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Val11
| Sujet: I : LE PERVERS Lun 15 Avr 2013 - 5:17 | |
| I: PERVERS NARCISSIQUE ET PERVERSION RELATIONNELLE Se poser en guide, en sauveur, montrer les failles des autres, peut être une façon de ne pas voir ses propres failles, de se défendre contre une angoisse de type psychotique… « Les individus pervers narcissiques sont ceux qui, sous l’influence de leur soi grandiose, essaient de créer un lien avec un deuxième individu, ils cherchent à faire croire que le lien de dépendance de l’autre envers eux est irremplaçable et que c’est l’autre qui le sollicite. En mettant en évidence tout particulièrement l’intégrité narcissique de l’autre afin de le désarmer, ils s’attaquent aussi à l’amour de soi, à la confiance en soi.»( Alberto Eiger « Le Pervers narcissique … », Ed. Dunod, 1996)
« Les pervers narcissiques sont considérés comme des psychotiques sans symptômes, qui trouvent leur équilibre en déchargeant sur un autre la douleur qu’ils ne ressentent pas et les contradictions internes qu’ils refusent de percevoir. Ils ne font pas « exprès » de faire mal, ils ont été eux-mêmes blessés dans leur enfance et essaient de se maintenir en vie. Ce transfert de douleur leur permet de se valoriser aux dépens d’autrui….Les pervers narcissiques sont envahis par un « autre » dont ils ne peuvent se passer. Cet autre est un reflet d’eux même. Les pervers sont insensibles, sans affects. Comment une machine à reflet pourrait-elle être sensible ? …Ils ne souffrent pas puisqu’ils sont absents…
Le problème du pervers est de remédier à son vide… Ils imposent aux autres leur vision péjorative du monde et leur insatisfaction chronique concernant la vie. Par leur pessimisme, ils entrainent l’autre dans un registre dépressif pour ensuite le lui reprocher…
La prise de pouvoir se fait par la parole. Donner l’impression de savoir mieux, de détenir une vérité, « la » vérité. Le discours du pervers est un discours totalisant. Le pervers « sait », il a raison et essaie d’entrainer l’autre sur son terrain à accepter son discours. Ce discours autosuffisant où tout est joué d’avance n’est pas loin du processus de mise en place du délire interprétatif paranoïaque…. L’autre n’a d’existence que dans la mesure où il se maintient dans la position de double qui lui est assigné… .La relation à l’autre se place dans le registre de la dépendance, dépendance qui est attribuée à la victime, mais que projette le pervers… Il sollicite le rejet car cela le rassure de voir que la vie est pour lui exactement comme il avait toujours su qu’elle était. Les pervers se considèrent comme irresponsables. Absents à eux-mêmes, ils le sont tout autant aux autres. S’ils ne sont jamais pris, c’est que tout simplement ils ne sont pas là…Jamais responsables, jamais coupables : tout ce qui va mal est toujours de la faute des autres… »(Le harcèlement moral, M.F. Hirigoyen, Ed. Syros, 1998)
« Dans la perversion relationnelle, la personne recourant à des mécanismes pervers narcissiques s’applique tout d’abord à séduire en mettant en place une « convivialité » feinte. Pour mener à bien son entreprise de séduction, elle commence par édifier une image agréable d’elle-même afin d’alimenter le transfert positif du patient. L'accueil se caractérise par une véritable mise en scène, pleine de chaleur et de réponses gratifiantes. Une fois le lien convenablement établi, le pervers introduit dans son attitude, qui restera chaleureuse en surface, des remarques surprenantes, des critiques déguisées, des remises en question des paroles et des pensées de son patient, toutes sortes de manipulations subtiles et déstabilisantes.
Ces manœuvres sont présentées comme étant indispensables à l’avancée du travail thérapeutique, comme des confrontations indispensables que le thérapeute se doit de faire. Ce dernier affirmera que si elles sont mal tolérées c’est parce que le patient est dans la résistance ou ne sait pas réellement accepter ce qui est dit de lui. Il peut lui être rétorqué, s’il réagit, qu’il est dans un transfert négatif ou dans un comportement inadapté. Le pervers narcissique attaque la cohésion narcissique de toute personne placée en situation de dépendance avec lui. En réalité, celui qui recourt à des mécanismes pervers narcissiques ne sait pas considérer son vis-à-vis comme une personne à part entière capable de ressentir des sentiments. L’autre est davantage une sorte de masse inerte à malaxer qu’un être reconnu comme humain.
S’il se fonde sur une théorie pour "travailler", c’est qu’elle est la seule valable selon lui. Avec lui, pas de danger de mise sous tutelle. Si le patient se plaint qu’il ne va pas mieux ou qu’il va plus mal, le pervers lui explique que cela ne l’étonne pas, qu’à l’évidence il ne fait pas tout ce qu’il faut faire ou faudrait faire. L’enjeu permanent est de tuer la confiance que l’autre peut avoir en lui-même et en sa pensée. Le but recherché par le pervers est que la dépendance soit complète tout comme l’asservissement à ses idées et croyances. Son client demeure pour lui un objet d’expérience. Pourquoi cesserait-il de jouer avec lui comme le chat avec la souris ? Entretenu dans l’illusion de la guérison, le patient de croire qu’il est tombé entre de bonnes mains. » ( Martine Maurer)
* Martine Maurer a publié en octobre 2001, aux éditions Hommes et Perspectives, « Comment choisir son psychothérapeute ? - Attention risque de pratiques déviantes. » Les constatations qu’elle établit, les interrogations qu’elle pose et les réflexions qu’elle développe expliquent dans une assez large mesure la création du site www.PsyVig.com . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Lun 15 Avr 2013 - 6:12 | |
| Bonjour , dans le même registre il y a aussi la manipulation mentale perverse |
| | | mistermagic
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Lun 15 Avr 2013 - 11:29 | |
| Bonsoir Vall 11, visionnes ces deux vidéos et dis moi si ce prête est un pervers narcissique ou pas. Bonnes soirée a tous
https://www.youtube.com/watch?v=YVSpJ7UrDCk
https://www.youtube.com/watch?v=qeXPgqqUBMU |
| | | albane
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Lun 15 Avr 2013 - 16:00 | |
| iL EXISTE de très bons ouvrages sur la question : http://primefluo-editions.com/?page_id=84 |
| | | Annalou
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Lun 15 Avr 2013 - 16:53 | |
| Il existe malheureusement beaucoup de thérapeutes pervers narcissiques qui font de gros dégâts dans la mesure où le patient leur accorde d'emblée raison et toute-puissance. Il faut toujours tester et toujours se remettre à niveau. Dans tous les corps de métier et aussi parmi les soignants, il y a quelques très bons, pas mal de passables et une majorité de médiocres. Il suffit de le savoir. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Mar 16 Avr 2013 - 0:46 | |
| mercii Val pour ce texte ..
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| | | Gemilion
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Mar 16 Avr 2013 - 3:47 | |
| Trop vrai. Merci Val |
| | | Val11
| Sujet: II LA PERVERSITE Mar 16 Avr 2013 - 8:44 | |
| II : LA PERVERSITE ET LE GROUPE « Les attaquent perverses relèvent d’un processus inconscient de destruction psychologique, constitués d’agissements évidents ou cachés, d’un ou plusieurs individus, sur un individu désigné. Par des paroles apparemment anodines, par des allusions, des suggestions ou des non-dits, il est effectivement possible de déstabiliser quelqu’un, ou même de le détruire sans que l’entourage intervienne. Le ou les agresseurs peuvent ainsi se grandir en rabaissant les autres, et aussi éviter tout conflit intérieur ou tout état d’âme, en faisant porter la responsabilité de ce qui ne va pas à l’autre qui est responsable du problème. Pas de culpabilité, pas de souffrance. Il s’agit là de perversité au sens de la perversion morale.Les pervers savent naturellement manipuler. On les craint car on sait instinctivement qu’il vaut mieux être avec eux que contre eux. C’est la loi du plus fort. Le plus admiré est celui qui sait jouir le plus et souffrir le moins. Leurs victimes passent pour faibles ou pas très malignes et sous prétexte de respecter la liberté d’autrui, on peut être amené à être aveugle sur des situations graves.. .. En effet une tolérance actuelle consiste à s’abstenir d’intervenir dans les actions ou opinions des autres alors même que ces actions ou opinions nous paraissent déplaisantes ou moralement répréhensibles. La fin justifie les moyens. Ne risquons nous pas de nous trouver nous-même complices, en perdant nos limites et nos principes ? la tolérance passe nécessairement par l’instauration de limites clairement définies. Or ce type d’agression consiste justement en un empiètement sur le territoire psychique d’autrui…. Il faut savoir que les pervers sont dangereux directement pour leur victime, mais aussi indirectement pour l’entourage en l’entrainant à perdre ses repères et à croire qu’il est possible d’accéder à un mode de pensée plus libre aux dépens d’autrui….Les pervers savent si bien falsifier leur violence qu’ils arrivent souvent à donner une très bonne image d’eux-mêmes. Le processus disqualifiant peut se mettre en place d’une façon encore plus perverse en faisant agir un tiers, lui-même sous son emprise à son insu … Le harcèlement est rendu possible parce qu’il est précédé d’une dévalorisation, qui est acceptée puis cautionnée par le groupe. Cette dépréciation donne une justification à posteriori de la cruauté exercée contre elle, et conduit à penser qu’elle a bien mérité ce qui lui arrive.Le discours du pervers narcissique trouve des auditeurs qu’il arrive à séduire et qui sont insensible à l’humiliation subie par la victime. Il n’est pas rare que l’agresseur demande aux regards alentours de participer à son entreprise de démolition… »(Le harcèlement moral, M.F. Hirigoyen, Ed. Syros, 1998) « Si la fausse thérapie se passe en groupe, le pervers narcissique déclenche souvent, de manière insidieuse, des mouvements de bouc émissaire désignant un patient comme mauvais et stimulant les autres patients dans cette représentation. Cette option a pour objet de lui assurer en fait l’attachement et la soumission de la totalité des membres du groupe car, alors que le bouc émissaire s’active pour démontrer qu’il n’est pas ce qu’on lui reproche d’être, les autres patients consacrent beaucoup d’énergie à correspondre à ce que le pervers attend d’eux pour ne pas se trouver à leur tour dans une situation de bouc émissaire. Dans ce type de groupe, la dépendance est durable. Le pervers narcissique se préoccupe avant tout de lui-même. »( Martine Maurer)* « Il suffit d’un ou plusieurs individus pervers dans un groupe pour que le système tout entier devienne pervers. Pour ligoter psychologiquement quelqu’un, il suffit de l’entrainer dans des mensonges ou des compromissions qui le rendent complice du processus pervers. Les pervers s’arrangent pour porter au crédit des autres le désastre qu’ils déclenchent, afin de se poser en sauveurs et de prendre ainsi le pouvoir. Il suffit ensuite de ne pas s’embarrasser de scrupules pour s’y maintenir. L’histoire nous a montré que ces personnes qui refusent de reconnaitre leurs responsabilités, manient la falsification et manipulent la réalité afin de gommer les traces de leurs méfaits. »(Le harcèlement moral, M.F. Hirigoyen, Ed. Syros, 1998) |
| | | Céleste °~ Administrateur ~°
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Mar 16 Avr 2013 - 8:53 | |
| Vall11 Je vais fusionner ce post avec le précédant pour éviter l'eparpillement. --------------------------- Pureté, Un, Conscience, Lumière, Eternité, Infini, Bonté Vision, Perspective (pas de recul), Possibilités, Temps Exprimer, Vérité, Authenticité, Rayonner, Exemple Amour Christique, Harmonie, Equilibre, Compassion, Guérison Pouvoir, Confiance (Foi), Justice, Respect, Dualité, Mouvement Emotions, Vivre, Courage, Avancer, Partager, Vulnérabilité Enracinement, Santé (optimal), Jouvence, Vitalité
Dernière édition par Céleste le Mar 16 Avr 2013 - 9:02, édité 1 fois |
| | | Céleste °~ Administrateur ~°
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Mar 16 Avr 2013 - 9:02 | |
| selon toi Val11 Est-ce qu'il y existe des configurations astrale qui pourrait determiner la perversion ? --------------------------- Pureté, Un, Conscience, Lumière, Eternité, Infini, Bonté Vision, Perspective (pas de recul), Possibilités, Temps Exprimer, Vérité, Authenticité, Rayonner, Exemple Amour Christique, Harmonie, Equilibre, Compassion, Guérison Pouvoir, Confiance (Foi), Justice, Respect, Dualité, Mouvement Emotions, Vivre, Courage, Avancer, Partager, Vulnérabilité Enracinement, Santé (optimal), Jouvence, Vitalité |
| | | scorpion11
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Mar 16 Avr 2013 - 9:05 | |
| j'allais poser la meme question que cèleste , dans un theme astral peux t-on dètecter un pervers ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Mar 16 Avr 2013 - 17:06 | |
| "En effet une tolérance actuelle consiste à s’abstenir d’intervenir dans les actions ou opinions des autres alors même que ces actions ou opinions nous paraissent déplaisantes ou moralement répréhensibles. La fin justifie les moyens. Ne risquons nous pas de nous trouver nous-même complices, en perdant nos limites et nos principes ? la tolérance passe nécessairement par l’instauration de limites clairement définies. Or ce type d’agression consiste justement en un empiètement sur le territoire psychique d’autrui…. Il faut savoir que les pervers sont dangereux directement pour leur victime, mais aussi indirectement pour l’entourage en l’entrainant à perdre ses repères et à croire qu’il est possible d’accéder à un mode de pensée plus libre aux dépens d’autrui…." tout à fait d'accord, laisser faire, c'est donner son aval... Merci Val11 Pour le TN ci-dessous, R à domicile en VI (au quotidien) en et en XII actions secrètes, calculées dans l'ombre, manière de penser et verbaliser originale mais visant à saboter l'indépendance de l'autre puisque carré et en verseau. En outre, l'opposition des 2 maitres du est signe de destruction intérieure et de viiolence aussi... |
| | | Val11
| Sujet: III LES MANEUVRES PERVERSES Jeu 18 Avr 2013 - 12:56 | |
| III: LES MANEUVRES PERVERSES « Dans une manœuvre perverse, le but est de déstabiliser l’autre et de le faire douter de lui-même. Pour cela, tout est bon, les sous-entendus, le mensonge, les invraisemblances….… La technique est toujours la même, on utilise les faiblesses de l’autre et on l’amène à douter de lui-même afin d’anéantir ses défenses.
Dans le fonctionnement pervers, il n’y a pas que la quête du pouvoir, il ya surtout une grande jouissance à utiliser l’autre comme un objet, comme une marionnette. L’agresseur réduit l’autre à une position d’impuissance. …
Face à cette agression qu’elle ne comprend pas, la victime est seule car, comme dans toutes les situations perverses, il existe une lâcheté et une complaisance de l’entourage qui craint de devenir sa cible à son tour ou parfois jouit de façon sadique du spectacle de cette destruction.
La séduction perverse
La première phase de la relation se construit progressivement par un processus de séduction… Il s’agit d’abord de la séduire puis de l’influencer pour enfin la mettre sous emprise. Le séducteur détourne de la réalité, opère par surprise en secret. Il n’attaque jamais de manière frontale, mais de façon indirecte afin de capter le désir de l’autre, d’un autre qui l’admire, qui lui renvoie une bonne image de lui. La séduction perverse se fait en utilisant les instincts protecteurs de l’autre. Cette séduction est narcissique : il s’agit de chercher dans l’autre l’unique objet de sa fascination, à savoir l’image aimable de soi. Pour une séduction à sens unique, le pervers narcissique cherche à fasciner sans se laisser prendre….
Le processus d’influence est pensé en fonction de la sensibilité de la personne cible et de ses vulnérabilités. Comme dans toute manipulation, la première étape consiste à faire croire à l’interlocuteur qu’il est libre. Il ne s’agit pas là d’une relation d’égal à égal mais d’imposer, tout en empêchant l’autre de prendre conscience du processus…
L’emprise
Trop de proximité peut faire peur et, par là même, ce qui va faire l’objet de la plus grande violence est ce qui est le plus intime. Un individu narcissique impose son emprise pour retenir l’autre, mais il craint que l’autre ne soit trop proche, ne vienne l’envahir. Il s’agit donc de le maintenir dans une relation de dépendance ou même de propriété pour vérifier sa toute-puissance….. L’emprise est mise en place par un individu narcissique qui veut paralyser l’autre en le mettant en position de flou et d’incertitude…. Ce processus n’est possible que par une grande tolérance de l’autre. L’origine de cette tolérance se retrouve souvent dans la loyauté familiale. Les victimes obéissent d’abord pour faire plaisir à leur partenaire ou pour le réparer puisqu’il a l’air malheureux…. La phase d’emprise est une période où la victime est relativement tranquille si elle est docile. Elle se laisse prendre dans la toile d’araignée de la dépendance. C’est déjà l’établissement d’une violence insidieuse… Elle n’a pas conscience qu’il y a eu effraction.Petit à petit, la victime voit sa résistance et ses possibilités d’opposition grignotées. Elle perd toute possibilité de critique. Empêchée de réagir, littéralement sidérée, elle est rendue complice de ce qui l’opprime. Cela ne constitue en aucun cas un consentement : elle est chosifiée. Elle n’est plus autre à part entière, elle n’est plus un alter égo. Elle subit sans consentir, voire sans participer…. Si le sujet est trop docile, le jeu n’est pas excitant. Il faut qu’il y ait suffisamment de résistance pour que le pervers ait envie de poursuivre la relation. C’est lui qui doit mener le jeu. L’autre n’est qu’un objet qui doit rester à sa place d’objet, un objet utilisable et non un sujet interactif.
Pour contrôler l’autre, on utilise des manœuvres anodines…On le stresse, on le surveille et surtout on ne lui dit rien de ce qui pourrait lui permettre de comprendre ce qui se passe. La victime est acculée et accepte toujours plus et n’arrive pas à dire que c’est insupportable.
L’agression ne se passe pas ouvertement, ce qui pourrait permettre de répliquer, elle est pratiquée de façon sous jacente. ..Dans la mesure où ses agressions sont indirectes, il est difficile de se défendre. La victime elle-même doute parfois de ses propres perceptions, elle n’est pas sure de ne pas exagérer son ressenti. On l’amène à douter d’elle-même. On peut aussi par un discours faux, fait d’un assemblage de sous entendus, de non-dits, mettre en place un malentendu pour l’exploiter à son avantage. Pour enfoncer l’autre, on le ridiculise, on se moque d’une défaillance. On utilise aussi les mensonges, les sous-entendus malveillants. On s’arrange pour que la victime le sache sans qu’elle puisse pour autant s’en défendre. Lorsque la victime craque, s’énerve ou se déprime, cela justifie le harcèlement. » (Le harcèlement moral, M.F. Hirigoyen, Ed. Syros, 1998) |
| | | bibi
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Ven 19 Avr 2013 - 15:28 | |
| Super ton topic, merci… c’est l’occasion de raconté… Je connais quelqu un qui a été victime d’un groupe de pervers. ... Ils sont allés tellement loin dans leur délire de perversion et la volonté de contrôlé cette personne, la manipulé qu ils ont piraté son ordinateur, sa boîte mail et même soudoyé quelqu un pour avoir accès à son dossier de Sécu. "C’est déjà l’établissement d’une violence insidieuse… Elle n’a pas conscience qu’il y a eu effraction. "Et le plus abject, alors que certains du groupe protestaient devant ces actes impensables, c est qu entraînés par les plus malades, la plupart se sont jetés sur les informations trouvées sur sa vie privée, son intimité, sa santé...et les ont diffusés dans le groupe, en ont plaisanté ou s’en sont délecté comme des charognards s’acharnant à dépecé leur proie. « Dans le fonctionnement pervers, il n’y a pas que la quête du pouvoir, il y a surtout une grande jouissance à utiliser l’autre comme un objet, comme une marionnette. L’agresseur réduit l’autre à une position d’impuissance. … »Le pire, c est que les plus pervers, le vice dans la peau et n y tenant plus, se sont débrouillés pour qu elle comprenne le vol, le viol, dont elle était victime mais tout en la maintenant dans le doute, l incertitude, la confusion… l impensable ne pouvant pas ETRE. « La victime elle-même doute de ses propres perceptions, elle n’est pas sure de ne pas exagérer son ressenti… On utilise les mensonges, les sous-entendus malveillants... On s’arrange pour que la victime le sache sans qu’elle puisse pour autant s’en défendre … Empêchée de réagir, littéralement sidérée, elle est rendue complice de ce qui l’opprime. Cela ne constitue en aucun cas un consentement : elle est chosifiée. »Quand tout fut découvert, l’attitude des leaders du groupe a bien sûr été conforme à ce qu’écrit M.F. Hirigoyen : « Les pervers s’arrangent pour porter au crédit des autres le désastre qu’ils déclenchent, afin de se poser en sauveurs et de prendre ainsi le pouvoir. Il suffit ensuite de ne pas s’embarrasser de scrupules pour s’y maintenir. L’histoire nous a montré que ces personnes qui refusent de reconnaitre leurs responsabilités, manient la falsification et manipulent la réalité afin de gommer les traces de leurs méfaits. »Il faudra que je prenne des nouvelles pour savoir où en est cette affaire d ailleurs… |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Ven 19 Avr 2013 - 16:43 | |
| la perversité est effrayante... ce qui l'est également c'est qu'elle éveille des adhésions dans l'entourage comme le cite Bibi. il n'y a rien de plus stupide qu'une foule ou un groupe sous la coupe d'un(e) manipulateur(trice). mais il ne faut pas oublier que les 1ers malades, ce sont eux... Une vie de calculs ne peut être épanouissante... Quel dommage que nous puissions être à la fois si brillants et si nuls... faiseurs de merveilles et d'horreurs, de soleil et d'orages... |
| | | Val11
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Sam 20 Avr 2013 - 6:09 | |
| IV : LA COMMUNICATION PERVERSE « La mise en place de l’emprise utilise des procèdes qui donne l’illusion de la communication. Cette distorsion dans la communication a pour but d’utiliser l’autre. Pour qu’il continue à ne rien comprendre au processus en cours et à le rendre plus confus. Le « black-out » sur les informations réelles est essentiel pour réduire la victime à l’impuissance. On ne discute pas avec « les choses ». Quand une question ouverte est posée, les pervers éludent. On entre dans un monde dans lequel il y a peu de communication verbale. La victime essai de comprendre.
Le déni du reproche ou du conflit par l’agresseur paralyse la victime qui ne peut se défendre. L’agression est perpétrée par le refus de nommer ce qui se passe. On est toujours à la limite de l’interprétation.
Il n’est pas rare que la victime ait recours aux courriers. Elle écrit des lettres pour demander des explications, cherchant ce qui dans son comportement aurait pu justifier une telle attitude. Quand il y a une réponse, elle est toujours à côté, indifférente. Il se peut qu’elles finissent par s’excuser de ce qu’elle aurait pu faire, consciemment ou non pour justifier l’attitude de son agresseur.
Les victimes qui pour se protéger envoient des lettres recommandées sont qualifiées de paranoïaques procédurières.
… Un autre procédé verbal habituel des pervers est d’utiliser un langage technique, abstrait , dogmatique, pour entrainer l’autre dans des considérations auxquelles il ne comprend rien et pour lesquelles il n’ose pas demander des explications de peur de passer pour un imbécile….Ce qui importe dans le discours du pervers, c’est la forme plutôt que le fond, paraître savant pour noyer le poisson. Ils réussissent à désorienter l’autre qui est rarement en état de répliquer pour renverser la situation à son avantage.
Un autre procédé pervers consiste à nommer les intentions de l’autre ou à deviner ses pensées cachées, comme si on savait mieux que lui ce qu’il pense…Vérité ou mensonge, cela importe peu pour les pervers…tout message qui n’est pas formulé explicitement ne doit pas être pris en compte par l’interlocuteur. Puisqu’il n’y a pas de trace objective, cela n’existe pas. C’est ainsi que l’on voit les pervers entourer leur histoire d’un grand mystère qui induit une croyance chez l’autre sans que rien n’ait été dit : cacher pour montrer sans dire.
Pour avoir la tête hors de l’eau, le pervers a besoin d’enfoncer l’autre. Pour cela il procède par petite touche déstabilisantes, de préférence en public, à partir d’une chose anodine parfois intime décrite avec exagération…Ce qui compte, c’est embarrasser l’autre. On perçoit l’hostilité, mais on n’est pas sur qu’il ne s’agit pas d’une plaisanterie. Le pervers parait taquiner, en réalité, il attaque sur des points faibles, une difficulté à s’exprimer…
L’agression se fait à bas bruit, par allusions, par sous-entendus, sans que l’on puisse dire à quel moment elle a commencé et si c’en ai vraiment une. L’attaquant ne se compromet pas … Dans ses agressions verbales, il y a aussi une part de jeu : c’est le plaisir de la polémique, le plaisir de pousser l’autre à s’opposer. Le pervers narcissique, aime la controverse…
Le partenaire victime de cette violence ne réagit pas parce que la violence s’installe de façon insidieuse. Une telle attitude violente survenant brusquement ne pourrait que provoquer de la colère, mais sa mise en place progressive désamorce toute réaction… Un pervers sait jusqu’où il peut aller, il sait mesurer sa violence. S’il sent qu’en face de lui, on réagit, il fait habilement marche arrière. L’agression est distillée à petite dose. Si la victime réagit et tombe dans le piège de la provocation en haussant le ton, c’est elle qui parait agressive et l’agresseur se pose en victime. Les sous-entendus font références à des traces mnésiques que seules les victimes sont en mesure de repérer… »(Le harcèlement moral, M.F. Hirigoyen, Ed. Syros, 1998) |
| | | magiel
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Dim 21 Avr 2013 - 8:15 | |
| Merci Emistrange pour ton partage de ton expérience astro/pervers ............. Heureusement tu as ouvert les yeux ................. bon courage à toi ! |
| | | MGH
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Dim 21 Avr 2013 - 9:17 | |
| Elles sont horribles, ces histoires Bibi et Emistrange. Les personnes dont vous parlez ont dû subir un profond traumatisme ; j’espère qu’elles ont été aidées, bien entourées et que la première a porté plainte.
Ces gens sont des fous ; ils ont perdu conscience des limites à ne pas franchir, du respect de la personne.
J’ai lu sur un site spécialisé de piratage informatique que très souvent les pervers vont violer l’espace personnel des victimes en s’introduisant dans son ordinateur pour les espionner…
Leur esprit créatif, doublé d’une intelligence sournoise leur donne la capacité de fouiller notre intimité à notre insu (téléphone, ordinateur, courrier..). La volonté de s’approprier la personne est mue par une pulsion irrépressible qui les entraine à outrepasser la loi. Leur besoin pathologique de possession et de puissance leur fait franchir les limites. La justification qu’ils en font, se persuadant eux-mêmes où les plus faibles qui les suivent, est toujours de l’ordre d’ « une bonne intention ». Pour eux, l’intrusion au sens du viol psychologique participe de l’apprentissage, de la guidance, de l’élévation, voire du soin à la personne. Une fois l’acte commis à son insu, la victime est de fait infantilisée, diminuée car chosifiée puis contrôlée et donc présentée comme en demande, dépendante. C’est cette tournure d’esprit qui permet aux pervers de bénéficier de l’aide ou de la protection de complices-victimes, eux-mêmes oubliant leurs repères, séduits par leur discours habile qui ne se gêne pas pour utiliser mensonges et révélations partielles.
En réalité, comme il est bien décrit dans les textes du topic, les pervers cherchent les failles, les faiblesses, peu importe les moyens utilisés, afin de prendre le pouvoir, d’assoir leur emprise sur une victime et la manipuler à loisir comme une marionnette avec laquelle ils jouent. Car ceux qui les attirent, sont des personnes pudiques qui résistent à donner des informations, les exhibitionnistes n’ayant aucun attrait…
Je n’ai pas de pensée pour les vrais pervers : juste qu’il faut trouver un moyen pour les empêcher de nuire.
Par contre, j’ai une pensée pour les autres, les suiveurs qui ont gardés une part de conscience ou qui vont la récupérer à un moment. Que vont-ils voir d’eux-mêmes, quand ils se regarderont en face dans leur miroir, après un événement pareil ? Que ressent-on quand on a participé à un viol collectif, qu’il soit physique ou psychologique ?
J’ai pitié et je n’aimerais pas être à leur place ; porter ce fardeau le reste de leur vie… L’intervention de la Justice pourra peut-être les soulager en déterminant la part de responsabilité de chacun. Comptons aussi sur les grands justiciers du zodiaque, Jupiter, saturne et Pluton pour accomplir ce qui doit l’être.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Dim 21 Avr 2013 - 11:57 | |
| Bonjour,
Comment dépister une personne dans notre entourage manipulatrice(teur) ? voir 1 groupe ? Dans quelle paroles ? Comportements ? Dans quelle type de thême astro ? Dés fois des personnes trop gentilles savent trés bien ce qu 'elles font ? |
| | | arkania °~ Modérateur ~°
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Dim 21 Avr 2013 - 12:18 | |
| Pour éviter tout pervers dans son entourage : - expurger en SOI toute tentative, intention ou objectif de manipulation! plus on en nourrit l'idée que la manipulation est une "HOOOOOOOO-REUUUUUUUR" plus on l'aide à persister... on a TOUS en soi, des bribes de ces comportements qui sont largement usitées dans le management social bonne journée ! --------------------------- Les équations à résoudre dans le destin sont : les évènements à vivre, la souffrance à comprendre, la connaissance à acquérir l'important est, cependant, de bien vivre le présent...
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Dim 21 Avr 2013 - 12:25 | |
| J ' ai lu cet article Faut se protéger juridiquement Prendre un avocat, saisir l'inspection du travail, recourir à une médiation officielle... "Les pervers narcissiques peuvent aller très loin. Lorsque des enfants sont en jeu, lorsque l'on commence à craindre pour son intégrité physique, être accompagné par une personne dont c'est le métier est indispensable".
Travailler sur l'affirmation de soi , "il peut y avoir des prédispositions". "Le fait de ne pas savoir poser les limites de sa propre gentillesse en est une sur laquelle , la volonté d'être aimé de tous et un certain perfectionnisme sont du pain béni pour les manipulateurs qui en jouent. D'où la nécessité, surtout si la situation se répète, d'apprendre à "s'affirmer dans le refus". |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Dim 21 Avr 2013 - 13:47 | |
| @ Arkania
oui déja commencer en soi par soi : expurger cette idée loin de moi
Ils ( elles ) sont hautement toxiques qui se cachent sous ces différents masques. Dire non ! nous pouvons tous (tes) tombé un jour où l'autre sur manipulateur (trice)! merci de vos témoignages vécus ainsi de l 'information sur l 'express il en parlait
http://videos.lexpress.fr/actualite/societe/video-mefiez-vous-des-pervers-narcissiques-ils-sont-partout_1232986.html
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| | | Val11
| Sujet: LE PERVERS ET LA VICTIME Lun 22 Avr 2013 - 12:07 | |
| V : LA VICTIME « La victime est victime parce qu’elle a été désignée par le pervers. Elle devient le bouc émissaire. Elle sera désormais sa cible.
La victime, est innocente du crime pour lequel elle va payer. Pourtant, tout se passe comme si une victime innocente ne pouvait exister. Il est commun d’entendre dire que si une personne est devenue victime, c’est qu’elle y était prédisposée par sa faiblesse ou ses manques. Au contraire, les victimes sont habituellement choisies pour ce qu’elles ont en plus et que l’agresseur cherche à s’approprier.
Contrairement à ce que les agresseurs veulent faire croire, les victimes au départ ne sont pas des personnes atteintes d’une pathologie ou particulièrement faible. Au contraire, très souvent, le harcèlement se met en place quand une victime réagit à l’autoritarisme d’un chef et refuse de se laisser asservir. C’est sa capacité à résister à l’autorité malgré les pressions qui la désigne comme cible.
Le propre d’une attaque perverse, c’est de viser les parties vulnérables de l’autre, là où il existe une faiblesse. Chaque individu présente un point faible qui deviendra un point d’accrochage pour les pervers…. Dire que la victime est complice de son agresseur n’a pas de sens dans la mesure où la victime, du fait de l’emprise, n’a pas eu les moyens psychiques de faire autrement. Elle était paralysée… Si on se sert d’elle, ce n’est pas pour autant le jeu qu’elle veut jouer… Le tort essentiel de la victime est de n’avoir pas été méfiante, de n’avoir pas pris en considération les messages violents non verbaux…
Ce qui différencie les victimes de pervers, des masochistes, c’est que lorsqu’au prix d’un immense effort, elles parviennent à se séparer. Elles sont soulagées parce que la souffrance en tant que telle ne les intéresse pas…Si elles se sont laissées prendre au jeu pervers c’est qu’elles sont bien vivantes en s’attaquant à la tâche impossible de donner la vie à un pervers…. C’est la puissance vitale des victimes qui les transforme en proie.
Pour que le jeu en vaille la chandelle, il faut que la victime soit « à la hauteur », c'est-à-dire qu’elle sache résister dans un premier temps, pour finir par céder ensuite. Les victimes paraissent naïves, crédules. Ne pouvant imaginer que l’autre est destructeur, elles essaient de trouver des explications logiques. Pour qui n’est pas pervers, il n’est pas possible d’imaginer d’emblée autant de manipulations….
Alors que les pervers sont fixés dans leur rigidité, les victimes essaient de s’adapter, de comprendre. Elles cherchent des raisons à ce qui leur arrive et faute de les trouver deviennent irritables ou agressives. Elles cherchent des explications logiques alors que le processus est autonome, il n’a plus rien à voir avec elles….
Si la victime essaie de nommer ses doutes, elle se fait traiter de paranoïaque qui interprète tout de travers… Les messages paradoxaux ne sont pas faciles à repérer. Leur but est de déstabiliser l’autre en le rendant confus de façon à garder le contrôle. On le met en porte à faux et on s’assure de pouvoir lui donner tort. La finalité de tout cela est de contrôler les sentiments et les comportements de l’autre et même de faire en sorte qu’il finisse par approuver et se disqualifier lui-même ….
L’autre est acculé La victime se trouve acculer à agir. Mais entravée par l’emprise, elle ne peut le faire que dans un sursaut violent pour retrouver sa liberté. Pour un observateur extérieur, toute action impulsive, est considérée comme pathologique…Le pervers narcissique prend d’autant plus de plaisir à pointer la faiblesse de l’autre ou à déclencher sa violence qu’il le conduit à se désavouer. Il l’amène à ne pas être fier de soi…
Puisque rien n’a été dit, puisqu’aucun reproche n’a été fait, aucune justification n’est possible. Afin de trouver une issue à cette situation impossible, la victime peut être tentée de fonctionner elle-même dans le non-dit et la manipulation. La relation devient équivoque : qui est l’agresseur, qui est l’agressé ?
Le choc Le choc se produit lorsque les victimes prennent conscience de l’agression. Jusqu’alors, elles n’étaient pas méfiantes, elles étaient probablement trop confiantes. Brutalement elles comprennent qu’elles ont été le jouet d’une manipulation. Elles se retrouvent désemparées, blessées. Tout s’écroule. L’importance du traumatisme vient de l’effet de surprise et de leur impréparation, conséquence de l’emprise.
Lors du choc émotionnel, douleur et angoisse se mêlent. C’est une sensation d’effraction violente, de sidération, de débordement, d’effondrement que certaines victimes décrivent comme une agression physique. Elles découvrent trop, tard, qu’elles sont victimes, qu’on s’est joués d’elles. Elles perdent l’estime d’elles-mêmes et leur dignité. Elles ont honte. …la prise de conscience de la manipulation ne peut que mettre la victime dans un état d’angoisse terrible qu’elle ne peut évacuer puisqu’elle n’a pas d’interlocuteur. En plus de la colère, les victimes à ce stade éprouvent de la honte : honte d’avoir accepté les manipulations, honte d’avoir subi.
Résister à l’emprise, c’est s’exposer à la haine. A ce stade, l’autre, qui n’existait que comme un objet utile, devient un objet dangereux dont il faut se débarrasser par n’importe quel moyen. La stratégie perverse se dévoile au grand jour lorsque la victime essaie de se poser en tant que sujet et de récupérer un peu de liberté. Malgré un contexte ambigu, elle essaie de mettre une limite…
Lorsque la victime exprime ce qu’elle ressent, c’est une phase de haine à l’état pur, extrêmement violente… Par un phénomène de projection, la haine de l’agresseur est à la mesure de la haine qu’il imagine que sa victime lui porte. Dans la réalité, à ce stade, la victime n’arrive à éprouver ni haine, ni colère, ce qui lui permettrait pourtant de se protéger… Dans ce processus, tout le monde a peur de l’autre ; l’agresseur craint la toute-puissance qu’il imagine chez sa victime ; la victime craint la violence psychologique de son agresseur…
Parfois les personnes désirent alors se venger, mais le plus souvent elles sont à la recherche d’une réhabilitation, d’une reconnaissance de leur identité. Elles espèrent des excuses, qu’elles n’auront pas de leur agresseur. Si elles obtiennent réparation, c’est beaucoup plus tard, de la part des témoins ou des complices passifs qui, manipulés par le pervers, se sont joints à l’agression.
La séparation La séparation ne vient pas interrompre la violence, elle se poursuit à travers les quelques liens relationnels qui peuvent exister. C’est le harcèlement. Le harcèlement est le fait d’anciens partenaires qui ne veulent pas lâcher leur proie…Lorsque le pervers a désignée une proie, il ne la lâche plus.
La décompensation….
Agir…
Faire intervenir la justice…. »
(Le harcèlement moral, M.F. Hirigoyen, Ed. Syros, 1998) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Mar 24 Fév 2015 - 13:29 | |
| J'ai déjà communiqué avec un pervers narcissique et c'est en fait très impressionnant. La description de ce lien est très juste : http://pervers-narcissiques.fr/Sortir%20de%20la%20relation%20perverse/assertivite.html Il use de ses facilités pour destabiliser l'autre. Il le fait systèmatiquement. La force du pervers narcissique, c'est le contact oral car il a la spontanéité pour destabiliser. Dans le contact indirecte et écrit, où on laisse des traces, il risque la prise de recul et la réflexion de l'autre. Avec un PN, il faut attaquer son image. Il faut utiliser les traces qu'il laisse pour le lui renvoyer. Sa spontanéité peut blesser au début mais, quand on observe bien son jeu, il fini par dégager rapidement. |
| | | poussiere d etoile
| Sujet: Re: I : LE PERVERS Mar 24 Fév 2015 - 17:50 | |
| - Céleste a écrit:
- selon toi Val11
Est-ce qu'il y existe des configurations astrale qui pourrait determiner la perversion ? Bonsoir en plein dans l'astro psychiatrique en ce moment je vous donne un élement de mes cours La presence d 'un quiconce décroissant entre le maitre de 1 et de 12 avec un lien avec le scorpion ou la 8 ou pluton ; quand tout est réuni c'est l'indice potentiel de trouble mental ce quinconce est le plus destabilisant . En dehors de celui ci à partir de 3 quinconces décroissants surtout si l'un deux a un rapport avec pluton ou le scorpion ou la 8 ça représente aussi un risque .ce sont des troubles liés à la relation et qui font partie des aspects que l'on peut trouver chez les pervers narcissiques . On retrouve cet aspect chez guy georges ( entre autre cz lui ) |
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| Sujet: Re: I : LE PERVERS
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