L'équinoxe d'automne, Mercure et les tourments de la penséeLes astronomes et les physiciens (astrophysique tant que physique quantique), ou encore les biologistes s’accordent sur le fait que l’univers semble avoir été “
programmé” de façon extrêmement précise pour favoriser l’émergence de la vie et de la conscience.
L’astrologie, qui démontre que la
géométrie céleste s’associe à des significations concernant nos caractères et nos destinées, abonde évidemment en ce sens.
Alors se demande-t-on obligatoirement, pourquoi ce miracle de l’existence tourne-t-il aussi mal ?
Pourquoi la conscience, qui nous permet d’aimer, de réfléchir, de contempler la course des astres dans un ciel merveilleux est-elle assombrie, souillée par les craintes, les insatisfactions, les frustrations et trop souvent la méchanceté et la cruauté ?
Pourquoi en définitive détruisons-nous le monde ?
La pensée, en grande partie constituée de mémoires pesantes et de préoccupations obsessionnelles est au
de ce problème.
Bruyante, inconstante et conditionnée, elle pose un voile d’obscurité sur la conscience.
Si nous voulons tenter de la comprendre et de la réformer, il faut nous intéresser à
Mercure, le comment penser, d’autant que cette planète joue un rôle tout à fait particulier lors de cet
équinoxe d’automne 2020.
L’
équinoxe constitue l’un de ces repères essentiel imposé dans le temps et dans l’espace par la
géométrie céleste.
Sa carte du ciel offre un instantané astrologique de l’état actuel du monde tel que perçu par la
conscience collective.
La situation des astres à ce moment précis montre ce à quoi nous pouvons nous attendre jusqu’au
solstice d’hiver.
S’il existe de multiples façons de déchiffrer un thème, la voie la plus directe passe par les aspects dominants, spécialement lorsque comme c’est le cas ici, les astres rapides s’imbriquent de façon précise dans la structure des astres lents, confrontant le
psychisme collectif à de fortes tensions capables de se matérialiser en évènements.
Les aspects sont ici “
spectaculaires” avec un
carré en T mettant en scène la
triple conjonction Saturne-
Jupiter-
Pluton :
en
opposition mutuelle,
Mars et
Mercure sont au
carré de cette
configuration qui domine nos cieux depuis de longs mois.
Nous traversons ainsi une période de
grandes incertitudes et cet
automne plus que jamais.
Par ses
carrés (à
Jupiter,
Saturne et
Pluton) et son
opposition à
Mars,
Mercure, astre d’ordre et de communication pointe vers d’importantes complications, aux conséquences néfastes :
nous parlons de propension aux mauvais choix et de durcissement mental (
carré à
Saturne), de cynisme et d’intérêt personnel tout-puissant (
carré à
Pluton), de confusion entre informations et connaissance (
carré à
Jupiter), de discours haineux et de choix impulsifs (
opposition à
Mars).
Ajoutons à cela le désordre mental causé par des mémoires figées brouillant la raison (
demi-carré de
Mercure à la
Lune, elle-même au
parallèle de déclinaison de
Saturne).
L'espoir vénusien Heureusement,
Mercure au
sextile de
Vénus, s’associe à la fois directement et indirectement à deux sous-structures
vénusiennes, qui insufflent quelques couleurs intenses et chaudes dans ce sombre tableau.
La première est un
Yod dont
Vénus (l’amour, la beauté) à
18° 07' du
Lion occupe le sommet.
Elle le construit avec
Neptune (la fusion, l’empathie, la communion) à
19° 15' R des
Poissons et avec
Jupiter (la justice, la philosophie, la compassion) à
17° 33' du
Capricorne.
Cette
configuration a capacité à adoucir un
mental collectif querelleur et tourmenté :
la présence du sens de la justice, de la compassion et de l’amour nourrissent nos espoirs.
La seconde
configuration se joue entre
Vénus et
Uranus, astre d’intelligence et de révolution, qui s’allient dans un
parallèle de déclinaison :
le
, le sens de l’esthétique et la beauté goûtent ainsi à plus d’audace et de liberté malgré les restrictions ambiantes, avec de belles rencontres et des échanges étincelants et salutaires, loin des quêtes sécuritaires et des dépendances affectives.
Attention cependant, pas d’angélisme car l’instrument
mercurien de réflexion et de communication est utilisable à toutes les fins.
Mercure reste le rusé dieu des voleurs et la moralité lui est inconnue.
Pour celles et ceux désireux de l’utiliser en ce sens,
Vénus,
Jupiter et
Neptune deviennent entre ses mains de potentiels outils de
manipulation mentale exercée par le biais de la sentimentalité.
C’est la grande spécialité des politiciens, des journalistes à sensation ou des réseaux sociaux qui utilisent l’émotion, l’illusion et l’identification pour assoir leur pouvoir.