Rappel du premier message :

Bonjour 

Selon vous à quoi pourrait-on associer la maladresse ?
En pensant à cette question je pense plus à la maladresse gestuelle mais elle peut être aussi verbale... 

Du coup en lien avec   ? Les mouvements ? La parole ?

J étais très maladroite étant petite je cassais tout... Je me soigne 

  une tendance à vouloir faire les choses rapidement pour pouvoir retourner dans mes nuages lol

Il se trouve que je retrouve la même chose chez mon fils ( qui le vit assez mal puisqu'en cas de maladresse il pense qu'il est bête grrrr)

Lui a  r en 

j'ai l'impression d'embêter tout le monde quand je donne des exemples.

remedios a écrit:

j'ai l'impression d'embêter tout le monde quand je donne des exemples.

Mais non... Mais non...  
Mais moi Jacques Martin je ne le connais pas personnellement et encore moins son tn... 
En tout cas dans l école des fans il était propre à faire dire la vérité aux enfants... Et moi j adorait ça !!! 

C'est assez rare de connaître des célébrités personnellement. Il existe toutefois des émissions comme "un jour un destin" qui aide à mieux connaître l'être humain derrière l'image public.

remedios a écrit:

J
Je pense que la "maladresse" de Jacques Martin s'explique plus par son ascendant sagittaire, et sa conjonction soleil/lune en 7 carré mars notamment.

...personnellement j'atttribue plutôt sa "maladresse" à la conjonction mercure/pluton en cancer en VIII (chez l'ami pluton)...et là je pense plussss à un mercure dit "piquant" ...

Jaccques Martin était quelqu'un d'ambitieux, qui se rêvait en Molière des temps modernes. Je pense qu'il était un "gros" séducteur, ce qui correspond très bien à son amas en cancer (mercure/vénus/pluton) en 8. Par contre, il n'était pas à un collaborateur près, donc il pouvait être blessant. D'où pour moi, l'influence de l'ascendant sagittaire (le coté un peu "mégalo") et le soleil-lune en 7.

remedios a écrit:

l'influence de l'ascendant sagittaire (le coté un peu "mégalo") et le soleil-lune en 7.

autoritarisme ? .....

Je dirais plutôt égocentrisme... bébé-empereur de la télé...

Dans la maladresse verbale, j'entends une sorte de décalage entre l'intention première et la façon dont s'est reçu en face. Souvent le contexte joue là-dessus. C'est rarement méchant. C'est dodu, presque l'innocence d'un enfant, non ? Ça me fait penser à une bulle de chewing-gum qui éclate.
Y'a comme un trop-plein aussi qui crée une dissonance. Un peu comme les contre-temps physiques de mon frérot. Effervescence, les pensées se bousculent, ça se presse de jaillir, ça s'encombre à l'intérieur. Sauf que la sortie est un petit trou de souris. Forte pression, c'est mal envoyé et donc mal reçu.

Jacques Martin était certainement maladroit au regard de ceux qui l'ont côtoyé. Néanmoins, si on s'en tient aux « c'est nul » qu'il balançait, je ne perçois pas vraiment de maladresse mais plutôt l'appréciation sévère et tranchée de quelqu'un qui ne s’embarrassait pas avec les formes, sans doute une haute exigence professionnelle. Une dureté manifeste, peut-être.
Je ne trouve pas ça maladroit et notamment si c'est répété dans des circonstances particulières. Ou alors un des sens de la maladresse m'échappe un peu.

Navane a écrit:

Dans la maladresse verbale, j'entends une sorte de décalage entre l'intention première et la façon dont s'est reçu en face. Souvent le contexte joue là-dessus. C'est rarement méchant. C'est dodu, presque l'innocence d'un enfant, non ? Ça me fait penser à une bulle de chewing-gum qui éclate.
Y'a comme un trop-plein aussi qui crée une dissonance. Un peu comme les contre-temps physiques de mon frérot. Effervescence, les pensées se bousculent, ça s'encombre à l'intérieur, ça se presse de jaillir. Sauf que la sortie est un petit trou de souris. Forte pression, c'est mal envoyé et donc mal reçu.

Ceci m'évoque la "primarité"....laquelle, quelquefois, engendre de la maladresse ...

Oui on dit je trouve ça nul.... Pas c est nul 

Ce que dit Navane est intéressant... À partir de quand peut on prétendre qu il s'agit de maladresse verbale et que ce n'est pas fait en conscience ?

Personnellement je sais que je pourrais faire très très mal avec des mots... Je pense être capable d'aller toucher la ou ça fait mal...
Heureusement je ne suis pas une personne avec un fond méchant.... Et même quand on m'attaque très fort je me mords la langue car je sais que je vais faire très mal... Bon après faut pas trop me chercher non plus... Faut pas trop pousser le bouchon parce que sinon ça va partir ! 

L'opposition soleil/pluton "sait" que cela peut faire mal, que tu peux "piquer" avec des mots, et que tu penses (te) connaître ainsi que tes limites....
C'est très important pour ton relationnel....

Bah après oui je pense aussi qu on projette nos limites sur les autres en fait  ( en tout cas je peut être ?)

Et de la peut venir la maladresse verbale... Car la ce n est pas fait consciemment.... 

Mais si on projette.... 
Ce qui ne me fait pas mal... Pourra être dit... 
Ce qui pourrait me faire mal... Ne sera pas dit... 

Ce qui est futile peut être dit... 
Ce qui peut être profond ne peut pas être dit... Au risque de faire mal... 

Ceci n étant que ma vison...

Ps: sauf que ce qui peut ne pas être blessant pour nous peut l être pour quelqu un d autre...

J'en ai un autre au magasin !

Raphaël Glucksmann posant une question à Franc Dubosc du genre pourquoi a-t-il toujours des rôles de "con" ? Blessé, il a demandé à être jugé sur l'ensemble de sa carrière.
Glucksmann a avoué n'avoir pas été fière de cette séquence.
(cela va plaire à Violette)

TN RG:

"(cela va plaire à Violette)"

why ? ....

le mercure de R.G. est en scorpion en III, ce qui peut laisser supposer qu'il peut être "blessant", voire "piquant"...s'il n'y prend pas garde, d'autant plus qu'il peut également avoir une spontanéïté uranienne puisque uranus est également en scorpion et en III.......
Mercure se soigne....avec l'aide de la panseuse vénus....

PS : d'où mes questions un peu plus haut sur mercure "piquant", "blessant"...et "fuyant" qui évoque le mensonge et qui me semble tenir également de la maladresse...

Celine a écrit:

À partir de quand peut on prétendre qu il s'agit de maladresse verbale et que ce n'est pas fait en conscience ?

L'intention qu'il y a derrière. Dans la maladresse, je pense qu'elle arrive vraiment en dernier. Et si mon propos maladroit ne m'aurait pas blessé si un autre que moi me l'avait destiné, je dois considérer la sensibilité en face. J'ai blessé, je m'excuse même si ce n'était pas volontaire.
Il y a ce que l'on dit, et ce que l'on communique. Il n'y a pas que les mots qui bavardent, il y a les intonations et inflexions que l'on y met, et surtout le langage du corps. Beaucoup de choses passent par là.
Même si les intrications peuvent être subtiles, quand c'est fait en conscience, je pense que c'est que l'on sait de quoi on investit notre parole a minima. On glisserait peut-être plus vers une communication équivoque, ou clairement dans la provoc, le petit Scud à courte portée pour grands et subtils effets en face, voire le truc sarcastique ou un peu passif-agressif, etc...
Il arrive aussi que s'il y a, par exemple, une tension en arrière-plan dans la relation, et donc une tension interne, cette maladresse peut en être une des expressions. Ça dit quelque chose. Reste à comprendre quoi. Cette bévue peut être le point de départ d'une discussion, sinon d'une réflexion personnelle.
Parfois, on est maladroit parce que l'on est simplement dans une phase sensible de sa propre vie. On est fatigué, à bout, on prend sur soi, la tension interne monte et, à force, ça peut créer des impairs qui se glissent avec les êtres auxquels on tient particulièrement et qui ne méritent pas ces mouvements d'humeur à peine voilés.
Après, je pense que les choses gagnent à être dites dans une relation précieuse. Des moments légers, des moments profonds, c'est joli et ça fait des relations de qualités.


Pour continuer dans la réflexion, voici un nouvel exemple de maladresse, 20 ans après celle de François Feldman :

téléthon 2016

L'intention arrive ici nettement en dernier. Le chanteur ne voulait pas leur dire ça parce que ça ne se dit pas dans ces circonstances, mais c'est venu. Fais pas ci, fais pas ça, attention tu vas te faire mal, à ce que tu dis, et on reprend, on rectifie depuis toujours et on se contrôle une fois adulte... Mais, paf!, surpriiise!, le diablotin à ressort surgit d'un coup d'un seul de sa petite boite. Les conventions sociales tacites sont décoiffées, la ligne est outrepassée dans l'entrain bondissant qui est le sien et qu'il tente de communiquer. D'ailleurs, marrant, le réalisateur cadre dans la lancée sur le public. Si réellement l'inconscient est partout, il finit par en rencontrer un autre.
Ce n'était pas par méchanceté, mais y'a malaise que la toile a relayé de suite. Je crois que le contexte (soirée téléthon) joue véritablement sur l'éclosion de cette petite patapoufferie (tout le monde debout). Il en est même l'autoroute.

Ça me rappelle une anecdote avec un prof au lyçée... Quand je suis entrée dans la salle de cours ce matin-là, j'ai tout de suite remarqué qu'il avait le visage tiré par la fatigue. Pas l'air en forme, le gars, hmm, bah, je suis allée à ma place...
C'est là qu'il m'a demandé si « ça marche, Navane, c'est bon ? » alors que j'effectuais ma manœuvre habituelle pour me positionner à ma table. Chose dont il ne s'était jamais enquit. C'était une façon de répondre au regard que j'avais posé sur lui furtivement en entrant. Un ça va pour un autre. Les élèves alentours ont ralenti. Mes copines souriaient déjà. J'ai levé les yeux vers lui, et en croisant les siens, j'ai pu voir, ressentir, qu'il venait de sursauter à l'intérieur de lui-même.
Alors, naturellement, grand sourire et mille inflexions espiègles avec un tout con « ouais, ça roule, et vous ? ». Encore un petit basculement en lui mais qui l'a détendu au dedans.

Navane a écrit:

Celine a écrit:

À partir de quand peut on prétendre qu il s'agit de maladresse verbale et que ce n'est pas fait en conscience ?

L'intention qu'il y a derrière. Dans la maladresse, je pense qu'elle arrive vraiment en dernier. Et si mon propos maladroit ne m'aurait pas blessé si un autre que moi me l'avait destiné, je dois considérer la sensibilité en face. J'ai blessé, je m'excuse même si ce n'était pas volontaire.
Il y a ce que l'on dit, et ce que l'on communique. Il n'y a pas que les mots qui bavardent, il y a les intonation et inflexions que l'on y met, et surtout le langage du corps. Beaucoup de choses passent par là.
Même si les intrications peuvent être subtiles, quand c'est fait en conscience, je pense que c'est que l'on sait de quoi on investit notre parole a minima. On glisserait plus vers une communication équivoque, ou clairement dans la provoc, le petit Scud à courte portée pour grands et subtils effets en face, voire le truc sarcastique ou un peu passif-agressif, etc.
Il arrive aussi que s'il y a, par exemple une tension en arrière-plan dans la relation, et donc une tension interne, cette maladresse peut en être une des expressions. Ça dit quelque chose. Reste à comprendre quoi. Et cette bévue peut être le point de départ d'une discussion, sinon d'une réflexion personnelle.
Car, parfois, on est maladroit parce que l'on est simplement dans une phase sensible de sa propre vie. On est fatigué, à bout, on prend sur soi, la tension interne monte et, à force, ça peut créer des impairs qui se glissent avec les êtres auxquels on tient particulièrement et qui ne méritent pas ces mouvements d'humeur à peine voilés.
Après, je pense que les choses gagnent à être dites dans une relation précieuse. Des moments légers, des moments profonds, c'est joli et ça fait des relations de qualités.
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Quelle belle analyse....mercurienne... !

MMaladroite aussi (du mal à faire des trucs avec mes mains et des fois des paroles inconsidérées), j'ai un Mercure en sagittaire comme tu disais (et un NS en Bélier aussi ça aide pas pour les paroles)