Bravo, c'est un beau saut quantique.

En relation avec la pensée du jour de Vanille38, une méthode douce pour arrêter de fumer, c'elle que j'ai employée avant le 27 mars 1982, et de manière définitive.

J'ai d'abord pris conscience que fumer n'était pas bon pour la santé, mon porte monnaie, et mon environnement, notamment les brûlures de cigarettes sur les objets, la voiture, etc.. Ensuite de la différence de consommation en étant seul ou accompagné.

Pour la santé, j'ai commencé par ne plus fumer le matin, seulement après le café du midi. Plus en voiture, entre deux clients, ni en travaillant, laissant la cigarette se consumer toute seule dans le cendrier sur la machins sur laquelle j'intervenais.

Bref, à chaque fois que j'allais allumer une cigarette, je la rangeait ou je l'allumais, mais au moins, je savais pourquoi. Ensuite, je ne fumais qu'en présence d'autres fumeurs, en réunion notamment.

Je finissais pas ne plus avoir de cigarette sur moi, mais je me rendais compte que je fumais celles des autres, aussi j'emportais un paquet lors de réunions et repas, et je finissais par oublier mon paquet sur la table du restaurant.

Et puis, je savais aussi d'où venaient mes premières cigarettes, les périodes où je ne fumais pas, notamment en mer lorsque la mer était mauvaise, et après huit jours, pas facile de reprendre, mais, LA  FIERTÉ de fumer à nouveau avec les copains, en ressemblant aux autres, ça compte n'est-ce pas?

Il m'est arrivé, justement sur un retour de période militaire, pour laquelle j'avais pris des munitions. Oui, intervenant sur les bâtiments de guerre américains, au mouillage en baies de Cannes, je les achetais à bord pour rien, et par cartouches, après avoir remis certains matériels en état, et avant de quitter le bord.

Je me suis surpris dérogeant à une règle, aussi je me suis "humilié" tout seul, en fumant mon avant dernière cigarette avant le repas du midi, pour ne pas m'endormir au volant.

En fin d'après midi, je n'avais plus de cigarette, et chez des amis, avant de retourner chez moi, j'ai fumer une cigarette "mendiée" à une amie qui fumait des "light". Ce fut tellement infect pour moi, mais je l'ai tout de même finie.

Comme si de rien n'était, je n'ai pas fumé de la journée du lendemain, du mois, et de l'année. Un an plus tard, en allumant une cigarette pour ma chérie du moment qui voulait que je fume à nouveau pour mon anniversaire, je la lui ai tendue, et lui ai dis, "tiens, je t'en fais cadeau" (empoisonné bien sûr), et à ce jour, 31 plus tard, elle s’arrêterait de fumer, en passant par la cigarette électronique, OUF !