même sa présence dans la constitution), est la langue secondaire, employée notamment dans l'enseignement (tout comme l'anglais).
La monnaie officielle est la livre libanaise.
Du fait de sa composition pluriconfessionnelle, le
Liban est doté d'un système politique fondé sur une répartition du pouvoir proportionnelle au poids de chaque communauté religieuse, c'est le confessionnalisme.
Comme entité géopolitique et tel qu'il existe dans ses frontières actuelles, l'
État libanais est créé en 1920 sous le nom de
Grand Liban par la
France (le haut commissaire français au
Liban est alors le général
Gouraud) par adjonction au territoire du
Moutassarrifat du
Mont-Liban (entité autonome de l'
Empire ottoman) de territoires qui appartenaient aux deux
Wilaya ottomans de
Beyrouth et de
Damas.
La
France avait été alors, à la suite du démantèlement de l'
Empire ottoman, mandatée par la
Société des Nations pour développer et moderniser certains territoires ex-ottomans.
En 1926, le pays adopte sa première constitution, devient officiellement une
République, prend le nom de
République libanaise et crée les postes de président de la
République et de président du
Conseil des ministres.
Son histoire, son système politique et la variété de sa culture, de sa démographie religieuse et de sa géographie en font un pays à part et original du
Proche-Orient.
Le
Liban a été occupé au cours des siècles par diverses civilisations.
Il est aussi réputé pour sa gastronomie et pour sa musique.
Entre son indépendance et le début de la guerre civile qui le ravage de 1975 à 1990, le pays connaît une période de relative prospérité économique et de stabilité politique, permises par la forte croissance des secteurs du tourisme, de l'agriculture ainsi que du secteur des finances et des services (banque, assurances ...).
Dans cette période, le pays est de ce fait considéré comme le coffre-fort du
Levant et comme «
La Suisse du Moyen-Orient », en raison de son poids et de sa puissance financière.
Le
Liban attire alors de nombreux touristes, en grande partie parce que
Beyrouth, la capitale, est connue comme le «
Paris du Moyen-Orient ».
Beyrouth est d'ailleurs classée par
The New York Times comme la première ville à visiter pour l'année 2009.
Immédiatement après la fin de la guerre civile, de grands efforts sont faits pour reconstruire les infrastructures du pays et une économie viable, par le biais d'investissements colossaux de l'
État, de l'
Arabie saoudite, de l'
Union européenne et de quelques pays du
Golfe Persique.
Ainsi, l'
IDH du
Liban passe de 0,677 en 1990 à 0,803 en 2008.
En outre, au début 2006, le pays atteint un niveau de stabilité relativement élevé et la reconstruction de
Beyrouth est entrée dans sa phase intensive.
Cette année-là, un nombre toujours croissant de touristes est enregistré.
Cependant, la guerre israélo-libanaise de 2006 met un terme à l'afflux touristique et cause des dommages estimés à environ 3 milliards de dollars américains sans compter le ralentissement économique qui s'est ensuivi.
Le
Liban reste aussi un pays très inégalitaire, où les 1 % les plus riches détiennent 40 % des richesses.
Source
Wikipédia