Quand le personnage principal du film dit "Tu ne sais pas ce que ça fait", je me suis rappelée une blessure, ma plus grande blessure et le choc que ça m'a fait. Quand le destin frappe subitement on se croit souvent seul, on s'enferme dans la souffrance en croyant que personne ne peut comprendre. Ce qui est fort, c'est quand l'autre lui montre sa cicatrice (la même). Il faut regarder la blessure, accepter. Il faut qu'au fil du temps, le mal que cela a créé devienne en nous sang, regard, geste... Que la blessure n'ait presque plus de nom, et ne se distingue plus de nous, c'est alors que l'horizon s'ouvre et que ce qu'on apperçoit est merveilleux.