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 |  Sujet: Vénus natale en Scorpion
 Mar 1 Juil - 11:00 | |
|  - Philippe Granger a écrit:
 en  :
si la  correspond à la reconnaissance de la réalité de l'autre, le , lui, rend compte de la connaissance de la différence des sexes, autrement dit l'appréhension de l'autre sexué.
Cette phase de l'évolution se révèle très importante sur le plan structural parce qu'elle introduit le sujet dans un « genre » en lui désignant un groupe d'appartenance, masculin-féminin, et parce qu'elle est le germe du complexe œdipien dont nous savons qu'il est la base de toute organisation névrotique et même, pour Freud, de la culture, de ce qui nous fait humains.
Au signe du , signe de la confrontation des désirs, la question qui se pose est toujours : « Qu'en est-il du désir de l'autre ? »
C'est à partir de ce questionnement sans réponse que le et  vont tenter de pénétrer l'autre afin de lui ravir son secret ... en pure perte, bien entendu.
C'est pour cette raison que est en exil dans ce signe.
La recherche du sens à donner au désir de l'autre suppose une descente dans l'ombre de l'autre qui ne peut manquer d'exiger en contrepartie une remise en question de nos propres méandres pulsionnels et inconscients.
Telle n'est pas, on l'a vu, la fonction vénusienne pour qui la recherche compulsive de l'homéostasie est le but essentiel.
- Philippe Granger a écrit:
- Sur le plan psychanalytique :
nous pouvons rapporter cette configuration au stade anal relâché, c'est-à-dire cette période de l'évolution libidinale où l'enfant tente d'exercer un pouvoir, une emprise même, sur son environnement par les moyens coercitifs à sa disposition : souiller, détruire, casser, etc.
dans ce signe marque, par sa seule présence, une fixation importante à ce stade dont nous verrons tout à l'heure les prolongements éventuels.
A un deuxième niveau d'analyse, nous devons mettre cette configuration en regard de certains fantasmes originaires, particulièrement ceux qui concernent l'origine sexuelle du sujet, en d'autres termes la « scène primitive » d'où découlent les théories sexuelles infantiles, et ceux qui concernent la problématique œdipienne.
Rappelons brièvement ce processus d'un point de vue astrologique et pour ce faire, revenons un peu en arrière.
C'est dans le signe de la que l'enfant « rencontre » son parent de sexe opposé et qu'il projette sur lui des fantasmes incestueux inconscients.
Et c'est la présence de  exalté dans ce signe qui désigne l'interdit, le tabou.
Si en est à ce point structurante, c'est parce qu'elle reconnaît l'interdit de dans le même signe et qu'elle souscrit à sa loi.
Et c'est à cette condition seule que le marque l'accession à une génitalité équilibrante par la pénétration - - de l'objet du désir : l'autre, qui n'est pas le parent.
en a « shunté », si j'ose dire, l'interdit de .
Elle a passé outre, en tout ou en partie.
C'est la raison pour laquelle en évoque toujours l'angoisse de castration massive qui, nous le verrons, peut être actualisée dans les comportements sous diverses façons.
(La  et les destins de ...)
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mitsouko43
| Sujet: Re: Vénus natale en Scorpion
Mar 1 Juil - 19:22 | |
| Bonjour Nikolune, Merci de ce partage. Je reconnais certains traits, surtout celui-ci: "L a recherche du sens à donner au désir de l'autre suppose une descente dans l'ombre de l'autre qui ne peut manquer d'exiger en contrepartie une remise en question de nos propres méandres pulsionnels et inconscients. ". Heureusement que la Vénus Hespéride vient adoucir ce trait  Mitsouko |
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