Bonjour,

Je débute.J'ai pas mal avancé des 2 derniers mois et j'ai des questions plutôt d'ordre général.

A propos d'un Transit (c’est nul je sais mais j’ai encore du mal avec ce mot pfff...mais je vois le bon côté, les enfants m'adorent, c'était ça ou les cochons d'Inde)

J’ai un transit, donc, d’une planète lente dans une maison (saturn qui transit ma 8 en carré au natal soleil, enfin je crois mais on s'en fout) qui est sur le point d’en sortir mais qui va rétrograder, la facétieuse.

Est-ce que de manière général on peut dire qui si tu crois que t’as fait le gros du ménage et que tu penses en être sorti, une rétrogradation te rappelle à l’ordre pour te signifier que non !

Y a-t-il une interprétation à ces rétrogradations qui touchent tout le monde (et non donc celle au natal qui si j'ai bien compris sont plus inétriorisés).

Genre : je reviens sur tes pas pour voir si t’as bien
compris ?!

Et cela de se manifester, je suppose, au mieux par un pincement au pire une bonne baffe, je tiens à rester souple sur le pire enfin si tant est que j’ai réellement fait le gros du travail via des situations de merde et des prises conscience.

Y a-t-il un moyen de savoir si t’as bien intégré les leçons du dudit Transit avant son passage dans une autre maison (et avant donc de t’apercevoir plus tard que non).

Juste au cas où y aurait une astuce palpable et non un ressenti propre à chacun !

Et pouvez-vous me confirmer que la fin de transit est souvent vécu comme moins pénible, car un transit est assimilé à une vision et une intégration progressive de ce qui doit être "compris".

Merci même si y a pas de réponse : à plus

Bonjour Macha,

Nous n’intégrons ni plus ni moins que ce que nous pouvons intégrer au moment où les choses arrivent. La vie n’est pas qu’une succession de leçons dont il faut nécessairement récolter les fruits. C’est aussi des expériences qui donnent ou retire du sens à nos engagements. Peut-on totalement optimiser notre réceptivité aux remises en question que nous proposent ces expériences ? Sommes-nous totalement et entièrement adonnés à cette discipline ou sommes-nous plus que ce que notre dynamique de vie nous propose de comprendre ou de saisir à la volée des circonstances que nous traversons ?

Les astres transitent le ciel, que nous soyons bien ou mal, que nous en regardions les mouvements ou que nous les ignorions. Ils ne nous destinent à rien, ils ne composent pas de remises en question particulières pour chacune des petites individualités qui grouillent à la surface d’un monde. Ils circulent simplement et nous sommes réceptifs à ce mouvement puisqu’il fait partie du système duquel la planète qui accueille nos existences est partie prenante.

Les astres ne nous donnent pas des leçons, ils ne nous mettent pas non plus à l'épreuve, ce sont nous qui tirons des leçons des expériences que le climat général nous propose. Que nous comprenions ou pas ce que événements faisant nos histoires impliquent, les planètes continuerons de tourner autour de l'étoile qui les a vu naître. En définitive, il ne tient qu'à nous de donner du sens à nos vies.

On peut toujours apprendre plus, et améliorer ce que l'on estime ou pas. Mais à la fin, le sage dira pourtant que la seule chose qu'il sait, c'est qu'il ne sait rien.

ba oui CHeliel 
j'ajoute un ptit truc qui provient d'une expérience perso au sujet des transits de saturne puiisque Macha en parle 
et bien si je n'ai pas incorporé, compris ce que veut me dire Saturne, j'ai de nombreux désordres et arrêts, obstacles ds ma life. Du coup, à la rétro je répare le tir enfin j'essaie comme je peux. Voilà comment je vis avec mon saturne qui est très fort puisqu'il est en dom chez moi.
En revanche, pour pluton inutile j'arrive pas ........... tout est détruit et je recommence 
voilà la petite histoire - belle journée

Merci Blou, ça peut donc se manifester de manière très concrète !

Merci Cheliel cette réponse qui me parle évidemment !

Puis-je te demander quel usage personnel tu fais de l’astrologie précisément ou en général, dans ton quotidien (et non pas au quotidien si à travers tes propos je comprends que tu n’en est pas l’"esclave" - attention je ne dis pas que ceux qui l’utilise au quotidien en sont esclave, du moins pas tous )

@Macha

Aujourd’hui, je considère l’astrologie comme un moyen de développer des visions cohérentes et dynamiques, des schémas d’ensemble qui permettent de saisir les humeurs du temps. Au départ et comme la grande majorité des étudiants de cet art, je m’en servais comme d’un moyen de me comprendre personnellement et tenter de justifier ou valider qui j’étais.

J’avais besoin d’un miroir qui me renvoie une autre réalité, une réalité « cachée » à mes simples perceptions d’être lambda. Mais j’étais aussi insatisfait de m’étudier par l’entremise des astres, que de tenter de me comprendre en m’introspectant sans autre support que le déroulé de mes expériences intimes. Il me manquait toujours quelque chose, l’impression de passer à côté de ce que pouvait m’enseigner l’influence des astres.

Le fatalisme de certains courants, la notion de destinée, de karma, l’implacable prédiction de ce que je devais être parce que j’étais né à un moment donné ne me plaisaient guère. Par contre, l’astrologie m’a permis d’étudier énormément d’autres disciplines, d’apprendre à me décentrer, d’entrevoir et appréhender l’inter-connectivité de tous ce qui compose le gigantesque écosystème de l’univers, de m’y sentir relié par l’entremise de toutes mes fibres, de philosopher sur les conditions de vie, de conscience, d’esprit, d’âme… Elle m’a donné des outils pour aider certaines personnes à se sentir capables de sortir de leurs prisons psychiques, tout en m’extirpant des miennes par la même occasion.

Si elle a été une thérapie personnelle extrêmement efficace, cette discipline est désormais pour moi, un lieu de réflexions qui m’inspirent et me donnent matière à tenter d’approfondir mes intuitions. C’est un formidable support pour prendre du recul sur les problématiques rencontrées et penser la magie qui invente l’univers à mesure qu'il se déploie.

Bisous blue pour Blou hihihi

merci à toi aussi un gros bisou bien blue 
ba voui - me too j'apprends et j'entends bien tout ce que l'astro m'apporte, c'est gigantesque ! 
après c'est comme être spirituel - pour être bien relié au ciel, l'ancrage terrien est nécessaire. c'est tout un art ma brave dame ! une vie n'y suffit pas

Blou a écrit:

merci à toi aussi un gros bisou bien blue 
ba voui - me too j'apprends et j'entends bien tout ce que l'astro m'apporte, c'est gigantesque ! 
après c'est comme être spirituel - pour être bien relié au ciel, l'ancrage terrien est nécessaire. c'est tout un art ma brave dame ! une vie n'y suffit pas

Ah bah oui entre le mythe de Sisyphe et le Tonneau des Danaïdes enfin en plus satisfaisant et avec un bon dosage !

Du coup Cheliel, je vais partir du principe (pour moi s'entend) que pour sortir du cadre il va bien falloir que j'en saisisse au moins les contours. Une vision d'ensemble ne me sera pas accessible autrement...
Mais c'est ce vers quoi je tends !

@Macha

Le cadre est seulement dans ta pensée, dans l'ordre que tu veux donner aux choses, ce que tu interprètes comme important ou négligeable.

Le cadre peut-être pensé ainsi : parce que Saturne est rétrograde une leçon se répète pour combler des lacunes. Mais il est possible de l'envisager autrement : alors que Saturne rétrograde, tu observes et interroges ce que tu as appris de tes dernières aventures.

Dans un cas, l'interprétation est fataliste, dans l'autre, cela devient le constat d'une corrélation.

Le fatalisme n'aide pas à sortir du cadre, il l'impose.

@cheliel
Je vais reformuler ce que je crois avoir compris de que tu as dit :
Pour moi le cadre est envisagé comme un socle minimum de connaissance en astrologie pour pouvoir en avoir une vision global : comme tu la vis (parce que ta vision m’intéresse) et ce que tu dis toi c'est que dès l'acquisition de ces connaissances qui sont en fait déjà une interprétation, je peux sortir du cadre en, justement, interprétant de manière plus... ben je ne sais pas bien...je dirais positive et réflexive

D'ailleurs à propos des interprétations, heuu...des fois c'est super réducteur, tout le problème du livre de recettes justement déconnecté des nuances d'un outil fort complexe !

Hello Macha

Sans entrer dans le détail de la discussion, fort intéressante de surcroit, qui s'est instaurée supra, je note par rapport à ton TN que ne fait aucun aspect au (natal),

Egalement, les deux sont bien aspectés en sorte que ne vient pas appuyer sur un aspect de tension natal au lors de ce passage,

J'ose penser que , même s'il transite en carré actuellement - avec rétrogradations - il n'apportera pas de difficultés notables,

Ton étant en maison V, il est peut-être question d'égo, de frustrations sentimentales ( en ce compris un blocage dans ta relation avec une figure importante ) ou manque de loisirs, désir inassouvi de vacances,

Eventuellement, une baisse de la vue ? ( juste une hypothèse )

@Macha,

Je ne sais pas si un socle de connaissances peut être entrevu comme un cadre. En ce qui me concerne, le cadre c’est ce qui est analysé, ici Saturne céleste revenant dans la maison VIII par rétrogradation. Ce qui le constitue est indépendant des connaissances que l’on possède pour tenter de le comprendre, et c’est seulement la précision des paramètres qui sont susceptibles de le définir qui permet de le saisir pleinement.

Après, la manière d’entrevoir ce cadre varie et dépend de ce que tu considères important ou non. C’est là qu’interviennent tes connaissances. Elles orientent ta perception du cadre, elles le limitent ou l’englobent selon que tu restes ouverte à leur enrichissement ou que tu t’assoies sur ce que tu considères comme des fondations indiscutables (lois interprétatives). Ta propre acuité détermine alors ce que tu peux ou non entrevoir dans les configurations qui font le cadre de ton analyse.

La vision causale (c’est du fait de la rétrogradation de Saturne que tel événement douloureux m’est tombé dessus afin que je rectifie des lacunes) enferme l’analyse du cadre dans un fatalisme qui impose des réponses plutôt que de l’ouvrir sur de nouvelles questions. Cela enferme les connaissances dans la certitude et engendre un jugement de valeurs. Dualité du bien ou mal, du bon ou mauvais, du positif ou négatif, du tolérable ou intolérable.

Le constat corrélatif (durant la rétrogradation de Saturne, j’ai interrogé mes acquis) ouvre le cadre de l’analyse sur une dimension plus vaste. Pour reprendre l’exemple, Saturne n’est plus ici le grand responsable, mais simplement un argument entrant dans un climat général. Pour reprendre l’exemple, en interrogeant tes acquis, tu les éprouves. Tu déclenches ou neutralises des événements par l’intermédiaire soit de ton retrait stratégique, soit par ton besoin de confirmer les résolutions prises. Dans les circonstances que tu rencontres, c’est toi l’actrice et non pas Saturne.

Le but n’est pas là de forcément positiver, mais de sortir du jugement de valeur pour parvenir à assumer ses conditions de vie, arriver à l’acceptation de soi, des autres et du monde. Enfin, les astres ont bon dos, ne nous dédouanons pas sur eux à tort et à travers, c’est le chemin de la facilité.

Après, chacun vois midi à sa porte et ce développement n'engage que mes visions personnelles.

@cheliel Merci ! j'ai compris !


Hello Enyleved ! oui je pensais au transit saturne carré soleil du moment.

Bon c'est vrai que j'ai fait comme beaucoup de gens, c'est un stimulant très efficace, je suis partie de mon propre thème pour comprendre l'astrologie d'un point de vue général. Et des explications générales je m'en suis faites quelques unes !

C'est la corrélation entre-elles qui prend du temps (ça me fait penser à l'arrivée dans une nouvelle ville, tu te balades, tu te perds, la carte mentale des connexions entre les rues n'a pas encore fait son œuvre et puis un jour paf le lien entre-elles fait sens et tu peux rentrer soûle (à pied) sans faire le tour du périf pour retrouver ta piaule !!!) Mais c'est un peu aussi l'idée que parce que tu te perds, le jour où tu trouves tu as une connaissance assez large du périmètre. En ça me perdre ou bien se rendre compte que je me suis perdue ou trompée je n'ai pas trop de problème à le reconnaître.

Dans le mille, Enyleved, le sujet de l'égo ( à rapprocher peut-être de ce besoin de comprendre son thème )
Je me prends la tête grave avec ça. J'ai toujours besoin de partir d'une démarche intellectuelle voire conceptuelle pour ensuite arriver à des choses plus concrètes, identifier quel comportement implique l'égo. J'ai réussi à en identifier quelques uns (dont principalement le contrôle), mais pour le moment sans résultats concret.

Je suis à nouveau dans une phase où je mords tout ce qui bouge, j'ai donc pris quelques jours pour éviter de croiser qui que ce soit. Je vais passer par la méditation je ne vois que ça.

Des fois j 'ai l'impression que si je lâchais le truc, le morceau j'allais disparaitre. Tout est dit Mais tout ça c'est des mots parce que j'aimerais bien le dissoudre ce putain d'égo mais le déloger de son nid douillet va pas être simple

C'est vrai que j'adore rire et qu'en ce moment les occasions sont rares. Oui je suis frustrée de tout, amour, loisirs et vacances (quelque chose me dit que je partage au moins 2 de ces points avec un paquet de gens dans le monde !) Ce besoin récurrent de m'isoler et de ne parler et voir personne sur des périodes assez longue, a fini par lasser mon entourage.

Quant aux amours, impossible d’entamer quoique ce soit dans ce joyeux bordel. J'ai envie d'être plus "saine", moins confuse pour justement être claire dans ce que je souhaite, ne souhaite plus, et du coup récupérer du discernement pour être plus perspicace et surtout donner ce que sais pouvoir donner c'est à dire quelque de moins autocentrée !

Le positif dans tout ça c'est que la prise de conscience de comportements néfastes et obsolètes me dynamise dans l'envie très forte de les améliorer ( pas assez vite à mon goût : égo !) Comprendre et reconnaître qu'on s'est fourvoyer est paradoxalement, douloureux, certes mais surtout exaltant. Avoir une perspective autre est tout simplement engageant. Et c'est ce à quoi je m'accroche

Hello Macha,

Oui, l'astrologie peut-être un très bon outil pour d'une part tenter de se décrypter par soi-même et l'aide précieuse des autres ( qui nous offrent souvent des interprétations et perspectives à la fois étonnantes et déroutantes ) et d'autre part apprendre à reconnaître ce qu'il conviendrait d'éviter versus la ou les voies susceptibles d'apporter du mieux, en fonction de chaque personnalité et TN bien entendu,

Mais au delà, le simple fait de partager sur un forum que ce soit sur l'astrologie ou autres sujets ( tu as dû remarquer certaines sections bien développées ) permet de se rendre compte d'une certaine unité de la nature humaine ( en ce sens que chacun d'entre nous rencontre a priori les mêmes écueils, poursuit des rêves ou attentes souvent similaires, cherche un sens à son existence...),

Chacun arrive avec ses questionnements et rares sont les exemptés d'accidents de la vie,

L'important réside en définitive dans le soutien et l'appartenance à une belle communauté telle que celle-ci,

C'est bon pour le moral ( allez tous en "c'est bon pour le moral... " )

cheliel a écrit:

@Macha

Aujourd’hui, je considère l’astrologie comme un moyen de développer des visions cohérentes et dynamiques, des schémas d’ensemble qui permettent de saisir les humeurs du temps. Au départ et comme la grande majorité des étudiants de cet art, je m’en servais comme d’un moyen de me comprendre personnellement et tenter de justifier ou valider qui j’étais.

J’avais besoin d’un miroir qui me renvoie une autre réalité, une réalité « cachée » à mes simples perceptions d’être lambda. Mais j’étais aussi insatisfait de m’étudier par l’entremise des astres, que de tenter de me comprendre en m’introspectant sans autre support que le déroulé de mes expériences intimes. Il me manquait toujours quelque chose, l’impression de passer à côté de ce que pouvait m’enseigner l’influence des astres.

Le fatalisme de certains courants, la notion de destinée, de karma, l’implacable prédiction de ce que je devais être parce que j’étais né à un moment donné ne me plaisaient guère. Par contre, l’astrologie m’a permis d’étudier énormément d’autres disciplines, d’apprendre à me décentrer, d’entrevoir et appréhender l’inter-connectivité de tous ce qui compose le gigantesque écosystème de l’univers, de m’y sentir relié par l’entremise de toutes mes fibres, de philosopher sur les conditions de vie, de conscience, d’esprit, d’âme… Elle m’a donné des outils pour aider certaines personnes à se sentir capables de sortir de leurs prisons psychiques, tout en m’extirpant des miennes par la même occasion.

Si elle a été une thérapie personnelle extrêmement efficace, cette discipline est désormais pour moi, un lieu de réflexions qui m’inspirent et me donnent matière à tenter d’approfondir mes intuitions. C’est un formidable support pour prendre du recul sur les problématiques rencontrées et penser la magie qui invente l’univers à mesure qu'il se déploie.

Juste un retour et une réflexion.
Pour moi ça résume tout.
Le chemin que je souhaite prendre.

Mais un mot résume encore mieux tout ça, c'est : "Aujourd'hui"

Demain nous en serons peut-être ailleurs ! et certainement jamais tout à fait ni au même temps ni au même endroit.

Je me laisserais donc le "droit" de passer par des étapes et des raccourcis de débutant