Symbole : c'est le glyphe de associé à celui des , donc l'expansion naturelle couplée aux multiples capacités, compétences et talents du signe. Apollon, dans le mythe grec, était le fils de Zeus (roi des dieux) et de Léto. Il était considéré comme le Dieu de la sagesse et de la prophétie. Il représente toujours "deux de quelque chose" en accord avec les , les jumeaux.

Mythologie : sous le regard des déesses venues assister à sa naissance, Apollon bondit de son berceau, grandit en quelques instants et devient doué et beau. Adulte, il devient archer divin. Il eut pour mission de tuer le serpent Python, qui avait les pouvoirs de connaître le futur. Apollon s'empara de l'oracle. De tout le pays de Delphes, commerçants et dirigeants le consultaient avant de prendre des décisions importantes.

Le système de Delphes.

À Delphes se trouve d'abord l'Omphalos, le nombril du monde par où passe l'axe de l'univers, c'est-à-dire l'axe des pôles. On peut y voir la faille faisant communiquer avec le monde souterrain et où se tenait la Pythie sur le tabouret à trois pieds. En ce centre communiquaient donc les trois mondes.

La ligne la plus étonnante de ce Zodiaque (figure 17) est celle qui va exactement dans le signe de la Vierge. Elle passe par Éleusis, lieu sacré, par Athènes la capitale et par Délos, lieu de pèlerinage sacré. Or Athènes vient d'Athéna, déesse de la raison, et toute cette région est sous le signe virginien de l'efficacité, du raisonnement, de la logique, et de la philosophie. Nous verrons au chapitre suivant que notre société moderne a pris sa forme occidentale Vierge du rendement et de l'efficacité dans le présent et le réel, lorsque le point automnal est entré dans le signe de la Vierge, ce qui s'est passé à l'époque de la fondation d'Athènes justement. Il est difficile de croire que cette orientation, qui a engendré tout le monde occidental, soit le fruit d'une simple coïncidence.

Au Nord de Delphes se trouve très exactement le Mont Olympe, le séjour des dieux grecs, et donc exactement dans le Capricorne, le domaine des dieux.

Au Nord-Est nous avons la direction du Scorpion qui se dirige sur les îles de Lemnos et de Samothrace où se déroulaient d'importantes initiations et qui étaient le séjour des Cabires et d'Héphaïstos-Vulcain. Or Héphaïstos est infirme, savant et travaillé par le sexe ; il a subi l'initiation par l'immersion profonde en étant précipité dans la mer, d'où sa régénération. Tout cela nous met bien dans un domaine de passage Scorpion-Sagittaire.

A l'Ouest, dans le signe des Poissons, se trouve l'île de Leucade. C'est là, du haut du rocher blanc, que se précipitaient les volontaires pour le célèbre saut ordalique dans la mer, diffusion finale du Poissons dans l'eau.

Dans la direction du Bélier, nous trouvons l'île de Céphalonie, mot voulant dire tête. Or le Bélier est toujours en rapport avec la tête. Dans le Taureau se trouve l'embouchure de l'Alphée. Or la lettre hébraïque Aleph veut dire taureau.

Il y a encore bien d'autres relations, comme il y a encore bien d'autres structures géo-zodiacales dans le monde méditerranéen antique. Nous n'avons voulu que montrer à nouveau l'importance du Zodiaque dans la vie des hommes, sans qu'ils s'en doutent.

Mais de tels systèmes, imposés par des « connaisseurs », couraient le risque de dégénérer en système de castes et de ne plus être qu'un des outils de plus dans l'éternelle recherche du pouvoir.

Néanmoins leur connaissance et leur reconnaissance aideraient à trouver la solution de bien des conflits. Reste à penser si un telle solution est souhaitée par ceux qui « savent ».

Nous avons dit que l'axe Bélier Balance formait la ligne Est-Ouest, mais que le Bélier pouvait être soit à l'Est soit à l'Ouest. Or dans le développement de la civilisation méditerranéenne, le passé est ressenti comme se trouvant à l'Est, lieu mythique des origines et de la vraie connaissance. L'Ouest est donc symbolisé dans un mode de futur. Le passé, en tant que matrice originelle, est lié à un symbolisme de mère et de femme ; tandis que le futur est plus « mâle », car en « puissance », riche de possibilités et d'espérance. D'où l'idée de l'Est comme pays d'origine, comme formes fondamentales à caractère féminin, et l'idée de l'Ouest comme un lieu d'espérance et d'évolution future, à dominante masculine.

C'est pourquoi nous constatons, qu'en Europe, ou au moins en France, nous avons donné aux pays considérés comme des formes originelles des noms féminins (la France, l'Italie, la Grèce, la Perse, etc.) dans une grande majorité. Cela est vrai pour l'ensemble du bassin de la mer Méditerranée (nom féminin) et de l'Afrique.