Érèbe a écrit:

Oh un mythe de l'île de Vanuatu !

Mais, je ne suis pas bien sûr de comprendre... Si on a déjà la pirogue, ça veut dire que l'arbre, on le transporte avec nous tout le temps ? Donc, l'enracinement et l'identité n'existent qu'en nous ?

Tiens, une explication :

Jean-Claude Guillebaud a écrit:

[...] C’est-à-dire que c’est en se réconciliant avec son identité lucidement que l’on est capable de lui échapper ou d’échapper à sa tyrannie si j’ose dire.

L’arbre, symbole d’enracinement et de stabilité, peut-il se concilier avec la pirogue, symbole du voyage et de libre errance ? La civilisation mélanésienne se sert de cette double métaphore et de cette apparente contradiction pour définir son identité. L’homme, dit-on dans l’île de Tanna, est un arbre, un territoire, qui doit faire souche et rester rivé à ses lieux, le groupe local est une pirogue qui, au contraire, suit des routes et explore le vaste monde.

Érèbe a écrit:

Je ne comprends rien... Enfin, si. Si je lis comme ça à la va-vite sans trop réfléchir, c'est plutôt clair. Mais dès que je commence à réfléchir au sens des mots, mis bout à bout, les uns aux autres, ça n'a plus aucun sens.

Donc l'arbre, c'est nous-même, la pirogue, c'est le groupe local. Mais si on est tous uniques et un individu, on est tous un arbre et si on est tous un arbre, on ne peut pas être en même temps les pirogues si les pirogues sont le groupe local qui est aussi tout un tas d'arbres.

Je savais que tu kifferais... Et là, tu vas surkiffer :

★ Les lieux de l’identité : vision du passé et identité culturelle dans les îles du sud et du centre de Vanuatu

En résumé, il faut remonter loin, loin, loin aux prémices pour aborder au mieux cette métaphore.

Les mecs, quand ils ont touché terre après un voyage difficile, ils ne savaient plus trop d'où ils venaient/qui ils étaient (pour eux, c'est fondamentalement lié), tout en conservant en eux la mémoire de ce qu'ils avaient traversé jusque-là.
Et cette mémoire latente a infusé dans tout ce qu'ils ont mis en place par la suite. Ils se sont rattachés, enracinés à ce morceau de terre, de sorte que la mémoire du premier voyage et ce qui constituait leur identitaire n'ont fait qu'un.
C'est ce que la métaphore rappelle en conciliant le mouvement et l'ancrage, l'ouverture sur le monde et une assise intérieure. Ce sont les éléments stabilisateurs qui permettent de partir et c'est en avançant vers et avec d'autres que tu redécouvres ton centre qui n'est et ne sera jamais que la terre.

Où que tu ailles, tu emmènes avec toi une histoire qui se renouvelle en mouvement continuel en tissant des liens avec les groupes locaux implantés. Une multitudes de liens indispensables à la progression de par leurs profondeurs conjuguées.
Si le lien n'est pas établi, l'unité est altérée. Tu restes le cul plombé à un bout de terre avec tous les risques encourus pour ta survie. Tu reviens au morcellement de départ (l'île), à la dualité initiale (arbre vs pirogue), cette tyrannie identitaire avec des envies d'ailleurs constantes, l'éparpillement et l'impression de ne pas être à ta place.
Tu es un territoire (arbre) mais tu ne chemineras qu'en groupe (pirogue), lui-même composé d'hommes arbres. Ce cheminement, cette exploration devient le socle de ton identité.

En dézoomant, et à partir de cette interconnexion d'arbres, tu saisis que finalement la diversité des chemins qui te relient aux autres supplantent infiniment l'espace qui les contient. 

Citation :

C'est comme si je disais que tu étais un clémentinier, et que les autres sont des clémentines. Mais si les autres sont aussi des clémentiniers puisque ce sont des individus, alors qui sont réellement les clémentines ?

Un clémentinier ? Oh ouais, hybride et ça sent bon... Ça aurait pu sauf que je suis une femme. L'arbre est attribué symboliquement à l'homme, tandis que les oiseaux et le ciel représentent la femme. Tu me diras, on est pas là-bas

Sinon, ça m'a rappelé une activité que l'on avait eue à l'école primaire. On devait se mettre avec un camarade et fabriquer un bateau miniature. Chaque bateau allait porter les noms de ses créateurs, l'adresse de l'école et être ensuite déposer sur le fleuve.
En espérant que quelqu'un les rencontre et nous écrive. Il fallait donc que ce soit un minimun solide.

Naturellement, je m'étais mise avec mon amie. La première idée que j'ai eue, c'était de faire un radeau. Lol de feu. Simple à fabriquer et solide. Cette amie n'était pas emballée. Vraiment pas. Elle était sûre que les autres allaient faire des trucs dingues. Alors que le radeau.... À côté...
Sauf que je réfléchissais en terme d'efficacité. Le truc allait voguer des jours durant. Devait voguer des jours durant et pas se casser la gueule au moindre remous. J'ai essayé de la convaincre mais rien n'y a fait.

Les 5 bateaux se ressemblaient tous plus ou moins avec une coque et une voile. Et sur les 5, un seul a croisé la route d'un inconnu.
Dans la lettre qu'il nous a adressés, il expliquait qu'il n'avait pas réussi à déchiffrer les noms inscrits, seulement l'adresse de l'école. Une bien jolie lettre. On était content

Avec ton MC l'élévation professionnelle peut passer par l'étranger. Le même MC en RS vient probablement activer la destinée.
Bon déménagement et bon nouveau poste Erebe.

Mais non Erebe, il faut persévérer, on ne récolte pas le lendemain d'avoir semé. Courage !!!!!

Erebe je trouve assez positif tout ce que tu poses, il est juste question de sensibilité qui a mon avis tu devrais gérer de manière régulière Tremble en fleurs de Bach ou walnut à prendre quotidiennement t’aiderait à passer tes points négatifs…
Tu arrives au sommet de la vague par un retour de saturne je crois qui est un cap.
Courage on pense à toi.

Bonjour Erebe,

Il y'a du positif quand même malgré les horaires de dingue .
L'ambiance moins toxique avec les gens c'est bien ça
!
Donne toi une année complète, une date et après tu refais un bilan puisque c'est assez nouveau. A mon humble avis c'est trop tôt pour repartir, laisse le temps au temps, pose un peu tes pénates.

Bon courage à toi.

Faut sortir de sa zone de confort (bordel de m. ! Comme dirait l'autre).

Bonjou Erebe, contente d'avoir de tes nouvelles,
Attend un peu le transite de et en ( 21 Avril 2024)
Il va réactiver ton bon natal
Ce sera très bénéfique pour toi et pour la carrière ( maître de X dans ta maison II)
pour le coté financier et avoir des amitiés, participer dans groupes ect...

Sortir de ta zone de confort (comme un risque), c'est peut-être plutôt ce genre de choses en tous les cas sur le fond, la forme pouvant être différente, plutôt que de vouloir rejoindre un confort ou une normalité bien intégrés dans une société qui est contre tes idéaux.



Il y a comme quelque chose de collectif aussi.

Ce qui n'empêche pas de se préparer (par exemple matériellement ou financièrement), mais c'est l'objectif qui devrait te donner du bien, comme si tu pouvais continuer ce job mais en pensant à un ailleurs.

Il faudrait que tu t'auto-analyses pour savoir d'où vient cette "oppression" ressentie au quotidien, à priori pas le manque de calme car la Suisse est un pays très paisible...

Peut-être un trop fort besoin de sécurité. Tu peux probablement guérir de cela, par exemple par l'hypnose ou la sophrologie.

En tous cas, pour le moment, tu ne sembles pas être malchanceux au niveau professionnel. Il faut que tu profites de ta bonne étoile (qui n'est pas une mince affaire pour un scorpion plutôt concentré sur le négatif).

Remedios les ressentis donnent de l’oppression car on a sans arrêt les sens en éveil, il faut juste être à leurs écoutes, savoir les apprivoiser et ne pas se laisser envahir…
Bonne idée sur l’hypnose..L’hypnose eriksonnienne c’est top pour rééduquer les formatages éducatifs.

Érèbe a écrit:

Alors persévérer ? Mais dans quel but ? Je n'ai aucune vision à moyen / long terme.

Il n’y a pas de but, ni à moyen ni à long terme. La seule finalité est contenue dans la chose que l’on est en train de faire là, au moment présent. Plonge-toi entièrement dans la chose que tu es en train de faire, et lorsque les pensées sur le moyen/long termes reviennent, note leur présence, sans les poursuivre, sans les nourrir.

Érèbe a écrit:

Bref, je pensais que cette expérience aurait débloqué quelque chose en moi et sur ma vie, mais je me suis encore bien gouré.

Au contraire, cette expérience te démontre que tu as des attentes sur comment ta vie devrait être. C’est pour cela que cette expérience est précieuse. Elle est un panneau indicateur te montrant tes attentes. Qui ne peuvent être comblées, bien évidemment. Et tu ne peux rien faire d’autre que de rester avec cette constatation, où que tu ailles, quoi que tu fasses.

M’enfin, si tu es totalement plongé dans la chose que tu es en train de faire, les pensées de ce type ne se présentent pas.

Observe.

L'oppression pourrait venir du manque de liberté comme une cause qui s'explique par antinomie, ce n'est pas peut-être lié au caractère paisible ou non d'un endroit ou d'une hypersensibilité qu'il a.

Possiblement Érèbe veut être plus libre qu'il n'est aujourd'hui, c'est potentiellement une pulsion très forte, mais encore voilée, opacifiée.

Intéressant ces derniers échanges, même sur un plan astrologique. Merci.

Tu dois ici non seulement t'adapter à une nouvelle entreprise mais aussi un nouveau pays. C'est normal que ça demande de l'énergie et du temps. La fameuse déprime de l'expat. Rien d'anormal ici. Ce qui ne sera pas normal c'est si ça persiste trop long dans le temps. Je t'envoie pleins de bonnes énergies.

Citation :

Une fois de plus, je ne me sens pas à ma place dans ma vie au quotidien, comme au travail, un brin persécuté, trop fragile, diriez-vous, je me sens nul. J'ai une fois de plus essayé de m'ouvrir au monde et aux autres, mais ça n'a pas fonctionné.

Peut-être es-tu fait pour t'ouvrir à l'art ou à dieu, pas aux autres.

Célestine a écrit:

Erebe je trouve assez positif tout ce que tu poses, il est juste question de sensibilité qui a mon avis tu devrais gérer de manière régulière Tremble en fleurs de Bach ou walnut à prendre quotidiennement t’aiderait à passer tes points négatifs…
Tu arrives au sommet de la vague par un retour de saturne je crois qui est un cap.
Courage on pense à toi.

Je me répète, ce retour de a remis des couches et passe sur ta blessure existentielle EP en M1 en   Natale, les blessures de l’âme refont surface. A tu mis des mots sur ces maux anciens ? Les as tu exprimé vomi ??

ce que tu décris est tellement Saturne sur asc: il te donne la force de travailler, " tu auras ton pain à la sueur de ton front" pourrait être son hymne. On sent la lourdeur que tu vis.
Saturne c'est sur du long terme! C'est ton choix d'incarnation, ta croix .