Rappel du premier message :

Bonjour les membres, une question que je me pose aujourd'hui...

Quand le vaccin sera disponible,
Vous ferez-vous vacciner ?

Répondez en grand nombre
car
j'aimerai voir la tendance des membres sur Astro-ciel
reflet de la société actuel, merci

la guerre, c'est ce qui a toujours été dans l'histoire. Le vrai défi, c'est la paix.

Rémedios

Merci!

C'est souvent une question qui divise. Vouloir changer les choses sans violence ? Nos livres d'histoire ici et ailleurs témoignent depuis des siècles que les systèmes changent lorsqu'il y a des luttes et par conséquence de la violence, des morts.
Je constate souvent que peu de gens comprennent les souffrances des plus pauvres ou alors de façon abstraite, eux aussi sont victimes de violences au quotidien certes elles ne sont pas physiques et encore, se rappeler les violences lors des manifestations des gilets jaunes ! Sommes nous suffisamment éclairés aujourd'hui pour un changement en douceur, j'ai bien peur que non vu le contexte actuel. Cette lutte des forces se retrouvent également dans la nature ! La loi d'analogie !

Et la société demandera donc encore plus de "sécurité"...totalement contreproductif

Si la France était un tant soit peu souveraine, il n'y aurait pas de Gilets Jaunes. La violence sans identification d'un problème, cela amène à créer plus de problèmes.

Citation :

les systèmes changent lorsqu'il y a des luttes et par conséquence de la violence, des morts.

C'est l'inverse. C'est quand un système mutte que cela amène des morts et non l'inverse.
Rechercher la violence pour la violence n'amènera aucun changement.

Pas d'accord.

Les "pacifistes", c'est ça qu'adore cette bourgeoisie, ça les fait même pouffer de rire.

Il faut leur faire peur. C'est tout.
La chiasse de leur vie. Un avant goût de terreur.

Toute vie sociale est bâtie sur un rapport de forces. C'est triste mais c'est comme ça. Il faut utiliser les mêmes armes mais les retourner.

Aujourd'hui, le capital et la grande bourgeoisie a gagné, peut se permettre de faire les poches à tous et toutes sans que plus personne ne rouspéte, les syndicats sont nases, se battent juste pour subsister, si le peuple manifeste, c'est la répression mais la petite bourgeoisie, elle ça lui convient; ces petits 25 %, ils ont horreur de la violence car ils participent de par leur adhésion tacite aux élites à la violence institutionnelle.

Rémédios, tu seras un Danton de salon là où je voudrais voir un Robespierre ou un saint-Just, pour terminer le travail qui n'a jamais commencé en fait.

Quand Macron a eu les flubes de sa vie, un hélicoptère était au dessus de sa tête pour l'exfiltrer, c'est ça qu'il faut arriver à refaire; faire trembler cette bourgeoisie de merde qui se croit aujourd'hui tout permis.

Tous ces combats dans la rue, mais aussi sur le front, rien de pacifique, mais rien.

C'est ça qui a permis les 30 glorieuses, le CNR, la sécurité sociale, les congés payés, le treizième mois etc. Tout ce que Macron et le Medev veulent voir disparaître.

La seule solution, c'est le rapport de forces. Point barre.
Pour tout.

Instaurer un Ric, des améliorations, dse augmentations dans tous les secteurs, virer ces incapables vénaux et prévaricateurs------>rapport de forces etc.

Pourquoi? car la non violence n'opère pas contre des gens qui n'ont pas de conscience. Ou qui en ont une mais de classe; il faut leur IMPOSER les choses, ils ne partiront jamais d'eux mêmes parce qu'ils tablent pour se maintenir au pouvoir sur des Remédios etc.

Il ne faut pas rentrer dans la politique en créant un nouveau parti qui va se faire dézinguer par les autres, il faut renverser la politique pour créer un nouveau système. C'est tout.

Mais ça ne peut pas se faire car ce bon peuple, enfin une partie n'en a plus rien à foutre, mais une autre, est encore trop "bourgeoise" pour risquer quoi que ce soit.

Donc ça va mélenchoner pendant des siècles et critiquer ceux qui pensent de façon un peu plus directe car ils sont là finalement pour contenir les forces de tout débordement et finalement ré-orienter le "calme plat".

En attendant le fric tombe sur leur compte en banque, c'est tout ce qui compte et la république est sauve.

Moi, je crois que le peuple doit tenir ses "élites" en laisse et non le contraire.

Voilà ma révolution copernicienne.

Il n'a suffit à l'UK que de sortir de l'UE pour augmenter les salaires. Ce sont les solutions les plus simples qui sont les meilleurs.
Ce qui a permis le plein emploi, ça a surtout été la guerre mondiale et la nécessité de reconstruire. Rien à voir avec une dynamique de la rue.

Il paraît que Chirac et Mitterrand n'avaient peur que d'une chose,
De regarder du haut d'une pique,
La perte de leur corps.

Si une révolution a lieu, en admettant que le peuple soit mûr pour cette aventure, je me demande qui on va mettre à l'échafaud. Parce que distinguer les gentils des méchants n'est pas chose aisée. Par exemple, JP Chevênement, gentil ou méchant ? Mélenchon gentil ou méchant ?
Pendant la révolution française, c'était facile. Il s'agissait de toute personne ayant un titre de noblesse.

Cela n'a donc rien à voir avec un quelconque pacifisme Maldoror. C'est juste de correctement diagnotisquer une situation, pour ne pas refaire les mêmes conneries.
La chute du mur de Berlin, c'était en 1989. Maintenant, il n'y a plus aucune menace pour le capitalisme. Il règne sans partage. Les forces de la gauche ne sont plus ce qu'elles étaient dans les années 50 et 60.

Ceux qui ont le pouvoir, c'est tout,
Les nobles détenaient le pouvoir,
Maintenant,
Les élites bourgeoises,
Il y aurait une certaine logique,
Puisque la révolution les a amenées au pouvoir,
Mais bon, je ne crois pas à la révolution,
La population est trop,
Grasse.

Grasse de tout,
De la nourriture,
De la technologie,
Des vacances,
Des substances délirantes en tout genre,
Des fêtes,
Des spectacles,
Etc...

Oui, les élites bourgeoises ont le pouvoir, mais également les fonctionnaires de l'UE, les banques internationales, les laboratoires, les lobbys etc.

Tout détruire, ça signifie n'avoir plus aucune prospérité pour produire de nouvelles choses.
Le système actuel est imparfait, mais il permet une stabilité propice à la productivité et à la réalisation de soi par l'enrichissement. C'est ce système qui contente plus de la moitié de l'humanité.

Pour moi, si révolution il y a, ça ne sera pas du fait de la volonté d'un ou de plusieurs peuples. Cela sera juste un effondrement systémique.

remedios a écrit:

Si une révolution a lieu, en admettant que le peuple soit mûr pour cette aventure, je me demande qui on va mettre à l'échafaud. Parce que distinguer les gentils des méchants n'est pas chose aisée. Par exemple, JP Chevênement, gentil ou méchant ? Mélenchon gentil ou méchant ?
.

Dans ces moments là, ce que l'histoire nous apprend, c'est plutôt " tuez-les tous, dieu reconnaîtra les siens".
Dans le cas présent on pourra remplacer "dieu" par "le peuple"...fais gaffe quand même maldo, généralement la violence est aveugle et le peuple en profite surtout pour régler ses comptes personnels avec son voisin.

Peut-être pour des idées,
Juste des idées, d'identité,
Dans un sens très large,
Comme l'attachement,
A un système social,
Ou à un état providence,
Mais pour le coup, la révolution sera assez,
Douce,
Comme l'herbe grasse.

Si une révolution viendrait à poindre, je vois déjà Mélenchon tout content, remuer sa petite queue de populiste et se désigner comme le successeur légitime dans la haute administration.
Des petits franc-maçons usurpants le pouvoir, ça fait plaisir aux antifas et aux gauchistes, mais il ne représente aujourd'hui que 10% de l'électorat.
Si c'est ça votre révolution...

Honnêtement, il faudrait déjà enlever les partis politiques en place et les obliger à ne dépendre d'aucune banque par la dette et à produire un débat public digne de ce nom.
Aujourd'hui, il n'y a plus de débat public. Tout est soumis aux aléas de l'actualité.

Impossible,
Trop clivants,
Ils n'intègrent pas ce qui,
Est étranger à eux,
A leurs idées,
C'est une révolution douce,
Pour le coup, qui n'en est pas une,
Donc,
Qui devra tenir compte,
De tout l'environnement.

Rémédios a écrit:

Honnêtement, il faudrait déjà enlever les partis politiques en place et les obliger à ne dépendre d'aucune banque par la dette et à produire un débat public digne de ce nom.

Bon voilà, déjà pour arriver à ça, qui est la pierre angulaire d'un début de démocratie véritable (récupérer l'émission de l'argent pour chaque état afin de s'affranchir des intérêts privés) tu procèderais comment sinon par un quelconque rapport de force? L'argent est du mauvais côté, du côté du "pouvoir" à équarrir. Tu proposes quoi?

Ce n'est pas un problème de dettes,
Et donc de gains sur l'endettement,
Enfin pas pour le moment,
Car la bourgeoisie,
A compris que des taux d'intérêts élevés,
Sont mauvais pour les affaires,
Elle s'essaie plutôt,
A créer des affaires,
En récupérant des prérogatives,
Qui pourraient être presque régaliennes,
C'est toute la direction de Bruxelles.

Normalement, il devrait y avoir deux grands blocs : le bloc mondialisation et le bloc anti-mondialisation. Le bloc mondalisation s'assume avec Macron pour figure. Par contre, le bloc anti-mondialisation ne s'assume pas. Le rapport de force ne peut donc pas se faire. Macron dirige la France avec pour seuls mécontents des gilets jaunes et des personnes lambda qui le gifle de temps en temps. C'est tout.
Ce qui empêche l'union de se faire, ce sont des figures comme Mélenchon et Marine le Pen. Il n'y a aucune synthèse, aucune réflexion globale sur ce que doit être une vraie opposition à Macron.

Par définition,
On ne peut pas faire bloc contre la mondialisation,
Cela fait partie de l'environnement extérieur,
C'est pour cela qu'ils ne peuvent pas assumer,
Car ils savent qu'ils n'y peuvent rien !
Ce clivage est stérile !
Macron en profite bien pour faire avancer ses pions,
En polarisant ses efforts dessus,
Sachant pertinemment,
Que ses adversaires ne peuvent pas le remettre en cause,
Ainsi on ne discute pas du reste,
Ou des possibilités qui peuvent s'offrir,
En intégrant cet élément extérieur,
Il joue au jeu du tout ou rien,
Vous prenez toutes mes idées car la mondialisation est inéluctable,
Un gros amalgame !

Oui, mais justement, le bloc "anti-mondialisation" ne serait pas contre la mondialisation telle qu'on la connaît, mais contre celle que les Etats-Unis nous impose via notre appartenance à l'UE.

Trois choix possibles :

1) Vous sortez de l'UE.
2) Vous ne sortez pas, mais vous faites comme !
3) Vous ne sortez pas, mais vous jouez leur jeu à celui qui sera le plus fort, économiquement parlant, puisque cette entité n'est qu'un espace de concurrence libre, mais vous utilisez les gains pour faire tout l'inverse de ce que l'Europe souhaite de vous !

PS :

On peut faire un mix des solutions 2 et 3,
Cela reste possible,
Histoire de rivaliser,
Avec l'hypocrisie de cette Europe !

Je pense qu'on ne peut pas faire de politique sans avoir des obsessions. Zemmour et Asselineau font de la politique, mais 98% des politiques ne font que du verbiage, du positionnement d'actu.

C'est en votant pour des gens sans obsession que le peuple peut se faire éternellement avoir. Les médias ont joué un rôle important à ce sujet. Il suffit de rendre infréquentables ceux qui veulent vraiment faire de la politique.

98%, c'est un peu beaucoup, il y en a d'autres qui ont aussi leurs obsessions.
J'ai l'impression que du côté des verts ou de la gauche de la gauche, il y a des obsessions aussi.

Craie a écrit:

J'ai l'impression que du côté des verts ou de la gauche de la gauche, il y a des obsessions aussi.

De quelles obsessions parles-tu ? Je pense à des obessions techniques.