Sujet: Pacôme Thiellement Sam 20 Juil 2024 - 16:15
Pacôme Thiellement, né le 6 novembre 1975 à Paris, est un essayiste et vidéaste français.
Heure de naissance inconnue !
ladom
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Sam 20 Juil 2024 - 19:36
Merci Cheliel pour la découverte je ne connaissais pas (y a deja tellement à écouter sur Blast faut dire). Mais je prendrai le temps. Quant à son TN ton analyse m’intéresse of course.
Craie
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Sam 20 Juil 2024 - 23:18
Je verrais bien ce Carré Lune/Vénus angulaire, un être assez féminin, avec cette voix comme symbole. La Lune en 1 me semble appropriée. Avec Saturne en 9 pour son côté gnostique. Donc ascendant début Sagittaire, Lune 1, Vénus 10. Pluton 11 qui fonctionne bien avec la Saturne en 9 pour ce gros penchant éditorial médiatique. Jupiter 5, pour sa créativité. La 12 (Scorpion) est importante pour les voyages astraux, Mercure, Uranus, Soleil, NN.
Invité
Invité
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Dim 21 Juil 2024 - 0:58
Salut Cheliel,
Je ne vais pas revenir à la politique mais j'ai bien reçu ton message sur le topic voisin, merci. Désolé si je n'ai pas bien retranscrit les propos de Mélenchon, mais quand même, tu y as été un peu fort en termes de critiques de ma participation. La phrase peut être toutefois considérée comme particulièrement vicelarde et ensuite, tu sais bien qu'il s'oppose frontalement au RN en proposant le projet de "créolisation". Il propose donc un projet identitaire "actualisé" qui s'oppose au projet identitaire "conservateur" du RN. Si tu es logique, tu devrais accepter que si on voit du racisme dans l'un, on devrait aussi en voir dans l'autre, sachant que la créolisation est implicitement un projet de metissage (biologique dans son acceptation première) et donc potentiellement forcé. J'espère que tu m'excuseras de cette petite parenthèse.
Concernant ce monsieur, que je connaissais pas donc merci pour la découverte. Son thème, même sans l'heure est plutôt intéressant, car je ressens bien son côté Scorpion et sa conjonction Mercure-Uranus qui commence parfois par une petite touche provocatrice. J'ai quand même l'impression, dans sa première vidéo, qu'il méprise un peu le peuple ancestral. Il reprend la perception de Jules César sans particulièrement lui conférer disons un supplément de crédibilité (par exemple, l'invention du tonneau). Il insiste beaucoup sur le fait que le roman national ment, c'est-à-dire que les gaulois habitent dans un territoire nommé par les Romains. Il a raison, mais, au delà du roman national naïf, dire que les ancêtres des français étaient peu ou proue les celtes, en terme de civilisation, me semble beaucoup plus exact. Il y a donc quelque chose de l'ordre du biais idéologique que je n'apprécie particulièrement. Sinon, son idée de faire rapprocher Jules César et Manu et de montrer que quelque chose est restée m'est apparue très intéressante.
cheliel
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Dim 21 Juil 2024 - 10:18
Andy,
La créolisation n’est pas une doctrine et encore moins un projet identitaire. C’est avant tout un concept ethnologique qui suppose que la rencontre de diverses cultures en créé une nouvelle. Il n’est nullement question là d’obliger les gens à copuler ensemble pour métisser les populations. Cela se fait tout seul, simplement parce que les individus vivent ensemble, partagent le même territoire et à fortiori, les mêmes conditions de vie en dépit de leurs différences. Que l’on puisse voir du danger dans un concept, je le conçois, néanmoins, ce n’est pas le danger en lui-même qui forge le concept, même s’il est victime de récupération politique.
Pour ma part, je préfère voir dans ce sujet de la créolisation, un potentiel d’évolution. La diversité est une richesse et il suffit de regarder la nature pour le comprendre. Si l’on croit que la différence est un obstacle, la nature nous prouve que c’est la combinaison des différences qui permet l’harmonie et offre ainsi un sens à l’équilibre de ses cycles.
Pour ce qui est de Pacôme Thiellement, je trouve qu’il a une culture gigantesque et qu’il est capable de rendre accessible la complexité. Après, comme tous les être humains, il est faillible et donc critiquable, c'est évident.
Bonne continuation à toi et merci pour ton ouverture à la discussion.
C.
cheliel
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Dim 21 Juil 2024 - 11:09
Craie a écrit:
Je verrais bien ce Carré Lune/Vénus angulaire, un être assez féminin, avec cette voix comme symbole. La Lune en 1 me semble appropriée. Avec Saturne en 9 pour son côté gnostique. Donc ascendant début Sagittaire, Lune 1, Vénus 10. Pluton 11 qui fonctionne bien avec la Saturne en 9 pour ce gros penchant éditorial médiatique. Jupiter 5, pour sa créativité. La 12 (Scorpion) est importante pour les voyages astraux, Mercure, Uranus, Soleil, NN.
Intéressant comme supposition. Merci !
Invité
Invité
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Dim 21 Juil 2024 - 11:16
N'étant pas encore suffisamment féru d'histoire, j'ai eu envie d'en savoir plus sur cet homme d'abord. Merci Cheliel. Je vous propose sur un échange d'1h50 un extrait de cette interview que je trouve révélateur de ce type de personnalité que j'affectionne tout particulièrement car cela résonne avec ma vision du monde qui est d'échanger, d'écouter et de découvrir celles de nombre de marginaux rencontrés au cours de ma vie. Merci à eux de m'avoir ouvert des portes sur leur visions si enrichissantes. On a tous besoin de faire parfois un pas de côté pour regarder les choses autrement. Et il est des gens dont la nature et le parcours de vie quand ils ont le bonheur de le partager avec nous si nous voulons bien tendre l'oreille nous font voyager dans leur tête, faite d'expérience et d'imagination folle au regard des nôtres. Freaks de Tod Browning, des auteurs comme K.Dick, Nerval... Auxquels fait référence Thiellement.
L'extrait que j'ai choisi est la réponse de Pacôme Thiellement à la question suivante d'un spectateur : Est-ce que la folie et le génie sont indissociables ?
J'aime tant sa réponse !
Je n'ai pas réussi à vous mettre cet extrait au bon endroit il faut aller à 1h44min39sec. La réponse fait 5min et je trouve qu'elle en dit tellement sur l'homme.
Merci Macha pour cette vidéo. Comme je te comprends. Je ressens quelque chose de très similaire à l'endroit de cet homme.
Ladom, voici ce que j'ai étudié à travers le thème de ce personnage haut en couleur :
Si nous n’avons pas d’heure de naissance pour interpréter le thème, nous pouvons probablement utiliser les Nœuds Lunaires pour tenter une approche fonctionnelle de sa personnalité.
Du NS vers le NN cela met en lumière le processus d’assimilation et de production d’énergie avec deux quadrants : le premier quart qui concernerait l’ingestion et le second, la digestion. Puis, du NN vers le NS qui permet d’évaluer le processus de consommation de l’énergie avec deux quadrants également. Le premier concernant la mobilisation et le second, la dépense. Cela renseigne sur le fonctionnement cyclique de l’être en reprenant l’idée de causalité.
Chez Pacôme Thiellement, l’axe des Nœuds se situe dans l’axe Taureau-Scorpion, avec le NS dans le premier signe et le NN dans le second. Il s’agit là d’un axe de forte focalisation avec la convergence des énergies réalisatrices en Taureau qui est un signe d’accumulation et la concentration sur la subtilité des détails en Scorpion qui est quant à lui, un signe de dégradation et de transformation.
L’axe perpendiculaire à celui des Nœuds est donc Lion-Verseau, avec le Lion dans le ventre du dragon et le Verseau sur son dos. Cet axe est dévolu au déblocage, à l’illumination des potentiels. Libération des potentiels personnels avec le Lion, et libération des concepts susceptibles de révolutionner le collectif par le Verseau.
Le processus d’ingestion passe donc chez Pacôme Theillement, par la concentration des énergies réalisatrices, la nécessité d’accumuler de la matière (au sens propre comme au figuré) pour pouvoir l’exploiter ensuite. Cela colore le fonctionnement de tout le premier quadrant qui contient trois fonctions planétaires : Cérès, Mars et Saturne (dans l’ordre des signes).
Ces trois fonctions planétaires ont ceci en commun qu’elles appartiennent toutes trois au niveau existentiel de la réalité. Cérès concerne l’intégration des expériences concrètes ; Mars concerne l’implication et la confrontation aux tangibilités de l’existant ; Saturne concerne l’expérimentation des limites de la matière et du perceptible.
Pacôme Theillement aura donc tendance à tout d’abord ingérer ce qui lui permet d’éduquer ou discipliner la dissémination de sa curiosité tous azimuts (Cérès en modalité Gémeaux) pour ensuite se confronter totalement aux obstacles du monde concret (Mars en modalité Cancer) et enfin, observer puis compiler les expériences sur la base des limites de son expression personnelle (Saturne en modalité Lion). Ce cadre est celui du mécanisme d’ingestion qui réclame d’éduquer les réflexes en s’impliquant dans le réel pour en observer les frontières. La matière accumulée (NS Taureau) est essentiellement expérimentale et permet d’ordonner le vécu, de l’ancrer dans les aspects les plus palpables de l’apprentissage.
On est là en présence de quelqu’un qui aura tendance à ingurgiter les leçons de la vie en canalisant sa curiosité débridée par l’engagement le plus total dans le pouvoir d’analyse de ses propres limites.
Le processus de digestion des expériences passe ensuite par le déblocage des potentiels personnels dont les limites ont été assimilées par l’intermédiaires de Saturne. Cela suppose qu’avant même de libérer ses potentiels à transformer la matière en source d’expression, Pacôme Thiellement a déjà observé les limites de son propre fonctionnement.
Ce quadrant digestif renferme plusieurs fonctions avec dans l’ordre : Venus ; Pluton ; Mercure ; Uranus et le Soleil. Ces fonctions ont plusieurs niveaux en commun. La capacité à se figurer les choses (Soleil, Venus, Mercure) ; La détermination (Soleil ; Uranus) ; L’intuition (Uranus ; Pluton) et le potentiel réalisateur (Mercure ; Uranus).
Dans ce contexte, on peut supposer que la production est la source principale des motivations de Pacôme Thiellement et qu’il est capable de diversifier les canaux par lesquels cela sera opérant. Beaucoup de ressorts interviennent ici et plusieurs stratégies génératives sont susceptibles d’être à l’œuvre en lui. Préparer, élaborer, provoquer, sont des termes qui peuvent traduire une capacité à être très prolifique. S’il accumule de la matière par le biais de l’expérience, il la transforme de façon à en varier les applications, sur des plans autant symboliques et affectifs qu’intellectuels.
On peut en déduire que cette personne parvient à produire de l’énergie en libérant ses potentiels d’échange avec les autres, sur la base des notions représentatives qui fondent son système de valeurs. Cela passe en premier lieu par l’analyse de ses affects et ce vers quoi ils le mènent (Venus en modalité Vierge), pour nourrir son goût concernant les sujets réclamant de faire des distinctions précises (Mercure en modalité Scorpion) et lui permettent enfin, d’adopter des principes fondamentaux raffinés dans la capacité à différencier les choses (Soleil en modalité Scorpion).
Cette productivité passe également par l’intuition qui lui offre d’entretenir une lucidité décapante concernant les équilibres fragiles de l’existence (Pluton en modalité Balance) pour servir ensuite une capacité de synthèse forgée dans une tendance à se figurer les choses très précisément, sans rien omettre (Uranus en modalité Scorpion).
Pour résumer, produire et constituer des ressources passe chez lui par le fait de choisir ce qui lui permet d’équilibrer son authenticité et ainsi nourrir une diversité de centres d’intérêt qu’il devra ensuite relier à travers une série de symboles forts tenant lieux de principes directeurs.
Mais qu’est-ce qui mobilise les productions de ce personnage ? Qu’est-ce qui va motiver le déploiement de ses énergies réalisatrices ? Eh bien, c’est avant tout, le potentiel à opérer de fines distinctions, à déconstruire les problématiques pour les réagencer et en faire émerger de nouvelles vérités, de nouveaux outils de perception du réel (NN en Scorpion).
Le quadrant de la mobilisation est chez lui occupé par deux fonctions planétaires : Neptune et Lune ayant en commun le niveau intuitif. Ce qui réquisitionne ses forces est donc en premier lieu l’inspiration de nouvelles découvertes, la perception d’un réservoir de connaissances imperceptibles et susceptibles de remonter à la conscience par la transcendance des sens (Neptune dans la modalité Sagittaire). De cela, il en fera une base pour s’adapter aux objectifs et se rendre perméable à l’inconnaissable (Lune Sagittaire).
En abrégé, il mobilise donc ses forces pour dépasser une sensibilité profonde et la moduler à des fins spirituelles qui permettraient d’apporter de nouveaux horizons à la société des hommes. L’idéalisme est ici très fortement marqué et se substantialise dans ce qui le pousse à agir, à se mettre en mouvement, à aller au-devant de ses propres ignorances.
C’est bien beau de mobiliser ses forces pour construire de nouveaux concepts qui permettent de redéfinir le réel, il faut ensuite les appliquer à des objets de réalisation qui quant à eux, consomment l’énergie déployée.
Dans le cas de Pacôme Thiellement, cela passe par la nécessité de libérer des concepts novateurs capables de révolutionner le fonctionnement du collectif. Il y a là une dépense à effectuer pour secouer les consciences et les éveiller à de nouvelles façons d’entrevoir (Ailes du Dragons en Verseau).
Le quadrant de la consommation est occupé par deux fonctions planétaires : Jupiter et Eris. Elles ont toutes deux en commun le niveau de la médiation. Jupiter codifie les règles associatives quand Eris intègre intuitivement la multipolarité du monde pour l’unifier.
On peut inférer que cette personne sera donc amenée à médier différents phénomènes de façon active pour donner corps à ce qui mobilise ses élans. Cela passe en premier lieu par la nécessité d’être prodigue en nouveautés, de participer à impulser des échanges en se montrant généreux de sa personne (Jupiter en modalité Bélier). De là, il pourra ensuite intégrer une diversité de notions de nature à défricher l’inconnu et l’unifier à ce qui est déjà su (Eris en Bélier).
Son rôle actif consiste donc à donner de lui pour recueillir la matière à codifier et unir l’ancien et le nouveau de façon cohérente et harmonieuse.
Invité
Invité
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Mar 23 Juil 2024 - 15:42
Cheliel je ne connaissais pas l'interprétation de la perpendiculaire des axes NN/NS. Aurais-tu des suggestions de lecture à ce propos ou est-ce de ton cru et auquel cas je veux bien en savoir plus (enfin dans les deux cas je veux bien en savoir plus !)
Merci
Floppy
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Mar 23 Juil 2024 - 23:56
Bonsoir, Pacôme a écrit plusieurs ouvrages très intéressants également. C'est un être humble, sensible et profond. Il aime les gens. Torturé et parfois tortueux mais qui ne l'est pas..?
cheliel
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Jeu 25 Juil 2024 - 10:13
Coucou Macha,
Alors ces derniers jours, j’ai cherché s’il existait des textes qui parlent de cette perpendiculaire. Il s’avère que ce n’est pas le cas, en tout cas dans la littérature francophone disponible en ligne.
Ce que je présente ici, c’est un concept de mon cru effectivement. Je m’appuie sur la dynamique astronomique des Nœuds Lunaires. Quand j’aurais un peu plus rodé le processus, j’ouvrirais peut-être un fil de discussion sur le sujet.
Je ne savais pas par quel angle prendre le thème de Pacôme, car en l’absence d’heure de naissance, il paraît compliqué de faire ressortir autre chose que des informations bateaux.
En tout cas, merci de ton intérêt pour ce travail interprétatif.
Je suis d’accord avec toi Fifou .
Glauque
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Jeu 25 Juil 2024 - 10:39
J'ai déjà vue plusieurs fois des pour des personnes qui begeuilles ou qui ont un poile sur la langue. Il maîtrise extrêmement bien l'art du sophisme. Un essayiste qui se donne des aires d'historien. Je le verrais bien avec en maison I
Angèle
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Jeu 25 Juil 2024 - 19:32
Je n'ai pas encore écouté les videos, juste lu rapidement vos différents échanges.
Je voudrais rebondir sur cette question:
Macha a écrit:
Cheliel je ne connaissais pas l'interprétation de la perpendiculaire des axes NN/NS. Aurais-tu des suggestions de lecture à ce propos ou est-ce de ton cru et auquel cas je veux bien en savoir plus (enfin dans les deux cas je veux bien en savoir plus !)
On a déjà un peu échangé à ce sujet sur le forum mais vu qu'il y a très peu de littérature à ce sujet, je reste moi aussi sur ma faim.
Ce que j'en ai compris: l'axe nodal s'appréhende "en croix" (comme la Lune noire): le premier carré à partir du Noeud Nord donne le point appelé "Ailes du Dragon" (que cheliel nomme "dos du Dragon"). A partir du Noeud Sud, le carré donne le point appelé "Ventre du Dragon".
Cet axe en perpendiculaire serait celui de: - l'engagement (carré croissant à partir du NS): remise en question, opportunités et décisions... - la nécessité (carré décroissant): don de soi, partage des acquis...
Merci pour ce post cheliel, j'essaierai d'écouter quelques videos.
cheliel
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Ven 26 Juil 2024 - 9:50
Glauque,
Un assistant ingénieur qui se donne des airs d’écrivain, une assistante sociale qui se donne des airs de critique d’art, un gestionnaire administratif qui se donne des airs de commentateur politique, une mère de famille qui se donne des airs de chamane…
Finalement on peut juger le monde ainsi. Est-ce que tout un chacun ne se donne pas l’air de quelque chose, ou est-ce que nous ne sommes tout simplement pas réduit à la seule fonction que nous jouons dans la société, aux regards des autres ?
Pacôme Thiellement ne se prétend pas historien. Il le dit lui-même à chaque début de vidéo, c’est un exégète (interprétations et commentaires détaillés de textes, de philosophies, de courants de pensées, de lignes politiques…). D’ailleurs sa conclusion n’est pas qu’il a plus raison que les autres et qu'il a retrouver le véritable sens de l'histoire. Il dit : « si vous n’aimez pas mon histoire de France, écrivez la vôtre. »
Sophisme du politicien : "Nous devons faire quelque chose, ceci est quelque chose, donc nous devons faire ceci."
J’ai des connaissances qui bégaient ou ont un cheveu sur la langue. Dans le thème de nombre d’entre-deux il y a un carré Mercure-Saturne. Être affligé d’un carré Mercure-Saturne entraîne le bégaiement ou le zézaiement.
Il semble que l’art du raisonnement sophistique ne te soit pas étranger…
Cela dit, attribuer le sophisme à un développement sans le démontrer paraît être l’emprunt de la ligne de moindre résistance. Ainsi, il suffit de ne pas être en harmonie avec une façon de penser ou avec l’être qui professe un argument pour juger que ce qu’il exprime relève du sophisme. Ça paraît bien pratique. Merci pour l’astuce .
Angèle,
Merci pour le complément d’informations et ta participation au sujet. Oui effectivement au début de mon raisonnement j’ai employé le terme, mais j’ai également usé du terme : « ailes de dragon » à la fin. Cela étant, je ne sais pas si ce que j’exprime à propos de ce thème est réellement pertinent ni si cela sert à quelque chose de l’envisager sous cet angle.
Bonne écoute à toi, j’espère que tu y trouveras matière à remettre en perspective et à critiquer de façon constructive.
Bien à toi,
C.
Invité
Invité
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Ven 26 Juil 2024 - 20:15
En tout cas cette perpendiculaire des Nœuds me parle dans mon TN. Ça m'a interpellé. Merci Cheliel et Angèle pour les infos complémentaires !
Glauque
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Ven 26 Juil 2024 - 20:53
L'art du sophisme ne m'est pas étranger ?
Glauque a écrit:
J'ai déjà vue plusieurs fois des pour des personnes qui begeuilles ou qui ont un poile sur la langue.
cheliel a écrit:
J’ai des connaissances qui bégaient ou ont un cheveu sur la langue. Dans le thème de nombre d’entre-deux il y a un carré Mercure-Saturne. Être affligé d’un carré Mercure-Saturne entraîne le bégaiement ou le zézaiement.
Il semble que l’art du raisonnement sophistique ne te soit pas étranger…
Ça c'est pas un épouvantail peut être ? Belle démonstration ...
Je n'ai pas dit qu'il se pretendais historien, mais qu'il s'en donnais un aire, c'est pas la même.
L'essai littéraire est un ouvrage qui regroupe des réflexions diverses traitant un sujet précis. Le terme essai est issu du latin exagium qui signifie peser, examiner. Dans ces œuvres de réflexion, les essayistes y exposent donc leur pensée de manière personnelle, voire subjective.
Je trouve qu'il fait beaucoup d'affirmation, mélangeant des faits historiques réels pour les amener vers sont développement. Il justifie sa pensé sur les faits historique, mais ne précise pas qu'il s'agit de sa réflexion (ou alors très peut, car il faut le chercher, ça ne saute pas aux yeux ). Il se donne des aires d'historien oui, mais pour amener l'auditeur vers sa réflexion, sans distingué sa réflexion des faits historiques. (Ce que je trouve personellement tres dangereux, mais ce n'est que mon avis ...).
Macha a écrit:
N'étant pas encore suffisamment féru d'histoire, j'ai eu envie d'en savoir plus sur cet homme d'abord.
Il ne s'agit pas d'histoire, mais de réflexion anthropologique, voir philosophique. Peut être que si il ne se donnerait pas des aires d'historien, Macha aurait écrit quelque chose de différent ? La miniature est elle volontairement trompeuse ? J'aimerais bien avoir son avis, je ne suis pas dans sa tête. Combien de ses auditeurs le prenent pour un historien ?
En tout cas, je pense toujours qu'il a en I, voir même peut être . Il reste très magnétique, ça ne m'étonne pas qu'il donne envie d'être écouté.
Tu veux peut être une réflexion de deux pages ou j'exprime touts mes arguments qui m'amène à penser que c'est un excellent sophiste ? Ça vas me prendre du temps à tout écrire, mais je suis prête à me sacrifier pour toi
Autre question, qu'est ce qui est le plus dangereux ? Un médecin qui se pretend boulanger ou un boulanger qui se pretend médecin ?
Invité
Invité
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Sam 27 Juil 2024 - 1:53
Bonne question Glauque !
En fait c'est l'inverse.
Quelque part dans ma tête de : " je me sais parfois un peu limite sur mes connaissances historiques" (principalement l'histoire des Rois) je ne me suis pas précipitée sur ces vidéos mais sur qui il était. Pour savoir d'où il parlait. Parce que mon manque de connaissance m'a fait dire que pour d'abord aborder ses vidéos j'avais besoin de savoir si cela allait beaucoup s'écarter du savoir académique pour pouvoir me faire une idée.
Après on va pas se mentir je connais le site "Blast" et je le trouve sérieux. Donc j'ai un a priori positif.
Je préfère toujours prendre connaissance du savoir universitaire en premier lieu. Un peu comme un cadre. Pour ensuite mieux pouvoir m'en écarter voire totalement en sortir, lorsqu'il me semble trop formaté, par une méthodologie trop vieillotte, par un entre-soi un peu vicié...
Qui plus est par goût je suis plus attiré par l'Historiographie par exemple. Comme dans les sciences ce que je préfère c'est l'épistémologie.
Je ne lui ai pas prêté immédiatement un statut d'Historien au sens académique. C'est vrai. Le format youtube se prêtant principalement à des autodidactes il me semble. C'est en tout cas l'idée que je m'en fait.
Je ne sais pas si ce que je dis est compréhensible.
Je tiens cependant à partager un extrait ( avec lequel je suis en accord) de l'entretien qu'a donné l'historien Patrick Boucheron au site "Histoire pour tous" en 2011
Question : Vous avez déjà évoqué la vulgarisation est-ce dans cette optique que vous situez votre travail à la revue L'Histoire ?
Cela fait un peu plus de 10 ans que je suis membre du comité de rédaction et qu'ainsi je participe activement à la réalisation de cette revue je pense que l'histoire comme discipline intéresse un public bien plus large que celui des professionnels professeurs ou étudiants. On s'en rend compte par le courrier des lecteurs quand on fait une conférence ou par des sites internet comme le vôtre. Le grand public de l'histoire est moins important qu'il ne l'a jamais été mais il existe encore. Ma participation à L'Histoire est pour défendre cette idée qu'il est toujours plus intéressant de ne pas être qu'entre soi. La revue souffre aujourd'hui comme tout le secteur d'un tassement des ventes même si elle demeure forte économiquement, ce qui est comme on le sait, le meilleur garant de l'indépendance éditoriale.
Reste que celle-ci est fondée sur un projet pensé il y a 30 ans. À l'époque l'idée était que parce que les professionnels dédaignaient la vulgarisation et la laissaient à d'autres, il fallait proposer aux universitaires parmi les plus prestigieux de se charger eux-mêmes de cette vulgarisation. Mais aujourd'hui, comme le montre l'exemple de votre site et d'autres, cette idée qu'il n'y a que les professionnels de l'histoire qui écrivent de l'histoire est un peu dépassée; il existe des usagers, des amateurs éclairés, des passionnés qui le font. Je ne suis pas contre, bien au contraire, je suis pour l'élargissement des usages sociaux de l'histoire, c'est ce qui me différencie de mouvement comme "Liberté pour l'histoire" par exemple. Il faut prendre acte qu'il y a aujourd'hui une diffusion sociale des usages de l'histoire, bien au-delà de l'histoire universitaire. Soit on s'en chagrine soit on l'accompagne et je pense que les coordonnateurs de l'ouvrage "Historiographies" (Concepts et débats) ont bien dit les choses dans leur introduction.Et Internet participe évidemment à cet élargissement des usages de l'histoire.
Question Vous allez vous-même sur ces sites ?
Oui ça m'arrive. Je sais bien sûr qu'il y a tout et son contraire sur internet, mais il est intéressant de voir en histoire médiévale par exemple que les questions qui vont déchaîner tous les délires sont toujours les mêmes Jeanne d'Arc, les Templiers, les Cathares. Ce sont celles-ci qui provoquent des débats et des réactions passionnées. Mais il peut y avoir aussi parfois sur ces sites des articles pointus de passionnés qui peuvent être déterminants. La responsabilité d'un enseignant serait tout de même d'organiser sérieusement une formation qui permettrait aux étudiants de trier dans cette masse d'information disponible. On le dit, mais on le fait jamais. C'est un travail qui est très compliqué à mettre en place, on donne quelques conseils, mais il faudrait un enseignement systématique
Glauque
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Sam 27 Juil 2024 - 3:42
On a tous des conessances limites sur certain sujet Macha Si j'ai bien compris, tu l'as pris pour un "vulgarisateur sur l'histoire" ? Un peut comme Nota Bene ? Quand tu l'écoute, tu a l'impression d'entendre une "leçon d'histoire", ou une analyse subjectif ?
Au sujet de Blast, je trouve qu'il y a beaucoup de bon, mais malheureusement trop de millitentisme pour moi. Et puis je déteste Kamil Abderrahman et Usul, donc j'évite de regarder quand il fond des apparitions sur ce médias. Il y a beaucoup de mépris de classe chez eux (surtout sur les classe populaire provincial/ agriculteur/ ect.)
cheliel
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Sam 27 Juil 2024 - 10:51
Glauque,
L’objectivité existe-elle ou n’est-elle qu’une illusion ? Personne n’est doté d’une conscience immanente, aussi celle-ci se détermine, se déploie à travers un point de vue (sensoriel, intellectuel, expérientiel…), ce qui oriente nécessairement la réflexion et souligne ses manques. La connaissance académique n’échappe pas aux lacunes humaines et idéologiques de ceux qui la constituent, en particulier l’histoire, qui se base essentiellement (mais pas que) sur les témoignages de ses « grands » vainqueurs.
Pacôme cite toujours ses sources et les raisons pour lesquelles il en vient à exposer une somme d’idées qu’il relie entre elles. Sa démarche est explicitée. En cela, il est plutôt intellectuellement honnête il me semble.
Je te remercie de ta proposition, mais il est inutile de perdre ton temps avec une personne aussi inepte que moi. Je n’ai ni le savoir ni le niveau de culture suffisant pour en estimer la pertinence. Tu as certainement mieux à faire, surtout à l’approche de l’anniversaire de tes petits choux.
Cordialement,
C.
Invité
Invité
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Sam 27 Juil 2024 - 13:39
Glauque a écrit:
On a tous des conessances limites sur certain sujet Macha Si j'ai bien compris, tu l'as pris pour un "vulgarisateur sur l'histoire" ? Un peut comme Nota Bene ? Quand tu l'écoute, tu a l'impression d'entendre une "leçon d'histoire", ou une analyse subjectif ?
Au sujet de Blast, je trouve qu'il y a beaucoup de bon, mais malheureusement trop de millitentisme pour moi. Et puis je déteste Kamil Abderrahman et Usul, donc j'évite de regarder quand il fond des apparitions sur ce médias. Il y a beaucoup de mépris de classe chez eux (surtout sur les classe populaire provincial/ agriculteur/ ect.)
Je n'aime pas non plus Usul et ne l'écoute pas. C'est presque épidermique. Je suis par contre fan de Salomé Saqué. Et oui le militantisme y est fort. C'est pour ça que je m’astreins à écouter et lire des voix opposantes.
Pour ce qui est de ta question je n'en sais rien parce que si je me réfère aux leçons d'Histoire à l'ancienne, la forme en est très éloignée !
Disons que, pour moi l’Histoire se raconte plus qu’elle ne s’apprend et les historiens participent, dans leurs travaux, à délivrer leur version d’un fait historique, selon l’état de leur recherche et de leurs représentations. Voilà ce que je pense en résumé.(sachant que j'ai détesté l'Histoire à l'école).
Avoir des notions de faits et de chronologie sont la base et puis après au regard de ce que l'on sait aujourd'hui on peut, moins déconstruire que porter notre regard, sur par exemple la version des perdants et en s'interrogeant sur le récit tiré du puzzle construit et tronqué d'une vision plus englobante, peut-être remettre en question le choix des mots, le choix de l'organisation et l'articulation des événements. Plus l'Histoire est contemporaine plus c'est simple. (plus compliqué par ce qu'elle porte en terme d'affect).
Je suis bien enquiquinée pour répondre, tout simplement parce que ce type de format implique une notion de vulgarisation qui est un grand thème en soi.
Mais disons pour faire cours (à ma manière !) que puisqu'aucune communication n'est innocente et que le vulgarisateur se trouve être entre le savant et le public, je préfère (quand j'ai le choix) être sous tutelle du scientifique lui-même qui aurait choisi de vulgariser ses propres recherches parce qu'il aurait cette envie, ce talent et/ou ce besoin. En choisissant un historien avec une posture réflexive sur lui et son travail, va de soi.
Mais l'amateur passionné parce que justement non formaté est de mon point de vue indispensable même avec son lot de subjectivité accrue et le danger qui va avec, parce que souvent les lieux de production du savoir, par exemple le milieu universitaire, qui s'il produit une méthodologie stricte protégeant la discipline du grand n'importe quoi, l'enferme par là même aussi dans une vision parfois très "conservatrice" notamment, entretenu par des ténors-doyens-gardiens d'un savoir que l'on ne doit surtout pas bousculer.
Heureusement les Historiens de ces dernières années se sont enfin emparés des questions embarrassantes, ils commencent à comprendre qu'ils ont tout intérêt eux-aussi à vulgariser leur savoir et le font. Patrick Boucheron a fini par le faire d'ailleurs.
Après, en tant qu'auditeur je pense juste qu'il faut avoir déjà de bonnes bases de connaissances pour exercer son esprit critique qui lui aussi est la somme de nos éducations, expériences et est donc subjectif.
Le problème c'est que tout est politique, même et surtout la manière de raconter l'Histoire.
Malheureusement chaque pensée, tout aussi noble soit-elle à l'origine est récupérée par des groupes plus ou moins bien intentionné. Lorsque dans les années 1970 est apparut une interrogation sur la relativité des régimes de vérité, ce tournant autocritique de la démarche scientifique, qui visait ses objets, méthodes, perspectives...a permis à des milieux fondamentalistes de récupérer par exemple des formules chocs ("il n’y a pas de vérité mais des régimes de vérité", "les faits historiques ne sont pas donnés mais construits", "il n’existe pas de savoir objectif"), au service de combats bien différents !
Ce qui a notamment donné naissance à un argument qui justifie le paroxysme du grand n'importe quoi, qui est que tout se vaut. Défendre que tout ne se vaut pas peut nous voir taxé d'élitisme. Ça aussi c'est un sujet périlleux. (Je crois que Thiellement à un avis là-dessus (au moins sur la culture je vais vérifier et j'irais l'écouter))
Et donc, de fait, va surgir une opposition entre" tenants de la possibilité d’un savoir objectivé et dégagé des valeurs et tenants d’un champ scientifique dominé par la question de la construction subjective des représentations individuelles et collectives."
Un extrait d'une interview du 24/04/202 que j'aime beaucoup d'Alexandre Lafon (Enseignant en histoire-géographie, il est docteur en histoire contemporaine)
Ni grands hommes, ni grands événements : pour une histoire ouverte et généreuse
Pourtant, depuis de nombreuses années, les historiens ont su porter un regard critique sur leur discipline. L’historiographie est devenue une étape obligée dans les études historiennes à l’université. Elle apparaît désormais jusque dans les manuels scolaires du collège et du lycée. Les études universitaires restent d’une grande vivacité et s’arment : un master « histoire publique » consacré à la médiation historique en direction du grand public s’enseigne à Nantes, Créteil ou Albi. L’histoire est désormais l’étude critique du passé et conserve en cela une forte finalité civique. Quelles sont les grandes problématiques historiographiques ? – Montrer que l’histoire est une connaissance toujours actualisée du passé car en lien avec des problématiques actuelles ; – que le « roman national » est une construction politique du passé associée à une période de notre histoire (les travaux de Suzanne Citron ont largement mis en lumière ces errements : angles morts des mémoires populaires, ouvrières, des minorités, construction d’une histoire des dominants sur les dominés, mémoires oubliées des femmes, de l’esclavage) ; – montrer, enfin, que les événements et la chronologie sont des constructions mobilisées par des usages politiques du passé.
Enseigner la chronologie suffit-il à faire de l’histoire ? Certes non, si cette histoire n’est pas problématisée, si elle ne porte pas un sens sur nos propres questionnements. Que Jeanne d’Arc ait été brûlée en 1431 est un fait, mais pourquoi est-ce un événement, que dit-il du rapport entre la religion et le politique au XVe siècle, et de la géopolitique d’alors ? Pourquoi Jeanne d’Arc devient-elle une figure si plurielle dans nos mémoires collectives ? Autant de questions qui permettent de mieux saisir les faits historiques, et non de les porter comme des étendards idéologiques imperméables à la critique.
Une discipline intellectuelle fondée sur l’étude critique
L’histoire, notamment l’histoire enseignée, n’est plus un catalogue de faits et de personnages « à apprendre par cœur », mais une discipline intellectuelle fondée sur l’étude critique de documents. Elle s’est ouverte à l’histoire sociale et culturelle, à l’histoire des mentalités (dans les années 1980) et à l’histoire des représentations (dans les années 1990 et 2000). Mais sans perdre aussi ce qui fait un de ses charmes : l’art de l’écriture, du récit, de la vie. « Le bon historien, lui, ressemble à l’ogre de la légende. Là où il flaire la chair humaine, il sait que là est son gibier », affirmait Marc Bloch dans Métier d’historien (rédigé entre 1940 et 1943 et publié à titre posthume en 1949 – l’historien résistant ayant été torturé et exécuté par la Gestapo allemande en juin 1944).
L’histoire enseignée est incarnée : le professeur dit à travers des sources les conditions de vie paysanne dans l’Europe du Moyen Âge comme de celles du temps de l’absolutisme sous Louis XIV. Il convoque les témoins de la conquête des Amériques, le journal de bord des explorateurs, la lettre du combattant de 1914. Les élèves abordent au collège le Moyen Âge et l’implantation d’un christianisme qui tout à la fois cimente la société et impose une vision singulière du monde que les humanistes sauront interroger à partir du milieu du XVe siècle. L’Europe chrétienne ? Certes, mais riche d’autres héritages et de brassages culturels, attentive aux apports méditerranéens comme asiatiques. Une mondialisation européenne au XVIe siècle ? Sans doute, mais au prix d’une conquête violente des Amériques et du commerce triangulaire. Une France puissance mondiale au XIXe siècle ? Mais sous couvert d’apporter paix et civilisation en Asie et en Afrique, elle a instauré le travail forcé, la prédation économique et culturelle, un statut inégalitaire entre colons et colonisés. Une France victorieuse en 1918 ? Mais à quel prix et pour quoi ? En étudiant le concept de « sortie de guerre », les élèves comprennent mieux l’idée d’une « victoire endeuillée » et le coût social, politique et culturel d’un conflit mondial qui a durablement affaibli le continent européen.
Au final, ces quelques exemples rapidement exposés montrent combien l’histoire enseignée aujourd’hui, proche des recherches universitaires, dessine une discipline de la réflexion et de la raison. Les cours s’appuient sur des documents : textes, images, statistiques, cartes, objets parfois manipulés en classe. Loin des clichés les plus rances, elle permet aux élèves de se construire comme citoyens éclairés d’un passé complexifié, mais toujours ponctué d’événements rapportés à une culture commune, ouverte. François Ier, Richelieu, Louis XIV ou Napoléon restent des personnages marquants. Mais ils voisinent désormais avec Léonard de Vinci, Calvin, le testament d’un bourgeois du XVIIIe siècle, le témoignage d’un grognard sur les massacres en Espagne de 1808 ou celui d’un simple tonnelier audois, poilu des tranchées. Tous ont voix au chapitre, parce que tous ont fait l’histoire, qui ne mérite pas d’être privatisée par Mme de Pompadour.
Glauque
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Dim 28 Juil 2024 - 7:16
cheliel a écrit:
Glauque,
L’objectivité existe-elle ou n’est-elle qu’une illusion ? Personne n’est doté d’une conscience immanente, aussi celle-ci se détermine, se déploie à travers un point de vue (sensoriel, intellectuel, expérientiel…), ce qui oriente nécessairement la réflexion et souligne ses manques. La connaissance académique n’échappe pas aux lacunes humaines et idéologiques de ceux qui la constituent, en particulier l’histoire, qui se base essentiellement (mais pas que) sur les témoignages de ses « grands » vainqueurs.
Pacôme cite toujours ses sources et les raisons pour lesquelles il en vient à exposer une somme d’idées qu’il relie entre elles. Sa démarche est explicitée. En cela, il est plutôt intellectuellement honnête il me semble.
Je te remercie de ta proposition, mais il est inutile de perdre ton temps avec une personne aussi inepte que moi. Je n’ai ni le savoir ni le niveau de culture suffisant pour en estimer la pertinence. Tu as certainement mieux à faire, surtout à l’approche de l’anniversaire de tes petits choux.
Cordialement,
C.
Bien sur que l'objectivité a 100% n'existe pas ...
Et puis ne me fait pas croire que tu n'as aucun niveau de culture, ou que tu n'as pas le niveau de culture suffisant pour echanger avec moi, (Bon, après, peut être que tu ne souhaite pas échanger avec moi, et ça c'est autre chose) c'est toi qui m'a demender d'argumenter mes accusations de sophisme.
J'espère que je ne t'ai pas vexé, c'etait pas le bute en tout cas, j'exprimais juste mes impressions, remarques et ressentis sur cette personne ainsi que son thème. Et j'accepte aussi que tu n'ai pas les même ressenti/ impression/ remarques.
Mon profil MBTI est ENTP il me semble, j'adore débattre, défendre des idées, remettre les choses en question, décortiquer ect ... mais j'ai conscience aussi que ce type de personalité peut très vite casser les pieds
Désolé du dérangement...
cheliel
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Dim 28 Juil 2024 - 12:39
Glauque,
Quand je dis que je n’ai pas la cuture, je parle sur le plan historique. Comment estimer la pertinence d’un développement sans le savoir associé à ce développement ? Mon intention n’est nullement d’éviter le débat avec toi, je ne suis juste pas qualifié pour le mener. Je sais simplement reconnaître mes manques. Ce ne sont pas quelques lectures par ci par là qui vont me changer en spécialiste de certains sujets.
De plus, le débat suppose l’échange de vues, non l’imposition de jugements sentencieux et inflexibles. C’est la sensation que me laissent tes interventions. Probablement que je me trompe, que cela ne tient en définitive qu’à une façon sèche et directe de communiquer. Toutefois, il ne me semble pas que tu sois du genre à lâcher le morceau, surtout lorsque tu as l’intime conviction d’avoir raison. Quand nous ne sommes pas d’accord avec toi, tu mords aisément. J’en ai déjà fait les frais ici, il y a un an et demi. Je ne souhaite donc pas que la discussion finisse par se transformer en foire d’empoigne qui ne nous apportera rien, ni à toi ni à moi ni aux autres, sinon quelques cicatrices supplémentaires.
Je n’ai plus d’énergie à dédier à cela. Découvrir, apprendre, m’imprégner des savoirs des autres, oui. Pugilat, guerre rangée, accusations, attaques personnelles, non. Comme toi, j’aime remettre en question les choses, néanmoins, cela implique d’accepter d’être remis en question également et surtout, cela réclame à mon sens, plus de questions que de réponses, plus de suppositions que de jugements.
Pacôme Thiellement m’apprend des choses qui ne concernent pas exclusivement les faits historiques. Il met en perspective le savoir académique et démontre à quel point les orientations idéologiques sont un prisme qui façonne la perception des problématiques actuelles. C’est en tout cas de cette manière que je perçois ses productions. Est-ce qu’il tombe dans le propre piège de sa subjectivité ? Probablement. Mais j’apprécie son ouverture aux déficiences de la nature humaine, ses qualités sensibles et son aisance à créer du lien entre des notions qui paraissent n’avoir aucun rapport au premier abord. Tu prends cela pour du sophisme, un raisonnement faussement logique, quand de mon côté j’envisage cela comme un talent pour relier.
Je veux bien entendre que nous ayons des sensibilités différentes, mais me prouver par A+B à quel point j’ai tort d’apprécier quelqu’un ne me convaincra de rien. Je suis trop fidèle à mes affections qui dépassent de loin la seule logique.
Bien à toi,
C.
Stella F
Sujet: Re: Pacôme Thiellement Jeu 15 Aoû 2024 - 16:24
Je viens de voir un documentaire sur Jean-Pierre Mocky ("Foutraque") sur la chaîne Paris Première, dans lequel Pacôme Thiellement intervient à plusieurs reprises. On sent toute la tendresse qu'il a pour ce réalisateur atypique et attachant. Cela m'a donné envie de visionner les vidéos que vous avez postées sur ce sujet. Je pense que vous pouvez voir ce documentaire en replay, ça vaut le coup.
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Sujet: Re: Pacôme Thiellement
Pacôme Thiellement
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