Je me posais cette question depuis un certain temps : ça fait quelques années que les films sur des "méchants personnages" rencontrent du succès (Cruella, Venom, Suicide Squad, Joker, Maléfique...). Personnellement je ne suis pas fan, je trouve même cette fascination pour les vilains assez bizarre : Tout un film sur un personnage comme Cruella qui dépèce des chiots, heu... va falloir m'expliquer l'intérêt.

A votre avis, au niveau astrologique, d'où vient cette fascination pour le sombre, pourquoi en ce moment les gens sont-ils attirés par ce genre de films ?

Pluton est sans aucun doute de la partie.

silver a écrit:

Tout un film sur un personnage comme Cruella qui dépèce des chiots, heu... va falloir m'expliquer l'intérêt.

C'est tellement vrais !

Pour moi la réponse est simple : dans les films américains tout publique, les gentils sont lisse, irréprochable et enyeux ... alors que les méchant, on est obligé de leur donner un backgrourd pour leur donner de la "substance", du coup ils sont au niveau du script plus intéressant...

Personne ne veux voir un film sur Anita et Roger qui son a la campagne avec leurs 101 dalmatiens.

Et pourtant, Glauque, je plussoie, mais qu'il y a des "méchants" plats aussi... Mais tu résumes beaucoup de ce que j'avais commencé à écrire.

Bonne nuit au passage

Oui c'est claire, y'a des méchants complètement creu et inintéressant...

Peut-être que cette fascination pour les "bad boys" est une porte de sortie "imaginaire" (quoi que), pour évacuer des pulsions tenues en laisse par toute une société dont le mensonge et l'hypocrisie sont le ciment.

"Beaucoup" de femmes à un moment de leur vie sont secrètement (ou non) attirées par ces "mauvais garçons" dans le but secret aussi de les remettre dans le droit chemin.

L'affaire se corse quand elles se rendent compte que c'est peine perdue.

L'inverse est peut-être vrai aussi mais à mon avis moins courant...

Je m'interroge...

Glauque a écrit:

silver a écrit:

Tout un film sur un personnage comme Cruella qui dépèce des chiots, heu... va falloir m'expliquer l'intérêt.

C'est tellement vrais !

Pour moi la réponse est simple : dans les films américains tout publique, les gentils sont lisse, irréprochable et enyeux ... alors que les méchant, on est obligé de leur donner un backgrourd pour leur donner de la "substance", du coup ils sont au niveau du script plus intéressant...

Personne ne veux voir un film sur Anita et Roger qui son a la campagne avec leurs 101 dalmatiens.

Ce qui m'énerve c'est le fait de vouloir les rendre sympas auprès du public, quelque part c'est un peu (Je reprends l'exemple de Cruella) : "Oui je suis une vieille mégère impitoyable qui tue des animaux et m'habille avec mais voilà... j'en ai bavé quand même. Puis bon, faut avouer que je suis bien fringuée." C'est trop nul

Pareil pour Venom : "Tout à fait, je suis possédé par un symbiote extraterrestre machiavélique qui dévore tout ce qu'il y a sur son passage, y compris des gens. Et bien figurez-vous qu'on s'y fait, et puis au fond ça ne m'empêche pas de rester quelqu'un de très sympathique. Vous voyez, par exemple : J'aide tous les jours ma voisine Josiane à sortir ses poubelles."

Il faudrait faire confessions intimes spécial méchants ce serait assez intéressant finalement

Peut-être bien, Maldoror. Mais je trouve ça quand même étrange, car là on ne parle pas seulement de "bad boys", mais de criminels.
Après je pense que certaines histoires comme celles du Joker ont peut-être plus d'intérêt que les autres, même si ce personnage reste assez malsain.

Pour faire plus simple, je crois qu'on est attiré par tout ce qui est subversif, par nature. Après ça devient un problème de conscience. Les lois attisent souvent l'envie chez certains de les contourner. La société en fait son beurre mais à condition de ne pas dépasser la ligne rouge sinon le Surmoi reprend la main.

Qui n'a pas rêvé d'écorcher vif son voisin de palier ou son patron acariâtre?

Ah oui je crois que je l'avais vue

Maldoror a écrit:

Pour faire plus simple, je crois qu'on est attiré par tout ce qui est subversif, par nature. Après ça devient un problème de conscience. Les lois attisent souvent l'envie chez certains de les contourner. La société en fait son beurre mais à condition de ne pas dépasser la ligne rouge sinon le Surmoi reprend la main.

Qui n'a pas rêvé d'écorcher vif son voisin de palier ou son patron acariâtre?

Oui sans doute. Je sais pas, c'est vrai que je suis une personne assez sensible, j'ai dû voir deux-trois films d'horreur dans ma vie et encore, je peux avoir la nausée rien qu'à l'idée de voir un film comme ça, ça me dérange vachement, les images restent dans ma tête et j'ai du mal à m'en débarrasser. Même les films de guerre ça passe mal. Mon émotif petit Mars en poissons n'est pas du tout fasciné par la violence et la méchanceté
Enfin je dis pas que des fois j'ai pas envie de mettre mon point dans la tronche de certains, hein

Après, il suffit juste de se dire que les gens ont un autre fonctionnement que le nôtre, d'autres "Mars" ici. Non plus, je ne supporte pas la violence graphique, le pourquoi m'intéresse, les raisons, le cheminement et tout le reste, mais sinon, être "aveugle" me convient très bien aussi. Et j'ai comme toi un Mars en Poisson. Et ça va même plus je ne supporte pas la sensation de peur, même une peur contrôlée, non je ne peux pas. Quitte à choisir, je préfère avoir modérément mal que peur. Je ne supporte pas la peur, c'est depuis toute petite. D'où que je peux pas regarder quelque chose qui fait "peur".

C'est la réunion des
Je suis absolument pas film d'action style "mission impossible " j'aime les films "psychologique" , les drames , avec ni gentil ni méchant ...
Pour l'action, si l'histoire est pertinant ça ne m'empêche pas de voir un film, mais je suis pas époustouflé devant dès scènes d'actions.

Moi aussi, plus c'est manichéen, sauf quand c'est assumé et ouvertement présenté comme tel, plus ça "m'ennuie", voire "m'angoisse". ( oui je sais le mot est fort, mais ça me peut me donner une sensation irrationnelle de claustrophobie)L'action, pour ma par, ça passe tant que ce n'est pas trop "graphique". Mais c'est assez aléatoire en fait. Il peut m'arriver de me "couper" tellement que des scènes très "dures" peuvent devenir regardables ( je n'ai plus vraiment de mémoire visuelle, ça peut aider à ce que, si je n'ai pas eu d'émotion ça ne me reste pas dans la tête. Mais, si ça a touché l'émotionnel, là c'est "foutu". Même sans image une phrase peut me faire ressentir quelque chose pendant longtemps dont je vais avoir du mal à me débarrasser. Pardon par la "parlote")

Je pense que la peur c'est principalement la Lune, le rebutement de la violence, Vénus, et voyez les deux opposés, Saturne et Mars, les deux "maléfiques" en astrologie traditionnelle.

Il y a une opposition entre la Lune et Mars, mais le sujet ne s'y prête pas ici, nous n'allons pas déborder. Je ne sais pas pour les autres après ( et Mars et Saturne ne font aucun contact ou alors, mineurs, je n'ai pas le thème sous les yeux)

Et je pense que la fascination pour la violence est l'abandon à la longue de la niaiserie ennuyeuse de Vénus et de ses simagrées de circonvolutions, comme une envie de quelque chose de plus authentique, cela peut être aussi valable pour la Lune, niaiserie de cocooning imaginaire.

La nature humaine n'est ni bonne ni méchante, elle est les deux. Chacun porte son lot à des degrés divers même si c'est méchamment refoulé.

La cruauté est profondément humaine car l'être humain qui la pratique, en a souvent conscience, sinon, il reste un animal (ce qui arrive parfois). mais c'est la conscience qui lui permet d'en jouir en toute volupté.

La loi morale qui l'en empêche, hypocritement au grand jour, en décuple encore les facultés par la bande. Comme le masochisme qui se traduit dans la forme par un laisser-aller, une lâcheté, un lâcher-prise, souvent de très mauvais aloi.

Je pense que l'être humain restera un zombie plastronneur et enculeur de mouches tant qu'il ne prendra pas conscience qu'il est à la fois le diable et le bon dieu. a des degrés divers certes. Le méchant projeté, c'est la pulsion de mort que chacun porte en lui, qui a besoin d'être exorcisée dans une société qui lave plus blanc que blanc au glyphosate et aux acides en tous genres.

La société, telle qu'on la connait, ne l'oublions pas est le lit de toutes les névroses, tous les désirs enfouis, repliés, raccornis, refusés qui en contre-partie ne peut accoucher que des pires "négateurs" par phénomène de capillarité. Ou de compensation.

Et elle prend évidemment aussi du plaisir à se venger de ces iconoclastes qui en outrepassent les règles.

Sado-masochisme toujours.

silver a écrit:

Ce qui m'énerve c'est le fait de vouloir les rendre sympas auprès du public

Je ne trouve pas qu'on les rend "sympathiques", ils sont souvent gratinés les "méchants", on pousse le personnage dans les recoins les plus dark. En revanche, j'adhère totalement à cette idée de "fascination" que tu utilises dans ton message de départ.

Oui, il y a fascination, dans le sens où on est proche de la subjugation, une sorte de sidération à laquelle on se soumet, comme hypnotisé par ce qui se passe sous nos yeux.

Ca a été dit plus haut, je pense que cet attrait est lié au fait que se projette sous nos yeux, dans un cadre "secure" comme peut l'être une salle de cinéma par exemple, toutes nos pulsions qu'il est impossible d'exprimer dans la vie de tous les jours. Il y a quelque chose de très jouissif de voir se matérialiser au travers d'autres ce qu'on ne peut exprimer ouvertement soi-même. Faut voir le succès des reportages sur les faits divers...

C'est en quelque sorte un passage à l'acte par procuration.

C'est limite thérapeutique et d'utilité psychologique et sociale .

Hollywood et tout le business du cinéma sont des sataniques. Le but est de détruire la nature humaine.

• histoires incohérentes
  
• films apocalyptiques
  
• héroïnes aventurières, courageuses, avec du culot, limite macho (pousser le féminisme, transformer la femme en homme)
  
• héros soignés, délicats, coquets, ultra sensibles (transformer l'homme en femme)
  
• manipulation génétique: super héros, zombies (favoriser la médecine moderne)
  
• insistance sur les familles recomposées et sur les couples homo et interraciaux (pousser la mondialisation et détruire la famille traditionnelle)
  
• acteurs qui vendent leur âme (putes 2.0, sectes, crimes, luxure, vie de débauche, etc.)
  
• blagues pédophiles (même dans les Disney)

Et vous êtes là à justifier ces films, à trouver des explications, à faire des théories... Vous êtes tombés dans leurs pièges. RÉVEILLEZ-VOUS, ILS VOUS MANIPULENT!!! Regardez des vieux films d'avant 2005.

Mais je vois que ça va beaucoup mieux ici, niveau manipulation mentale et perception du monde...

Si ont peut considérer que cet attrait à ce type de films, mettant en avant la cruauté est un fait de société, il me semble intéressant de l’analyser. Bien sur à ce stade, nous parlons d’un attrait d’un groupe d’humains. Quelques grandes lignes de réflexions :
L’analyse ferait apparaître des éléments psychogiques et sociétales. La cruauté est une part d’ombre, animal de l’être humain qui se caractérise par l’instinct et un manque d’empathie. Du point de vue psychologique, la frustration amène certains individus à une forme de névrose.
Je distinguerais la cruauté propre à l’homme et la cruauté collective et perverse !
Cela peut être représentatif d’une société violente, d’autres ont existé bien avant. Nous pouvons nous interroger et faire un lien avec notre période actuelle : "frustrations, perversions, manipulations, mensonges et violences". Certes, ce ne sont plus en majorité des violences physiques mais une violence « organisée ». Ce n’est pas moindre. Le libéralisme est une forme de cruauté et nous devons lutter contre ce système qui nous détruit. Nous sommes dans une crise de croissance de l’humanité où l’humain est amené à « évoluer » notamment au niveau spirituel, cela ne veut pas dire « attendre que cela se fasse tout seul »
Un futur monde de technologies est entrain de naître, espérons également celui des avancées de la psyché. Quelques citations :
La cruauté est un geste de servitude : car elle atteste que la barbarie du régime oppresseur est encore présente en nous. Jean Jaurès

Jung écrivait : "Voyez l’incroyable cruauté qui déferle sur ce monde dit civilisé, elle sort tout entière des êtres humains et de leur condition mentale. Voyez ces moyens diaboliques de destruction ! Ils ont été inventés par des gentlemen parfaitement inoffensifs, raisonnables, citoyens respectables, qui sont tels que nous le désirons. Et lorsque tout explose et provoque un indescriptible enfer de dévastation, personne n’en semble responsable. C’est simplement arrivé, et pourtant c’est entièrement l’œuvre de l’homme.
Mais puisque chacun est aveuglément convaincu de n’être rien que sa propre conscience, très modeste et sans importance, qui remplit scrupuleusement son devoir et gagne raisonnablement sa vie, personne ne remarque que cette foule rationnellement organisé qu’on appelle Etat ou nation, est mue par une puissance apparemment impersonnelle, imperceptible mais terrifiante, que rien ni personne ne peut mettre en échec.

Il n'avait pas tort Jung, et avant de prétendre au merdier "sataniste", certains devraient bien jeter un œil sur leur intérieur avant de projeter leurs poubelles et prétendre réveiller le monde, quelle suffisance

Pas fan de films gore, j'ai vu des trucs raides à titre de compréhension de la nature humaine dans mon adolescence, par exemple me suis tapé "Hitler un film de l'Allemagne" au ciné club, 5h en 3 séances

Je suis plus spécialement attirée par la bonne SF et fantasy, en films ou livres, les vrais "méchants" du monde me suffisent et me fascinent pas pour s'en inventer d'autres à dégommer, à part dans le Seigneur des Anneaux, ou Star Wars, et j'ai très tôt choisi Yoda

On peut détruire sans cruauté, c'est le sujet de la plante qui pousse et qui fait de l'ombre à sa voisine qui finit par mourir, aussi l'écœurement de la niaiserie factice ne signifie pas cruauté, ces dauphins, qui cernent ces bancs de sardines et de maquereaux qui errent en vagues de panique collective, ils finissent par s'en remplir la panse, quelles bêtes horribles finalement, ils pourraient entendre leur repas crier de peur avant de les engloutir si le son sortait, une foule en fuite avec la barbarie à leur train !

Culture satanique dans le cinéma (documentaire):
https://odysee.com/@TV.R%C3%A9veillez-vous.2.0:7/Alcyon-Pl%C3%A9iades-100---Promotion-Canap%C3%A9-Hollywood-Bollywood-P%C3%A9dophilie,-Satanisme,-Abus,-Adr%C3%A9nochrome:8