Rappel du premier message :En
Astrologie karmique,
je vous propose un extrait du livre de
Martin Schulman : L'
, REFLET DE LA PERSONNALITÉ
" L'
symbolise la capacité de l'homme à ordonner sa personnalité, et il constitue, de fait, le filtre le plus sensible de tout le zodiaque. Un individu d'
fera vite la distinction entre ce qui contribue à la pureté de son âme et ce qui, au contraire, la menace. Mais c'est le long d'un canal extrêmement étroit que son sens inné de la droiture morale pourra s'acheminer, canal qui préserve en même temps la pureté de ses idéaux. Il est réfléchi, cultivé et humain, mais toujours raisonnable. La raison constitue l'essence de sa personnalité.
S'il en vient à s'identifier au karma impersonnel et, de ce fait, à sortir du cadre de l'
, il s'expose à une vie de frustration absolue. Sa sensibilité très aiguë, se conjuguant avec son besoin d'ordre, l'oblige à procéder à un examen critique des idées qu'il capte sur son chemin. Cette propension peut donner lieu à une nervosité constante - voire à une certaine frénésie.
Obnubilé par sa santé, parfois hypocondriaque, il suit les modes pharmaceutiques du moment. Dans le domaine du travail, son attitude tantôt excessive, tantôt fastidieuse, peut n'avoir d'autre but que celui de contrebalancer son extrême nervosité. Il se perd souvent dans une multitude de petits riens, et se transforme à l'occasion en un maniaque du détail. En voulant à tout prix ordonner le monde - qui de toute façon, se passe de ses services et obéit à son propre ordre -, il perd dangereusement la notion de la réalité. Enclin à tout rapporter à lui, tout désordre intervenant dans son environnement lui est un affront personnel.
C'est dans le domaine des relations humaines qu'il rencontre ses plus grandes difficultés. Il rejette tout ce qui lui parait témoigner d'une trop grande liberté - synonyme d'incohérence à ses yeux. Ainsi veille-t-il à ne s'entourer que de gens dont les vues cadrent parfaitement avec les siennes et avec l'idée qu'il se fait de l'ordre qui doit régner dans le monde. Or cette tendance risque de figer sa personnalité. Celle ci, précisément, se structure en petits compartiments bien séparés et soigneusement ordonnés, ce qui peut se traduire par une certaine étroitesse d'esprit, un comportement quasi mécanique, une attitude rigide, défensive et critique. En vérité, il craint d'être débordé par la vie, ce qui lui interdit d'enter dans une relation naturelle et spontanée avec son entourage. Il se juge d'après ses idéaux ; il juge les autres d'après leurs actes. Mais les hommes sont imparfaits, et leurs actes le décevront le plus souvent. Il se dit, en outre, que leurs défauts pourraient bien déteindre sur sa personne. Pour se prémunir contre ce danger, il ne reste que deux solutions : l'isolement ou le déni. Dans le premier cas, il édifiera un système de défense susceptible, croit-il, de lui éviter d'être contaminé par les autres. Dans le second cas, la manœuvre consistera à les nier dans leur humanité et dans leur subjectivité, pour ne plus les voir que comme des extensions de ce qu'ils font ou de ce qu'ils possèdent.
S'il comprend la nécessité de vivre à l'intérieur du cadre protecteur de son
, ses relations avec lui-même et avec le monde pourront néanmoins subir une transformation radicale. Plutôt que de diriger sa critique contre le monde, il se tournera vers lui-même et s'efforcera de purifier ses propres intentions et motivations. Au lieu de faire servir son discernement à traquer la moindre imperfection en lui-même ou chez les autres, il s'emploiera de manière constructive à accroître son exigence. Il veillera ainsi à s'exprimer le plus justement possible toutes les fois qu'il en a l'occasion, et s'attachera dans le même temps à exploiter ses ressources intérieures de la façon la plus rationnelle.
L'
est unique à bien des égards. Il a en effet ce pouvoir, pour peu que l'individu demeure centré en lui-même, d'élever la qualité et d’accroître la pureté du thème tout entier. Notons que cet
a également pour propriété de pouvoir raffiner les aspects du thème qui ressortent à la nature inférieure, grossière, de l'individu. Intransigeant avec lui-même, il cherchera à accéder à un niveau de conscience tel qu'il puisse développer ses qualités dans le sens d'une élévation spirituelle.
S'il vit décentré, les idéaux dont sont porteurs son
lui paraîtront au contraire inaccessibles.
L'importance qu'il attache aux détails peut se traduire par une tendance très accusée à l'observation de lui-même et à l’ordre. Il est très perfectionniste, mais en quelque sorte " perfectionniste dans le vide ". Il fonctionne un peu à la façon d'un ordinateur, s’évertuant à mettre au point des méthodes de stockage et de classification des informations qui entrent en lui. Plus il persiste dans cette tendance, et plus le caractère fonctionnel et efficace de sa personnalité s'impose à lui. En s'encombrant de mille problèmes superflus, il ne fait, évidemment, qu'en surcharger les mécanismes. Il travaille sur son esprit, bien plus qu'il ne s'en sert. Plus il s'emploie à mettre de l'ordre en lui-même, et plus, en réalité il se déshumanise, semblable en cela à un automate victime des programmes qu'il aurait lui-même élaborés.
S'il se cantonne à l'intérieur de son
, il n'aura point à procéder à toutes ces manipulations. Lui qui s'acharnait à récolter les morceaux épars du puzzle qu'était sa personnalité est désormais fort d'une conscience unifiée, directement reliée à son moi intérieur. Le fait d'attacher d'avantage d'importance à la qualité qu'à la quantité se convertira en une vertu positive, tandis que l'exigence qui le caractérise lui sera d'autant plus bénéfique qu'il ne versera pas dans un puritanisme excessif. Très solidement ancré dans le présent, il saura fertiliser son moi, que le filtre protecteur de l'
protégera de l'éclatement. Ainsi, son
lui servira de tremplin pour s'élever et atteindre l'essence divine présente dans toute chose. "