« Un rayon de soleil est en réalité un flux de milliards de particules, et chacune de ces particules contient un savoir formidable concernant le soleil et ses habitants. Quand vous aurez appris à recevoir les rayons du soleil, à les comprendre, à les déchiffrer, ils vous apporteront le savoir du soleil, et non seulement son savoir, mais aussi son amour pour toutes les créatures, et enfin sa vie, sa force. Si la majorité des humains ne reçoivent presque rien du soleil, c’est parce qu’ils se contentent de le regarder en pensant à autre chose. Ils doivent apprendre quelle est la nature de ses rayons et se préparer à les recevoir afin de bénéficier de toutes leurs richesses. Les rayons du soleil peuvent tout vous donner, mais à condition qu’ils trouvent en vous une porte ouverte. »
« Il est très important d’apprendre à manger dans le silence en se concentrant sur la nourriture. Car les aliments ne sont pas une matière morte, ils nous parlent, ils nous communiquent leurs secrets. La nourriture, c’est de la lumière solaire condensée, des sons condensés. Oui, car la lumière n’est pas séparée du son, mais pour l’entendre il faut être attentif, il ne faut pas avoir la pensée occupée ailleurs. Pour celui qui s’est exercé à l’entendre, la lumière parle, elle chante, c’est de la musique, c’est le Verbe divin. Dans le vacarme du monde contemporain, on ne peut rien entendre, et c’est tellement dommage ! Tandis que le silence prépare les conditions pour que nous puissions comprendre le langage de la nourriture. »
« Rien dans le ciel ni sur la terre ne peut vous interdire d’aimer. L’amour, c’est la vie. Mais il faut apprendre à aimer, c’est-à-dire apprendre à spiritualiser et à sublimer son amour. Pourquoi ? Pour faire un travail avec cet amour. « Comment, un travail ? Et le plaisir alors ? » Le plaisir sera remplacé par le travail. « Et on n’aura plus de plaisir ? – Si, vous aurez le plaisir, mais beaucoup plus subtil, beaucoup plus complet, un plaisir que rien jamais n’altérera, alors que le plaisir tel qu’on le comprend en général se transforme tôt ou tard en cendres. » Il y a un plaisir qui ressemble à de l’or et un autre qui ressemble à du plomb. L’or ne rouille pas, ne s’oxyde pas, il est toujours noble, précieux, rayonnant. Tandis que le plomb est terne : si vous le coupez un peu, il brille quelques minutes, et après, de nouveau il ternit. Lorsque les alchimistes cherchaient à transformer le plomb en or, en réalité ils ne demandaient qu’à transformer la nature humaine inférieure en nature supérieure, divine, c’est tout. Et c’est possible lorsque l’homme apprend à remplacer le plaisir par le travail. »
« Il existe un remède universel pour rétablir la santé et l’équilibre de l’organisme. Ce remède, c’est l’amour. La vie et l’amour sont liés, et pour que la vie circule en abondance, il faut appeler l’amour. Oui, la vie naît de l’amour. Là où il y a de l’amour, il y a la vie ; là où l’amour diminue, c’est la mort qui s’approche. Toutes les religions nous enseignent l’amour envers Celui qui donne la vie. Cet Être qui remplit l’univers, nous pouvons Le trouver partout : Il est dans la terre, dans les plantes, dans l’eau, dans l’air, dans le feu, dans notre organisme, dans le soleil, dans les étoiles, partout. »
« Chaque activité à laquelle vous vous livrez révèle votre éducation, votre caractère, votre intelligence, votre sens esthétique. Vous dites : « Oh, mais moi j’ai seulement à balayer et laver le sol ! » Mais croyez-vous que ce soit si simple que ça ? Là aussi il y a à réfléchir et à se montrer vigilant. Simplement d’après la façon dont vous vous y prenez pour commencer ce travail que vous prétendez si facile, vous révélez votre intelligence. Même pour balayer, il y a tout un ordre à suivre, et certaines précautions à prendre pour ne pas soulever des quantités de poussière. Vous direz que vous utilisez un aspirateur. C’est très bien, mais là aussi il faut être vigilant pour ne pas passer plusieurs fois au même endroit et en négliger d’autres, ne pas heurter tous les meubles, ne pas emporter une chaise avec le fil, etc. Aucun travail ne peut se faire sans attention, sans réflexion. Quel que soit ce travail, physique ou mental, il faut voir tout d’abord comment l’organiser, dans quel ordre l’exécuter. C’est ce que l’on appelle avoir une bonne méthode de travail. Alors observez-vous, et quelle que soit la tâche que vous entreprenez, réfléchissez à la manière dont vous allez la préparer et l’exécuter. »
« Vous n’avez aucun don intellectuel ou artistique ? Votre cœur non plus n’est pas développé parce que vous n’avez jamais travaillé sur la bonté, la générosité, la noblesse ? Vous n’êtes ni beau, ni fort, ni résistant et la santé vous manque… Eh bien, ce n’est pas une raison pour croire que votre vie est perdue. Il y a toujours quelque chose à faire. Et quoi ? Concentrez-vous sur les qualités que vous désireriez posséder, travaillez à former par la pensée une image idéale de vous-même : dans la prochaine incarnation vous aurez des résultats, et même déjà dans celle-ci quelque chose va se modifier en vous, vous ne serez plus tout à fait le même. Aucun désir, bon ou mauvais, ne reste sans résultat. À l’instant où vous éprouvez un désir, il se réalise instantanément dans un monde d’une matière subtile, invisible. Pour qu’il se réalise dans le plan physique, il faut du temps, quelquefois des années ou même des siècles. Mais si vous avez la patience de vous concentrer longtemps, très longtemps sur la même idée, elle deviendra un jour visible, tangible. »
« Regardez un fleuve : son lit est toujours le même, mais l’eau qui coule est toujours différente. On appelle toujours le fleuve par le même nom : Seine, Tamise ou Mississipi, mais l’eau qui coule est chaque jour nouvelle. Les habitants du fleuve, les gouttes d’eau, viennent et s’en vont, et sans cesse il en arrive d’autres à leur place tandis qu’elles s’écoulent vers la mer. Arrivées à la mer, elles sont chauffées par le soleil, elles deviennent légères, subtiles, montent dans l’atmosphère sous forme de vapeurs, de nuées, jusqu’au jour où elles retomberont sous forme de pluie ou de neige, pour redescendre des montagnes en torrents et en rivières. Donc, tout s’écoule et se renouvelle sans cesse. Eh bien, un pays est comme un fleuve : il porte toujours le même nom, mais il s’y incarne successivement des êtres toujours différents et qui viennent d’ailleurs. Ou encore, un pays est comme une maison dont le destin est d’être habitée pendant quelques années par tels locataires, puis les années suivantes par d’autres locataires… Pendant les premières années, on entend de la musique, des chants, puis les habitants changent et il règne une autre atmosphère, prosaïque ou agitée, et pourtant, la maison est toujours la même. Ainsi s’expliquent les changements qui se produisent dans l’histoire de nombreux pays. »
« Nos chants sont une richesse que vous devez savoir utiliser pour l’équilibre et l’épanouissement de votre vie intérieure. Quand vous sentez que vous ne savez plus très bien où vous en êtes, que vos idées s’embrouillent, chantez : Misli, pravo misli : Pense juste, et vous verrez déjà mieux le chemin. Quand vous croyez que plus personne ne vous aime, chantez : Bog é lubov : Dieu est amour. Alors, que voulez-vous de plus, puisque Dieu ne vous abandonnera jamais ? Si vous êtes un peu fatigué, mal disposé, chantez : Sila, zdravé é bogatstvo : La force, la santé sont une richesse. Et vous vous levez pour vous remettre au travail. Si vous trouvez que la vie est terne, qu’elle ne vous inspire plus aucune joie, dites : Krassiv é jivota : La vie est belle. Et quand enfin vous êtes heureux, chantez : Blagoslavia, douché moïa, Gospoda : Mon âme, bénis le Seigneur. Puisque vous avez des moyens, tout un arsenal magique, apprenez désormais à vous en servir. »
« Les humains sont rarement conscients de leurs mauvaises habitudes mentales. L’un, quand il doit entreprendre un travail, est tout de suite crispé, il s’énerve ; un autre devant chaque situation nouvelle, a pour première réaction de se montrer négatif ou affolé, un autre se révolte, un autre se décourage… Mais comme ce sont des attitudes dont ils ne se rendent même pas compte, ils ne peuvent pas y remédier, et dans n’importe quelle situation ils trouvent toujours un prétexte pour retomber dans les mêmes travers. La première chose à faire est donc de vous étudier pour vous connaître. Dès le moment où vous voyez clair en vous, vous avez déjà les moyens de remédier à la situation : tout de suite vous recevez un élan pour mobiliser toutes les possibilités que Dieu a mises dans votre subconscience, votre conscience, et votre superconscience : c’est ainsi que chaque jour vous progressez à cause de cette habitude que vous avez prise de vous étudier et d’être lucide sur vous-même. »
« Si nous savons nous renforcer et aller plus loin dans notre compréhension des choses, un mal qui terrasserait ou anéantirait les autres nous rendra, nous, plus forts, plus nobles et en meilleure santé. Il ne faut donc pas chercher à supprimer le mal, mais se renforcer pour lui résister. Contre la pluie, la neige, la tempête, que fait-on ? Est-ce qu’on sort de sa maison pour ordonner aux forces de la nature de s’apaiser ? Oui, peut-être dans les contes c’est ainsi, mais dans la vie courante on s’occupe de sa maison, on la consolide, on vérifie l’isolation, on installe un bon chauffage, et ça suffit, on est tranquille. Alors, pourquoi ne pas faire intérieurement la même chose ? Pourquoi s’occuper de lutter contre le mal au lieu de s’occuper seulement de devenir plus fort, plus résistant, afin de mieux comprendre et d’agir mieux ? »
« Nos chants sont une richesse que vous devez savoir utiliser pour l’équilibre et l’épanouissement de votre vie intérieure. Quand vous sentez que vous ne savez plus très bien où vous en êtes, que vos idées s’embrouillent, chantez : Misli, pravo misli : Pense juste, et vous verrez déjà mieux le chemin. Quand vous croyez que plus personne ne vous aime, chantez : Bog é lubov : Dieu est amour. Alors, que voulez-vous de plus, puisque Dieu ne vous abandonnera jamais ? Si vous êtes un peu fatigué, mal disposé, chantez : Sila, zdravé é bogatstvo : La force, la santé sont une richesse. Et vous vous levez pour vous remettre au travail. Si vous trouvez que la vie est terne, qu’elle ne vous inspire plus aucune joie, dites : Krassiv é jivota : La vie est belle. Et quand enfin vous êtes heureux, chantez : Blagoslavia, douché moïa, Gospoda : Mon âme, bénis le Seigneur. Puisque vous avez des moyens, tout un arsenal magique, apprenez désormais à vous en servir. »
« Pour sortir des limites de sa conscience, le disciple doit apprendre à se projeter très haut jusqu’à cet Être qui embrasse tout et qui nourrit toutes les créatures : il se demande comment Il voit le devenir de l’homme, quels sont ses projets pour lui, pour son évolution dans un avenir proche et lointain. C’est ainsi que le disciple arrive à sortir de lui-même : parce qu’il essaie de plus en plus de se rapprocher de cet Être immensément grand, lumineux et parfait. Un travail se fait au-dedans, dans la subconscience, la conscience, la superconscience, et ce qu’il vit comme sensations et expériences est inexprimable. Cette pratique est une des plus salutaires pour le disciple ; en s’y adonnant chaque jour, il arrive à s’éloigner de son moi limité pour se fondre dans cet océan de lumière qui est Dieu. C’est là qu’il trouve les vrais gages de la connaissance, de la libération et du bonheur. »
« Il a été dit : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, de toute ta force. » Oui, parce que tout est dans l’amour pour Dieu : la santé, la beauté, la lumière, l’intelligence, la puissance, la liberté. Si nous aimons Dieu de tout notre être, si Dieu est pour nous à la première place, si nous faisons des efforts quotidiennement, trois fois, quatre fois, dix fois par jour pour sortir de nous-mêmes et nous fondre dans cette immensité d’où nous viennent la vie, le bonheur, les forces et toutes les bénédictions, nous comprendrons qu’aucune créature ne mérite notre amour autant que Dieu. Oui, car personne, ni parents, ni femme, ni mari, ni enfants, ni amis, ne peuvent nous donner quelque chose d’aussi essentiel, personne ; ils nous donnent quelques objets, quelques sourires, mais c’est loin, loin de pouvoir se comparer avec la vie et les bénédictions qui viennent de la Source divine. »
« La plupart des mariages finissent sur un échec et pourtant, instinctivement, subconsciemment, l’homme et la femme qui commencent à s’aimer ont l’espoir que cet amour sera merveilleux, divin, qu’enfin ils auront trouvé leur âme sœur, qu’ils goûteront la plénitude. Alors, d’où leur vient cette espérance ? D’un souvenir du passé lointain, d’une connaissance profondément enfouie en eux, qu’en haut, dans le monde divin, l’union du principe masculin et féminin se réalise dans la plus grande splendeur, dans la plus grande plénitude. C’est parce que l’homme et la femme se cherchent trop bas qu’ils ne trouvent pas la même plénitude. Le vrai mariage, c’est l’union que l’homme et la femme réalisent avec leur âme et leur esprit. S’ils sont déçus, c’est qu’ils n’ont pas su réaliser ce mariage. Le bonheur n’est possible que lorsqu’ils parviennent à s’unir en haut. »
« Les humains sont extraordinaires : ils écoutent les conseils du premier venu qui leur dira comment réussir dans la vie, quoi penser sur la politique, la religion… qui fréquenter, comment retrouver la santé, etc., sans se demander si cette personne possède réellement les éléments pour les conseiller. Ils ressemblent à cet homme qui, perdant ses cheveux, va dans un magasin acheter une lotion. « Voilà un produit très efficace, dit le marchand, c’est de la pilocarpine : faites une friction tous les soirs, vous verrez, c’est miraculeux. » Il achète le produit et rentre chez lui enchanté sans avoir remarqué que le bonhomme qui lui faisait la réclame de ce produit n’avait pas un cheveu sur la tête. Si ce produit était efficace, pourquoi est-il encore chauve ? Les gens se laissent embarquer par n’importe qui sans réfléchir, sans remarquer les indices qui prouvent que cette personne qui leur fait des beaux discours est incapable de les aider en quoi que ce soit. Et malheureusement cela est vrai dans tous les domaines. »
« Il faut être capable de transformer toutes les impuretés que nous recevons de ce qui nous entoure, de la nourriture, de l’air et même des pensées et des sentiments que les humains dégagent. Et même, plus loin encore, tout ce que l’on reçoit des autres comme critiques, haine, ingratitude, il faut le transformer. Qu’est-ce que les Initiés n’ont pas reçu comme pierres de tous les côtés… des montagnes de pierres ! Mais ils ont trouvé le moyen de les transformer en pierres précieuses. Tous ces trésors qu’ils nous ont laissés sont des pierres qu’on leur avait jetées et sur lesquelles ils ont travaillé. C’est cela la véritable alchimie. Puisque la terre est capable de transformer la matière brute en pierres précieuses, pourquoi pas nous ? L’essentiel est d’y penser. Un être humain possède toutes les forces et les puissances ; même la pierre philosophale est là en lui qui transforme tout en or. Tant que les humains n’auront pas cette philosophie, ils se sentiront malheureux, écrasés, la moindre critique qu’on leur fera les mettra par terre. »
« Les humains sont extraordinaires : ils écoutent les conseils du premier venu qui leur dira comment réussir dans la vie, quoi penser sur la politique, la religion… qui fréquenter, comment retrouver la santé, etc., sans se demander si cette personne possède réellement les éléments pour les conseiller. Ils ressemblent à cet homme qui, perdant ses cheveux, va dans un magasin acheter une lotion. « Voilà un produit très efficace, dit le marchand, c’est de la pilocarpine : faites une friction tous les soirs, vous verrez, c’est miraculeux. » Il achète le produit et rentre chez lui enchanté sans avoir remarqué que le bonhomme qui lui faisait la réclame de ce produit n’avait pas un cheveu sur la tête. Si ce produit était efficace, pourquoi est-il encore chauve ? Les gens se laissent embarquer par n’importe qui sans réfléchir, sans remarquer les indices qui prouvent que cette personne qui leur fait des beaux discours est incapable de les aider en quoi que ce soit. Et malheureusement cela est vrai dans tous les domaines. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
et cette citation ? ....on ne peut plus d'actualité.... A quand notre ...discernement ? (ceci pourrait faire l'objet d'un post/discussion autour de l'astrologie ? )....
« Le soleil est le meilleur restaurant qui existe, c’est pourquoi nous allons le visiter chaque matin. Mais pour y recevoir de la nourriture, il faut avoir de l’or : pas de l’or dans les poches, cela ne sert à rien, mais de l’or dans le cerveau. Et quand le restaurateur, l’esprit solaire, voit que vous avez quelques louis d’or au-dedans de vous, tout de suite il envoie des plats et des plats, les plus succulents. Autrement vous restez là à bailler, à vous gratter en soupirant : « Je ne sens rien, je ne reçois rien, ce n’est pas la peine de venir dans ce restaurant. » Vous attendez le service, mais on va servir les autres et pas vous. À vous, on vous dit : « Attendez, attendez, allez d’abord ramasser de l’or, quand vous aurez cet or, on vous servira. » Avoir de l’or, c’est comprendre la sagesse divine, l’apprécier, l’aimer, la chercher. Quand les esprits du soleil voient que vous avez cet or, ils s’occupent immédiatement de vous. »
Omraam Mikhaël Aïvanhov
aivanhov a fait aussi de l'astrologie - cette pensée me fait trop marrer
« L’homme ne peut rien améliorer sur la terre s’il ne sait pas s’élever pour contempler d’autres régions peuplées d’entités plus évoluées qui peuvent lui servir d’exemples et de modèles. Il ne peut rien créer de plus beau, de meilleur, s’il n’a pas perçu quelque part une réalité qui dépasse la nôtre. Et c’est cela justement le travail du disciple. Dans ses méditations, ses contemplations, ses extases, il arrive à percevoir cette perfection qui est en haut, et ensuite il s’efforce de la reproduire ici sur la terre. C’est là la seule méthode de transformation véritable. Et si malgré leurs efforts les humains n’arrivent pas à améliorer grand-chose sur la terre, c’est qu’ils ne savent pas s’élever pour contempler un monde qui les dépasse. »
« Ce sont les humains souvent qui sont responsables des conditions difficiles dans lesquelles ils vivent. Mais ils ne s’en rendent pas compte et ils accusent toujours les autres de ne pas leur avoir donné ceci, facilité cela. En réalité, même si on leur donne ce qu’ils réclament, cela ne changera pas grand-chose, car lorsqu’on est faible, paresseux, ignorant, on n’est pas plus heureux et surtout on ne s’améliore pas, au contraire. Combien de fois on a vu que lorsqu’on satisfait tous ses désirs, l’homme ne fait que s’avilir. Avant, au moins, les difficultés l’obligeaient à réfléchir, à faire des efforts. Mais au moment où les obstacles tombent, on peut dire que le chemin de l’enfer est largement ouvert devant lui. Évidemment, cela ne signifie pas que l’on doive maintenir les humains dans les privations et les difficultés, non, mais il est dangereux de donner de grandes facilités matérielles à tous ceux qui ne savent pas se maîtriser et qui font passer la vie matérielle avant la vie spirituelle, car c’est les exposer aux pires tentations. »