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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Mer 1 Avr - 14:23 | |
| Si quelqu'un écrit/poste avant nous, alors que nous avons déjà commencé quelque chose ; tant pis. Il faut savoir courber sa plume, l'adapter à celles des autres. Pour moi, cela fait partie du charme de l'activité (du jeu). Je rejoins les avis d' Elheya et de Hellraise. Je vous laisse faire également - et lirai avec plaisir ce que donne la suite -. |
| | | MarieD'Oho
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Mer 1 Avr - 14:49 | |
| Je ne m'attendais pas du tout à cette réaction collective... L'idée d'ordre de passage avait été proposée dans mon post de départ et suggérée par Poqueline également dans cette conversation. Mais des propositions et des suggestions ne sont en rien des obligations. Pour ma part, je renonce bien volontiers aux règles... Ce serait dommage de perdre des plumes pour si peu. |
| | | Poqueline
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Mer 1 Avr - 15:26 | |
| Pas de souci , je m´adapte Le tout est de savoir |
| | | MarieD'Oho
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Ven 3 Avr - 16:53 | |
| Après le mat et ses errances, le Bateleur entre en scène... J'adore! |
| | | Blou
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Ven 3 Avr - 17:39 | |
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| | | SinceKid
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Sam 4 Avr - 21:23 | |
| J'ai rectifié la faute que j'ai commise, désolé |
| | | SinceKid
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Dim 5 Avr - 23:26 | |
| Je fait de l'impro et j'm'en sors plutôt pas mal |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Lun 6 Avr - 12:17 | |
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Dernière édition par Navane le Lun 6 Avr - 12:26, édité 1 fois |
| | | Poqueline
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Lun 6 Avr - 12:22 | |
| Je comprends très bien Navane ! Pas de souci de mon côté. Cela vaut la peine plutôt que de nous priver de ta plume J’attends ta suite avec impatience |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Lun 6 Avr - 12:28 | |
| Non, finalement, non... On oublie. Merci quand même Poqueline |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Mer 8 Avr - 16:47 | |
| Oh et puis merd☆, je me permets de demander une pause dans la quête d'Ildarion afin que je puisse écrire une suite tranquillement. Un temps mort dans le cadavre exquis, quoi |
| | | Blou
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Mer 8 Avr - 16:55 | |
| mais oui fais comme tu veux Navane no problemo ! ( enfin moi ca ne me dérange pas du tout au contraire.) Ceci n'est qu'un jeu ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Mer 8 Avr - 20:26 | |
| Oups Navanne, pas vu ta demande de pause, j'avais la suite au lever du matin... comme quoi le cadavre devait bien renaitre |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Jeu 9 Avr - 9:05 | |
| Ah oui, le cadavre exquis a reçu de ta plume un sacré souffle de vie, Elheya C'est marrant, et bien que très différent, je faisais aussi référence à la pleine lune dans mon texte... Je le déposerai ici une fois que je l'aurais terminé. Après tout, il était destiné au forum. Et puis, ça fera toujours un peu de lecture. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Ven 10 Avr - 12:28 | |
| Un peu de lecture... - Spoiler:
La troisième maison, m'étonnais-je... La troisième maison !? Je passais la main sur mon visage, secouais la tête pour tenter d'y remettre de l'ordre dans un geste qui me faisait presque sourire par l’hébétement qu'il traduisait. Nous avions marché des heures durant et juin avait disparu en un claquement de doigts. En un rien de temps. Je ne savais ni où, ni quand j'étais.
La maison trois, j'avais déjà résolu ses mystères... En préface du solstice d'été, un arlequin m'y avait reçu sous un arc qui cambrait le chapiteau céleste de sa ligne noire et blanche. J'avais joué à la devinette du double-je. J'y avais réfléchi avec une joie toute enfantine. S'était-il joué de moi, le bougre ? Étais-je resté prisonnier derrière le miroir de son énigme ? Avait-il pissé sur ma raison à un moment ou un autre ? Avais-je rêvé l'arlequin de juin dans ma hâte de progresser ? Un arlequin à poil, qui plus est. Et pourquoi la deuxième étape se rappelait à moi ? Pour me faire reculer ?
Pris d'un léger vertige, je ralentissais : _ Lilo, je crois que je perds la tête... _ C'est la meilleure chose qui pourrait t'arriver, ricana le vieux lutin qui avançait au devant près d'Altaïr. On t'entend tellement réfléchir d'ici que tu parasites le chant des oiseaux. _ Je suis sérieux. Je perds la tête, m'agaçais-je. _ Je le suis aussi, rétorqua-il sèchement en se tournant vers moi, ses yeux clairs comme une lame de glace. Maintenant, avance ou tu vas finir plus raide que le taureau de la seconde étape.
Je n'insistai pas, cette perspective ne m'enchantant guère. 1, 2, 3, soufflais-je à moi-même... 4. Je vérifiais quand même discrètement sur mes doigts. L'hébétement. 1, 2, 3... Oui, quatre. C'était bien, ça. J'observais autour de moi. L'herbe était courte et parsemée de fleurs blanches éparses. La nature continuait son œuvre. L'été s'y était bien faufilé sur des jours qui n'en finissaient pas afin d'offrir ses agréables premières moiteurs, le chaud parfum de ses fleurs, la chair juteuse et sucrée de ses fruits dans les vergers qu'il caressait. Lilo et Altaïr avançaient tranquillement au devant. Imperturbables. Le monde tournait rond. Il était. Pourtant, je restais perdu. Hors du temps, hors du présent, aspiré entre passé et futur sans pour autant cesser de me laisser porter par mes pas.
J'avançais dans cette étrange quête dans laquelle je m'étais jeté à corps perdu sans savoir ce que je cherchais. Sans réel plan. Jusque-là, cela m'avait plutôt réussi. C'était bien lorsque l'on ne cherchait plus que l'on trouvait. Avancer, encore et toujours, me rassurais-je... Prendre le droit de se planter. Avancer pour ne pas se faire devancer par la peur. La repousser. Chaque jour. Progresser sur un chemin qui compterait davantage que la destination. Se rappeler les épines mais aussi les temps et les champs à travers lesquels l'esprit s'était épanoui. Avancer. Surprendre les égarements, se surpasser pour illuminer l'insensé. Aller à cœur, en son cœur et découvrir ce qui y a poussé. Je plongeais ma main dans la poche pour me relier aux sagesses de la rune... Entre les nervures qui affleuraient sous ma peau, sa force tranquille me parvenait. Accomplissement et harmonie, inspirais-je. Avancer et distancer les doutes, expirais-je en faisant glisser mes doigts sur l'écorce des arbres qui m'accompagnaient ici et maintenant. Renouer avec la nature, se relier à sa propre nature. Perdre la raison entre les mois de mai et juin pour se conter en saison nouvelle. Le temps pouvait bien s'arrêter. Avancer plus fort... Accomplissement et harmonie enracinés au corps. Garder foi en la magie qui dansait en soi. En l'évidence. Suivre la mélodie des frissons qui courraient sous la peau et déborder d'âme par les yeux. Se laisser guider par les murmures du vent qui soufflaient et déployaient les confidences de l'être en soi... Baisser les larmes de paix, de combat, arroser la terre... Avancer sous les arbres qui se mettaient à exhaler un vert jade à l'éclat surnaturel. Se rendre à l'évidence... J'avançais. À n'en pas douter.
Lilo se tourna vers moi et m'adressa un clin d’œil encourageant. Nous avancions.
La nuit venait de tomber, une douce lumière en révélait les obliques, quand j'entraperçus un lac au détour d'un virage. C'était par là, je le sentais. Je repoussais la dentelle sauvage des quelques branches qui en dissimulaient la vue et l'endroit nous confia ses secrets. Sur un velours bleu nuit, une lune pleine était suspendue à quelques centimètres de la surface de l'eau et y coulait ses lumières argentées, orangées et rosées. L'onde en était recouverte. À croire qu'il y en avait sous l'onde aussi. Un peu plus au loin, on distinguait des formes étincelantes qui se balançaient en rythme sur une berge. Elles ourlaient d'un sillage pourpré le velours nocturne. Une clarté à la fois dense et fragile qui battait la mesure de ses entrelacs. Le spectacle était fascinant. Il m'appelait. Il venait me chercher. Il serait l'écrin de la pause dont j'avais besoin. Le refuge magique où je finirai de me ressourcer. Ces lumières vagabondes venaient me chercher. À n'en pas douter. _ Lilo, Altaïr ? Nous y sommes, affirmais-je avec un sourire confiant.
Mes compagnons opinèrent ensemble, un tel paysage ne pouvant faire que l’unanimité. De toute façon, ces deux-là étaient toujours d'accord...
Des enfants. Les lumières qui courbaient les ombres de la nuitée étaient des enfants. Un garçon et une fille qui faisaient de la balancelle un soir de pleine lune rose. À notre vue, ils cessèrent de jouer pour nous rejoindre, baignés de leur douce lumière et vêtus d'une tenue délicate. Leur corps chétifs étaient en effet entièrement recouverts d'un camaïeu de fleurs violettes maintenues par un ingénieux système de feuillages. Une bulle de verre entourait leurs visages poupons. Ils la retirèrent quand ils nous aperçurent et se mirent à accélérer le pas. Des ombres étincelantes qui perçaient le crépuscule.
_ Bonsoir les enfants. Je m'appelle Ildarion, chevalier de Lancedor. Je vous présente Altaïr, mon cheval, et Lilo du Boisjoli... Je n'avais pas terminé ma phrase que les enfants s'illuminèrent en chœur avant d'atterrir dans les bras du bon vieux Lilo... "Que vous devez certainement connaître puisque tout le monde se connaît ici... Évidemment.", levais-je les yeux au ciel.
_ Mes chéris, quel bonheur de vous voir, vous allez bien ? Ohlala, vous avez encore grandi. Mais, dis-donc, vous me dépassez ! Ça devait bien arriver un jour, se moqua de lui-même le vieil homme dans le cou des enfants. _ Grandir pour toucher la lune, s'exclamèrent d'une seule voix les bambins. _ Waa, c'est pas un cheval, c'est une licorne, remarqua la petite fille, aussitôt suivie par le garçon. Ils recouvraient de caresses, de tendres baisers un Altaïr qui se laissait cajoler de bon cœur. Dans cette histoire, mon fidèle compagnon avait vraiment tout gagné. _ Il s’appelle comment, me demanda le garçon sans me regarder mais enfin conscient de ma présence. _ Altaïr. _ Ça te va drôlement bien, tu sais, chuchota la petite à son oreille.
Il y avait quelque chose de désarmant chez ces enfants. Une grâce troublante, discrète, mais puissante les auréolait. Peut-être était-ce dû aux milliers de petites tâches solaires qui constellaient leur visage ? Peut-être était-ce l'innocence de l'enfance, sa pureté, tout simplement ? Lilo les observaient fièrement, les yeux injectés d'étoiles. D'amour.
La petite délaissa l'animal et revint vers moi dans une allure timide : _ Un joli soir sur toi, Ildarion. Je m'appelle Lunaé. Et lui, dit-elle avec un hochement de tête en direction du garçon qui était resté à choyer le cheval, c'est mon frère Léni. _ Enchanté de te rencontrer, belle enfant.
Elle se cala dans les bras rabougris du gnome qui ne semblaient être faits que pour l'y recevoir et continua : _ Tu dois certainement te demander ce que font des enfants dehors à pareille heure de la nuit... _ Oh, ma beauté, si tu savais tout ce qu'il se demande à la minute, gloussa le lutin en passant une main affectueuse dans les cheveux de l'enfant. Hmm, deux fois que le gnome se payait gentiment ma tête en quelques heures. _ Ha ha, très drôle, Lilo... Mais oui, je reconnais que je suis curieux de vous. Si mon intuition m'a amené jusqu'ici, c'est que j'ai certainement quelque chose à apprendre. _ On a toujours quelque chose à apprendre, Ildarion chevalier de Lancedor, dès lors que l'on s'abandonne à l’émerveillement qui sommeille en soi. Asseyons-nous ici, nous enjoignit Lunaé d'une voix fluette.
Nous la suivions et nous nous posions au bord du lac. Une nuée de moustique voletait à sa surface ondulante, moirée de rose et d'argent. L'air était chargé d'une remarquable suavité. Sous l'œil de l'astre lunaire, Lunaé me raconta : _ On nous appelle les Enfants de la Lune car notre sensibilité à fleur de peau nous empêche de sortir le jour au risque que le Soleil ne nous embrase de ses rayons extraviolets. Les tâches qui émaillent nos visages et nos corps sont autant de baisers flamboyants qu'il nous a adressés. Mais s'y écrient aussi les flots de sensibilité que nous avons en réserve. Nous avons parfois tant de difficultés à l'extérioriser qu'elle s'échappe, éclate et bourgeonne en ces petites traces solaires, anarchiques et indélébiles, confia-t-elle en posant sa tête sur l'épaule du gnome.
Ses mots se déposèrent dans le silence de la nuit et ricochèrent en mon cœur touché à mesure que je saisissais ce que les entre-lignes contenaient. Je finis par briser le silence qui nous enveloppait : _ Vous ne sortez donc jamais à la lumière du jour ? _ Si, mais jamais, ô grand jamais, sans nous badigeonner de lotion féerique, de notre carapace de verre bien visée sur nos têtes et cette tenue anti-extraviolet qui a transformé nos vies ! Elle nous protège des rayons extraviolets. Les fleurs qui la composent étaient d'une blancheur immaculée lorsque l'on nous les a offerts. En absorbant les rayons extra-violets du Soleil, elles se sont parées de ces délicates teintes de parme, pourpre, rose, bleu, violet, mauve, magenta... C'est Cléophée et mon bon vieux Lilo qui l'ont conçu spécialement pour nous. Ça et les rideaux de fleurs qui protègent les fenêtres chez nous. Ravissant, n'est-ce pas...? _ Un euphémisme, jeune fille. _ Et ce sont nos imaginations réunies, leur puissance illimitée qui en sont à l'origine... Le bon sens et quelques savoirs ancestraux ont bien-sûr fait le reste, ajouta-t-elle dans un sourire complice au vieux lutin. C'est ainsi habillé que nous veillons aux rêves des enfants, des hommes du monde, de tous les êtres vivants avec l'amour d'une mère et l'innocence de notre enfance... Les rêves, l'imagination, les envies qui les façonnent, les espoirs qui s'ébattent dans leur univers sensible et peu importe le monde ou la réalité dans lesquels ils évoluent. Nous veillons à ce que les enfants restent des enfants. À ceux qui perdent leur innocence trop vite, nous veillons à ce qu'ils créent du sens. Nous veillons à ce que les adultes ne s'éloignent jamais de leur âme d'enfant. Elle est à la source de toute chose. De toute magie. Et je crois savoir que tu as plongé dans ses mystères... _ On ne peut rien te cacher, demoiselle... J'ai fui mes semblables pour mieux communiquais avec les spectres autochtones en des temps de chrysalide virale. Le monde était sous cloche. D'un tour à un autre, d'une rencontre à une autre, la flamme perdue m'est revenue et la magie s'est instillée doucement dans mes veines. Cette quête m'a mené jusqu'à toi.
_ Ce sont tes rêves qui t'ont mené jusqu'à toi. Ils t'observent constamment, honore-les, enchaîna Léni qui venait de nous rejoindre. Ma sœur et moi sommes les canaux de réception. Un maillon dans la chaîne de ton monde intérieur. Des passeurs de rêve. À chaque jour de pleine lune, juste avant que le soleil ne tire sa révérence, et gorgés des couleurs du jour, nous venons ici pour relier rêve et réalité, ciel et terre, jour et nuit. Après avoir recueilli les confidences lunaires, nous y envoyons quelques-unes des émotions, les inspirations, les nuances subtiles qui donnent du corps à une vie. Du relief. La lune les dispersera dans les rêves nocturnes tandis que le soleil s'occupera à faire pousser des extra dans l'ordinaire des jours. L'imagination est une voie royale pour enchanter le réel. Pour le changer, le recréer. Elle est vivante. Spontanée. Elle permet de s'échapper simplement, comme elle peut devenir matière vivante. D'un rien peut éclore un tout. Cette robe et ce casque en sont une des fabuleuses expressions. Les grandes découvertes découlent souvent d'esprits aussi inventifs qu'imaginatif. Dans sa fertilité, l'imagination est une capacité à repousser les frontières de la connaissance, à en entrevoir de nouvelles. Infiniment plus grandes. Elle réclame une sacrée force, presque extrahumaine, quand il est plus facile de se laisser séduire par le chant du cynisme.
J'écoutais attentivement les enfants, je sirotais leur paroles, m'en abreuvais... Chacun de leurs mots éclataient en moi en petites bulles d'oxygène. Ils me rassérénaient. Près d'eux, je me sentais au plus près de moi. Chez moi. À la maison. _ Et oui, sens-tu l'espace qui se crée sur ces mots, cette belle promesse à-venir ?, continua Lunaé qui avait perçu le frémissement. C'est l'éveil à ton propre Soleil qui continue de se manifester au dedans. Il n'y aura pas d'épreuve ici, Ildarion... _ Pas d'épreuve !? _ Aucune. Pas de tour, pas de défi... Si ce n'est celui de ne jamais oublier ce que l'on s'est confié cette nuit. Prends soin de cette sensibilité. Elle est magie véritable. Une des clés essentielles pour ouvrir la porte de la cinquième étape et avancer sur le chemin qui est le tien. T'y trouver, t'y retrouver toujours un peu plus. _ Je n'oublierai rien de cette nuit éclairante, les enfants. Je les garde précieusement. _ Nous devons rentrer. Mais avant, reçois cette fleur en souvenir de notre rencontre. Elle la symbolisera, sourit Lunaé en me tendant une fleur qu'elle avait cueillie sur sa robe. _ Votre délicatesse me touche, belle enfant. J'accueille votre présent avec plaisir.
Je les regardai s'enfoncer dans la nuit, encore empli de leur douceur : _ Lilo ? Quel âge ont ces enfants ? _ Mille vies. À peu près. _ Mais alors, toi, ça te fait quel âge ? _ 5 ans, ria le bon vieux guide.
Je me couchai cette nuit-là le sourire à l'âme et des rêves plein la tête. J'aurais aimé que ce temps ne s'arrête jamais. Non, que dis-je, il ne s'arrêterait jamais puisqu'il vibrait et vibrerait longtemps en moi. À tout jamais.
Pour écrire ce texte, je me suis inspirée de cette maladie : Xeroderma Pigmentosum Une enfant de la lune Il va sans dire que je ne fais aucun rapprochement entre le signe du Cancer et la maladie, si ce n'est l'homonymie. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Ven 10 Avr - 13:05 | |
| Coucou Navane, magnifique ton aventure au pays des enfants de la Lune Je connaissais cette "différence" de ses enfants, de quoi relativiser notre "confinement"... C'est trop dommage de ne pas insérer cette part dans l'aventure d'Ildarion... J'ai écris en spontané, avec les fautes d'orthographe qui vont avec mais rien n'est jamais définitif... au royaume de la magie, le temps peut se recourber J'ai recopié mon dernier passage dans un fichier texte, je demande à Céleste de supprimer mon message, comme ça tu pourras mettre cette partie et je reprendrais la suite après... et vive l'aventure ! |
| | | Céleste °~ Administrateur ~°
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Ven 10 Avr - 14:36 | |
| Bonjour Elheya, comme personne n'a encore posté après ton dernier message, il est toujours possible d'aller supprimer le message sans me faire la demande --------------------------- Pureté, Un, Conscience, Lumière, Eternité, Infini, Bonté Vision, Perspective (pas de recul), Possibilités, Temps Exprimer, Vérité, Authenticité, Rayonner, Exemple Amour Christique, Harmonie, Equilibre, Compassion, Guérison Pouvoir, Confiance (Foi), Justice, Respect, Dualité, Mouvement Emotions, Vivre, Courage, Avancer, Partager, Vulnérabilité Enracinement, Santé (optimal), Jouvence, Vitalité
Dernière édition par Céleste le Ven 10 Avr - 14:38, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Ven 10 Avr - 14:37 | |
| L'air a quitté mes poumons rabougris. Je te parle même pas de la tête que fait Lilo... Non, non, tu retires rien du tout, Elheya. Y'a pas moyen. Il y a eu simultanéité créative. Je trouve ça chouette. Soit je mets mon texte derrière le tien, dans une sorte de faille du continuum espace-temps, un joyeux nawak, quoi. Soit on laisse les choses ainsi.
Dernière édition par Navane le Ven 10 Avr - 14:45, édité 1 fois |
| | | Céleste °~ Administrateur ~°
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Ven 10 Avr - 14:40 | |
| Bonjour Navane ... Ton avatar est Magnifique --------------------------- Pureté, Un, Conscience, Lumière, Eternité, Infini, Bonté Vision, Perspective (pas de recul), Possibilités, Temps Exprimer, Vérité, Authenticité, Rayonner, Exemple Amour Christique, Harmonie, Equilibre, Compassion, Guérison Pouvoir, Confiance (Foi), Justice, Respect, Dualité, Mouvement Emotions, Vivre, Courage, Avancer, Partager, Vulnérabilité Enracinement, Santé (optimal), Jouvence, Vitalité |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Ven 10 Avr - 14:42 | |
| Merci Céleste |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Ven 10 Avr - 14:50 | |
| Ok merci Céleste, je n'avais pas vu l'îcone de supression... Bon, je vais quand même remettre ma version mieux fouttue question fôtes... et oui, une faille temporelle est aussi possible... diable ! Voilà, c'est fait... je t'ai ouvert une autre dimension parallèle Navane |
| | | Poqueline
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Ven 10 Avr - 16:42 | |
| Navane , c’est trop joli ce que tu nous as pondu ! Je ne vois pas pourquoi tu ne l’appliquerais pas à la suite de celle d’Elheya ... ça peut très bien se suivre ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Ven 10 Avr - 17:35 | |
| Elheya et Poqueline |
| | | Blou
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Ven 10 Avr - 18:32 | |
| bravo je viens de lire super j'ai même envie de dessiner on peut faire des illustrations ? ah ah ah |
| | | MarieD'Oho
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ? Ven 10 Avr - 18:48 | |
| - Blou a écrit:
- bravo je viens de lire super j'ai même envie de dessiner on peut faire des illustrations ? ah ah ah
Mais quelle bonne idée ! |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Et si on écrivait ensemble ?
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| | | | Et si on écrivait ensemble ? | |
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