Sujet: Criminels et victimes Sam 18 Avr 2015 - 4:25
A travers le thème de naissance, qu'est-ce qui peut pousser un être humain à devenir un criminel psychopathe ou psychotique? Peut-on également trouver des explications pour un criminel narcissique? Quels sont les facteurs pouvant pousser au crime? Pouvons-nous trouver un ou plusieurs dénominateur(s) commun(s)? Quels sont les configurations qui reviennent le plus souvent? Pluton, Mars, le Scorpion et le Bélier doivent logiquement jouer un rôle de premier plan dans la plupart des cas,avec bien sûr des configurations néfastes, pouvant conduire à la criminalité mais bien sûr un thème s'analyse dans sa globalité et non pas avec seulement deux ou trois facteurs isolés.
Parallèlement, quand cela sera possible, nous étudierons également les thèmes des victimes.
Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre par l'analyse de très nombreux thèmes.
Psychopathe, narcissique, désordre de la personnalité et troubles de l’identité sexuelle (hommes-et-faits.com):
Pour la justice
À propos de la justice, il est communément admis que la distinction est faite dans le crime quand celui-ci est commis en toute conscience ou quand le criminel agit sous emprise, soit qu’il soit inconscient de ce qu’il commet soit qu’il soit sous l’emprise d’une passion qui le déborde ou sous l’emprise d’une drogue.
Quand un crime est commis en toute inconscience, le criminel ne relève pas de la justice mais de la psychiatrie. Dans le droit français, il n’y a même pas jugement. C’est au psychiatre commis par le juge comme expert de déterminer si le sujet était ou non conscient au moment du crime. De quoi est-il question et qu’est-ce que le psychiatre est chargé d’évaluer ? Est-ce qu’au moment du crime, le sujet était-il conscient de son acte, avait-il conscience de la portée de ses actes ?
Parfois la question posée est celle-ci : Le sujet peut-il apprécier les notions de bien et de mal ?
Commettre un crime sous l’égide d’une pulsion passionnelle constitue une circonstance atténuante et amoindrira la peine encourue. C’est ce que l’on retrouve dans les jugements pour crime passionnel. L’affaire Bertand Cantat/Nadine Trintignant a été jugée en Lituanie en 2003. Bertrand Cantat bénéficiera de circonstances atténuantes. La qualification de crime passionnel ayant été retenue, le meurtrier ayant agi sous l’emprise d’une violente crise de jalousie. On peut être ou non d’accord avec ces appréciations, ainsi Nadine Trintignant, la mère de Marie, ne put accepter ce verdict mais c’est un fait de justice et il ne peut être soumis à critique.
Quand un déficient mental commet un crime, il est interné d’office et soumis à un traitement, en principe surveillé. Mais seuls les psychiatres décident du traitement et de sa fin.
Il en va de même pour tout individu « psychotique ». Le terme « psychotique » recouvrant un ensemble assez vaste de troubles du comportement et de la personnalité. Tous se définissent par rapport à une abolition passagère, chronique ou définitive de la conscience. Ces troubles relèvent, en toutes circonstances, de la psychiatrie.
Retenons donc ces deux notions très importantes que sont l’ altération passagère ou définitive de la conscience et la capacité à distinguer le Bien du Mal.
Les troubles graves de la personnalité
Concernant les psychopathes et autres individus narcissiques ou pervers, les choses sont beaucoup moins claires pour les psychiatres. Les classifications sont souvent flottantes, voire individualisées, chaque psychiatre pouvant avoir sa propre échelle d’appréciation. Ceci ne manque pas de semer le trouble dans le public. Quand un psychiatre soumet à l’édition ses propres appréciations, même s’il se réfère à une nomenclature internationale, le lecteur ne retiendra souvent que la classification que ce spécialiste en donne, surtout si ce même lecteur y reconnaît le portrait d’un prédateur ou d’un criminel dont il aurait subi les sévices.
Si l’on s’efforce de faire des croisements parmi les définitions qui sont données des narcissiques, des psychopathes et des pervers on est à la peine tant on pénètre dans un ensemble confus.
Les psychopathes
C’est le criminologue qui nous en dit le plus sur le psychopathe, la psychiatrie semble s’en être désintéressé et ce sont souvent les équipes qui interviennent en milieu pénitentiaire qui posent le plus souvent ce diagnostic.
Les psychiatres retiennent surtout une relation entre la psychopathie et les personnalités borderline, voire avec les troubles bipolaires.
On retiendra chez le psychopathe l’absence de remords et de sentiment de culpabilité, une très forte capacité à séduire voire une facilité à user d’emprise sur autrui, le chaos du parcours de vie, absence de projet, opportunisme… On retrouvera cette manière de saisir les opportunités du moment chez les violeurs en série mais, c’est à noter, pas chez les pédocriminels incestueux. (Dictionnaire des sciences criminelles)
Ce qui est consternant et effrayant chez le psychopathe, c’est sa facilité à passer d’une humeur à une autre, d’un état de calme relatif à la plus extrême violence. C’est ce qui a conduit de nombreux psychiatres à associer la psychopathie à des troubles de l’humeur. Le comportement du psychopathe est toujours décrit comme antisocial.
Enfin, contrairement à ce que laisse croire une abondante documentation, les criminologues ne s’entendent pas sur la prévalence de la psychopathie chez les criminels. Les estimations vont de 62 % à 1%. C’est dire que nous sommes en terre encore inconnue.
Les narcissiques
Ce sont les plus souvent décrits dans l’abondante littérature scientifique et populaire consacrée aux prédateurs et aux dominateurs. Il suffit de faire une recherche sur Internet et l’on aura le standard que de nombreux sites répercutent avec plus ou moins de variabilité. Je n’y reviendrai donc pas mais je retiendrai les caractères suivants :
- la puissance de leur égocentrisme
- la froideur émotionnelle qui donne parfois le sentiment de personnes sans affect
- le manque d’empathie, et l’indifférence aux sentiments d’autrui
- l’aptitude à dévaloriser autrui
- la préoccupation qui peut tourner à l’obsession de l’image de soi, ce qui révèle une extrême fragilité de ce côté. On peut dire du narcissique qu’il est, en fait, un narcisse blessé
- un sens grandiose - fantasmé - de sa puissance et de ses capacités
- la capacité au mimétisme qui peut apparaître comme une grande facilité d’adaptation alors qu’il s’agit d’une défense derrière laquelle il masque ses incertitudes.
Ce sont ces caractéristiques qui leur permettent de s’épanouir particulièrement dans des fonctions de commandement ou de leader. Des fonctions de leader leur permettent ainsi d’exercer leurs fantasmes sans laisser paraître leur fragilité. S’ils ne le peuvent pas, la fragilité exceptionnelle de l’image qu’ils ont d’eux-mêmes leur confère alors une forme d’humilité qui n’est qu’apparente. Elle est un bouclier derrière lequel ils se protègent. Cela ne les empêche nullement de réagir avec rage, voire avec violence quand ils se sentent blessés. On comprend que, même dans une existence modeste, ils trouveront un souffre douleur à leur portée.
On devra donc distinguer les narcissiques exerçant des fonctions de dominant de ceux qui se trouvent dans des fonctions ou des positions sociales effacées. Le narcissique n’est pas spécialement disposé à occuper des postes de leader, ce sont les circonstances qui vont lui permettre d’exercer avec plus ou moins d’insolence les comportements que nous venons de décrire.
On doit aussi savoir que, nulle part les classifications internationales n’associent ces troubles de la personnalité à une certaine prévalence sexuelle.
Quant aux perversions, leurs définitions ont quasiment disparu des classifications internationales. C’est dans la littérature psychiatrique française que l’on trouvera le plus de références, notamment, au « pervers narcissique ». Mais, à y regarder de près, on constate qu’il s’agit d’une combinaison de psychopathe et de narcissique. La notion de perversion fait référence, sur le territoire hexagonal et quasi exclusivement, aux travaux de Freud. Et si on ne la retrouve plus dans les classifications internationales c’est précisément parce que la psychiatrie a voulu s’affranchir du joug dogmatique de la psychanalyse et de son vocabulaire souvent moraliste. (Ce qui n’empêche nullement ces classifications internationales de souscrire à des morales du moment)
Le Français montre des réticences à suivre cette ligne d’affranchissement…
Le terme perversion faisant référence à la psychanalyse, par souci de clarté, je lui préfère celui de déviance. Si cela renvoie à une norme sociale on y retrouve aussi la notion de dévoiement par rapport à des valeurs qui servent de fondement à l’édification d’une société. Et il faut savoir que déviance et perversion n’ont rien d’universel. Elles sont soumises aux mouvements qui traversent toute société au cours de son histoire.
Aux limites de la criminologie et de la psychiatrie
Au total, on peine à trouver une définition qui caractériserait ces personnalités que l’on trouve décrites dans les forums ouverts aux rescapés de l’inceste ou de « pédocriminalité de voisinage » (le terme est de moi), père, beau-père, frère, oncle, « ami de la famille », précepteur, etc. (À 98 % du genre masculin d’après ce que l’on sait)
L’expérience clinique nous montre effectivement qu’il s’agit de personnalités qui combinent les comportements du narcissique et du pédophile.
Quant aux pédocriminels qui défraient l’actualité par leurs actes odieux - Dutroux, Fourniret…, ils combinent, eux, les caractéristiques du psychopathe et du pédophile.
Cette classification combinatoire n’existe pas pour l’instant, d’où les tentatives de combler ce vide par différents écrits, sans cohérence apparente. Il s’agit d’un domaine à défricher et il importe pour tout clinicien d’y apporter son savoir et le fruit de son expérience, sans négliger les nombreux témoignages de victimes qui ne sont toujours pas recensés. Tant qu’il n’existera pas de classification appropriée pour ces comportements, l’arbitraire et l’aléatoire se retrouveront dans les rapports d’expertise, accentuant le trouble et l’incertitude au sein du public et des victimes.
Ou classer les adultes incestueux ?
Le DSM IV les classe parmi les déviations sexuelles, au repère « pédophiles ». Le CIM 10 ne fait pas mieux. À peine une page leur est consacrée. On se contentera d’y lire une courte description de leurs tendances. À noter que quand la pédophilie est constatée entre deux mineurs, le DSM IV retient que ce peut être le cas si le pédophile a, au moins, 16 ans et 5 ans de plus que sa victime. Détail d’importance car il révèle l’embarras du psychiatre. Pourquoi cette limite et qu’en serait-il d’un jeune prédateur de 16 ans abusant d’une adolescente de 14 ans, voire plus, en usant de la force ou de la persuasion ? Devrait-on alors parler de viol caractérisé ? Que peut-on conclure si cet individu récidive au cours de sa vie en choisissant toujours ses victimes dans la même tranche d’âge ? Pas de réponse, sinon en criminologie.
On trouvera peu de choses sur leur mode opératoire, pas plus sur la genèse de leurs comportements et de leurs déviances sexuelles (étiologie). Ces vides laissent en suspens les questions autour de la prévention de ces crimes, de l’accompagnement de leurs auteurs. Et si la récidive est si fréquente, n’est-ce pas parce que nous ne savons pas comment aborder le problème ?
La question reste donc posée d’une classification de cette catégorie de déviance.
L’expérience nous apprend à distinguer nettement le pédocriminel psychopathe, le pédocriminel rapteur et le pédocriminel de voisinage. Ils différent nettement dans leur mode opératoire, les moyens dont ils usent pour exercer leur pouvoir et la genèse de leur déviances.
Quant au prédateur sexuel qui sévira au sein du cercle familial, le sien ou celui d’un proche, sa personnalité est-elle repérable, ses comportements sont ils accessibles au clinicien ?
Bien sûr, nous avons suffisamment de données qui nous permettent d’avancer plus que des hypothèses : les innombrables témoignages de victimes, des confessions, plus rares, de ces criminels, et de l’expérience des cliniciens qui opèrent auprès des victimes. Nous pouvons dire que la personnalité du pédocriminel incestueux et celle du pédocriminel de voisinage sont tout à fait spécifiques, distinctes de celle du narcissique - elles en épousent cependant parfois les traits - et encore plus de celles du psychopathe.
De Guy Georges à Luka Rocco Magnotta, les meurtriers pathologiques intriguent les criminologues.
Luka Rocco Magnotta, baptisé «le dépeceur de Montréal», est sans doute un psychopathe. Mais cela ne veut pas dire qu'il soit fou, au sens populaire du terme. Pour comprendre ce paradoxe apparent, il faut s'aventurer dans l'esprit obscur des criminels. Selon le psychologue et criminologue Jean-Pierre Bouchard, «Magnotta n'est pas du tout schizophrène. Comme d'ailleurs Mohamed Merah à Toulouse ou le Norvégien Breivik, il a agi de façon très organisée.» Son mode opératoire n'est pas compatible avec un délire psychotique, dans lequel l'acte est habituellement très désorganisé (sauf paranoïa[/b].
Le psychotique est fou, pas le psychopathe
Il faut aussi distinguer le psychotique du psychopathe, car la folie ne concerne habituellement que le premier. Pour le psychiatre Henri Grivois (Grandeur de la folie, Robert Laffont), «les psychotiques n'ont rien à voir avec les psychopathes, même si les deux peuvent avoir extérieurement des actes similaires.»
D'un côté, la psychose, type schizophrénie ou troubles bipolaires, par exemple, maladies à forte composante génétique. De l'autre, la psychopathie, que les psychiatres américains préfèrent appeler «trouble de la personnalité antisociale». Ces deux groupes ne doivent pas être confondus, car le criminel psychopathe est responsable pénalement, ce qui n'est pas le cas du meurtrier psychotique.
Motivations du crime
Les crimes des psychotiques sont exceptionnels, mais spectaculaires. Ils frappent l'opinion parce qu'ils ne répondent à aucune finalité précise et trouvent leur origine dans un délire hallucinatoire qui n'a rien à voir avec le monde réel, contrairement aux psychopathes qui cherchent à tirer un intérêt personnel de leurs crimes.
Le passage à l'acte du psychopathe peut être très varié: «Les antisociaux peuvent avoir des niveaux d'intelligence très différents, détaille Jean-Pierre Bouchard, allant de pas très intelligent à brillant, mais ils partagent tous des caractéristiques communes: ils sont relativement amoraux, ils ont une espèce de liberté. C'est fondamental dans l'orientation prédatrice de leur vie. Ils sont très intolérants à la frustration, très irritables affectivement et professionnellement.»
Antécédents pénaux
Il y a une quinzaine d'années, le psychiatre et criminologue Michel Bénézech soulignait les différences entre le meurtrier sexuel psychopathe et le psychotique. Ainsi, le psychopathe présente des antécédents pénaux fréquents mais des antécédents psychiatriques rares. C'est l'inverse pour les criminels psychotiques, qui ont plutôt de rares antécédents pénaux mais de fréquents antécédents psychiatriques.
Rien d'étonnant à cela pour Jean-Pierre Bouchard: «On retrouve souvent les antisociaux sur le terrain de la délinquance et en particulier dans le crime, les agressions contre les biens ou les personnes. Ils peuvent aussi cumuler d'autres troubles. Magnotta, par exemple, n'est pas dénué d'un certain goût pour le sadisme et a sûrement éprouvé un certain plaisir érotique à faire ce qu'il a fait.
Vie sociale superficielle
Autre différence, le psychotique est solitaire tandis que le psychopathe peut avoir une vie sociale superficielle. Le mode opératoire n'a rien à voir. Le psychopathe tend à préméditer son crime, peut avoir un long dialogue avec sa victime et utilise une arme qu'il porte. Au contraire, le psychotique échange peu avec sa victime, passe à l'acte sans préméditation (sauf le paranoïaque) et utilise l'arme qui lui tombe sous la main. Le psychopathe peut infliger des tortures et il frappe aussi bien une victime connue que de rencontre ; le psychotique choisit plutôt une victime à proximité ou qu'il connaît.
Enfin, le psychopathe dissimule parfois le cadavre de sa victime, quitte les lieux du crime et s'efforce d'échapper à la police, alors que les psychotiques abandonnent les cadavres sans précaution, restent parfois prostrés auprès de leur victime et même, se dénoncent ou se laissent arrêter sans résistance, voire se suicident après le crime. Tout cela est évidemment schématique.
Obtenir quelque chose
Pour les experts américains Derek Mitchell, James et Karina Blair (The Psychopath, Blackwell Publishing): «La psychopathie est un trouble émotionnel qui, s'il se développe dans sa forme complète, place l'individu à risque dans une situation où il répète les comportements antisociaux extrêmes. Ce comportement antisocial peut impliquer des réactions agressives, mais il est important de noter que la psychopathie est unique dans le sens où ce trouble s'associe aussi à des hauts niveaux d'agressions instrumentalisées.» Autrement dit les actes criminels représentent un moyen d'obtenir quelque chose de précis (un bien, une reconnaissance…). Typiquement le choix de Magnotta.
Le Canadien est-il le fruit d'une génération prête à tout pour accéder à la notoriété, y compris entrer dans les annales des crimes les plus ignobles? Pour Jean-Pierre Bouchard, «plus on éduque mal les enfants, plus la société est laxiste avec une répression pénale absente, et plus on favorise le développement de ces personnalités.» Inquiétant.
Profil des grands criminels dangereux, par Michele Agrapart, lors d'un colloque sur les grands criminels le 17/10/2008 - extrait trouvé sur psychocrime.com:
Quels sont pour le psychologue ou le psycho criminologue les grands criminels présentant une dangerosité ? Dangerosité situationnelle donc ponctuelle ou permanente car structurelle ?
Les terroristes sains d’esprit, qui agissent par conviction religieuse, politique etc … et ne rentrent pas dans l’escarcelle des psychiatres en tant que malades mentaux, fussent-ils des fanatiques. Leur dangerosité est aussi tributaire du sentiment d’insécurité. La justice pénale devenant le moyen le plus usuel de maintien de l’ordre public. Ils sont rarissimes en expertise.
Les agresseurs sexuels, pervers manipulateurs, toujours dans le déni des autres et de leurs propres actes et culpabilité et qui présentent un trouble de l’obtention du plaisir, un trouble de la morale. La satisfaction de leurs propres besoins et pulsions est leur moteur, au détriment des victimes et l’individu pervers devient alors dangereux, c’est à dire risque de récidiver, ce qui sont deux notions différentes. Presque tous les grands criminels sexuels ont commencé par des infractions considérées comme mineures, tel l’exhibitionnisme. On ne ne devient pas un grand criminel sexuel à 40 ans, mais bien avant. Les pédophiles tueurs sont heureusement rares tandis que ceux qui épargnent la vie de leurs victimes sont rarement condamnés à des peines supérieures ou égales à 15 ans, et récidivent fréquemment, avec une montée en puissance et en gravité de leurs actes, mais ils n’entrent pas dans le cadre de la loi de février 2008. Pas plus d’ailleurs que les pères incestueux qui réitèrent inlassablement leurs viols sur chacun de leurs enfants.
Les psychopathes agressifs, impulsifs, intolérants, alcooliques et très souvent toxicomanes, à mi chemin entre la déviance sociale et le déséquilibre de personnalité, sans que l’on repère chez eux de troubles du discernement. Ils représentent plus du tiers des détenus commencent par commettre de petites infractions avant une montée en puissance dans la gravité et l’accélération des actes. Leur seule communauté est l’absence de père, réel, symbolique ou fantasmatique, donc des difficultés à mentaliser et intérioriser l’interdit.
On utilise souvent les termes crimes, meurtres, homicides et assassinats un peu pour dire la même chose, à tort et à travers, alors que chacun de ces mots à une signification bien particulière. Il me semble que connaître les différences entre ces différents termes est fondamental lorsqu'on parle de criminalité, c'est pourquoi je vous propose de passer chacun de ces mots en revue.
Commençons par le terme le plus général et le plus flou :
L'homicide : Ce mot provient du latin "homo" = homme, et "caedere" = tuer. La définition du mot "homicide" est donc très large et peu précise. Il y a une mort d'homme provoquée par quelqu'un d'autre, avec ou sans intention, avec ou sans préméditation.
Par exemple, vous pouvez causer un homicide en tuant accidentellement quelqu'un en le renversant en voiture.
C'est pourquoi il existe plusieurs types d'homicides : les homicides volontaires (on veut tuer quelqu'un), involontaires (on tue quelqu'un sans le vouloir), et les homicides justifiés (on tue quelqu'un alors que nous nous trouvons en état de légitime défense), entre autres.
Passons maintenant à deux termes plus précis :
Le meurtre : Ici nous avons l'intention de tuer quelqu'un. On agit dans le but de tuer la personne.
Par exemple, les crimes passionnels peuvent faire partie de cette rubrique. Le tueur tue la personne dans un accès de rage et dans le but de l'empêcher de le quitter.
L'assassinat : Nous avons non seulement l'intention de tuer la personne, mais en plus nous organisons préalablement notre action. Il s'agit donc d'un meurtre avec préméditation.
Par exemple, le tueur prépare à l'avance ses armes, le moment, il surveille la victime plusieurs jours à l'avance, etc.
Et le crime, dans tout ça?
Le Crime : en Droit, le crime est une infraction, comme le délit et la contravention, mais au stade le plus grave. Le crime est puni par une peine criminelle, tandis que le délit est puni d'une peine correctionnelle, et la contravention d'une amende.
Par exemple, le meurtre, ou l'assassinat sont des crimes, comme le viol, et le vol avec violence commis en bandes organisées (pour ne citer que ces exemples).
Autres petites définitions :
Le génocide : ici il s'agit d'éliminer intentionnellement tout un groupe racial, religieux, national, ethnique.
L'infanticide : il s'agit du meurtre commis sur un enfant à sa naissance ou peu après (mais tant qu'il est nouveau-né).
Le parricide : ici c'est le meurtre du père, mais aussi de tout autre proche de la famille.
Définition du Tueur en Série (skcenter.org):
Définition du Tueur en Série
Le terme de Tueur en Série est très difficile à définir car ce genre de tueurs est très complexe au niveau psychologique et encore peu étudié. Nous allons toutefois essayer de développer quelques notions qui nous permettrons de mieux cerner ce type de criminels.
Dans le Manuel de Classification du Crime, de Douglas, Burgess & Ressler en 1992, le meurtre en série est défini comme étant 3 meurtres ou plus commis par le même tueur, à 3 endroits différents ou plus, avec un laps de temps entre ces meurtres.
Ce laps de temps n’est pas précisé. Il peut s’agir de jours, de mois ou d'années. Ce sont ces notions de lieux et de temps qui distinguent les tueurs en série des tueurs de masse et des spree killers.
Cependant nous pouvons aisément nous rendre compte que cette définition du tueur en série est incomplète. Il manque à celle-ci des notions plus subtiles et abstraites.
Pour mieux cerner la psychologie du tueur en série, nous allons étudier 3 éléments qui nous semble à cet égard essentiels:
1. La Motivation
En 1999, Douglas et Olshaker agrémentent la définition du tueur en série avec la notion de motivation.
En psychologie, la motivation est un processus psychologique conscient ou inconscient qui détermine le comportement des individus en vue de la réalisation d’un objectif. Le terme « inconscient » que comprend cette définition signifie que les images et le vécu que nous avons refoulé au cours de notre vie va s’exprimer à notre insu à travers notre motivation à agir. Cet élément est donc bien sûr particulièrement intéressant à analyser dans le cas des tueurs en série.
Chez le tueur en série, il existerait, selon le travail de Douglas et Olshaker, 4 motivations:
- la manipulation, - la domination, - le contrôle de la victime, - le désir sexuel; ce dernier étant la motivation la plus courante chez les SK.
Toutefois, il est bon de rappeler qu’à ce jour d’autres auteurs ont établi d’autres classifications par rapport aux motivations du tueur en série, et à ce jour, aucune classification universelle n’existe.
Une motivation de gain peut également exister chez certains SK (argent, objets…). Elle accompagne alors généralement une autre motivation. Les Veuves Noires en sont un parfait exemple (voir à ce sujet l'article sur Lyda Catherine Ambrose).
Quoi qu’il en soit, nous pouvons penser que la motivation du SK est presque toujours régie par ses fantasmes, ce qui nous amène au 2e élément :
2. Le Fantasme
Un fantasme est un scénario imaginaire, un rêve éveillé dans lequel le sujet agit en vue de la satisfaction de ses désirs (conscients ou inconscients).
Les fantasmes ne sont donc pas toujours clairement de nature sexuelle. En effet, le désir sous-jacent peut avoir trait au pouvoir, à la cruauté, à la souffrance d’autrui, etc. Mais l’état dans lequel se trouve le tueur lorsqu’il met en œuvre la satisfaction de ces désirs, correspond à une excitation sexuelle. Il n’est d’ailleurs pas rare que bien que le tueur n’ait pas été excité sexuellement par la victime, il le soit par la mise en scène, la souffrance de la victime, le pouvoir qu’il a sur elle, etc. Selon la littérature, bon nombre de tueurs se masturbent d’ailleurs soit sur le lieu du crime, soit plus tard en se remémorant la scène, alors que dans les faits, la victime n’a pas été violée.
Ce fantasme tient chez le SK une part démesurée de sa vie. Il ne vit plus que pour réaliser son fantasme, et quand la tension provoqué par le désir (de réalisation du fantasme) devient trop forte, il agit et réalise son fantasme. La tension diminue alors et le SK est momentanément repu. Nous voyons bien ici que ce phénomène est comparable à un désir sexuel, quelle que soit la nature du fantasme.
Ceci nous amène enfin au 3e élément :
3. Le Cooling-Off (période de Refroidissement
Le cooling-off est le laps de temps entre deux meurtres.
Selon Ressler, la réalisation du fantasme par le tueur n’est jamais à la hauteur du scénario imaginaire. Pour combler son attente, le tueur élabore et travaille son fantasme entre deux meurtres pour en perfectionner la prochaine réalisation.
Parallèlement à ça, en tuant précédemment, le SK a approché son fantasme, il y a « goûté ». La tension liée au désir irrésistible de le voir réalisé va augmenter beaucoup plus vite, raison pour laquelle les meurtres sont généralement plus rapprochés les uns des autres au cours du temps.
Cependant, l’augmentation de cette tension est modérée par l’acquisition éventuelle par le SK de trophées (photos, vidéos, vêtements ou bijoux appartenant à la victime, bouts de peau, etc) lors des meurtres.
La définition du tueur en série n’est donc pas limitée à un nombre de meurtres. Elle associe des notions psychologiques complexes et impalpables telles la motivation, le fantasme, l’inconscient, le refoulé… Notions qui ne se prêtent que difficilement à une analyse concrète, précise et définitive.
ASTROPSYCHOLOGIE ET FOLIE MEURTRIÈRE, par Bernard Lotte
TUEURS EN SÉRIE ET VICTIMES, par Françoise MODERNE
Je commence par l'étude du thème de Robert Anthony Buell, né le 10 septembre 1940 à 22h41 (heure locale) à Cincinnati, dans l'Ohio, aux Etats-Unis. source : astro.com
Le 17 Juillet 1982, Robert Buell a été vu en train d'enlever Krista Harrison dans un parc de Marshallville, dans l'Ohio. Le corps de Harrison a été trouvé six jours après son enlèvement. Elle avait été violée et étranglée. Deux autres jeunes filles ont été victimes de R. Buell. Tina Marie Harmon, 12 ans, a été assassinée en 1981 et Debora Kaye Smith, âgée de 10 ans, assassinée en 1983. Bien que l'on trouvé des preuves solides dans les deux cas, R. Buell n'a été accusé que de la mort de Krista Harrison en 1984. Il a depuis été confondu par des preuves ADN dans l'assassinat de Tina Harmon. Il a été exécuté par injection létale le 24 Septembre 2002 dans l'Ohio.
Ce qui me frappe en premier c'est l'absence de planètes en signes d'eau. Puis la conjonction très large Mars Neptune en maison 5. Soleil conjoint Mars au carré de l'ASC. Mercure, maitre de l'ASC conjoint à Neptune, en exil (la folie). Lune noire vraie en opposition au stellium Mars, Soleil, Mercure et Neptune. Vénus, maitre de 12 conjoint Pluton. Mars quiconce Saturne, maitre de 8. Lune en exil en maison 8. Importance des maisons 5, 8 et 12 (comprenant 8 astres) et des signes de terre.
Les victimes Krista Lea Harrison, Tina Marie Harmon
poussiere d etoile
Sujet: Re: Criminels et victimes Sam 18 Avr 2015 - 12:17
Coucou jp Voici comment j'analyserai ce theme car il est interessant Carence en eau et air ce n est pas patho en soi mais deja un facteur de déséquilibre venus planète moteur car la seule en feu elle est conjoint pluton. venus est maitre de 5 mais surtout elle renvoie a l'axe intercepté taureau scorpion . elle est de plus associée à pluton lui aussi maitre de rien ou d 'un signe intercepté Pour cet axe intercepté selon ma vision des axes la personne si elle n'intègre pas les valeurs taureau va teinter toute sa personnalité d'une tonalité scorpion et la maison qu'occupe la balance va venir compenser cette interception . la balance tombe a priori en 5 l'image de soi . donc pour l'instant on est dans un cadre potentiel de déséquilibre avec une personne marquée par le scorpion le pouvoir la sexualité ce coté sexuel étant exacerbé de plus par la conjonction du maitre de la 8 saturne à jupiter en 8; rien de bien catholique car cette conjonction s'effectue en 12 et uranus vient allumer le feu si je peux dire . Ces planetes sont toutes les 3 dans un signe interceptées elles sont en roue libre . quand ça demarre ça n'a plus de limite saturne ne met pas le frein au contraire ; ce theme ne comporte aucun carré la personne n'a d autre choix que de tourner en rond dans son grand trigone isolé en terre , sans remise en question sans recul sans questionnement . Un grand trigone en terre isolé est statique Pour terminer un petit detail une lune en 8 saturnisée. Voilou pour ma petite contribution
Invité
Invité
Sujet: Re: Criminels et victimes Sam 18 Avr 2015 - 13:52
M..... j'ai tout effacé par mégarde Je recommence; manque d'eau, manque d'empathie.
J'ai écrit deux messages dans le topic sur Fourniret, notamment celui du 27 Mars - 23:57, sur la victime, Gianni Versace et son assassin Andrew Cunanan, vous trouverez un lien avec article; TUEURS EN SÉRIE ET VICTIMES, par Françoise MODERNE sur la synastrie entre Versace et Cunanan et les criminels en série en général.
J'ai relevé les transits sur les TN respectifs du 15.07.1997 jour de l'assassinat.
Sujet: Re: Criminels et victimes Sam 18 Avr 2015 - 17:36
Malaya a écrit:
Je recommence; manque d'eau, manque d'empathie.
Que dire alors de Mengele qui a une triplicité en eau + neptune en 1 fortement aspectée ?
Invité
Invité
Sujet: Re: Criminels et victimes Sam 18 Avr 2015 - 18:22
Poussière, sympa ton analyse avec l'axe intercepté taureau scorpion, je ne m'en serais pas douté pour le signe du scorpion. Oui, les seuls carrés que l'on trouve dans ce thème c'est avec l'Ascendant et MC, si je comprends bien des carrés entre planètes peuvent évolutifs, c'est à dire positifs contrairement à des carrés avec l'asc et le mc. Merci pour ta contribution.
Invité
Invité
Sujet: Re: Criminels et victimes Sam 18 Avr 2015 - 18:40
Par sa structure, le thème présenté me fait penser à celui de Landru : même axe intercepté, même triple trigone par contre en signe de feu, même élément saturnisé en 8, même mars sur la pointe de la maison 5, même MC mal aspecté et en semi-sextil à l'élément en 8 et en quinconce à ce qui est en 5...
poussiere d etoile a écrit:
Pour cet axe intercepté selon ma vision des axes la personne si elle n'intègre pas les valeurs taureau va teinter toute sa personnalité d'une tonalité scorpion et la maison qu'occupe la balance va venir compenser cette interception . la balance tombe a priori en 5 l'image de soi .
Dans le cas de Landru, cela serait la balance qui va teinter sa personnalité bélier ?
poussiere d etoile a écrit:
ce theme ne comporte aucun carré la personne n'a d autre choix que de tourner en rond dans son grand trigone isolé en terre , sans remise en question sans recul sans questionnement . Un grand trigone en terre isolé est statique
Est-il vraiment isolé ? je remarque les demis carrés du soleil à vénus et à pluton qui peuvent conforter sur une forme d'avidité (surtout que la maison 3 peut être associée au rapt)
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Sujet: Re: Criminels et victimes Sam 18 Avr 2015 - 21:23
Exemple d'un couple criminel :
TN Paul Bernardo TN Karla Homolka
Composite du couple:
Autre exemple : TN Gerald Gallego TN Charlène Gallego
Composite du couple:
Par mégarde, j'ai aussi réalisé le composite entre G. Gallego et Paul Bernardo, et, ce qui est très troublant, c'est que cela donne ceci :
Composite assassins:
Tant qu'à faire :
Composite femmes assassins:
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Sujet: Re: Criminels et victimes Sam 18 Avr 2015 - 22:31
Electrode a écrit:
Malaya a écrit:
Je recommence; manque d'eau, manque d'empathie.
Que dire alors de Mengele qui a une triplicité en eau + neptune en 1 fortement aspectée ?
J'dis que j'ai oublié d'ajouter qu'analyser le TN dans globalité est une priorité, que le TN de Mengele est particulièrement violent avec Mars en conjonction dissociée à Uranus carré Saturne... ai-je bien répondu?
J.Mengele http://www.astrotheme.fr/astrologie/Josef_Mengele Neptune rétro à l'asc .trigone Soleil/Mercure,(Mercure en exil) trigone Jupi rétro aussi, les trois planètes en eau soit en exil soit rétro
poussiere d etoile
Sujet: Re: Criminels et victimes Sam 18 Avr 2015 - 22:40
electrode a écrit:
Dans le cas de Landru, cela serait la balance qui va teinter sa personnalité bélier ? doute2
Quelquepart Landru devait avoir un coté venusien bien marqué et avenant tout au moins dans l'apparence . c'etait un séducteur . il séduisait les femmes avant de les dépouiller et de les tuer . Son ascendant est certes en taureau mais il n'a aucune planete en terre donc juste un masque d'apparat et pour l'axe intercepté ça cadre très bien aussi . Ensuite 5 planetes interceptées , un grand trigone en feu( moi moi moi ) mais pas isolé certes .
je parlais pour l'autre cas d' un trigone isolé en prenant les règles de l'astrologie classique c'est a dire qu'aucune des 3 planètes concernées n est reliée à un carré ou une opposition . pour les demis carré ils ne sont "classiquement " pas pris en compte pour définir cette figure dite isolée mais pourquoi pas cela dit ..
poussiere d etoile
Sujet: Re: Criminels et victimes Sam 18 Avr 2015 - 23:01
jeanpierre09 a écrit:
Oui, les seuls carrés que l'on trouve dans ce thème c'est avec l'Ascendant et MC, si je comprends bien des carrés entre planètes peuvent évolutifs, c'est à dire positifs contrairement à des carrés avec l'asc et le mc.
CC jp , quand tu montes un theme c'est bien à mon avis de ne pas faire figurer les aspects à L ascendant et au MC c'est source d'embrouille car les planetes et les maisons ne sont pas sur le meme plan . donc tu peux mentaliser les aspects et ça evite beaucoup d 'erreurs et a faire figurer des traits partout dans un theme ça peut devenir illisible et on en perd l'essentiel .
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Sujet: Re: Criminels et victimes Sam 18 Avr 2015 - 23:56
Poussière, je crois que je vais suivre ton idée bien que cela risque de me donner une impression bizarre. Sinon je t'ai compris 5 sur 5.
Hagakure
Sujet: Re: Criminels et victimes Dim 19 Avr 2015 - 0:18
André Barbault a écrit:
Dans L’Influence astrale de mai 1914, Choisnard s’est livré à une enquête sur la criminalité et les satyres. Il y constate chez 10 satyres 7 Vénus angulaires, avec 6 aspects Vénus-Mars et 6 aspects Vénus-Uranus, indices que nous étudierons bientôt, et il conclut : « Il y a lieu de remarquer que la plupart des criminels ont Vénus dominante ; sur 26 autres criminels divers (…), il y en a 18 qui ont Vénus angulaire. Sur un total de 36 criminels (dont 10 satyres), il semble donc qu’on voie déjà apparaître cette loi vénusienne dont la fréquence caractéristique serait environ 2 à 3 fois supérieure à la normale. »
Première approche appuyée par l’enquête de Michel Gauquelin sur un groupe de 623 criminels (L’Influence des Astres), lequel conclut : « Cette distribution de Vénus est très étonnante : elle présente deux fortes agglomérations dont la probabilité dépasse nettement le millier. De plus, le fait que ces deux agglomérations se situent à peu près dans des endroits astronomiques privilégiés et opposés (lever et coucher de la planète) donnerait à croire que la distribution de Vénus chez les criminels a été soumise à une autre cause que le hasard. »
De prime abord, on peut s’étonner d’une telle rencontre, le caractère vénusien étant tendresse, gentillesse, douceur et bonté ; mais l’envers du décor est qu’une surcharge d’affectivité envahissante avec une Vénus dissonante devient la source de désordres du cœur.
poussiere d etoile
Sujet: Re: Criminels et victimes Dim 19 Avr 2015 - 0:22
jeanpierre09 a écrit:
Poussière, je crois que je vais suivre ton idée bien que cela risque de me donner une impression bizarre. Sinon je t'ai compris 5 sur 5.
Regarde le theme qu' mis malaya mengele il n'y a pas ces aspects qui y figure c'est mieux comme tu debutes sinon tu vas faire un meli melo et la cart est plus claire
poussiere d etoile
Sujet: Re: Criminels et victimes Dim 19 Avr 2015 - 0:24
Hagakure a écrit:
André Barbault a écrit:
Dans L’Influence astrale de mai 1914, Choisnard s’est livré à une enquête sur la criminalité et les satyres. Il y constate chez 10 satyres 7 Vénus angulaires, avec 6 aspects Vénus-Mars et 6 aspects Vénus-Uranus, indices que nous étudierons bientôt, et il conclut : « Il y a lieu de remarquer que la plupart des criminels ont Vénus dominante ; sur 26 autres criminels divers (…), il y en a 18 qui ont Vénus angulaire. Sur un total de 36 criminels (dont 10 satyres), il semble donc qu’on voie déjà apparaître cette loi vénusienne dont la fréquence caractéristique serait environ 2 à 3 fois supérieure à la normale. »
Première approche appuyée par l’enquête de Michel Gauquelin sur un groupe de 623 criminels (L’Influence des Astres), lequel conclut : « Cette distribution de Vénus est très étonnante : elle présente deux fortes agglomérations dont la probabilité dépasse nettement le millier. De plus, le fait que ces deux agglomérations se situent à peu près dans des endroits astronomiques privilégiés et opposés (lever et coucher de la planète) donnerait à croire que la distribution de Vénus chez les criminels a été soumise à une autre cause que le hasard. »
De prime abord, on peut s’étonner d’une telle rencontre, le caractère vénusien étant tendresse, gentillesse, douceur et bonté ; mais l’envers du décor est qu’une surcharge d’affectivité envahissante avec une Vénus dissonante devient la source de désordres du cœur.
merci pour cet article c'est paradoxal mais pourtant bien la
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Sujet: Re: Criminels et victimes Dim 19 Avr 2015 - 1:57
Merci Hagakure pour l'étude approfondie menée par Paul Choisnard et Michel Gauquelin ô combien intéressante. En effet c'est étonnant! Donc l'enquête de Gauquelin a permis de constater une Vénus sur l'ASC (lever de l'astre) ou le DS (coucher de l'astre) dans de très nombreux cas. C'est un atout diabolique pour les criminels d'avoir une Vénus forte dans leur thème pour séduire leurs victimes, les endormir...surprenant comme bilan!
Je vais rebondir sur l'exemple choisi par Electrode qui est intéressant.
Josef Mengele est né le 16 mars 1911, à 11h45, à Gunzburg (Allemagne)
Josef Mengele était un officier allemand de la Schutzstaffel (SS) qui exerça comme médecin dans le camp de concentration d'Auschwitz durant la Seconde Guerre mondiale. Il y participa à la sélection des déportés voués à un gazage immédiat et réalisa diverses expérimentations médicales sur les victimes de la Shoah. Après la guerre, il s'enfuit en Amérique du Sud où il mourut en 1979 sans jamais avoir été jugé pour ses actes.
Biographie de Josef Mengele:
Mengele Josef
Josef Mengele (16 mars 1911 à Guntzbourg en Allemagne - 7 février 1979 à Bertioga au Brésil) était un médecin nazi allemand actif notamment au camp de concentration d'Auschwitz, où il a participé à la sélection des déportés voués à un gazage immédiat et s'est livré sur de nombreux prisonniers à des expériences à prétention scientifique constituant des crimes de guerre. Après la guerre, il ne fut jamais capturé et vécut 35 ans en Amérique latine sous divers pseudonymes, dont celui de Wolfgang Gerhard sous lequel il fut inhumé en 1979 au Brésil.
Richard Baer, Dr. Josef Mengele and Rudolf Hoess - Josef Mengele au Brésil
Son pseudonyme était « Beppo » ; il est aussi connu sous le surnom d'« ange de la mort ». Josef Mengele nait à Günzburg, cité médiévale située au bord du Danube. Il est le deuxième enfant et l'aîné des trois fils de Karl Mengele (1881-1959) et de sa femme Walburga (1946), de riches industriels bavarois. Ses frères se nomment Karl (1912-1949) et Alois (1914-1974). En janvier 1930, il quitte sa ville natale pour rejoindre Munich où il décroche un doctorat de philosophie. Les troubles qui secouent alors la capitale bavaroise ne le laissent pas indifférent et ses origines, son éducation et son caractère le poussent à militer dans les rangs de la droite nationaliste. Dès 1931, il est membre des Casques d'acier et soutient activement Hindenburg. Il est entraîné par ses amis étudiants à un meeting du NSDAP où il est conquis par l'éloquence d'Adolf Hitler.
En octobre 1933, il s'inscrit à la SA, puis part pour Francfort, où il étudie la médecine. Il obtient son doctorat en 1938, année où il devient également membre du parti nazi ; il entre ensuite dans la SS. Peu de temps après, il est nommé à l'Institut de Biologie Héréditaire et d'Hygiène Raciale de Francfort, où il travaille comme assistant d'Otmar von Verschuer, qui lui communique sa passion pour l'étude des jumeaux. Avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il est envoyé à l'inspection sanitaire de la Waffen-SS, un poste tranquille qui ne lui déplaît pas, mais est bientôt muté à la division Wiking, partiellement composée de volontaires scandinaves.
Une promotion le nomme médecin-chef des bataillons de réserve de l'infanterie S.S. pour le front de l'est. Plus tard, il fait jouer ses relations au sein de la hiérarchie SS et parvient à se faire muter dans l'administration des camps de concentration. En mai 1943, il est affecté au camp d'Auschwitz-Birkenau, où il débute sous les ordres du Dr Klein. La qualité de son travail sera vite reconnue par ses supérieurs et quelques mois plus tard, il devient médecin-chef du camp. La principale tâche de Mengele est la sélection des déportés qui arrivent dans les convois. Ceux qui peuvent travailler sont gardés en vie : ils serviront de main d'œuvre pour satisfaire les besoins sans cesse croissants de l'industrie de guerre. Les autres (dont les femmes, les enfants et les vieillards) sont immédiatement dirigés vers les chambre à gaz et exterminés. Le travail de Mengele ne se limite cependant pas à la sélection.
Chercheur passionné, il est en effet en mesure de satisfaire sa curiosité avec les centaines de milliers de cobayes sur lesquels il a le droit de vie ou de mort. Il consacre ainsi ses rares instants de loisir à participer à toutes les expériences médicales dont Auschwitz est le théâtre. Mengele s'intéresse particulièrement aux jumeaux et à l'hérédité. Les jumeaux, ainsi que les nains, sont ainsi sélectionnés et reçoivent un traitement spécial, meilleur que celui infligé aux autres prisonniers, avant d'être transférés dans une baraque d'expérimentation spécialement aménagée dans le camp des tziganes. À la tête de ce laboratoire, le Dr Epstein, pédiatre de renommée mondiale et professeur juif de la faculté de Prague, prisonnier depuis quatre ans, son assistant le Dr Bendel, juif également et médecin de la faculté de Paris, et Dina, artiste-peintre originaire de Prague, qui exécute tous les dessins et croquis nécessaires aux recherches. Celles-ci portent sur trois axes.
Le plus important aux yeux de Mengele est le secret de la gémellité. Il s'intéresse aussi aux causes biologiques et pathologiques du nanisme et du gigantisme, espérant y trouver une prédisposition héréditaire des « races inférieures ». Enfin, une maladie rare apparue chez les enfants tziganes lui offre un troisième champ d'investigations : le noma facès ou gangrène sèche du visage. Mengele espère prouver que cette maladie est spécifique aux tziganes et est le résultat de leur « hérédité syphilitique ».
Les prisonniers sélectionnés subissent des examens médicaux in vivo, qui ne suffisent pas à Mengele pour étayer ses hypothèses. Mengele veut aller plus loin en étudiant l'anatomie des organes internes et comparant les organes sains avec des organes malades ou fonctionnant anormalement. Pour cela, des cadavres sont nécessaires. Pour mener à bien les dissections, Mengele recherche un spécialiste. Ce sera Miklos Nyiszli, déporté juif de Hongrie et diplômé de médecine de l'université Frédéric-Guillaume de Breslau, en Allemagne. Des dizaines de jumeaux, nains, malformés de toutes sortes, seront ainsi abattus, parfois de la main même de Mengele, et disséqués par Nyiszli pour satisfaire la curiosité scientifique de celui qui reçut le surnom d'« ange de la mort ». En juin 1944, Rome tombe aux mains des Alliés, le débarquement en Normandie ouvre un nouveau front à l'ouest et quelques semaines plus tard, les troupes de l'armée rouge lancent une offensive massive. Le Dr Mengele doit comprendre que la fin du IIIe Reich est proche. Son influence sur l'administration du camp est suffisante pour faire libérer Wilma, sa jeune maîtresse juive, qu'il envoie à Varsovie. En janvier 1945, peu avant la prise par les troupes russes de Cracovie, à une soixantaine de kilomètres d'Auschwitz, Mengele quitte la camp et rejoint sa Bavière natale. Sa famille l'y accueille en soldat qui a fait son devoir.
Peu sont ceux qui lui réclament des détails sur ses années de services et pendant près de cinq ans, il vit confortablement. Cependant, les témoins aux procès des criminels de guerre commencent à citer son nom. Ses anciens collègues, son chauffeur SS, révèlent des détails toujours plus accablants. Les Américains, qui contrôlent la zone de Günsburg et qui jusque là avaient ignoré le personnage, commencent à s'y intéresser. Mengele estime qu'il est temps de disparaître. L'organisation d'émigration des anciens SS le confie à une filière d'évasion vers l'Italie. Au début de l'année 1951, Mengele franchit clandestinement le col de Reschen et gagne Merano.
De multiples détours le conduisent en Espagne d'où il s'embarque pour l'Amérique latine. Il arrive à Buenos Aires en 1952 où il ouvre quelques mois plus tard un cabinet médical dans un quartier résidentiel. Mengele n'a pas de permis de travail mais ce n'est pas un problème : il a d'excellentes relations avec la police du dictateur Peron, dont la carrière a été favorisée par le IIIe Reich, et compte de nombreux amis dans l'influente colonie nazie. En 1954, sûr de sa retraite, il expédie une demande de divorce à Fribourg-en-Brisgau, son dernier lieu de résidence avec sa femme. Une erreur qui permettra au justicier juif Simon Wiesenthal de retrouver sa trace en 1959. Insouciant, Mengele fréquente allègrement les cercles mondains de Buenos Aires et épouse en seconde noces la femme de son frère Karl, mort pendant la guerre. Mais le 16 septembre 1955, le régime de Peron s'effondre. Leur protecteur disparu, la plupart des nazis réfugiés en Argentine émigrent alors au Paraguay voisin. Mengele en fait partie mais la situation se stabilisant en Argentine, il revient s'y installer. Aucune poursuite n'étant entreprise contre lui dix ans après la capitulation nazie, il prend la direction de la succursale argentine de l'entreprise familiale sous sa véritable identité.
Au début de l'année 1959, le père de Mengele meurt. Mengele n'hésite pas à rentrer à Günsburg pour assister aux obsèques. Personne ne songe alors à le dénoncer. Mais depuis quelques mois a commencé en Allemagne le grand procès d'Auschwitz et bientôt son nom est cité parmi les principaux accusés. Le 5 juillet 1959, le procureur de Fribourg-en-Brisgau lance un mandat d'arrêt contre lui. Une demande d'extradition est formulée mais les Argentins prétendent ne pas connaître son adresse. Simon Wiesenthal prend alors l'affaire en main et demande à un de ses informateurs à Buenos Aires de découvrir l'adresse exacte de Mengele, ce qui est fait le 30 décembre 1959. Deux demandes d'extraditions se heurteront à un refus poli : le passé de Mengele est jugé comme relevant du délit politique, ce qui sur un continent où les coups d'état se succèdent, ne constitue pas un motif légitime pour une extradition. Mengele a de toute manière pris les devants. Alerté dès le début des procédures engagées contre lui, il s'est rendu au Paraguay dont il a acquis la nationalité le 27 novembre 1959.
Le témoignage de deux de ses amis, le baron Alexandre von Eckstein et l'homme d'affaire Werner Jung lui ont permis de prouver qu'il réside dans le pays depuis plus de cinq ans, condition préalable à l'obtention de la nationalité. Muni de ce sauf-conduit rassurant, Mengele rentre à Buenos Aires et attend la suite des événements. Mais la passivité des Argentins pousse les agents israéliens, qui ont récemment retrouvé et enlevé Adolf Eichmann, à agir. Ils resserrent la surveillance autour de sa villa et se préparent à l'enlever aussi. Mais Mengele leur échappe. Il est brièvement aperçu à Bariloche, station de villégiature a proximité de la frontière chilienne, avant de disparaître de nouveau. Entre-temps, l'Argentine s'est décidée à lancer un mandat d'arrêt contre lui, et la piste de Mengele se perd dans la forêt brésilienne. Pendant plus d'un an, il restera introuvable.
En avril 1961, un informateur, ancien membre des SS dont il s'est vite désolidarisé, alerte Wiesenthal : Mengele a été repéré en Égypte où il se prépare à gagner la Crète ou une des îles voisines. Les services israéliens s'activent mais Mengele parvient à nouveau à s'échapper. Convaincu que l'Amérique latine est le seul endroit où il sera en sécurité, Mengele est de retour au Paraguay en 1962. Sa femme et son fils sont restés en Europe, où ce dernier poursuit ses études. Simon Wiesenthal les localise sans peine mais l'enquête révèle que Mengele n'est pas sur place, même de façon épisodique. Mengele est en effet en Asuncion, la capitale du Paraguay, véritable refuge pour anciens nazis.
En juillet 1962, le Paraguay reçoit à son tour une demande d'extradition. Craignant que sa nouvelle nationalité ne le protège pas suffisamment, Mengele se retire dans un province reculée près de la frontière. La veille de noël 1963, Rolf Mengele, le fils du Dr Mengele, prévient ses camarades qu'il doit se rendre en Italie pour rencontrer un proche parent qui vit depuis de nombreuses années en Amérique du sud. Lorsque Wiesenthal, prévenu trop tard, arrive à l'hôtel milanais où le jeune homme est descendu, il apprend que la note a été réglée par le Dr Gregor Gregory, une des nombreuses identités dont use Mengele.
En août 1966, à Hohenau, petite station de villégiature prisée des paraguayens, six hommes font irruption dans l'hôtel Tirol à la recherche du Dr Fritz Fisher. Lorsqu'ils arrivent dans la chambre de celui-ci, elle est vide, l'homme s'est échappé par les toits et ses poursuivants israéliens ont encore raté leur cible. Mengele finit sa vie dans un deux-pièces cuisine de la banlieue de Sao Paulo, complètement reclus, sans aucune relation sociale de peur d'être reconnu, vivant chichement des subsides envoyés par sa famille ou d'anciens nazis. Malgré tous les efforts internationaux pour le trouver, Mengele ne fut jamais pris et après 34 ans de fuite, il meurt noyé au Brésil en 1979, foudroyé par une attaque cardiaque durant une baignade à Bertioga.
Sa tombe fut localisée en 1985 par un effort combiné des autorités américaines, allemandes et sud-américaines. Après exhumation, il fut identifié en 1992 par des tests génétiques sur ses os (mâchoire) réalisés par les légistes de UNICAMP (Université de Campinas), et Clyde Snow a confirmé l'identité de Mengele. De l'aveu même des services israéliens, Mengele ne constitue pas le pire des criminels nazis. D'autres médecins, tels Carl Clauberg ou Horst Schumann, lui sont bien supérieurs en ce domaine. De la même manière, son rang dans la SS était modeste et ses recherches n'ont jamais attiré l'attention d'Himmler, le puissant maître de la SS pourtant friand de ce type d'expérimentations. Cependant il a des centaines de victimes à son actif ; rien que pour ses "expériences" sur les jumeaux, il fait 111 victimes. C'est surtout sa traque à travers tous les continents et le fait qu'il n'ait jamais été pris, parfois de très peu, qui ont contribué à faire de lui l'incarnation de la barbarie nazie restée impunie.
Publié dans Médecins SS - Crédit : http://la-loupe.over-blog.net
L'incroyable histoire des Ovitz, la famille de nains qui a survécu à Auschwitz et au Dr Mengele:
L'incroyable histoire des Ovitz, la famille de nains qui a survécu à Auschwitz et au Dr Mengele
«Le Dr Mengele était comme une star de cinéma en plus beau. N'importe qui aurait pu en tomber amoureux. Mais personne n'aurait pu imaginer qu'une bête se cachait derrière ce beau visage.»
Le Daily Mail raconte l'histoire de Perla Ovitz et de ses frères et sœurs, une famille qui a survécu au camp d'extermination d'Auschwitz. Ils furent l'objet des expérimentations du Dr Mengele.
Perla est née en 1921 à Rozavlea, en Transylvanie. Comme six de ses frères et sœurs, Perla est naine. Doués pour la musique, les Ovitz forment la troupe Lilliput. Ils jouent avec succès leurs spectacles musicaux pendant quinze ans et se produisent même devant le roi Charles II de Roumanie à Bucarest, indique le Daily Mail.
Perla est née en 1921 à Rozavlea, en Transylvanie. Comme six de ses frères et sœurs, Perla est naine. Doués pour la musique, les Ovitz forment la troupe Lilliput. Ils jouent avec succès leurs spectacles musicaux pendant quinze ans et se produisent même devant le roi Charles II de Roumanie à Bucarest, indique le Daily Mail.
La fratrie vit dans une grande maison, et à l'entreprise familiale s'ajoutent des époux. Alors que les nains évoluent sur scène, les Ovitz de taille normale travaillent en coulisses. Ensemble, ils constituent la première troupe d'acteurs nains de l'histoire du divertissement, note The Guardian.
En 1933, Adolf Hitler est élu chancelier. Celui-ci ordonne la mise en place de l'Aktion T-4, une campagne d'assassinat des handicapés physiques et mentaux, explique The Guardian. Sept des frères et sœurs Ovitz sont nains, et tous sont de confession juive. Le 19 mai 1944, deux mois après l'invasion de la Hongrie par l'Allemagne nazie, ils sont déportés à Auschwitz-Birkenau et immédiatement conduits aux chambres à gaz.
«Soudain, nous avons senti le gaz, raconte Perla au Guardian. Nous haletions lourdement, et certains d'entre nous se sont évanouis. Plusieurs minutes sont passées, peut-être des secondes, puis nous avons entendu une voix en colère venant de l'extérieur: ''Où est ma famille de nains?''»
Cette voix est celle de Josef Mengele. Surnommé l'«ange de la mort», ce médecin nazi utilise les prisonniers d'Auschwitz pour ses expériences médicales inhumaines. Ce jour-là, les sept nains, leurs deux sœurs de taille normale, leur belle-sœur et deux de leurs enfants deviennent les sujets d'étude du médecin. Deux familles originaires du même village prétendent faire partie de leur famille pour échapper aux chambres à gaz, indique The Guardian. La famille Ovitz est désormais composée de vingt-deux personnes.
S'ils sont mieux traités que les autres prisonniers –une famille entière de nains est rare–, les Ovitz subissent les cruelles expérimentations du Dr Mengele, qui cherche à prouver que le judaïsme mène au nanisme et au handicape, explique The Guardian.
«Nous savions tous qu'il était impitoyable et capable des pires comportements sadiques. Quand il était en colère, il devenait hystérique et tremblait de rage.»
Plusieurs témoignages de survivants racontent que les Ovitz se produisirent en spectacle pour les nazis. Comme beaucoup de prisonniers doués d'un talent, ils furent forcés d'en faire usage. Un champion d'échec fut ainsi gardé en vie afin de jouer avec le Dr Mengele, raconte the Guardian. Mais jusqu'à la fin de sa vie, en septembre 2001, Perla nie que les Ovitz aient pris part à la vie nocturne du camp.
Toute la famille a survécu à la guerre. En 1949, ils émigrent en Israël et la troupe Lilliput joue jusqu'en 1955. Josef Mengele meurt noyé en 1979 sans jamais avoir été jugé.
«Si les juges m'avaient demandé s'il devait être pendu, je leur aurais dit de le laisser partir, confie Perla au Daily Mail. J'ai été sauvée par la grâce du diable, Dieu donnera à Mengele ce qui lui est dû.»
Célésia Barry
Les expériences "médicales" dans les camps nazis Mengele à Auschwitz Josef Mengele (wikipedia)
Malaya a écrit:
Le TN de Mengele est particulièrement violent avec Mars en conjonction dissociée à Uranus carré Saturne... Neptune rétro à l'asc .trigone Soleil/Mercure,(Mercure en exil) trigone Jupi rétro aussi, les trois planètes en eau soit en exil soit rétro
Merci Malaya pour ta très bonne analyse. En plus cette conjonction Mars Uranus est en 8, en analogie avec le signe du scorpion. Nous constatons que Vénus n'est pas angulaire. Voici une donc une exception à la règle. Mais le maitre de l'asc, la Lune, se trouve en balance, ce qui a contribué à lui donner du charme physiquement. La Lune noire en 6 (le travail) est au carré de la conjonction Soleil Mercure en 10 et en opposition à Pluton en 12. Mercure, maitre de 3 (l'esprit), carré à Pluton en 12.
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Sujet: Re: Criminels et victimes Dim 19 Avr 2015 - 2:44
Sujet: Re: Criminels et victimes Dim 19 Avr 2015 - 3:34
Re, :)
Juste pour faire une petite "remarque" sur les "catégories": Criminels psychopathes et psychotiques.
Tu as aussi quelque chose qui ce présente comme une sorte de "mixte" des 2, mais peu connu si je peu dire, du fait de la rareté de la chose (ou d'un passage à l'acte mortel?) ou de la difficulté à identifier.
Le tic et pate ou héboïdophrene comme serait Alain Lamare .
Si je fais pas erreur.
Voila
Invité
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Sujet: Re: Criminels et victimes Dim 19 Avr 2015 - 9:51
Oups je ne savais pas que l'on avait déjà abordé le cas de Josef Mengele ici, merci Aymeric pour le rappel!
neven1 a écrit:
Hello,
le nom du médecin chercheur Josef Mengele (né le 16 mars 1911 - mort le 7 février 1979) est à jamais associé à Auschwitz.
En TN ( né le 16 mars 1911 à 11h45 à Gunzburg (Allemagne)): (VIII) (l'action qui cherche à innover et à faire des découvertes scientifiques et qui se heurte à , un "cocktail" qui s'est révélé explosif et d'une cruauté inqualifiable) Le relié à un double trigone en signes d'eau (avec ) était prometteur, (sensibilité de base neptunienne et pourtant...une existence de "fuite" après la guerre) et en X, l'intellectuel. Là encore un difficile...
En TN ( né le 16 mars 1911 à 11h45 à Gunzburg (Allemagne)): (VIII)
Cette symbolique "maison VIII" me semble d'autant plus importante qu'Uranus se positionne précisément sur la cuspide VIII au quinconce de Pluton XII, que le maître traditionnel de sa conjonction Soleil/Mercure Poissons se situe en Scorpion, conjonction au carré de Pluton.
Un goût certain pour la recherche expérimentale en dehors de toute considération éthique (conjonction Mars/Uranus (maître de IX) carré Saturne en XI avec Uranus opposé Neptune ?).
Neven a écrit:
Le relié à un double trigone en signes d'eau (avec ) était prometteur
Peut-être en lien, notamment, avec ses hautes études de médecine ?
Neven a écrit:
(sensibilité de base neptunienne et pourtant...une existence de "fuite" après la guerre)
Je me demande s'il n'y a pas une fuite de lui-même (Ascendant/Neptune au carré de la Lune, maître de cette conjonction: influençable, manque de discernement ?).
On peut également rattacher cette conj à un besoin de se vouer totalement, sans limite à une cause: Neptune maîtrise MC/Soleil/Mercure avec Mercure maître de sa XII (maison neptunienne), Neptune au carré de son RKNN Vénus, opposé au maître de sa IX (les idéaux), avec un côté militant (maître de la XI en Verseau en conj dissociée à Uranus) assez radical (en VIII) et sans concession (carré Saturne).
A noter: - un NN conjoint à Saturne (maîtrisant sa conj dissociée Uranus/Mars) et un NS conjoint à Jupiter (stigmatisée par la LN) - si l'heure de naissance est précise, l'Ascendant, Chiron et la Lune se trouvent sur un degré critique.
L'association des énergies Poissons/Scorpion, Neptune-Jupiter/Pluton-Mars me semble importante dans ce thème. A ce propos, on retrouve un Ascendant encadré par Pluton et Neptune.
Malaya a écrit:
Angèle a écrit:
On peut également rattacher cette conj à un besoin de se vouer totalement, sans limite à une cause: Neptune maîtrise MC/Soleil/Mercure avec Mercure maître de sa XII (maison neptunienne), Neptune au carré de son RKNN Vénus, opposé au maître de sa IX (les idéaux), avec un côté militant (maître de la XI en Verseau en conj dissociée à Uranus) assez radical (en VIII) et sans concession (carré Saturne).
@ Angèle, très juste interprétation du TN de Mengele, où l'on voit entre autres, la confusion, les difficultés pour faire face à la réalité, d'un Neptune très valorisé par les oppositions et carrés, et sa conjonction à l'asc. merci
aymeric a écrit:
Hello,
Ben, perso ce qui m'a direct sauté aux yeux, c'est un ascendant proche d'un degré critique en carré au maitre de cette ascendant qui ce trouve dans "sa maison" et sur un degré critique.
Si on regarde la "signification" de ces degrés critique avec Janduz via astrothème..Brrr
Par ex:
Citation :
Ce degré décrit parfois un chercheur incompris.
Oh sans dec ?..
Et pis un petit chiron ( le guérisseur, et si on à l'esprit tordu on ce dit, ah tiens un médecin ) pas loin d'un degrés critique, pis en 9.
C'est peut être pas si anodin que ça en fin de compte?
Merci à Neven, Angèle, Aymeric et Malaya pour vos commentaires très instructifs.
Invité
Invité
Sujet: Re: Criminels et victimes Dim 19 Avr 2015 - 10:09
aymeric a écrit:
Re, :)
Juste pour faire une petite "remarque" sur les "catégories": Criminels psychopathes et psychotiques.
Tu as aussi quelque chose qui ce présente comme une sorte de "mixte" des 2, mais peu connu si je peu dire, du fait de la rareté de la chose (ou d'un passage à l'acte mortel?) ou de la difficulté à identifier.
Le tic et pate ou héboïdophrene comme serait Alain Lamare .
Si je fais pas erreur.
Voila
Je ne savais pas, non tu ne t'es pas trompé, j'ai vérifié, merci Aymeric. Dommage que je n'en ai pas parlé dans mon message d'introduction.
Héboïdophrénie : Forme classique très discutée, de type caractériel et asocial, du groupe des schizophrénies (K.L. Kahlbaum, 1899).
Développement, en fin d'adolescence, d'éléments hébéphréniques peu accentués, pouvant évoluer par poussées (autisme morose, froideur, inertie ou apathie, bizarreries, etc.), en association ou en relative alternance avec des troubles pseudopsychopathiques parfois inauguraux et surprenant alors l'entourage (instabilité, passages à l'acte peu utilitaires, impulsifs, parfois autoagressifs) : autant de tentatives possibles pour maintenir le contact avec la réalité. Le plus souvent considérée comme une forme mineure de schizophrénie ou un mode d'entrée, l'héboïdophrénie a été également rapprochée d'autres entités comme les états limites. Assez mal précisée, son évolution semble dépendre surtout de l'importance des conduites antisociales. De même que la "schizophrénie latente", la "schizophrénie pseudopsychopathique" est incluse par la CIM 10 dans le "trouble schizotypique". En fait, l'héboïdophrénie est souvent réinventée et réintroduite dans des rubriques diverses.
Héboïdophrénie (wikipedia)
Je cherche les coordonnées de naissance de Alain Lamare, apparemment son cas n'a pas été abordé sur le forum.
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Sujet: Re: Criminels et victimes Dim 19 Avr 2015 - 11:05
Heure de naissance inconnue pour Alain Lamare, dommage.
Thème natal de Alain Lamare:
L'affaire Alain Lamare - Dossier de Pascal Michel, affaires-criminelles.com:
L'affaire Alain Lamare
En mai 1978, des gendarmes du PSIG (Peloton de surveillance et d'intervention) font une patrouille de nuit dans la forêt de Chantilly. Sur un chemin de terre, au lieu-dit du carrefour des ripailles, ils découvrent une Peugeot 504 abandonnée. Plusieurs vitres sont cassées, apparemment par des coups de feu. Croyant à une affaire de banditisme, les gendarmes alertent l'antenne de PJ de Creil qui est habituellement chargée de ce type de dossier dans l'Oise.
Arrivés sur les lieux, les policiers font les premières constatations et découvrent de nombreux indices: une cordelette qui semble avoir servi à attacher quelqu'un sur un siège, des mégots de gitane blanche, une seringue hypodermique, des papiers de bonbon et de chewing-gum, des douilles et sur le siège passager un mouchoir taché de sang. Dernier élément troublant, les enquêteurs trouvent à quelques mètres du véhicule un plan griffonné à la main semblant indiquer les préparatifs d’un hold-up à la poste de la ville voisine de Pierrefond.
L’identification du véhicule montre qu’il a été volé quelques jours auparavant à la femme d’un gendarme qui avait laissé les clés sur le contact.
Agression de Karine
Deux mois plus tard, un autre évènement se produit à priori sans aucun rapport avec l’affaire de la 504. A Pont Sainte Maxence dans l’Oise, Karine, une jeune fille de 17 ans est agressée à la sortie d’un cinéma. Alors qu’elle rentre chez elle, un homme au volant d’une Renault 12 grenat s’approche et tire sur elle à trois reprises. Légèrement touchée au mollet, elle a juste le temps d’identifier le véhicule de son agresseur. C’est une voiture volée les clés sur le contact.
A l’époque aucun rapprochement n’est établi entre les deux affaires.
Véhicule piégé
Dix jours après l’agression de Karine, un gardien de la paix remarque dans une rue tranquille de Creil une voiture mal garée. Il ouvre la portière et immédiatement une détonation retentit, suivie de l’incendie de la voiture. Le policier est brûlé aux mains et au visage mais s’en sort plutôt bien compte tenue de la violence de l’explosion. Le véhicule, une Renault 12 grenat, était piégé.
Les policiers découvrent qu’il a été volé un mois et demi plus tôt à Martial Doucet, un agriculteur de l’Aisne, qui avait laissé les clés sur le contact. Face à ces similitudes le lien est fait entre ces trois affaires.
Lettre anonyme
Très vite les soupçons des policiers vont se confirmer lorsqu’ils reçoivent au commissariat de Creil une lettre revendiquant le piégeage de la Renault 12 et l’agression de Karine. Les preuves accompagnant ce courrier (notamment la carte grise de la Renault) ne laissent planer aucun doute : Il s’agit bien de l’auteur des faits.
Plus inquiétant, l’auteur de la lettre dit qu’il va recommencer. Pour ajouter au mystère il écrit la phrase suivante : « Karine me connaît mais elle ne pourra jamais faire le rapprochement ».Par ailleurs, bien que la lettre n’évoque pas l’affaire de la 504, le lien est établi par comparaison des empreintes digitales relevées sur les deux véhicules.
A la lecture de ce courrier, Daniel Neveu, inspecteur principal au commissariat de Creil, est frappé par un détail : Le style d’écriture ressemble énormément au langage employé dans un rapport de police ou de gendarmerie.
Parallèlement, l’itinéraire de l’agresseur est reconstitué grâce aux chèques volés à Martial Doucet ; en tout une vingtaine. L’audition des commerçants ayant croisé sa route permet d’établir un portrait robot mais inexploitable car imprécis. En outre les résultats de l’expertise balistique tombent. L’arme de l’agresseur est un Beretta 9 mm court, une arme plutôt rare et appréciée des collectionneurs et des militaires.
Par acquis de conscience, le commissaire de Creil fait une enquête au sein de ses hommes mais aucun emploi du temps ne correspond aux trois affaires.
Nouvelle agression et nouvelle voiture piégée
Malgré les menaces perpétrées dans la lettre rien ne se passe pendant trois mois. Mais le 16 novembre 1978 les gendarmes de Clermont sur Oise sont appelés pour un étrange accident à Fitz-James. Une jeune femme de vingt ans a été renversée par un automobiliste alors qu’elle circulait à vélo. Le conducteur prend la fuite mais des passants ont le temps de noter le numéro d’immatriculation. Elle correspond à une Peugeot 504 volée sur le parking de la gare de Beauvais, les clés sur le contact.
Deux jours plus tard, la voiture est retrouvée devant la gare d’Orry la Ville par une patrouille de gendarmes. Yonnel Carpentier, jeune gendarme auxiliaire s’approche de la 504 et ouvre la porte passager. Immédiatement la voiture s’embrase, blessant légèrement le gendarme. C’est la seconde affaire de voiture piégée en trois mois.
Bien que l’enquête soit officiellement confiée à la PJ, le capitaine Pineau, de la gendarmerie de Clermont mène sa petite enquête. Il rassemble les photos des délinquants sexuels de la région ; en tout 28.
Braquage à la poste
C’est alors qu’il apprend qu’un braquage vient d’être commis à la poste de Sénarpont. Le voleur s’est enfui à bord d’une Citroën GS volée clés au contact. Il décide alors de présenter ses photos à la postière qui s’arrête à la photo N°6 et lui dit qu’il ressemble à cet homme mais en plus jeune et avec les oreilles décollées. La jeune cycliste renversée à qui l’on présente les 28 photos fait exactement la même déclaration.
De leur côté les policiers poursuivent leurs investigations. Ils découvrent que les empreintes digitales relevées à la poste de Sénarpont sont identiques à celles de la 504 du carrefour des ripailles : Ils ont affaire au même homme.
Premier meurtre
Le 1er décembre 1978, un nouvel évènement dramatique se produit en bordure de l’hippodrome de Chantilly. Des passants découvrent une jeune femme de 19 ans blessée par balle au bord de la route. Elle raconte avant de décéder des suites de ses blessures, qu’elle a été agressée par un homme d’une trentaine d’années qui l’avait prise en stop à Pont Sainte Maxence.
L’expertise montre qu’elle a été tuée par la même arme : un Beretta 9 mm court. De plus un témoin affirme l’avoir vue monter dans une GS bleue, celle-là même ayant servi au hold-up de Sénarpont.
Deux jours plus tard la GS est retrouvée sur le parking de la gare d’Orry la Ville avec le même dispositif de piégeage, heureusement déjoué à temps.
Le 12 décembre 1978, face à l’ampleur que prend cette affaire, les quatre compagnies de gendarmerie de l’Oise sont réunies afin d’être mises au courant de tous les éléments récoltés. Et en lisant la lettre anonyme, le capitaine Pineau fait, sans le savoir, la même constatation que l’inspecteur Neveu. Certaines expressions sont typiquement issues du vocabulaire « gendarme ».
Cependant, malgré ces similitudes, le supérieur du capitaine Pineau ne veut rien entendre et refuse d’enquêter chez les siens.
Agression d’une autre jeune fille
Le 29 décembre 1978, le tueur frappe à nouveau. Il prend en stop Andrée, une jeune fille de 19 ans à la sortie de Compiègne au volant d’un Peugeot 504 verte. Arrivés sur une petite route peu fréquentée, il change d’attitude et lui tire dessus à trois reprise avec son arme. Blessée, elle parvient tout de même à sauter du véhicule et tombe lourdement sur la route. Toujours consciente elle raconte sa mésaventure à des témoins de la scène. A la suite de cette agression elle restera malheureusement paralysée.
Chasse à l’homme
Immédiatement les gendarmes dressent des barrages autour de la zone. Deux heures après l’agression, une Peugeot 504 verte se présente sur l’un des barrages situé sur un pont. Le chauffeur ne ralentit pas et parvient à prendre la fuite. Pourchassé, il doit son salut au passage d’un train à un passage à niveau.
Peu après avoir perdu sa trace, les gendarmes trouvent la 54 embourbée dans une zone marécageuse. Une battue est organisée avec des moyens humains et aériens considérables. Mais il leur glisse encore entre les doigts.
Début 1979, une psychose commence à s’installer dans l’Oise. La population, déjà choquée par la récente affaire Marcel Barbeault, voit ses craintes attisées par la presse qui n’hésite plus à suspecter publiquement les forces de l’ordre.
Quelques jours plus tard, Andrée, sortie du coma, donne une description précise de son agresseur et un portrait robot est publié dans la presse. C’est à ce moment-là que les policiers reçoivent une seconde lettre anonyme.
Dans ce courrier il revendique tous les méfaits pour lesquels il est suspecté et lance volontairement les policiers vers de fausses pistes. En outre il menace de recommencer à nouveau.
En janvier et février il ne commet aucun crime mais continue de voler des voitures (cinq en tout). Les enquêteurs traquent toujours sa piste en suivant le parcours des chèques qu’il a volé. Il semble vouloir brouiller les pistes en se déplaçant beaucoup.
Le 17 mars 1979, il vole la luxueuse voiture d’un ancien ministre mais tombe en panne sur l’autoroute. A l’arrivée des CRS venus à sa rencontre il a l’audace de se présenter comme étant le fils du ministre et une fois au garage du dépanneur il s’évapore dans la nature au volant d’une GS marron.
Cette fois des membres des forces de l’ordre l’ont vu de près ce qui permet d’établir un troisième portrait robot beaucoup plus précis qui est publié le 3 avril 1979.
Le maniaque identifié
A la brigade de gendarmerie de Clermont, le maréchal des logis chef Claude Morel croit reconnaître sur ce portrait robot un de ses anciens gendarmes : Alain Lamare, 23 ans. Mais il semble le seul à partager cette idée au sein de la brigade.
Seule sa femme partage son point de vue. Il décide alors de chercher des preuves en comparant l’écriture de la lettre anonyme à celle des PV archivés de Lamare. Et il observe des similitudes troublantes.
Le 7 avril 1979 il décide finalement d’en parler au capitaine Pineau qui ne connaît pas Lamare car il est arrivé à Clermont après sa mutation au PSIG de Chantilly. Morel lui parle également de sa passion pour les armes. Intrigué Pineau prévient Henri Cavalier, le supérieur hiérarchique du suspect à Chantilly.
En vérifiant l’emploi du temps du gendarme ils constatent qu’à chaque évènement il était hors service. Cavalier tombe des nues mais en rassemblant ses souvenirs il se rend compte que c’est le gendarme le plus impliqué dans cette affaire. C’est même lui qui a découvert la plupart des voitures volées.
Ils n’ont donc plus aucun doute ; le coupable c’est Lamare. Il leur reste maintenant à le neutraliser.
A cet instant il se trouve en patrouille lourdement armé et semble contrarié comme s’il se doutait d’avoir été démasqué.
Arrestation du gendarme Lamare
Henri Cavalier décide d’utiliser un stratagème pour le faire revenir à la brigade sans éveiller ses soupçons. Il prétexte une opération sur un camp de gitans pour rappeler toutes les patrouilles.
En arrivant à la brigade, Lamare pose son fusil mitrailleur sur les ordres de l’adjudant Cavalier qui le ceinture au moment où il allait sortir une seconde arme dissimulée dans son trois quart.
Interrogé toute la nuit il nie farouchement mais il est confondu par ses empreintes qui sont identiques à celles relevées dans les voitures volées. La brigade de Chantilly est abasourdie et choquée par cette incroyable nouvelle.
La perquisition à son domicile est prévue à 6 heures du matin. A l’intérieur de l’appartement ils découvrent une multitude de preuves accablantes. Entre autres des armes, des clés et des mégots de gitane blanche alors qu’il est non-fumeur.
A l’annonce de son arrestation vers 13 heures à la radio, une foule de badauds se masse progressivement devant l’immeuble.
Ultime drame
La perquisition s’achève à 16 heures ce dimanche 8 avril. A la sortie de Lamare, c’est dans une quasi-émeute qu’il est installé dans la voiture de gendarmerie. Poursuivi par les journalistes, le véhicule roule très vite et en croisant une fourgonnette deux jeunes en cyclomoteurs sont percutés par une voiture de presse. L’un d’eux, Gérard Bastien, 14 ans, décède sur les lieux de l’accident. Ce sera la dernière victime « indirecte » de Lamare.
Le soir il avoue ses crimes au juge d’instruction mais ce seront ses seules explications. Il s’enfermera ensuite dans le mutisme le plus complet.
Cette arrestation permet de lever le voile sur la mystérieuse phrase de la première lettre anonyme au sujet de Karine : « Karine me connaît mais elle ne pourra jamais faire le rapprochement ». Il la connaissait effectivement puisqu’il l’avait interrogée au moment de son agression et lui avait même promis d’arrêter le coupable.
De plus les anciens collègues de Lamare apprennent qu’ils étaient les suivants sur la liste ce qui achève de les démoraliser.
Pas de procès
Trois ans après son arrestation et après plusieurs expertises et contre-expertises psychiatriques contradictoires, Alain Lamare est déclaré irresponsable de ses actes et ne sera donc jamais jugé. Une ordonnance de non-lieu est rendue le 14 janvier 1983.
En 1988, les familles des victimes obtiendront, près de 10 ans après les faits, des dommages et intérêts mais leurs questions demeureront à jamais sans réponse.
Crédit : Pascal Michel - affaires-criminelles.com
Faites entrer l'accusé - L'affaire Alain Lamare :
Jacques Pradel revient avec son invité dans l'émission "L'heure du crime" sur un des plus incroyables faits-divers que la France ait connu :
L'heure du crime : Alain Lamare, le gendarme tueur
Télécharger : vidéo de l'émission
Alain Lamare (Cryonie.com):
Alain Lamare
Dernière édition par jeanpierre09 le Dim 19 Avr 2015 - 12:05, édité 3 fois
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Sujet: Re: Criminels et victimes Dim 19 Avr 2015 - 11:27
Dans le cas de Mengele, mercure se situant entre mars en 8 et saturne en 11 (deux demi-carrés), pas étonnant qu'il développe une curiosité malsaine et buttée, toujours à la recherche d'expériences troubles (carré pluton en 12 en gémeau). Par ailleurs, avec ce triple carré lune neptune vénus, il n'est pas impossible qu'il ait eu une forme de narcissisme charmeur. Les deux ont pris le personnages, d'un coté, le médecin qui est tout sauf empathique (maison 10, maison des responsabilités), de l'autre, quelqu'un de séduisant qui emporte facilement l'adhésion par sa situation sociale. Par ailleurs, les signes d'eau s'intéressent à ce qui est transcendant aux relations humaines. De ce fait, c'est surtout les passions émotionnelles (et collectives) qui le motivaient.
A contrario, les signes de terre sont plus dans l'expérience concrète, ordonnée et personnelle.
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Sujet: Re: Criminels et victimes Mar 21 Avr 2015 - 15:49
Merci Electrode pour ton analyse.
J'ai fait une petite vérification sur le forum, le cas de Jean-Claude Romand, un pervers manipulateur narcissique, a été abordé une fois par Neven (dans un post sur la lâcheté), je me permets d'aborder son cas (et de retranscrire l'analyse de Neven ci-dessous, après le thème natal).
Jean-Claude Romand est né le 11 février 1954 à 10h45, à Lons-le-Saunier. (Sources : J.C. Romand sur Astrothème et J.C. Romand sur astro.com)
Jean-Claude Romand a tué son épouse, ses deux enfants, ses parents et son chien avant de manquer son suicide en mettant le feu à la maison familiale.
Faux médecin et faux chercheur à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Romand avait menti pendant 18 ans à ses amis et à toute sa famille. Il avait réussi à extorquer, en plusieurs fois, plus de 2,5 millions de francs à sa belle famille et à ses propres parents. C'est au moment où il allait être découvert par un créancier qu'il a commis ce quintuple crime.
Traduit devant la cour d’assises de l’Ain le 26 juin 1996, Jean-Claude Romand est condamné le 2 juillet par les jurés à la peine de perpétuité avec 22 ans de sûreté. Cela le rend libérable en 2015 (mais rien n’oblige à ce qu’il le soit), puisqu’il était en détention provisoire dès le moment des faits, en janvier 1993. Au procès, son avocat, M e Jean-Louis Abad avait tenté de plaider l’irresponsabilité, argument écarté par l’examen psychiatrique, « qui a mis en évidence une pathologie narcissique grave avec mythomanie, froideur affective, investissement massif des apparences au détriment de la profondeur ».
Depuis, il purge sa peine à la prison de Saint-Maur, dans la banlieue de Châteauroux, où il fait figure de détenu modèle. Au point que selon l’un de ses anciens codétenus, il joue le rôle de… docteur, soignant les pathologies bénignes des uns et des autres, grâce aux connaissances accumulées pour jouer son rôle de faux médecin pendant 20 ans…
L'affaire Romand a inspiré un roman écrit par Emmanuel Carrère, il y a eu ensuite une adaptation assez fidèle au cinéma avec le film L'Adversaire (même titre que le roman) réalisé par Nicole Garcia en 2002, avec Daniel Auteuil dans le rôle principal.
Documentaires sur Jean-Claude Romand:
Le narcissisme Pervers Narcissique Le pervers La lâcheté
neven1 a écrit:
Ce qu'il faut bien avoir en tête (pour éviter les "chausse-trappes"), c'est qu'un aspect harmonique entre MERCURE et SATURNE peut tout à fait être présent dans le TN d'un lâche (ou d'un manipulateur)...comme dans le cas de Jean-Claude Romand (qui a défrayé la chronique des faits divers sordides) : un aspect dit "bénéfique" peut entraîner des facilités à créer le Mal.
Dans son TN : en (en exil) (en ) gouverne son MC et est angulaire, tout comme Uranus parallèle au MC. Par ailleurs, , maître de son ASC. est conjointe à son Soleil, subit le carré de MARS et l'opposition à PLUTON. est réputé pour générer des mensonges... ressort aussi dans son TN en jetant un trouble sur sa destinée...en aspects difficiles par rapport au MC.
J'ai l'impression qu'il doit être avant tout jupitérien bien que Saturne, maitre du MC, Soleil et Vénus, soit sur le DS, en trigone exact avec Mercure. J'observe que Jupiter, maitre de Mars en sagittaire et de Mercure en Poissons avec qui il forme un carré, est en conjonction avec la Lune et en trigone au Soleil. Ce qui donne une signature Jupiter Saturne. Neptune est dominant également, maitre de Mercure en poissons avec qui il forme un sesqui-carré, il est en trigone au Soleil Vénus et carré au MC. Si je me trompe dans l'ordre d'importance, n'hésitez pas à me corriger.
Pour l'image de soi, Pluton est en V et en lion (cinquième signe) est très mal aspecté, en opposition au maitre de l'ascendant, du maitre de V et carré à Mars, maitre de VII, en VII. Je pense que cela crée une problématique importante avec des répercussions terribles.
En astrologie karmique, Neptune rétrograde, maitre de XII, en VI, est intercepté tout comme l'axe balance/bélier - VI/XII.
Dans le cas de Mengele, mercure se situant entre mars en 8 et saturne en 11 (deux demi-carrés), pas étonnant qu'il développe une curiosité malsaine et buttée, toujours à la recherche d'expériences troubles (carré pluton en 12 en gémeau). Par ailleurs, avec ce triple carré lune neptune vénus, il n'est pas impossible qu'il ait eu une forme de narcissisme charmeur. Les deux ont pris le personnages, d'un coté, le médecin qui est tout sauf empathique (maison 10, maison des responsabilités), de l'autre, quelqu'un de séduisant qui emporte facilement l'adhésion par sa situation sociale. Par ailleurs, les signes d'eau s'intéressent à ce qui est transcendant aux relations humaines. De ce fait, c'est surtout les passions émotionnelles (et collectives) qui le motivaient.
A contrario, les signes de terre sont plus dans l'expérience concrète, ordonnée et personnelle.
Merci pour vos analyses sur cet homme. Dans son cas, l'Eau n'a pas agi comme un élément d'empathie, c'est certain...
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Sujet: Re: Criminels et victimes Mar 28 Avr 2015 - 17:33
Malaya a écrit:
Pour ne pas polluer le sujet ouvert par Gaia, j'ai déplacé le TN de Petiot ici.