https://www.youtube.com/watch?v=5BxXZ1gH3pM
https://www.youtube.com/watch?v=vjncyiuwwXQ&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=5NmjJeNFUVU&feature=relmfu
Agnes Obel, 29 ans, est une délicate chanteuse danoise qui vit à Berlin. Encore quasi inconnues sous nos latitudes, ses ritournelles, pour la première fois exposées dans un album, “Philharmonic” (sortie le 4 octobre), devraient faire parler d’elle. On la retrouve en concert privé tout l’après-midi.
Le disque, énigmatique, est arrivé avant l’été. Sur la pochette, une photo sépia, un visage nordique, beauté blonde au regard insaisissable. Un nom, Agnes Obel, et trois titres seulement à se mettre sous la dent. Dès le premier, Riverside, on est happé. Un piano d’une rare délicatesse, une voix pure, d’une élégante sensualité, une petite mélodie à tomber. Les deux suivants, dont une reprise du mélancolique Close Watch, de John Cale, ne brisent pas le charme. On apprend qu’un premier album, intitulé Philharmonic, paraîtra début octobre. Philharmonic, « qui aime l’harmonie », donc. On s’en serait douté.
Obel, de son vrai nom Agnes Caroline Thaarup Obel, 29 ans, est danoise. Mais vit depuis quatre ans à Berlin, avec ses deux pianos. Elle en joue depuis toujours. Dans sa famille, à Copenhague, tout le monde pratiquait. Elle a grandi avec Debussy, Bartók et Satie. Et les disques de Joni Mitchell qu’écoutait sa mère. Elle participe à un groupe, aux claviers, mais garde pour elle les motifs de piano en forme de douces ritournelles qu’elle enregistre à la maison. Enfin, pour elle... Comme les grands timides, elle les poste sur MySpace. Et le conte de fées peut commencer. Une de ses chansons, Just so, est repérée, elle devient la musique d’une pub, en Allemagne, pour Deutsche Telekom. Du coup, un label la signe. Il ne lui reste plus qu’à boucler son album, déjà bien entamé.
BONNE NUIT