Bonjour,
Je me demanderai toujours pourquoi je me suis intéressé à l'astrologie. Sans doute parce que tout en ayant un côté "actif" en moi (bilieux disons, je n'aime pas subir les choses), j'ai eu souvent du temps libre (choisi) pour "créer" et sans doure un côté contemplatif (attrait pour l'art, la philo, la poésie, la littérature, musique etc. Bref la culture dans son ensemble).
J'ai toujours voulu croire également (retour d'existentialisme?) au pouvoir en chacun de nous de mener notre destin à la cravache comme le disait Gainsbourg. Sinon, il n'y a plus qu'à se foutre sur les rails et attendre le train du karma/destin ou ce qu'on voudra. Bref toujours été divisé comme tous les gens qui savent que dans le fond ils ne savent pas. Ce qui est une forme d'intelligence si on veut.
Quand le carré Uranus (qui tombait dans ma maison 5 placidus) avec mon vieil "ami" Pluton a commencé, j'étais en couple depuis 17 ans et tout se passait bien. J'avais le sentiment d'avoir trouvé mon alter ego (à tous les niveaux). Si bien que je me demandais puisqu'au niveau de l'amour tout se passait toujours bien si je ne devais pas commencer à m'inquiéter pour mon fils (que je ne vois plus jusqu'à nouvel ordre pour toute une série de raisons trop longues à expliquer)---->
maison 5 et
maison 2 sur mon (ou pas loin)
(maître d'ASC et de 5)
Et puis mon amie s'est mise au sport et au régime (elle avait doucement pris du poids en tant que vénusienne et ça ne lui allait pas si mal), tout en devenant prof à mi-temps (elle est assistante sociale au départ versée dans la médiation, couples, enfants etc.) pour les "hautes écoles". Moi, j'avais un livre en passe d'être publié dans une petite maison parisienne mais je lochais toujours ailleurs dans l'espoir de trouver une meilleure visibilité. Bref en quelques mois nos rapports se sont délités. je n'ai rien pu y faire. Rapports de force et tuti quanti et on s'est séparés il ya juste un an. J'ai déménagé, vômi le ciel , blasphémé (en bon plutonnien) tant et plus, tout remis en question. Voulu mourir aussi, instinct suicidaire porté à son paroxisme (je suis un excessif). Et tout en coulant à pic, j'ai envoyé quelques bouteilles à la mer par le net. Bref, après un an, aujourd'hui, il semble que des maisons d'éditions à comptes d'éditeur, sinon ça n'a pas de sens (petites mais intéressantes) s'intéressent à mon travail, ce qui m'a mis un peu de beaume. Et aujourd'hui en marchant dans la rue, je me demandais (bien que je ne sois pas prêt du tout pour recommencer quoi que ce soit de sentimental. Serais-je encore prêt je me le demande) si je retrouverais un jour quelqu'un qui m'a connu ou qui m'as un jour rencontré qui pourrait m'appeler (bin oui toutes mes anciennes connaissances ont refait leurs vies ou sont démob' définitivement). Et puis au hasard d''une rue, j'ai entendu mon nom. Me suis retourné. C'était une "vieille amie" qui m'a reconnu (avec laquelle j'avais jadis entrepris une semi-relation, elle n'était pas tout à fait libre et moi non plus et on en était resté là), est venue vers moi et semblait s'intéresser à mon cas. Je lui ai filé mon numéro, histoire de voir si elle m'appelerait (en tout bien tout honneur bien sûr
). Préfèrant ça que le contraire. Mais avec le risque bien sûr qu'elle n'appelle jamais.
En y réfléchissant, c'est exactement comme ça que j'ai retrouvé mon amie précédente qui était mariée en 1996 (et avec laquelle je suis resté 18 ans).
Bref, si ça tombe rien ne se passera car je ne suis pas prêt et j'ai fini de m'illusionner. Mais ça m'intéresse en soi. Je me demande si dans le fond, quoiqu'on fasse il n'y a pas un parcours bien spécifique qui nous guette. Je me le demande. Tout a peut-être un sens en soi mais on ne peut pas le pénétrer. Je ne sais pas. Quant à mon ancienne amie depuis un mois, elle refait sa vie (en m'oublie pas bien sûr à l'entendre) mais la connaisant je sais qu'elle sera amoureuse de la même façon qu'elle l'a été avec moi. Et ça ça me troue!
Voilà un témoignage mais s'agit-il bien d'un transit Uranus/
pluton ou d'un pur hasard lié au temps et à l'usure? J'ai tout de même encore un doute (
sans doute)