Le titre est quelque peu ironique. Je sais bien qu'en vérité, cette pauvre R, n'est pas pas la coupable (mais elle reste tout de même une suspecte pour moi). Comme je le disais dans le sujet Vénus rétrograde, je me suis très fortement attachée à un homme via internet (sans même connaitre son visage jusqu'à cet été). Ce lien a duré excessivement longtemps, sans que jamais il n'y ai rencontre (pour diverses raisons). J'ai lutté contre mes sentiments, et j'espérais vraiment pouvoir ne ressentir que de l'amitié pour lui afin qu'on débute sur des bases saines et sans que trop d'illusions ne me polluent l'esprit. Car s'il devait y avoir une vraie rencontre, je voulais mettre toutes les chances de notre côté. Donc dès juillet dernier nous savions très bien à quoi nous attendre question apparence physique, et j'ai cru comprendre que je lui plaisait... Beaucoup. Jusque là, vous devez vous dire que c'est une histoire classique et mignonne... Jusque là. Il a un soucis d'ordre sexuel disons, un soucis qui sans le traitement qu'on lui a prescrit il y'a peu peut le faire souffrir jusqu'à l'empêcher de poursuivre l'acte (chose qu'il m'a confié il y'a longtemps). Alors que j'étais de plus en plus sûre de mes sentiments, mais toujours en désirant prendre les choses doucement entre nous (donc en choisissant de taire ces sentiments)... Il a décidé de me révéler un autre secret : parce qu'il me pensait à jamais inaccessible il a décidé de passer à l'acte avec quelqu'un d'autre. Il m'assure que c'était purement scientifique, pour savoir si oui ou non son traitement fonctionnait... Pour espérer se sentir "normal" enfin. Je me suis sentie bizarre, engoncée dans un rôle totalement illégitime de femme trahie... Et oui j'étais déçue, mais surtout je me posais 1001 questions car dans le même temps il m'a révélé que cela s'était passé avec un homme. J'ai totalement arrêté de pensé à mes sentiments (car je suis affirmative, je l'aime même si c'est purement platonique faute de plus) et j'ai pensé aux siens : je me suis demandée s'il n'était pas perdu finalement... Peut être que je ne suis qu'une représentation non-physique de la femme (qui ne peut l'effrayer puisque pas vraiment là, à côté de lui) et qu'il refuse d'accepter qu'il est attiré par les hommes. Je lui ai assuré que je ne le jugerais pas, jamais. Que je comprendrais si c'était ainsi. Mais il m'assure qu'il aime les femmes, et qu'il m'aime éperdument (il dit vouloir me faire passer avant toutes choses, même avant lui même). Et ça me fais peur, car je n'ai aucune envie qu'il se trompe sur lui et qu'il se blesse... Et qu'il finisse par me blesser au final (bien que ce soit déjà fait, même si normalement je n'ai pas le droit de l'être).

Finalement, je comprends enfin pourquoi notre synastrie et notre composite qui criait clairement drame, sexe (et nous manque le rock'n roll ). Ma Capri' (qui n'aspire qu'à la stabilité) s'est mise dans tous ses états, j'ai d'ailleurs cru que mon cœur allait réellement lâcher durant la soirée révélations.

Alors bon, c'est moins un poste pour parler de la synastrie ou du composite parce que je crois en avoir fait le tour, qu'un poste pour me confier sur tout ça.