Petites précisions...
Dans la tradition mystique juive, le "corps" n'est que l'émanation de "En Sof" (l'infini) et ce corps, à travers les différentes puissances divines de l'arbre de la Vie, correspond à "Malkhouth" (le "Royaume") et à l'incarnation qui est aussi la Porte de la Justice.
La Loi dans son exécution est Guebourah ("la Puissance").
L'Ordre Angélique (les Anges) est Yesod ("la fondation") qui est associée à l'illusion.
La Kabbale cherche l'union mystique avec "EN SOF", ce qui conduit l'individu à renoncer à ses illusions de réincarnations, pour rejoindre "l'esprit" qui est l'âme de la Vie infinie (immortalité de l'âme qui n'est pas une résurrection). L'union avec "EN SOF" vient détruire l'illusion d'une indépendance d'un corps séparé de l'âme de la Vie. Pas de réincarnation pour l'esprit mystique qui s'est uni à "EN SOF"...L'Absolu dépasse la réincarnation (sauf pour celui qui "ratiocine" avec un esprit fini, au lieu de s'élever à l'Infini).
Le terme "Karma" ("L'action" en français) vient du sanscrit et ne correspond pas au Judaïsme et à l'immortalité de l'âme, contrairement à ce que laisse penser le livre Voyages et aventures des trois princes de Serendip, communément appelé Les Trois Princes de Serendip, qui est un conte persan publié en 1557 par l'imprimeur vénitien Michele Tramezzino, lequel mélange des traditions très différentes et rend incohérente l'esprit de la Kabbale.
La loi du Karma est radicalement étrangère au Judaïsme et elle ne figure pas parmi les "Sefiroth", sauf pour des esprits éclectiques qui confondent tout et sont victimes de leurs propres illusions.
Une Vie une fois pour toutes, l'Éternité trans-temporelle (ou Éternité dans le temps), à l'image de "EN SOF", c'est la perfection ! Tel est le Mystère, du moins pour le mystique.