Rappel du premier message :

Sainte-Thérèse d'Avila :


"J’apercevais près de moi un ange ; à son visage enflammé on reconnaissait un de ces esprits d’une très haute hiérarchie qui ne sont que flamme et amour. Je voyais dans les mains de cet ange un long dard qui était d’or et dont la pointe de fer avait à l’extrémité un peu de feu. De temps en temps, il le plongeait au travers de mon cœur et l’enfonçait jusqu’aux entrailles ; en le retirant il semblait me les emporter avec ce dard et me laissait toute embrasée d’amour de Dieu. Cet indicible martyre me faisait goûter les plus suaves délices."

"Plaise à sa Majesté de me réduire en cendres plutôt que je ne cesse jamais de l’aimer."

"Je voudrais détruire l'enfer et le paradis afin que Dieu fût aimé pour lui-même."

"On peut aussi comparer cet amour à un grand feu qui, pour s'entretenir, a sans cesse besoin d'un nouvel aliment."

"Et quels ardents désirs de s’employer pour Dieu de toutes les manières qu’il voudra !"

Serge Gainsbourg :



"Je suis d'un genre trop relax. Si je ne suis pas agressif, dans le sens abstrait, je m'éteindrai, je n'aurai plus de dynamique."

"Gainsbarre n’a pas besoin d’être nécessaire, il est là, c’est l’être vivant qui est libre de ses sarcasmes, de ses conneries et de ses humeurs. Je suis celui-ci et l’autre et je m’entends très bien entre nous."

"Caresses et coups de poing dans la gueule sont les pleins et les déliés de l'amour."

"La femme n'est pas un partenaire mais un adversaire."

"Pour l'amitié entre hommes et femmes, impensable. Parce qu'il y a toujours sous-jacent le désir animal."

"Les femmes, au fond et au fion, adorent les misogynes."

"L’amitié est imbaisable et c’est là que je me fais baiser."

"Je serai fusillé d’une balle rouillée et mourrai du tétanos."

"Je fume, je bois, je baise. Tringle équilatéral."

"En 1981 je me baladais rue Saint-Denis, là je tombe sur une pute superbe, je lui dis : « tu sais comment je m'appelle, mais toi quel est ton nom ? » « Socialisme ». Alors je monte avec elle et dans la chambre je m'aperçois que c'est un immonde travelo. Elle me dit alors « prends-moi par le communisme !"

"J'aime bien Mickey. Il est comme moi : il a deux grandes oreilles et une longue queue."

"Il y a de l’ingénuité chez moi qui me préserve peut-être... d’être mécanique... Mécanique, c’est atroce !"

"Quand on a comme moi l'âme pliée en fœtus, on a besoin de provoquer pour la dégourdir."

"La provocation prête un pouvoir de commandement. Elle ordonne le duel, la répulsion, la révolte, mais aussi les alliances et les amitiés. Parfois elle met au garde-à-vous, à part quelques mercenaires en rupture de bang."

"Je fais mon boulot, je suis un showman. Et puis ça me fait marrer, la provoc'. Ca fait des turbulences, ça m'empêche de me faire chier, chier dans la vie."

"Pour moi la provocation est une dynamique. J'ai envie de secouer les gens. Quand vous secouez les gens, il en tombe quelques pièces de monnaie, des pièces d'identité, un livret militaire. .. Il y a toujours quelque chose qui se passe. Si je ne provoque pas, je n'ai plus rien à dire."

"En définitive, je suis resté en filigrane cet enfant timide et secret qui implique candeur, innocence, insoumission et sauvagerie."

"Sur ma tombe je veux que l’on rédige cette épitaphe : « Ci-gît le renégat de l’absolu ». Dernière consigne : ne m’enterrez pas en grande pompe, mais à toute pompe!"

Excellent !!

Citation :

"Les bourgeois, c'est comme les cochons
Plus ça devient vieux, plus ça devient con."

(z'avez oublié les classiques ? )
Steve McQueen

https://www.dailymotion.com/video/xwxh13

JP Belmondo

Ah les béliers... ! J'envie leur spontanéité, leur côté fonceur. Grâce à ce topic et aux citations données, on les découvre aussi frondeurs, acides, parfois torturés, avec un humour teinté de désespérance. Ca permet de se rendre compte que et ont plus de points communs qu'il n'y paraît.

Cioran

" Moins vous pouvez justifier un acte, plus il est généreux et pur. L'acte absurde est l'expression de la plus haute liberté."

Même si en dépit de son thème, Cioran est un pur plutonien pour moi.

Owlferein a écrit:

Citation :

"La haine est sainte. Elle est l'indignation des cœurs forts et puissants, le dédain militant de ceux que fâchent la médiocrité et la sottise. Haïr c'est aimer, c'est sentir son âme chaude et généreuse, c'est vivre largement du mépris des choses honteuses et bêtes.
La haine soulage, la haine fait justice, la haine grandit. [...]
Si je vaux quelque chose aujourd'hui, c'est que je suis seul et que je hais."

ijqzkqzeflkqklkqzdkjjk, je hais ce qu'il raconte, ce genre de raisonnement me donne des envies de meurtres !

Le pire c'est que ça lui donne raison. u_u

De toute façon Emile Zola c'est de la marde, donc voila !

Mais non c'est pas d'la marde
Malgré mes planètes en je me sens beaucoup plus proche du militantisme façon Zola que façon Gandhi par exemple.

Je pense qu'Emile Zola avec ses textes déprimants et tarabiscoté de descriptions inutile a dégoûté beaucoup de jeunes de la litterature.

Pour ça que je dis que c'est de la marde.

Sinon, je pense qu'il confond clairement la haine et la colère dans son discours.

Après, tout bélier que je suis, je n'aime pas trop le militantisme et ceux qui militent pour quelque chose.

La plus part d'entre eux suivent aveuglément une idéologie sans jamais la remettre en question, ni remettre en question leurs propres comportements.
Et ça s'agite, ça s'offusque, et ça fait des scandales pour rien.
En fait, ce que je leurs reproche principalement, c'est de faire la guerre aux mauvaises personne, autrement je n'ai rien contre un peu de chaos de temps en temps !

Gandhi était un vrai militant... qui a eu une répercussion dans le monde entier.
La décroissance, la désobéissance civile, la possibilité aux pauvres de s'exprimer contre les grands groupes : le militantisme de Gandhi n'est pas du tout "has been", on y est en plein dedans !
Alors que Zola, à part quelques principes socialistes et la recherche de la vérité sur quelques sujets, il n'y a pas grand chose à en tirer... (désolé)

Zola était quand même autre chose qu'un braillard en éternelle crise d'ado. Et je pense qu'il y a beaucoup plus à en tirer justement (concernant la lutte des classes en particulier), mais pour cela, encore faudrait-il le lire... Pas gagné vu le dégoût pour la lecture que l'école enseigne. Là je te rejoins Owlferein, j'avais totalement perdu le goût de lire au collège/lycée. Il a fallu attendre plusieurs années hors du circuit scolaire pour que je retrouve le plaisir de lire.
Electrode, oui, Gandhi on est en plein dedans (merci les réseaux sociaux où il est si vite fait de balancer une de ses citations et de s'acheter une bonne conscience pour la journée au passage), mais c'est le gros problème justement, d'être en plein dedans. Le capitalisme n'a jamais eu autant le vent en poupe qu'aujourd'hui, donc je me demande quelle répercussion a pu avoir le militantisme de Gandhi... Les pauvres peuvent s'exprimer, la belle affaire. Si cette société capitaliste les laisse le faire, c'est que leur parole n'est jamais entendue de toute façon, et qu'elle ne change rien.

Le problème de la lutte des classes ne se poserait pas si nous avions une démocratie (de type) athénienne, où toute personne trop riche serait ostracisée. Au lieu de cela, les riches nous gouvernent sans arrêt et se moquent de nous. Au lieu d'une démocratie, nous héritons donc logiquement d'une oligarchie.

Ernst JÜNGER ( maîtrisé par ==> en IX)
= Ernst JÜNGER et l'écriture de la guerre

Bonjour,

Imogen a écrit:

Mais non c'est pas d'la marde
Malgré mes planètes en je me sens beaucoup plus proche du militantisme façon Zola que façon Gandhi par exemple.

Juste une parenthèse : tu as, certes, Mars-Saturne-Pluton en Balance, mais ce n'est clairement pas la note dominante du thème. Tu as, à mon sens, une forte dominante Uranienne. Et, plus précisément, une Uranienne sur fond de carré Soleil-Mars et de Lune-Scorpion. Rien de très "pacifiste".

Dit comme ça, je comprends pourquoi tu ne bronches pas quand j'écorche ton pseudo ou que je fais du HS sur tes topics Hagakure
Mais je pense qu'on ne combat pas l'injustice et les oppressions avec des bouquets de fleurs, c'est certain.

Jünger est né le même jour que Marcel Aymé tiens.


" Je regrette à présent de n'avoir pas motivé mon refus et dénoncé publiquement, à grands cris de putois, l'inconséquence de ces très hauts personnages dont la main gauche ignore les coups portés par la main droite. Si c'était à refaire, je les mettrais en garde contre l'extrême légèreté avec laquelle ils se jettent à la tête d'un mauvais Français comme moi. Et pendant que j'y serais, pour n'avoir plus à y revenir, pour ne plus me trouver dans le cas d'avoir à refuser d'aussi adorables faveurs, ce qui me cause nécessairement une grande peine, je les prierais qu'ils voulussent bien, leur Légion d'honneur, se la carrer dans le train comme aussi leurs plaisirs élyséens." (y'a du là-dedans mais aussi du maitre de 3 non ?! ).

Sinon le terrier de ma tata est aussi , citons sa répartie (unique et) préférée "Rrrrrrrrrrr, wouf wouf wouf !!!"

Je te réponds sur le fil des Dominantes.

Le bélier selon Aline Apolstolska dans son livre "Etoile moi" dont je parlais l'autre jour dans un post sur les poissons :

"Sur une plage immense, un petit bonhomme, minuscule devant la vague qui va incessamment le submerger, hurle, l'index dressé : "Couché !"...Ce dessin de Sempé illustre à merveille le caractère du Bélier.

Car c'est têtu, un bélier. C'est têtu parce que rien ne peut arrêter son obstination. Rien, et surtout pas la logique d'un raisonnement tempéré. Si certains souffrent de ne pas savoir faire démarrer leurs idées, lui souffrirait plutôt de ne pas savoir les arrêter, ne serait ce que le temps de réfléchir à une meilleure utilisation.

La pulsion optimiste est sa première qualité ; la migraine et la déception en sont les corollaires immédiats.

Chaque fois que vous franchissez le seuil de son cabinet, cette ambiance énergique vous saisit. On n'est jamais très rassuré chez un dentiste, mais celui là semble de plus décidé à ne plus vous lâcher. Ce n'est pas lui qui ignorerait une carie ou qui râterait une occasion de se servir de la roulette ! Non qu'il soit sadique, mais ce métier correspond à deux de ses impératifs premiers : utiliser des armes et aller au fond des problèmes. Si vos dents posent problèmes à répétition, votre bélier de dentiste est ravi...Sa blouse immaculée ne masque que partiellement les muscles soigneusement entretenus de son corps svelte et nerveux. Son fin visage est anguleux et, de toute évidence, il s'occupe moins de ses dents que des vôtres. Les canines souvent se chevauchent, ou demeurent mal rangées. Est ce parce qu'il déteste subir ce que par ailleurs il adore imposer ? L'autorité dont il témoigne dans sa conversation et dans ses actes pourrait le faire croire.

Il vous rétorque trois phrases au tac ou tac, fait de grands gestes puis se tait en fourrant les mains dans les poches. Droit comme un i, il vous regarde de front, les pupilles dilatées: "Frère Bélier, ne vois tu rien venir ?"...Rien sinon les prémices d'une passion gigantesque...Cela seul le motive, requerrant ses qualités les plus guerrières. Une passion qu'il puisse vivre éternellement, en fait, pour une éternité qui s'arrêtera au moment où une autre attirera son regard friand de nouveauté.
Allongée dans le fauteuil, vous êtes entièrement à sa merci, troublée par sa force, par sa puissance pour le moment centrée sur ses instruments de travail.

Canalisé, un bélier donne le meilleur de lui même. Il se consacre en grande partie à son travail, le reste se trouvant partagé entre ses copains et ses amours du moment.

Il a autant de goût pour les sorties entre hommes que pour la démonstration intime de sa virilité. Avec lui, les tapis des gymnases et les toiles à matelas ne risquent pas de finir dans les toiles d'araignées.
S'il délaisse les premiers et les secondes c'est grave. Cela témoigne qu'il est en proie à la lassitude que son extrème sensibilité n'est pas en mesure de lui éviter. Si sa confiance est sérieusement entamée et ses perspectives obstruées, seul l'alcool bénéficie de ses faveurs. La dépression des béliers se mesure à l'ampleur de leur entran. Ils portent au coeur des blessures qu'ils se tuent par ailleurs à mépriser.

"Couché !" dit le bélier à la vie. Cette parole romantique entre toutes lui évite de penser qu'il pourrait se coucher lui-même. Il n'est pas fait pour réfléchir, il est fait pour agir. Il a besoin de sortir la tête du rang, quitte à courrir le risque de se faire décapiter.

En quatre séances, votre dentiste a changé votre sourire et vous a donné l'envie irresistible de changer votre vie. En fonction de lui."

Voilà ! Bon c'est un livre que j'ai depuis plus de 30 ans et je pense que je l'aime bien pour la première impression que j'en ai eu en le découvrant quand j'avais 15 ou 16 ans...