À taaaaable ! J'espère que vous avez faim C'est toujours une expérience singulière de plonger dans l'univers de Mathias Malzieu. Je sais que je vais aimer ce qu'il a concocté. Je connais sa cuisine, ses spécialités. Et pourtant, c'est comme si je redécouvrais ses saveurs à chaque fois.
Peut-on se lasser d'une plume à la fois tendre et rock'n'roll, drôle et profonde ?
Dès mes premières lectures, j'ai entendu dans ses mots l'écho de mon frère
« homme-volcan », toutes proportions gardées. Une familiarité dans la fantaisie du jeu de mots, l'émerveillement sans limite.
La 1ère dégustation, c'était avec son velouté de légumes qui ne s'oublient jamais dans
« Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi ». Belle et puissante entrée en matière sur le thème du deuil.
Ce n'est que lorsque j'ai enchaîné avec sa Noix de Saint Jack à l'andalouse, éclats de grenade dans
« la Mécanique du Cœur » bien huilée de sésame que j'ai eu le sentiment de rencontrer réellement Mathias Malzieu.
1ère rendez-vous, ah ouais, sympa. Au 2ème, euh là, il se passe un truc, les gars... J'étais dans une période particulière de ma vie. Toute en fébrilité contenue, tout en 36ème dessous. Importance du contexte émotionnel.
Si j'ai rencontré l'auteur sur ce conte initiatique, j'ai eu l'impression de me lire dans ses personnages. De me retrouver aussi bien chez Jack dans sa différence et son rapport à l'amour, que chez Miss Acacia, la flamme à lunettes. Une rencontre alors que je m'étais perdue.
J'ai continué à me repaître des ouvrages de Mathias Malzieu comme on dégusterait une farandole de petits bonheurs. Sans jamais les attendre. Et à chaque fois que je jetais un œil à sa carte, un nouveau mets l'étoffait.
« Métamorphose en bord de ciel » ? Une assiette de Betterave et jours Comté, émulsion d'herbes fraîches amouristiques, pointes acidulées d'une réduction vinaigre réglisse... L'air de rien évoquer le cancer, cette maladie incurable aux allures de betteraves venues se loger dans la colonne vertébrale d'un cascadeur à la force comique accidentelle. La farce accidentelle de la vie et la mort. Évoquer la mort, lui faire un pied de nez, de bec plutôt. Conjurer le tout avec l'Amour pour s'envoler et toucher le ciel, enfin.
Quand un inventeur-dépressif échange
« Le plus petit baiser jamais recensé » avec une fille vaporeuse, c'est un soufflé senti'emmental kiss déguste du bout des lèvres, sucrine glacée au vain blanc, agrume et ail-aïe noir.
2 cœurs en miettes qui se libèrent l'un et l'autre à tâtonnements. Qui renaissent à eux-mêmes, l'un vers l'autre.
Pas le meilleur à mon goût mais un moment plaisant tout de même.
Elle est bizarre, la vie. Facétieuse. Mathias Malzieu avait écrit un bouquin où le héros était atteint d'un cancer rare. Et c'est ce qu'il lui est arrivé au moment de la promotion survoltée de l'adaptation de sa mécanique du cœur. Quand la fiction se met à la table de la réalité...
Après cette évanescence, cette faim sur laquelle j'étais restée avec
« Le plus petit baiser jamais recensé », je l'ai retrouvé dans
« Vampire en pyjama ».
C'est en mettant devant la Grande Librairie que j'ai appris la sortie de ce livre. Je regarde cette émission grosso-mots doux 2 fois par an. Encore un jour où je suis bien tombée, quand on sait que je ne suis pas son actualité. Il fallait que je le lise, celui-là. Évidence cosmique.
Et quelle pépite ! Un art-d'œuvre, une explosion de saveurs, un Star Wars qui envoie grave du steak. J'ai retrouvé Mathias Malzieu.
Oh, on ne s'était pas vraiment quittés. Il n'était pas parti très loin, et moi non plus d'ailleurs... Non, je me trompe. Quelque chose avait tremblé, bougé en moi. Encore. Un renversement. Définitivement. J'étais devenue une fée.
Je ne le souhaitais pas spécialement. Faut pas croire qu'il est facile d'être une fée. Derrière les ailes, il y a eu révolte et peur d'une humaine, terriblement humaine. C'était pas au programme. Pas le mien en tout cas, dit-elle en lançant un regard appuyé vers les étoiles.
Je n'ai pas eu d'autres choix, je ne m'en suis pas laissée le choix. Mettre une dérouillée intergalactique à cette tronche de cake de germorue.
Je l'avais dans l'os, une invasion ennemie.
Bim!, prends-toi la farce de mon esprit qui
« fait et rit ».
Bam!, mon humour dans la tronche. Et
boum!, n'oublie jamais : je suis un Kinder.
Cela faisait 3 mois je m'étais mise à faire pipi orange avec les médocs que j'ingurgitais. Et tout le monde sait qu'une fée pisse orange... Bah si, hé, on s'réveille, les gars.
J'étais en chemin sur la guérison. Une nausée continuelle me mettait le cœur au bord des lèvres, mon foie était en vrac mais je m'en foutais. C'était celui d'une ivrogne de la vie. J'allais guérir de ce radis-roteur.
J'avançais le sourire aux lèvres après avoir plongé dans la sombre forêt de mes angoisses et l'océan de mes eaux intérieures. Je devais guérir. Et ranger cette histoire dans le dossier
« t'as eu chaud, la petite chérie ». La ranger, et vite.
Je découvrais à ce moment-là que Mathias Malzieu avait dansé pendant un an un tango endiablé avec la Sulfureuse et avait réussi à lui faire tourner la tête pour aller voir ailleurs s’il n’y était pas. Dans ta face, ma vieille.
Il retrace dans ce livre son parcours de malade et sa lutte contre la mort. Il l'a eu dans l'os, un arrêt du fonctionnement de la moelle.
J'ai lutté avec lui sur chaque page alors que je le savais remis sur pieds. C'est con, je sais. Mais je suis comme ça. J'étais tellement positive que j'avais de l'énergie pour 2, non 10 personnes. Quand il parlait de musique, je montais le son dans ma tête.
Lorsque j'ai vu qu'il parlait comme moi le langage du Kinder, j'étais sur les fesses. J'en revenais pas. Souffle coupé. Regard appuyé vers les étoiles. Le Kinder, purée de patate façon Joël Robuchon... Mathias, tu es mon frère
« homme-volcan ». Il ne peut en être autrement.
Dans le cadre d'un de ses projets, j'avais hésité à lui écrire pour lui faire part de ma métaphore du Kinder initiatique
« l'intérêt du kinder réside dans la surprise ». Je m'étais finalement ravisée.
Un livre magique où il n'a rien inventé.
*À toi qui passerais par là et qui souhaiterais lire "une Sirène à Paris", si tu préfères te faire ton propre avis, je te déconseille de commander la réinterprétation qui suit.*
Gaspard Snow.... Un homme à la dérive depuis une rupture difficile. À la dérive car il s'est blindé le cœur.
La première scène du livre montre une ville de Paris qui déborde, gorgée des eaux de la Seine. Paris est si méconnaissable que Gaspard, glissant et voguant sur son skateboard, ne retrouve plus le chemin du Flowerburger.
Le Flowerburger est un endroit à l'atmosphère unique où les burgers sont piqués de fleurs et qui cache en sa cale une scène de musique dont l’accès est réservé aux habitués, mot de passe obligatoire. Il a en hérité de sa grand-mère et s'est promis de continuer à y injecter l'esprit des Surprisiers.
Sauf que cette péniche est sur le point de couler financièrement. Mais Gaspard continue d'y croire et ne peut résoudre à sa faillite. Cet endroit grouille de souvenirs.
En dérivant à travers les rues parisiennes, Gaspard entend un son étrange mais beau. c'est là qu'il aperçoit une poisson-fille blessée à la nageoire. Du sang bleu s'en écoule. Grâce à MM j'ai compris que la mer est bleue parce que les sirènes se font un sang d'encre.
Même pour ce rêveur de combat à l'imagination surféconde, il est plus qu'improbable que ce soit une sirène. Sirène ou pas elle est mal en point. Il faut absolument la soigner. Direction hôpital où ça merde tellement qu'il finit par la ramener chez lui dans son appartelier.
Là encore cet endroit est une accumulation d'objets plus fantaisistes les uns que les autres. Toute une vie et plus encore habite ses mûrs.
Il la dépose dans sa baignoire et prodigue les soins nécessaires pour arrêter l'hémorragie bleutée. La sirène chante, chantera des heures durant afin d'anéantir cet homme. Tous les hommes. Aucune confiance en l'homme. Son hostilité remonte à ses premiers barbotages de poisson-enfant. Les hommes l'ont emprisonnée, tuée sa mère sous ses yeux, blessée encore et encore.
Mais qu'est-ce qui lui a pris d'avancer autant vers les quais parisiens ? Pourquoi ? Alors elle chante avec ardeur, en y mettant ses millénaires d'expérience et la ferme intention de le réduire en miettes. Aucun ne lui a jamais résisté.
Hop! à foutre dans une vulgaire boite de thon au risque d'y finir elle-même, les hommes ne lui voulant aucun bien.
Sauf que son chant redoutable n'a aucun effet sur Gaspard. Il lui dit être immunisé. Son cœur ne craint rien, c'est solidement fermé. Il est éteint, ce cœur.
Ce livre raconte comment 2 êtres s'apprivoisent. Comment ces 2 êtres vont réapprendre à ressentir, à se ressentir, et à se laisser surprendre. Parce que le sentiment amoureux éclate bien souvent lorsque chacun se laisse surprendre dans le creux de la vague. Tout en sensibilité, dans l'accueil.
En effet, la sirène s'était laisser voguer vers les quais parisiens. Cette prise de risque, ce rapprochement volontaire vers l'univers de l'homme dont elle ne connaît que la cruauté... N'est-ce pas curieux au regard de ses milliers d'année d'expérience, de son passé ?
Elle se retrouve confinée dans le bac à légumes qu'est cette baignoire. C'est dans ce lieu exigu qu'on découvre les 2 personnages principaux.
Si on peut y entrevoir le lieu de nettoyage émo et purification, j'y ai vu aussi une fermeture pour cette sirène. Une régression. Une frustration. Elle est blessée à la nageoire et n'a d'autre choix que de se faire à cette cuve étroite avec pour compagnie des canards en plastique alors qu'elle venait des profondeurs océaniques. Les hommes l'ont traumatisée, elle nourrissait un mépris viscéral pour eux.
Pourtant, cet homme la soigne, s'occupe d'elle avec une attention de tous les instants. Il panse ses plaies. Cette baignoire représente ce dans quoi la sirène s'est enfermée.
On peut avoir toutes les eaux du globe pour terrain de jeu et être à l'étroit avec soi-même ainsi qu'ignorer l'immensité des pouvoirs qui sont les siens.
Elle n'utilise son chant qu'à des fins mortelles. Elle est mortelle, cette sirène. Mais elle possède aussi celui de guérir. Hélas, elle l'a oublié quelque part dans la vase d'une colère stagnante.
C'est une partie d'elle qui s'est sclérosée.
On peut être habité par un monde où règne l'imagination dans sa toute puissance, une fantaisie et créativité aussi flamboyante qu'attendrissante et avoir le cœur bouffi par un silence assourdissant, être bloqué sur ce qui a été, sur les fantômes du passé
(mot de passe pour descendre dans la cale du Flowerburger).
Les repères de Gaspard le rassurent mais finissent par devenir une sorte de zone de confort qui ne tient plus son rôle enveloppant tant elle est morose. Il semble y être empêtré. Il s'y enferme.
Sa vie est plongée dans une forme d'attente. Sa rupture n'est pas digérée. La comptabilité du Flowerburger prend l'eau. Il le sait. Il donne tout chaque soir, ne cède et ne cédera rien, surtout pas son patrimoine.
Ses prestations passionnément électriques ne suffisent pourtant pas à relancer les battements du cœur de sa péniche, lieu de toutes les mémoires. Rien n'y fait. Les comptes restent dans le rouge.
Lorsque son père le pousse à vendre, Gaspard repousse l'idée fiévreusement en rappelant ses racines de Surprisiers, rappelle son appartenance aux résistants du rêve qui se sauvent le monde pour de vrai. Le sien, tout du moins et c'est déjà pas mal.
Il ne vit pas dans un monde bercé d'illusion. Il n'est pas vraiment dans une fuite de la réalité. Non, ça c'est la parade des petits joueurs. Il a pris dans la gueule la réalité quand Carolina l'a quitté. Il va plus loin qu'une vie construite sur l'illusion. Lui, il réenchante la sienne.
Le Surprisier n'a de sens que s'il est confronté à la réalité, que s'il s'y enracine. On est fait du même bois lui et moi.
En ramenant cette sirène dans son élément, elle vient en modifier les contours de son aura bleutée. Alors que, elle, elle ne peut vivre plus de 3 couchers de soleil hors de son élément. Les univers de chacun s'opposent fondamentalement, s'entrechoquent mais finissent par s'accorder.
Ce mec à l'âme d'enfant est bouleversé par cette sirène à la beauté inouïe à l'esprit humoristique. Et elle par ce doux hurluberlu. C'est ça le truc magique. Se laisser surprendre. Se faire surprendre dans un quotidien trop bien huilé. S'abandonner.
Gaspard est dans un entre deux, coupé des ressentis du cœur. La petite flamme de ce passionné dans l'âme est sous cloche.
Le flamme intérieure qui chauffe et réchauffe. Le feu. Qui embrase. Et ce qui va s'embraser c'est l'appartelier de Gaspard lorsque Lula va fumer sa première cigarette. Elle reproduit ce geste propre à l'Homme, ce geste plus qu'humain de la voisine venue plus tôt avec l'innocence et maladresse d'une ado qui chercherait à marquer son appartenance à un groupe derrière une curiosité à assouvir.
Et dans ce basculement, elle fout le feu à l'appartelier.
Tous les souvenirs ? Carbonisés. Son cocon, son antre créative ? Réduits en cendre.
Colère noire d'un Gaspard après avoir été complètement déboussolé et les larmes d'une Lula pétrie par la culpabilité qui baissent les armes. Enfin. Des perles pleuvent de ses yeux. Dans un sirène, il y a le cœur d'une humaine...
Reste à tout recommencer pour Gaspard, reprendre tout à zéro. C'est le moment de faire du neuf. Une nouvelle inspiration, un nouvel élan. Allez, hop, hop, rock, on y va !
L’élément eau est évidemment très présent dans un mouvement ascensionnel à mesure que Gaspard et Lula s'abandonnent l'un à l'autre, à mesure que les ressentis s'infiltrent en eux, abondent par-delà eux-mêmes dans cet amour impossible, ou tout du moins atypique. Je le préfère atypique à impossible.
La pluie qui ruisselle sur une ville de Paris prise au dépourvue. Je me rappelle j'y étais. Une pluie torrentielle qui arrose les pavés alors qu'un homme à l'imagination fertile mais au cœur en sommeille s'apprête à faire une des rencontres de sa vie.
La baignoire, lieu de soins et de régression aussi frustrante que salutaire pour la sirène. Tandis que Gaspard, lui, réapprend à faire une place dans son ordinaire très extra à cet être qui l'est encore plus.
Les heures passées à l'aquarium de Paris durant lesquelles Gaspard et Lula conscientisent les sentiments qui naissent en eux. Elle s'y était découvert une nouvelle facette. Sa voix avait un pouvoir de guérison. Elle l'avait contacté au plus profond d'elle-même pour ramener à la vie Gaspard en se remémorant les souvenirs de sa mère. Les vitres se brisent sous la puissance de la voix de la sirène et Paris est de nouveau inondée.
Enfin, l'océan vers lequel Gaspard ramène Lula, laquelle lui déclare son Amour dans un
"ça pique" qui le perce à cœur. Ils se sont ramenés à la vie.
Gaspard finira par larguer les amours. C'est ce que j'y ai vu, symboliquement.
C'est un début d'analyse faîte au prisme de ma subjectivité. Il y aurait encore beaucoup à dire notamment sur l'aspect pragmatique représentait par l'hôpital/le médecin en opposition farouche à cette aventure. Les 2 mondes s'entremêlent par la force des choses.
Ha!, la puissance du merveilleux...
C'était une très belle lecture. Je le relirai, c'est certain. Et je n'en relis pas des masses.
Alors qu'il était confiné dans une chambre stérile, Mathias Mathias s'était promis d'aller faire un petit tour de skate en Norvège, terre du Merveilleux, une fois qu'il irait mieux.
Sur le papier, c'est vrai que le Grand Nord et Mathias Malzieu, c'est surprenant. Mais ça lui va à merveille d'autant plus quand on sait ce qui a animé son voyage.
Un moment apaisant. C'est mon ressenti premier. Les paysans grandioses, les légendes contées par les figures locales et surtout un Mathias Malzieu – cette force de la nature – dont émanait une simplicité touchante.
Il a rappelé de ne jamais rien lâcher. Que l'imagination, ses rêves avaient été des armes redoutables dans sa lutte contre la maladie. C'était ce qui lui avait permis de tenir. Ne jamais rien lâcher. S'accrocher tout le temps.
Il a insisté sur ces mots avec une émotion, une pudeur qui faisait faire un petit son de pop-corn à sa voix. Il a eu chaud, notre gars... Ça l'a profondément marqué.
L'homme est encore plus beau.
Quelque chose a tremblé, bougé en lui. Définitivement.
- Caramel Mû a écrit:
- Une reprise à la française (à voir )
Ce duo de Louise attaque
(que j'adore) et de Dionysos, put☆☆☆ qu'est-ce que c'est bon ! Je ne connaissais pas, wawesque
Y'a quelque chose de cathartique dans cette reprise. Et ce violon, pffiouu, il est hypnotique... Merci
Mû pour cette découverte
- Citation :
- Tu me diras, pourquoi ce rappel ici.
et bien à cause de Mathias qui a su voir dans ton jeux :
Merci de faire ce lien
J'te dis, y'a un truc spécial avec lui
- Citation :
- Alors, je pense que tu as d'abord lu le livre, avant de visionner la vidéo du voyage nordique.
Oui, bien vu...
- Citation :
- En avant première, rien que pour toi :
Ça me colle un de ces sourires de crevette, j'te dis pas
- Citation :
- Je compte sur toi, pour nous faire part de ton ressentie et appréciations à ce récit.
J'en parle vaguement au-dessus
Voilà, c'est fait. Peut-être un peu trop...
- Citation :
- Donc l'as-tu vu ? Quelles sont tes impressions ?
Bon, je sais que répondre ici n'est pas toujours évident
Tu feras comme tu le sens.
Si tu n'avais pas relancé le sujet avec
Maldoror, je ne serais pas aller cuisiner le monde merveilleux de MM. C'est vraiment parce que c'est vous... Pour toute indigestion, ne me contactez pas
- Citation :
- Pour ma part, pleins de souvenirs.
On en peut retranscrire la lumière très particulière sous ces latitudes, les aurores et le rayon vert.
Il n'y a que les Samis que je n'ai pas eu la chance de côtoyer
Les mots ne suffisent pas toujours... Parfois, une simple évocation, un regard lointain, un silence ému en disent davantage.
Sur ces quelques lignes et les images que j'en aies, j'ai réussi à me faire un début d'idée.
- Citation :
- C'est le pays des Trolls et cela fait des années.
Tu en trouves partout, carte postales, figurines, derrière les rochers, sous ton lit,
même dans les forums...
Tes antennes ont-elles perçu la fréquence des ondes d'un éclat de rire à peine contenu ?
- Citation :
- Et surtout, pour moi, l'important,
ce n'est pas le cap nord, c'est la validation de ce voyage, en clin d'oeil céleste :
"La pelote de laine" (c'est rare, jamais vu irl)
Tout doux le clin d’œil, t'as vu ?
- Citation :
- Allez Navane pour finir tout en douceur,
pas trouvé de clip sur le net, alors j'ai bricolé vite fait,
en espérant que la vidéo reste (pas sûr )
Hey, une vidéo cuisinée par le bon vieux
Mû... Merci d'avoir remédié à ce trou noir culinaire. Tu as parsemé cet éclair d'une rasade d'étoiles
Voili, voilou...
J'ai encore de la farine plein la gueule mais c'est cuisiné avec le cœur.
L’addition est évidemment sucrée ; 1 kiss par personne. Et ouais, les gars... Ben quoi ?