je pense qu'il faut se détacher de l'image de l'homme que l'on a pu "vivre" lors de son enfance (avec laquelle on a pu évoluer), pour en construire une autre... au fil du temps.
c'est-à-dire se détacher de l'influence reçue...
Il m'est difficile d'en parler car c'est aussi une problématique que je vis.
Dans mon vécu, il y avait une très forte influence paternelle - surtout que je ressentais ma mère comme froide et distante (avec la
et une mère capricorne). Mais mon père avait un peu trop de sa propre enfance à reconstruire avec ses enfants... Il m'a été difficile de me détacher de ce fort impact affectif...
son amour m'a aidé à me construire au début, mais en même temps il a été très difficile de se construire et d'avoir sa propre vie différente de celle qu'il proposait / imposait inconsciemment.
quand j'ai voulu construire ma propre vie, cela a été sur fonds de drame...
quand je suis partie à 20 ans, je "faisais comme ma mère". Mon père a très mal vécu mon départ.
quand j'ai choisi lettres, c'était forcément ne pas travailler - car seule la Science était la Voie, l'Unique... l'enseignement à la limite.
Du coup je me suis enfilée dans une "spirale de l'échec" (aussi bien affectifs que professionnels) car réaliser ses désirs de réussite, c'était me nier; réaliser les miens c'était le nier et me réaliser sans lui c'était comme l'envoyer au néant (il était un grand cardiaque et très dépressif par-dessus le marché);
Mais réaliser ses désirs de réussite, c'était nier jusqu'à mon existence même...
j'ai passé beaucoup de week-ends avec la famille de mon père, mes sœurs... je me suis sentie utile auprès de ma + jeune sœur notamment (cuisine avec de petits légumes, devoirs tard le soir...) pendant 7 ans... jusqu'à ce qu'elle ait l'âge d'être à la fac et d'être en couple... (elle l'a un peu oublié aujourd'hui. bref... elle m'a permis d'être à l'origine de mon envie d'être éducatrice.)
Néanmoins mon père était fier de mes 1ères expériences... qui se sont effectuées sans son aide (mais plutôt grâce à ma grand-mère) mais je ne le réalise que maintenant.
Du coup je suis devenue soignante mais de mon propre chef. J'ai pu l'accompagner lorsqu'il a été atteint d'un cancer (qui l'a emporté en 8 mois).
Là j'ai pu échanger avec lui... je m'étais construite sur on iunterdiction de devenir infirmière (un "métier dur et mal payé"... celui de ma mère aussi). Malgré tout, mon activité d'aide-soignante m'a donné confiance en moi mais il a fallu beaucoup de temps.
Ensuite j'ai pu devenir éducatrice par la suite... mais même pour réaliser cette activité cela m'aura demandé aussi de la maturité. Je n'ai pas pu le faire immédiatement...
Quant au couple, je l'ai réalisé sur le tard - et avec un homme qui est tombé gravement malade. J'ai été impacté par la présence de cette
, c'est certain.
D'ailleurs deux de mes ex (nés un 12 juillet d'une année différente) avait leur
qui tombait pile sur ma
en
. S'ils m'ont apporté écoute et chaleur humaine, ils m'ont aussi apporté des désillusions et/ou de l'infidélité.
Mais du coup cela m'a amené à réfléchir à ce que je voulais dans un couple:
qu'un homme travaille...et prenne ses responsabilités... tout d'abord...
qu'un homme soit fidèle et qu'il m'aime... tout simplement aussi.. qu'il y ait un lien de confiance fort entre nous.
Pourtant je m'entends bien avec l'homme - ou les hommes en général - mais je me suis toujours débrouillée pour être toujours indépendante financièrement et ne jamais tomber sous leur coupe.
Marc Bériault disait qu'il était très important que l'enfant avec la
Soleil et Lune noire
ait une autonomie pratique, comme grimper aux arbres,... je pense que ce qui a été "vital" pour moi, c'est d'apprendre à faire du cheval...
Je crois que c'est lié à Uranus (or c'est vrai que j'ai Mars
en
(équitation)),
j'ai aussi
sextile à
): permet d'avoir des prises de décisions, une indépendance ou une vraie liberté d'action...
Voilà mon topo
...