Hagakure,
Si tu te poses sur une logique astrologique, M4/M10 comme bras parental, quel problème y-a-til à considérer Lune (Cancer)/Saturne (Capricorne) comme significateurs parentaux? (entre autre...). Tu écris: "Si on admet que Saturne est le père symbolique, il devrait, par conséquent, être en affinité avec les secteurs familiaux".
Mais justement: c'est bien le cas, dans le respect de la croix cardinale des signes et de la croix angulaire des maisons.
Et pourquoi le Soleil, maître du Lion, serait-il dans ce cas davantage "logiquement" représentatif du père? En quoi cette symbolique de superbe, de parade, d'éclat, renvoie-t-elle à l'image du père?
Je reste prudent sur les statistiques Gaucquelin, mais quand bien même: Françoise Gauquelin trouve une corrélation significative selon elle de l'importance de Saturne chez les lesbiennes? Et alors? La problématique parentale n'est-elle pas exacerbée chez certains homosexuels?
Du reste Saturne n'est pas que le dévoreur d'enfants que tu décris. Il est aussi patience, persévérance, intégration sociale... (assez typique du savant par ailleurs - voire du politique, cf De Gaulle, Mitterrand, etc..).
Enfin, il y a une certaine logique psychologique à associer Saturne au père, si l'on considère que c'est sa présence qui coupe avec le lien maternel, force le sevrage, etc... C'est parce qu'il y a un père que la mère doit aussi être femme, et pas seulement mère tout entière dévouée aux besoins de l'enfant... D'emblée, le père est pour l'enfant, symboliquement, un facteur de frustration qui lui interdit la pleine appropriation de la mère. C'est la première fonction du père, et le premier pas vers la maturation pour l'enfant: l'apprentissage de la limite à sa satisfaction.
Je ne prétens pas ici détenir une vérité: je dis juste que chaque fois que je rencontre une problématique au père en consultation, je la rencontre presque sysytématiquement chez Saturne, bien plus que sur le Soleil, à moins que celui-ci ne soit significateur d'un bras parental.