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Auteur | Message |
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aspirante poétesse
| Sujet: Vénus-Pluton natal Dim 22 Juin - 7:14 | |
| Voici un texte qui décrit une conjonction Vénus-Pluton dans le thème natal. J'ai cependant une question : Comment l'interprète-t-on en signe et en maison? Merci http://valeriedarmandy.wordpress.com/2011/09/15/la-passion/ La passion vue par l’astrologie.
Quelles dispositions du thème natal exposent à plonger dans ce vortex émotionnel. Quelles structures peuvent cohabiter … Dans passion sous entendons intensité ce qui implique dans le thème natal la présence de nombreux d’aspects, souvent étroits ou sans orbe, composant ensemble la fibre passionnelle. Tous ces aspects peuvent véhiculer plusieurs terrains. La condition sine qua non est naturellement un tempérament passionné, une tendance à être fusionnel dans la relation à l’autre, de possibles notions d’avidité, de possessivité mais aussi la possible peur de manquer de l’autre. Saturne, qui a priori n’aurait rien à faire dans les affaires passionnelles, amène pourtant des motivations liées à des craintes profondes, des situations de blocages antérieurs. Afin que la magie de la passion opère, il faut réunir une connexion entre plusieurs aspects astrologiques dans les 2 thèmes et un instant « magique » ,celui des transits agissant sur les deux personnes. Pour la passion, aucun signe zodiacal ne sera plus favorisé qu’un autre : c’est tout le thème entier qui va s’exprimer. On accorde souvent la passion à l’axe Taureau/Scorpion et surtout aux valeurs scorpions, le signe solaire ou un ascendant scorpion réveillant des forces plutoniennes. Le signe fixe du Taureau, par sa nature possessive répond à une envie d’avoir l’autre pour soi. Certaines signatures astrologiques caractéristiques appellent à la passion. Loin devant tous les autres aspects, arrive en tête l’envoûtante conjonction Vénus-Pluton à l’aura charismatique. Vénus Pluton, la fascination. Vénus-Pluton est le signal d’un amour projeté dans une grande dimension. L’expérience du corps et de l’esprit doivent atteindre un dépassement, le corps peut être esclave de sa prison de chair devant la particularité des sentiments. Indice clair d’une passion, celle-ci peut être vécue sur le plan psychique ou/et physique, l’aspect invite à changer de dimension et souffrir en traversant les étapes d’élévation des sentiments. Selon le thème natal, une telle conjonction sera vécue sur divers plans, le plan mystique, la sublimation, le plan charnel et sexuel, ou parfois tout à la fois si l’aspect est dominant. La personne dotée de cet aspect le développera de différentes façons tout au long de son existence. Les énergies incandescentes de Pluton embrasent la chair de Vénus, les sens. Symptomatique de l’amour-fou, la conjonction agit sur le psychisme, l’invisible monde de Pluton attache la chair à lui. Vénus et Pluton bâtissent une sorte de temple de la sexualité où peuvent être vécues les expériences érotiques les plus inédites .Les sentiments fusionnent avec la douleur d’aimer. Fascination du partenaire, séduction enivrante, amour obsessionnel, Vénus et Pluton conduisent dans les relations des plus intenses avec de possibles portes s’ouvrant vers les relations sado-masochisme cérébral ou/et physique. Sur fond d’exclusivité, d’exigences latentes, les forces plutoniennes installent une forme d’emprise. Par effet de conjonction Pluton entraine Vénus dans ses versants obscurs, l’amour et la mort peuvent se côtoyer symboliquement ou réellement. Aimer en souffrant, souffrir par amour , aimer à la folie, aimer de manière mystique l’autre, sublimation de l’amour, sont autant de scénarios proposés. L’orientation sera donnée par les autres aspects environnants et l’emplacement de la conjonction Vénus-Pluton ( hors angularités ou non). Un voyage intérieur transcendant attend celui ou celle qui possède cet aspect. Les liens ressentis par Vénus-Pluton permettent d’accéder à des relations d’une qualité exceptionnelle, captivantes, mais exposées aux transformations, avec des degrés nuancés de souffrance – selon directement le reste des aspects dans le thème. Si le thème collecte plusieurs notions passionnelles, on gravit une marche dans l’intensité. Encore faut-il que Pluton-Vénus soient localisés dans un endroit stratégique du ciel de naissance pour être vécu concrètement. Les 4 Angles I, X, IV et VII. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Dim 22 Juin - 10:26 | |
| Bonjour Aspirante Poétesse,
Je crois que cette description ne s'arrête pas à la conjonction. Dans mon thème de naissance j'ai un trigone (0°35' d'orbe) entre ces planètes, qui a lieu aux angles (MC, DS), et je reconnais beaucoup d'éléments de ma propre expérience dans l'analyse que tu as posté.
Pour répondre à ta question, je crois que les maisons interviennes avant le signe car c'est par leur intermédiaire que l'on pourra évaluer la force de l'aspect, qui je le crois prévaut sur le registre d'expression zodiacal. |
| | | frifri
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Lun 23 Juin - 18:57 | |
| Perso. J'ai rencontre mon epoux lors du passage de pluton sur ma conjonction soleil venus en m4.passion dévorante qui m'a fait tout quitter pour lui.je n'ai pas pu resister! |
| | | Arnalt
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Jeu 26 Juin - 20:04 | |
| Bonjour aspirante poétesse et merci pour ce texte à propos de la conjonction Vénus-Pluton dans un thème natal . J'ai pu y trouver des éléments intéressants. J'ai moi-même cette conjonction Vénus-Pluton dans mon thème, en Scorpion et en maison V, et les questions que tu poses à propos de l'interprétation de celle-ci m'intéressent. Par ailleurs, j'ai Vénus retro dans mon thème natal et il m'est difficile d'en connaître les implications... |
| | | aspirante poétesse
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Ven 27 Juin - 5:36 | |
| Salut Arnalt, J'ai fait le tour de plusieurs sites pour recueillir de l'information sur cette conjonction, j'ai posé la question ailleurs. On m'a dit que c'était dur de l'interpréter sans interpréter le thème en entier. Mais en fait, si on me demandait ici d'expliquer, selon mon vécu, ma propre définition de l'amour, j'en serait incapable. L'amour se vit. Et pourtant j'aime les mots... mais évoquer des concepts, ça serait réduire en des abstractions l'essentiel. J'ai décidé de me pencher sur le couple Éros/Thanatos. Étymologiquement, Éros, c'est le dieu grec de l'amour et Thanatos, de la mort. Selon le Robert, dans le langage psychanalytique, Éros symbolise le désir donc la pulsion de vie opposée aux pulsions de mort (Thanatos). Tout ça, ça demeure quand même très abstrait, en tout cas pour moi, donc j'essaie de trouver ici et là des interprétations pour en faire ma propre interprétation. Sisyphe sur ton avatar peut représenter ces deux pulsions. Sisyphe souffre de pousser la pierre, mais chaque tentative de la stabiliser au sommet l'investit d'un espoir plus grand. C'est comme d'aimer à mort. Si quelqu'un voulait partager sa propre interprétation d'Éros et de Thanatos ça serait apprécié. Sur ce mercii et bonne nuit |
| | | Arnalt
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Ven 27 Juin - 17:18 | |
| Effectivement aspirante poétesse, ça m'est également très difficile de décrire de tels sentiments, de telles émotions, si intenses et souvent contraires, qui viennent se conjuguer de manière complexe...Comme tu l'écris "l'amour se vit". Le couple mythologique d’Éros et de Thanatos constitue une excellente représentation de l'association de ces forces.
Par ailleurs, le lien que tu établis avec le châtiment de Sisyphe est très intéressant. On peut voir cela en effet. Je l'ai choisi comme avatar car je trouvais qu'il symbolisait parfaitement la période que je traverse, marquée par le difficile transit de Saturne...
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| | | aspirante poétesse
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Lun 30 Juin - 4:46 | |
| Un autre lien intéressant qui explique la conjonction : http://www.astroariana.com/Venus-Pluton.html "Le sujet ne peut aimer ou être aimé hors d’une dimension de mystère, d’étrangeté absolue ou d’indéchiffrables secrets. Ses goûts et dégoûts, sympathies et antipathies épidermiques s’expriment hors de toute règle, de tout tabou, dans une totale nudité et authenticité. Il peut s’attacher à n’importe qui, n’importe quand, pour d’obscures raisons inconscientes qu’il ne se donne pas la peine de déchiffrer : une intuition sûre, un instinct profond le guide sur le chemin des relations privilégiées. Son charme mystérieux et magnétique opère en douceur et profondeur, d’une manière subtile et impalpable. Il est en quête d’un amour sorcier, métamorphique, puissamment régénérateur. Sa lucidité décapante est tempérée par une réelle compassion. Son coeur et ses sens voluptueux s’émeuvent et vibrent au contact du lointain, du différent, du marginal, d’un invisible sans nom et sans visage." L'art, la littérature révèlent plusieurs manifestations d'Éros et Thanatos: http://eclaircie.canalblog.com/archives/2012/01/22/23303921.html "Qui dit romantisme, dit art moderne, c’est-à-dire intimité, spiritualité, couleur, aspiration vers l’infini, exprimés par tous les moyens que contiennent les arts ». (Baudelaire). "En peinture, la première période du romantisme (1770-1820) se développe en parallèle du néoclassicisme (1760-1800) ou plutôt en opposition à ce courant. En effet, le néoclassicisme prône une beauté idéale, le rationalisme, la vertu, la ligne, le culte de l’Antiquité classique et de la Méditerranée. Le romantisme s’oppose au néoclassicisme et promeut le cœur et la passion, l’irrationnel et l’imaginaire, le désordre et l’exaltation, la couleur et la touche, le culte du Moyen Âge et des mythologies de l’Europe du Nord." "Les postromantiques nous montrent une image déchue de l'amour qui se pose comme illusoire (et mène à la souffrance, à la mort), s'affirmant à l'encontre du réel, loin d'offrir une communication avec l'horizon universel. Les figures érotiques remplacent les images sacrées: ce qui signifie que l'absolutisation du plaisir s'est substitué au désir d'absolu : l'horizon ne satisfait pas le désir d'absolu donc on fait de l'objet du désir un absolu en le plaçant à l'horizon. L'amour pimente un horizon vide => d'où une sexualisation des spectacles de l'horizon (la scène crépusculaire devient une scène érotique car toutes les deux sont envisagées comme l'occasion d'une déperdition d'énergie) La rime horizon / pâmoison (= évanouissement) insiste sur le caractère fatal de l'amour => Eros / Thanatos. L'amour est une illusion, la volupté un mensonge qui masque la mort." C'est vrai que personnellement, j'ai un faible pour les auteurs Romantiques. Je m'en retourne lire Baudelaire |
| | | Angèle
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Lun 30 Juin - 8:27 | |
| Bonjour Aspirante poétesse - Citation :
- Mais en fait, si on me demandait ici d'expliquer, selon mon vécu, ma propre définition de l'amour, j'en serait incapable. L'amour se vit. Et pourtant j'aime les mots... mais évoquer des concepts, ça serait réduire en des abstractions l'essentiel.
On est bien d'accord que l'amour " ça se vit", mais, à la rigueur, on peut dire ça de la vie en général. Pourquoi l'amour ne pourrait être appréhendé, approché par les mots ? Pourquoi cette expérience échapperait à la verbalisation (quitte à la réduire, on est bien d'accord) ? J'en viens donc à ton thème. Tu présentes une Vénus en Scorpion conjointe à Pluton, donc une Vénus doublement sous l'emprise plutonienne (les tréfonds, l'inconscient, les remises en question, les passions, la sexualité), trigone à Jupiter en maison VIII (celle de Pluton). Dans ton cas, cette conjonction se place donc s'expérimente en maison XII, celle de Neptune. D'autant plus vrai que cette conjonction est sextile à Neptune en maison II (celle de Vénus). Tu fais référence à la dualité Thanatos/Eros concernant cette conjonction Pluton/Vénus, en te référant souvent à la notion de "souffrance", "douleur" mais aussi "d'absolu". Ces notons me semblent d'autant plus marquées que Neptune est de la partie dans ton cas. Neptune, c'est le ressenti, l'absence de limites, le besoin de s'éprouver notamment dans la souffrance et le don total de soi, de toucher au sublime, d'aller au bout de l'expérience dans toutes ses dimensions. Avec Neptune, on ressent effectivement plus qu'on ne verbalise, on peut vivre des relations "hors-norme", cacher ses ressentis aux autres, on peut fantasmer ses pulsions, ses désirs car la réalité est parfois décevante. Arrives-tu à faire des liens avec ton propre vécu ? Une recherche d'absolu, de transcendance mâtinée d'idéalisation, de secrets, de recherche de fusion avec l'autre ? L'amour et la sexualité (Pluton/Vénus) peuvent-ils être vécus comme une expérience intense de dépassement de soi, voire peut-être une expérience mystique, de fuite d'une certaine réalité trop limitative pour tenter de s'approprier soi-même, dans son essence ? On pourrait également prendre le questionnement à l'envers: quel est pour toi ton idéal amoureux ? Es-tu particulièrement attirée par les situations complexes où la difficulté est de mise ? Et si oui, t'es-tu demandé "pourquoi" ? Est-ce que l'amour pour toi peut rimer avec "sérénité", "lâcher prise", ou est-ce contraire à ta conception éventuellement passionnée, absolue de l'amour ? Par rapport aux interrogations de ton post, je pense que tu as déjà des réponses en toi ou que tu les auras (il est vrai que tu es encore très jeune, peut-être te faut-il encore expérimenter cette conj pour tenter de la saisir, surtout qu'elle est sextile à Saturne, le temps et l'expérience feront leur travail d'intégration). |
| | | aspirante poétesse
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Lun 30 Juin - 11:53 | |
| C’est vrai que je me suis mal exprimée. Je voulais dire que des sentiments très intenses comme l’amour, ou encore le deuil, se vivent plutôt qu’ils ne se décrivent, à moins de les décrirent en créant, donc par l’art, mais certainement pas par une analyse logique. Je crois que le langage courant, le discours, ne peut pas rendre ce genre de sentiments. La poésie, oui. Parce que lorsqu’on vit quelque chose d’intense, par exemple le deuil de quelqu’un, on est porté, pour rendre la douleur qu’on ressent, de changer son langage courant pour le poétiser. Parce que l’entendement pourrait expliquer ce qu’on ressent, en disséquant bien toutes les composantes de notre douleur, mais sans jamais s’égaler à notre douleur. Contrairement à l’entendement, le poème ne veut pas dire, le poème ne veut rien dire, il veut faire. C’est pourquoi je pense que le langage poétique est le seul qui puisse parler de l’amour. C’est en créant quelque chose, une émotion, que le poème s’égal à l’amour.
Les bibliothèques abondent de traités sur le désespoir, par exemple. Et un Mallarmé arrive, en un vers, à nous le rendre :
« La chair est triste, hélas! Et j’ai lu tous les livres… » (Brise marine)
C’est pour cette raison que je n’ai pas décrit ma conception de l’amour. Ais-je une conception de l’amour? Je ne le sais…
Je peux dire que l’amour m’a toujours fait peur, car j’ai toujours recherché une unité absolue. Alors, adolescente, je me souviens m’être demandée : Comment faire pour que l’autre me comprenne alors que j’ai du mal à me comprendre moi-même, et comment comprendrais-je l’autre?
Alors j’ai pensé que l’amour n’existait pas. Je me suis donc fait une carapace. J’étais incapable d’avoir une relation sexuelle avec quelqu’un pour qui j’avais de l’amitié. La tête et le corps ne devaient pas être mis en accord. Donc les relations que j’ai eues, à l’époque, c’était avec des inconnus. Et c’était concrètement sans lendemain puisque je me réveillais, souvent, en pleine nuit, complètement déboussolée, à côté de quelqu’un que je ne connaissais pas. Je quittais alors les lieux et je ne revoyais jamais la personne.
Ensuite, vers l’âge de 20 ou 21 ans, mon problème «corps » et « esprit » s’est un peu réglé. Avant de m’engager dans une relation, mon but n’est certainement pas d’en souffrir. Mais c’est vrai que j’en ai souffert. Mais sans le sentir à l’avance. La première relation plus « officielle » que j’ai eue, c’était avec quelqu’un qui avait le double de mon âge. Quelques mois après avoir fait sa rencontre, il est entré en prison. Et je l’ai attendu. Et je me suis bizarrement mise à idéaliser cette personne. Et quand il est sorti, ça a plutôt été l’enfer, si on veut. Ça fait environ un an que je me suis retirée complètement de cette relation.
Depuis quelques mois je vis quelque chose de complètement fou, de complètement impossible. Mais le fait que ça soit hors normes, ça n’empêche pas à l’amour d’être bien là. Je ne crois pas avoir connu l’amour avant maintenant. Même si je sais que j’en souffrirai, j’aime mieux souffrir que de laisser passer cet amour étrange, très « spirituel » ou enfin… j’ai du mal à en parler. Mais c’est un amour qui me force à travailler sur moi-même et qui m’apporte beaucoup. Je pense que cet amour me fait évoluer, apporte beaucoup de profondeur à ma vie en général.
Tes questions, Angèle, viennent vraiment approfondir le sujet. Je te remercie. Je laisse ma réponse comme en suspens (parce que j’aurais d’autres choses à dire, des questions aussi à poser) et je reviendrai plus tard aujourd’hui la compléter.
Merci.
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| | | arkania °~ Modérateur ~°
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Lun 30 Juin - 12:35 | |
| Bonjour c'est un sujet sur lequel je réfléchissais il y a 1 jour ou 2... et comme par hasard, j'ai un axe AS-DS en et un !! Ben non, je n'aime pas souffrir d'aimer, ça me gave... Par contre, les fois où j'ai nourri un intérêt fort pour un autre, je me suis aperçue que j'avais évolué magistralement vers une plus grande autonomie, j'ai compris comme par illuminations successives que le fait de chercher la "complétude" en un ailleurs-autre, pousse, si on le vit à se reconsidérer comme un être plein et entier ... enfin, pour moi, c'est ce qui s'est passé! Je ne VEUX plus "tomber (pourquoi tomber ? ) amoureuse", je me trouve intéressante, je cherche l'intérêt chez chacun et si j'ai l'impression de ne pas en trouver, je me demande : "quelle leçon il-elle m'a permis d'approfondir.." Et puis, j'ai lu ça... "tomber amoureux" d'INELIA BENZ http://www.arcturius.org/chroniques/?p=32656 et je suis plutôt sur cette compréhension là, on peut s'accorder avec tout le monde si on cherche l'harmonie, le "prince marchant" est un mythe que je préfère oublier définitivement.. et ma vie est sans doute plus créative. C'est , je crois , la notion de l'amour qu'on se doit de travailler pour sortir de aimer= souffrir --------------------------- Les équations à résoudre dans le destin sont : les évènements à vivre, la souffrance à comprendre, la connaissance à acquérir l'important est, cependant, de bien vivre le présent...
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| | | Angèle
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Lun 30 Juin - 22:08 | |
| Merci Aspirante poétesse pour ton témoignage. C'est par le partage d'expériences que nous sommes le plus à même de tisser des liens entre la théorie (parfois très.... théorique) et le vécu, de comprendre les enjeux de tels ou tels aspects dans le cadre d'un thème. - Citation :
- Depuis quelques mois je vis quelque chose de complètement fou, de complètement impossible. Mais le fait que ça soit hors normes, ça n’empêche pas à l’amour d’être bien là.
N'est-ce pas justement du fait que ce soit "hors-norme", complexe, que l'amour est bien là ? - Citation :
- Je ne crois pas avoir connu l’amour avant maintenant. Même si je sais que j’en souffrirai, j’aime mieux souffrir que de laisser passer cet amour étrange, très « spirituel »
Je trouve que nos 2 messages se font écho l'un à l'autre. Il me semble percevoir une forte empreinte neptunienne et plutonienne dans tes propos. Finalement, tu parviens très bien à mettre en mots tes ressentis Il transparait cette idée d'expérimentation de ton propre Moi dans la relation à l'autre via le corps. Attends-tu de l'Autre qu'il t'aide à mieux te percevoir, à te montrer qui tu es ? Dans le passé, tu as fait l'expérience de l'infini, de l'impersonnel neptunien en te liant à des inconnus. On peut se poser la question de la valeur (Vénus) que tu accordais alors à ton propre corps (Vénus). Etait-ce, à cette période là, un instrument pour entrer en contact avec l'autre, mais avant tout avec toi même, une compréhension de toi ? Tu évoques d'ailleurs cette dichotomie "corps"/"esprit" que tu sembles arriver à harmoniser petit à petit. Tu parles d'une "recherche d'unité absolue" dans l'amour; n'était-ce pas plutôt alors une recherche d'unité de toi-même ? Comme si les frontières étaient brouillées dans cette maison XII où se loge ta conj Vénus/PLuton. Aimer l'autre, c'est déjà s'aimer soi-même et accepter de se laisser aimer en retour. T'accordais-tu, à cette époque là, assez d'amour pour accepter une relation affective (donc un partage entre 2 individualités reconnues) et non purement sexuelle (sans affect, entre 2 inconnus) ? - Citation :
- Mais c’est un amour qui me force à travailler sur moi-même et qui m’apporte beaucoup. Je pense que cet amour me fait évoluer, apporte beaucoup de profondeur à ma vie en général
Est-ce que tu as l'impression d'avoir trouver cette "unité" que tu évoquais ? Selon toi, comment s'est opérée cette transformation dans ta façon d'appréhender les relations affectives ? - Arkania a écrit:
- Je ne VEUX plus "tomber (pourquoi tomber ? ) amoureuse
C'est vrai que c'est amusant cette façon de parler de l'amour. Tomber, la tombe, l'amour... je trouve que cela fait lien (un peu poussé, désolée) avec cette thématique Eros/Thanatos soulevée par Aspirante Poétesse. |
| | | aspirante poétesse
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Mar 1 Juil - 0:40 | |
| Tes questions Angèle prennent vraiment l'aspect d'un phare. Je me sens moins dans le brouillard face à cette conjonction, l'horizon se dessine tranquillement. À 16 ans, une psy que je voyais durant ma crise d'adolescence m'a dit : "tu es trop dans ta tête, tu dois descendre dans ton corps." Ça m'a troublé. Depuis ce temps je vis avec les deux dimensions, auxquelles je suis extrêmement sensible.
En effet, c'est intéressant que tu le soulignes, car le fait que la relation que je vis présentement soit hors normes permet l'unité, la transcendance, l'amour. S'il était du même âge que moi, s'il n'était pas marié, si sa vie n'était pas derrière lui mais bien devant, les choses seraient très différentes. Il n'y aurait peut-être rien, alors, entre nous. Mon humeur amoureuse s'est traduit jusqu'ici de cette façon : je n'ai pas envie de construire quelque chose avec quelqu'un, parce que ça m'étoufferait. J'ai de hautes aspirations, mais que j'ignore. Je ne peux pas les nommer, je ne peux pas les décrire. Mon avenir, dont je ne puis rien prévoir, s'annonce pour moi exactement comme le décrit la dernière phrase d'une définition sur la conjonction que j'ai trouvé sur internet et que j'ai posté ici : "Son cœur et ses sens voluptueux s’émeuvent et vibrent au contact du lointain, du différent, du marginal, d’un invisible sans nom et sans visage."
La relation que je vis présentement me semble très intense parce qu'elle est très spirituelle. Mon esprit aime et mon corps l'accepte. Parce que je m'entends vraiment bien avec cette personne, enfin, c'est beaucoup plus que ça... Si l'âme sœur existe, c'est lui. Il ne pourrait y en avoir d'autre. Même si le fait que ça soit une relation impossible amène nécessairement à en souffrir. Mais ça arrive comme ça. Je ne l'ai pas cherché. Puis quand ça arrive, l'euphorie, le bonheur est trop grand pour commencer à songer à la souffrance à venir. "Il n'y a pas d'amour heureux", vous connaissez tous la chanson.
Ensuite, encore une fois tu interprètes merveilleusement Angèle, à l'époque où j'ai eu plusieurs relations sans visage, c'était plutôt pour entrer en contact avec moi-même, avec mon propre corps. Parce que je me rappelle, mon esprit, à ces moments-là, devait être complètement absent. J'ignorais qui était ces personnes et je dois avouer que j'étais rarement complètement à jeun lors de ces relations. J'essayais d'expérimenter le corps je crois, uniquement le corps.
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| | | Eglantine
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Sam 5 Juil - 11:51 | |
| bonjour je me permets de me faufiler dans votre conversation petite question : quand Pluton transite sur Vénus natal en MXII que se passe t'il ? si vous avez une petite idée, ce serait gentil de répondre à ma question a bientôt de vous lire |
| | | aspirante poétesse
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Dim 6 Juil - 18:00 | |
| Bonjour Eglantine, Voici ce que j'ai trouvé : http://previsions-astro.fr/pluton.html
Les transits sur Pluton affectent l'usage qu'un individu fait de ses pouvoirs et de ses ressources intérieures. Ils amènent parfois des expériences psychiques ou spirituelles, un désir d'abandonner de mauvaises habitudes, ou encore la fin de toute une phase de vie, surtout avec Saturne, Neptune. Souvent ses effets sont peu évidents chez ceux qui n'ont pas une conscience aiguë de leur intérieure.
Pluton est le juge, c'est la voix de la conscience. Il indique la responsabilité personnelle. Les transits de Pluton indiquent les besoins ou motivations inconscients d'une génération. Ils peuvent nous rendre plus conscients de notre besoin de manipuler ou de contrôler la vie de ceux qui nous entourent. Ce besoin de contrôler les autres résulte en fait d'un besoin de sécurité. Ils nous confrontent à la nécessité de tourner les pages anciennes et dépassées de la vie, nous enjoignent à laisser tomber, à se défaire de vieilles habitudes qui nous sont préjudiciables, à nous recycler. Si on ne le fait pas, on en souffre. Il y a donc un sentiment de fatalité et d'impuissance dans les transits de Pluton. Ils font disparaître quelque chose mais ramènent dans notre vie des êtres, sentiments, activités ou facettes de notre propre nature qui avaient été longtemps absents.
Le transit de Pluton agit en profondeur en essayant de transformer la fonction habituelle de la planète qu'il transite, pour nous obliger à nous remettre en question et à progresser dans l'utilisation de la fonction représentée par la planète transitée. Un changement en profondeur doit être fait, et si on le refuse, des événements extérieurs viennent parfois nous y contraindre. C'est un transit qui se manifeste avec force et insistance jusqu'à ce qu'il ait atteint son but. On en sort différent, régénéré. Ce transit s'impose à un niveau inconscient et peut se manifester de façon obsessionnelle. Il faut ressurgir à la conscience des résidus de l'inconscient, ce qui se traduit par des angoisses, fantasmes, comportements irrationnels.
Avec Pluton, un changement se fait d'une façon ou d'une autre, autant en prendre l'initiative consciemment à des fins de transformation, de régénération plutôt que de la laisser agir ou nous contrôler à un niveau inconscient. Le transit de Pluton habituellement par détruire une structure quelconque, il en crée ensuite une nouvelle à la place. Il indique souvent l'arrivée dans notre vie d'une personne qui a un effet transformateur, voire destructeur sur nous, qui tente de prendre le contrôle sur notre vie de quelque façon (au lieu d'une personne ça peut être un événement ou une circonstance). Ce transit est source de changement, et de transformation, de mort et de régénération, ce qui peut tout aussi bien se vivre de façon tangible ou symbolique. Il indique une période de reconstruction à grande échelle. On dit que les changements qu'il apporte sont inévitables, on peut pas passer à côté, car c'est une étape nécessaire de notre révolution.
Harmonique : (induit un temps de) transformation, irréversible et heureuse, intégration sociale, pouvoir, régénération, redressement des situations boiteuses.
Dissonant : volte-face, bouleversement, mutation, crise, angoisses, maladies psychosomatiques ; sujet victime d'une situation collective (chômage).
Rétrograde : il a pour influence d'interrompre le développement extérieur du secteur qu'il transite. Il nous donne des occasions de revenir en arrière, de découvrir des sources d'énergie latente qu'on n'avait pas aperçues avant et qui pourraient nous aider à atteindre nos objectifs. Mais pour la majorité des gens, le passage de Pluton sur une maison n'est même pas perçu.
T. Pluton / Vénus : Pluton transite ascendantVénus transit › Harmonique : transformation de la vie affective, profondeur des sentiments. Engagement profond. › Dissonant : rencontre qui peut obliger le natif à se transformer, crises d'angoisse sur le plan sentimental.
› Sextile, trigone : sentiments intenses pouvant amener le sujet à rechercher un autre type de partenaire. › Carré, opposition : conflits sentimentaux ; changements de partenaire. › Conjonction : changement profond des sentiments ; confrontation.
TRANSITS DE PLUTON A VÉNUS :
Pluton harmonie Vénus :
› Niveau affectif et social : vous devenez plus conscient de vos sentiments. Possibilité de nouvelle relation ou d'approfondissement d'une relation. Une relation qui se développe maintenant est notable pour la force des sentiments impliqués, comme si elle était inévitable et que les deux personnes impliquées y trouvaient une leçon d'apprentissage de la plus haute qualité. Vos relations déjà existantes entrent dans une période de changement créatif. Vos sentiments sont plus forts maintenant et vous apprenez beaucoup sur votre façon de fonctionner à l'intérieur d'une relation. Les relations pouvant débuter durant cette période ne sont jamais tièdes ; ou vous vous impliquez totalement, ou vous ne le faites pas du tout. › Niveau matériel : transit favorable aux questions financières. › Niveau événementiel : la créativité est très éveillée et c'est un bon temps pour développer vos talents artistiques. › Niveau évolutif : il est plus difficile de maintenir des relations affectives harmonieuses.
Pluton dissonance Vénus :
› Niveau psychologique : durant cette période, vous pouvez avoir peur d'être délaissée, abandonné. Vous avez la difficulté à vivre vos émotions de façon harmonieuse, vous contrôlez mal votre nature affective. › Niveau affectif et social : les besoins qui vous conduisent à former des relations durant cette période sont plutôt compulsifs et peu relationnels. Des patterns inconscients jouent un rôle important dans le choix de vos relations et dans votre comportement avec les personnes aimées. Vous semblez presque avoir besoin d'expérimenter une lutte quelconque dans une de vos relations. Vous pouvez vous retrouver dans une situation dans laquelle vous ne pouvez ni vivre avec votre partenaire, ni vivre sans lui. Être fasciné ou obsédé par quelqu'un qui n'est pas très bon pour vous, de vous embarquer dans une relation impossible, source d'ennuis. Ce transit peut amener des conflits avec les gens que vous aimez ou même une rupture. Vous vous montrez plus facilement jaloux et possessif, plus exigeant envers les autres. Vous avez tendance à manipuler les personnes aimées ou à être manipulé par elles. › Niveau matériel : parfois ce transit peut correspondre à des difficultés financières. › Niveau santé : au niveau physique, coïncide parfois avec des éruptions, des infections diverses qui affectent votre charme, votre capacité d'attraction. › Niveau évolutif : le but de ce transit est de vous débarrasser de tout ce qui gêne votre compréhension de l'amour, ce qui peut se produire par le biais d'une épreuve affective qui vous amène par la suite à vous purifier.
Comment en tirer le meilleur ?
En faisant du ménage dans vos valeurs, vos sentiments, en révisant votre conception de l'amour et votre façon d'aimer. En apprenant à faire la différence entre vos désirs, vos fantasmes et vos besoins réels. En évitant de manipuler les êtres que vous aimez, en respectant leur liberté. En parlant ouvertement et honnêtement avec les autres de ce que vous ressentez.
Il y a aussi ce site qui semble pas mal : http://www.astralgraal.com/pluton_transit.php
Je te réserve mes analyses parce que je peine à en faire. Angèle pourrait peut-être t'éclairer beaucoup plus.
Bien à toi,
AP |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Dim 6 Juil - 20:48 | |
| - Barbara, Vénus/Pluton en Cancer :
http://www.astroariana.com/imprimer.php3?id_article=317, Une rose noire vendredi 24 novembre 2006. publié par, Richard Pellard Le 24 novembre 1997, la longue dame brune qui préférait "vivre en enfer que de mourir au paradis" nous quittait. Son ultime sommeil a eu raison de ses innombrables nuits d’insomnie. Diva discrète, star secrète, amante religieuse, l’âme de Barbara s’est envolée sur les notes d’une petite cantate égrenée par un piano noir. Un aigle, noir lui aussi, l’accompagnait pour le grand voyage vers l’inconnu, loin de cette planète où elle se sentait seule "comme pluie, comme cendre, comme froide, comme rien, comme un ciel déserté, sans étoile, égarée". L’étoile perdue a retrouvé son chemin. Elle étincelle au firmament de la chanson.
Un beau jour ou peut-être une nuit...
Symboliquement, la nocturne et mélancolique Barbara aurait dû naître en hiver, dans un lieu désert entre crépuscule et minuit. En vérité, selon l’Etat-Civil, Monique Serf a vu le jour au milieu d’un après midi de printemps parisien, près du square des Batignolles. Quels astres pouvait-on observer au-dessus des toits de Paris à seize heures, dans le ciel de ce 9 juin 1930 ? Le Soleil et lui seul. Le jour, toutes les planètes sont invisibles, mas-quées par l’éclat de notre étoile et le bleu illusoire qui l’entoure.Un regard capable de percer l’écran de l’azur et d’ignorer la brillance solaire - un re-gard comme celui de Barbara - aurait remarqué que Vénus et Pluton en Cancer se trouvaient au plus haut de leur course quotidienne et que le Soleil et Jupiter gravitaient à mi-chemin entre midi et crépuscule. Il aurait vu Mercure et Neptune, eux aussi au-dessus de l’horizon, mais il n’aurait pas pu voir que Mars se couchait : en ville, on ne voit jamais les astres se coucher, à moins d’habiter au sommet d’une très haute tour. Uranus, Saturne et la Lune étaient invisibles sous l’horizon de Paris.
Les noctambules et autres insomniaques ne naissent pas tous la nuit, qu’on se le dise. Dans le cas de Barbara, c’est même exactement le contraire : les deux Signes dominants de son thème, Gémeaux et Cancer, sont ceux qui ont les plus brèves durées nocturnes. Elle est née en plein jour, et au moment des jours les plus longs et des nuits les plus courtes.
D’où lui viennent alors cet attrait pour le monde de la nuit, cette poésie crépusculaire, cette obscure beauté ? De Pluton dominant à cette heure-là. Pluton, la plus obscure, invisible et plus lointaine planète du système solaire. La planète de ceux qui se sentent ailleurs, étrangers, vivant dans un autre temps, habitants d’une autre dimension. Dans le ciel de naissance de Barbara, Pluton était conjoint à Vénus, la planète de la séduction, du charme, de la beauté, du désir, de la fête des sens. Séduction de l’ailleurs, charme étrange, sensuelle distance, beauté lointaine, désir d’une autre dimension : c’est signé Vénus-Pluton dominants, et ça ressemble diablement à Barbara. Ajoutons à cela le Signe du Cancer (autoprotection, besoin de limites,de frontières), et l’astro-portrait se précise encore un peu plus : apparaît alors la tendre et solitaire ermite enfermée dans son petit monde à elle, sa très cancérienne maison de Précy.
Vénus-Pluton : sensualité et lucidité
Chaque planète gouverne un âge de la vie en fonction de la durée de son cycle. L’âge vénusien s’étend de 3 mois (fin du premier cycle de Mercure) à 7 mois 1/2 (fin du premier cycle de Vénus). C’est à cet âge-là que l’enfant développe sa sensibilité aux sons, aux formes, aux textures, aux couleurs qu’il préfère vives. Il expérimente sa sensorialité en touchant, suçant, palpant les objets qui l’entoure. En même temps qu’il fait l’apprentissage de la sensualité, il fait celui du charme et de l’affectivité : il s’attache fortement à ses parents et développe des trésors de séduction pour qu’ils satisfassent ses désirs. Du langage, il ne comprend que l’intonation des mots, l’écho qu’ils provoquent dans sa sensibilité.
Tout être né sous une dominante vénusienne conserve en lui, même adulte, les réflexes d’un bébé de trois à huit mois. Barbara était une parfaite illustration de cette loi astrologique : sensuelle et charmeuse, pleine de tendresse et de compassion, frémissante d’émotion, elle a vécu sous l’emprise d’une affectivité à fleur de peau, d’un irrésistible désir érotique et d’un insatiable besoin de séduire, de toucher, d’émouvoir, de faire partager son ressenti, d’ouvrir son cœur, bref, de vivre la plus belle histoire d’amour au cœur-à-corps.
L’âge de la vie que gouverne Pluton est tout différent : il s’agit de la période s’étalant de 164 ans (fin du premier cycle de Neptune) à 249 ans (fin du premier cycle de Pluton). A cet âge-là, l’individu n’existe plus en tant qu’entité charnelle. Au mieux, il n’est plus qu’un bon ou mauvais souvenir dans la mémoire de ceux qui lui ont survécu. Pluton règne ainsi sur l’au-delà de la vie. Cet au-delà, on l’appelle habituellement la mort. La mort évoque le silence, la distance, l’absence, l’insondable profondeur, l’anéantissement ou la libération de l’âme de son enveloppe de chair. Pluton n’a pourtant rien de morbide. Il est plus juste de dire que l’au-delà de la vie est le plus inconnu des inconnus.
Ceux qui sont nés sous une forte influence de Pluton ont ainsi tendance à cultiver le sens du mystère, la froide lucidité, le recul infini, l’attirance pour l’inconnu, conscients qu’il sont de la si brève durée de la vie. Barbara la plutonienne voulait partager avec nous ses angoisses existentielles, son authenticité d’être, son être profondément solitaire.
"Le noir est une couleur de fête"
Symboliquement, les couleurs de Vénus seraient plutôt le rose ou le bleu layette. Celles de Pluton se situent dans un spectre qui irait du bleu nuit au noir absolu. Sous une conjonction Vénus-Pluton, le pastel et l’encre de chine, le rose et le noir célèbrent leurs épousailles. C’est l’amour et la mort, le désir qui pulse dans le vide de l’être ou du néant. Ainsi était Barbara : grande prêtresse des amours anéantis, touchée au cœur par l’effroi des espaces infinis, amante passionnée en quête d’une plus vaste dimension de l’être. Tour à tour proche, douce, présente, affectueuse, puis lointaine, dure, absente, cérébrale, amoureuse sans illusions.
La longue dame brune s’habillait toujours de noir. C’est un parti-pris esthétique bien dans la veine d’une Vénus dominante. Dans notre civilisation, le noir passe pour une non-couleur froide, lugubre, angoissante. On le broie les jours de cafard et on le porte aux enterrements. Mais sous une conjonction Vénus-Pluton dominante, il se transforme en couleur attrayante : pour Barbara, "Le noir est une couleur de fête, de soir, de nuit, de flamboyance, de dignité, de danger, de séduction ; de chagrin aussi".
Vénuso-plutonienne, rose noire, Barbara aiguisait les épines de sa lucidité pour mieux jouir des parfums de la vie : "L’angoisse, quand elle ne devient pas une impossibilité d’avancer, fait partie de nous. On m’a reproché de parler de la mort, mais pour parler de la mort il faut aimer follement la vie !... On nous a tant menti, à nous cacher que, dès notre naissance, nous ne nous acheminons pas vers la vie mais vers la mort... Nous sommes des passants, à travers des vies brèves, terribles".
Avec une dominante Vénus-Pluton, il lui fallait vivre ses désirs tout en n’oubliant jamais sa condition de mortelle, jouir avec gourmandise des joies de l’existence sans se faire d’illusions : tout passe, tout lasse, tout casse. La mort nous détache de nos attachements. Nos sentiments sont nus et inconnus. A la fin de sa vie, la voix de Barbara n’était plus qu’un souffle torturé d’asthme et de Gitanes. Son velouté vibrato vénusien s’épuisait dans l’indicible plutonien. Chanter faux, elle ? Vous n’y êtes pas : "Pas juste, pas faux, autour... la difficulté reste la nudité, où tout est suspendu et fragile. Le souffle est un son magnifique". L’émotion vénusienne pure, suspendue au-dessus du vide plutonien.
"Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous"
Par la fonction vénusienne, on sort de soi-même pour aller vers l’autre proche, on passe de un à deux. La fonction plutonienne, elle, ne nous sensibilise ni au un, ni au deux, mais au multiple, au pluriel, aux grands nombres. Si Vénus concerne le duo-duel des couples, Pluton gouverne les vastes et anonymes collectivités. D’où une certaine tendance, chez ceux qui sont nés sous une dominante Vénus-Pluton et qui ont désappris la morale conventionnelle (en moyenne, ils parviennent en général mieux que les autres à s’en déconditionner), à multiplier les relations de couple, les unions, les fiançailles.
Barbara a ainsi eu de très nombreuses aventures sentimentales. L’amour s’épuise vite dans le quotidien. Sous une conjonction Vénus-Pluton dominante, l’attrait pour l’inconnu est une composante essentielle de l’affectivité. Lorsque celui qu’on aime, celui avec qui l’on vit devient trop connu, trop clair, trop transparent, lorsque la cohabitation et la complicité font perdre à l’autre son mystère, son étrangeté, sa dimension énigmatique, l’envie est grande d’aller voir ailleurs, de nouer une nouvelle relation encore pleine d’inconnu. Pour le vulgaire, Barbara pouvait ainsi passer pour une "mangeuse d’hommes", une amante véhémente et volage qui laissait froidement tomber ses amants dès qu’elle en avait extrait tout le mystère.
En réalité, elle voulait vivre l’amour dans sa plus vaste, dérangeante, complexe et déroutante relation. Un amour vénusien inséparable de l’angoisse de vivre qui étreint souvent les plutoniens. Un amour qui exige une totale authenticité d’être. Un amour plutonien, un amour orphique et métamorphique, un impossible amour magicien : "Toi, au bout de ma vie, au bout de mes nuits, quand tout est fini... toi, mais que me veux-tu et que cherches-tu au fond de mes yeux fatigués... Je savais bien que quelque part tu existais mais si tard... et rien n’y pourra rien, je m’arrête ici, toi tu vas plus loin. Amour magicien, passe ton chemin". Difficile ici de ne pas évoquer l’opposition de Saturne à Vénus-Pluton : l’amour comporte toujours pour Barbara une dimension de frustration, d’insatisfaction, de manque. Le couple est perçu comme une difficile conjonction de deux solitudes, comme le cadre d’expériences ingrates, difficiles, problématiques. "Je t’aime, moi non plus", chantait Gainsbourg, né comme elle sous une dissonance Vénus-Saturne dominante. Mêmes dominantes chez Léo Ferré qui chantait "Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir !" (en passant, Barbara et Léo Ferré avaient de nombreuses dominantes planétaires en commun : Vénus, Pluton, Saturne, Mars).
Mais la plus belle histoire d’amour que Barbara ait jamais vécue, c’est bien avec son public fervent et fidèle. Avec la multitude anonyme, obscure et plutonienne de ce public, Barbara avait établi une relation de duo vénusien : amour multiple, amour du multiple, intense et profond partage émotionnel avec des milliers d’inconnus dans l’enclos cancérien, vaste et intime à la fois, des salles de spectacle : "C’est vrai, je ne fus pas sage, et j’ai tourné bien des pages, et mes guerriers de passage, à peine vus déjà disparus. Mais à travers leurs visages, c’était déjà votre image, c’était vous, déjà, le cœur nu... ma plus belle histoire d’amour c’est vous", chantait-elle à l’adresse de son public envoûté. Les tours de chant de Barbara étaient des cérémonies amoureuses initiatiques. A partir des ruines passionnées et douloureuses de ses amours individuelles, elle a bâti un grand et sublime amour collectif, un amour qui ne s’adresse plus à des particuliers, mais à l’universel. Un amour transfiguré. Un amour spirituel. Un amour vénuso-plutonien, au plus haut niveau.
Mars-Uranus : la guerrière indépendante
Avec Mars en Taureau et Uranus en Bélier dominants, Barbara ne manquait ni d’énergie, ni de détermination. Elle pouvait se montrer dure, brutale, cassante, intransigeante dès qu’elle se sentait déçue ou frustrée dans ses attentes affectives. Marsienne, elle n’hésitait pas à dire ses quatre vérités avec une abrupte franchise et une sèche sévérité qui créaient un climat d’extrême tension autour d’elle. Son courage et sa pugnacité étaient indomptables. Une anecdote illustre ce tempérament marsien qui ne craint pas les dures confrontations et les rapports de force brutaux.
Alors qu’elle visitait la prison centrale de Poissy pour faire de l’information-prévention contre le sida (le grand combat très vénuso-plutonien - l’amour et la mort ! - des dernières années de sa vie), le personnel pénitentiaire, craignant l’éclatement d’une mutinerie, avait envisagé d’annuler le concert qu’elle devait donner devant des prisonniers survoltés. Barbara refusa. Son ami médecin Gilles Pialoux témoigne : "On s’est retrouvés dans une salle exiguë, cinq heures durant, avec les détenus, isolés du reste de la prison. Tout fonctionna, elle tutoya la violence du lieu, son relatif délabrement, le tout dans un incroyable respect. Et autant de silence. Des questions sur le sida, il y en eût jusqu’à l’extinction des feux".
Dans son généreux combat contre le sida, elle faisait preuve d’un réalisme bien marsien. Trouvant que les messages de prévention étaient trop édulcorés, trop loin des réalités concrètes, et donc inefficaces, elle avait décidé de parler franchement de tous les modes possibles de transmission, en termes crus et nus : "et les moustiques ? Et le baiser ? Et les rapports avec la bouche ? Et la brosse à dents ?". Elle voulait donner une information complète, à la fois ultra-claire et précise (Uranus-Bélier) et pleine d’un bon sens, d’un réalisme très terre-à-terre (Mars-Taureau) mais aussi très réfléchi (Mars trigone Saturne).
Soleil-Jupiter non-dominants en Gémaux : la non-conformiste
Lorsqu’elle est dominante, une conjonction Soleil-Jupiter en Gémeaux donne un puissant goût de paraître partout, un tempérament extraverti, emphatique et théâtral, le goût des formes solennelles et des normes officielles. Mais justement, elle n’est pas dominante chez Barbara la discrète, non-conformiste et secrète introvertie... Le trio planétaire Soleil-Jupiter-Uranus, harmonieusement relié, lui donnait néanmoins un indéniable art de la mise en scène dans ses spectacles.
Article paru dans le n° 4 d’Astrologie naturelle (décembre 1998).
son TN http://www.astrotheme.fr/astrologie/Barbara maître d'asc en , en VIII |
| | | lilith13
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Dim 6 Juil - 23:01 | |
| Ouh la la, bah avec un thème comme ça, je comprends qu'elle ait une vie sentimentale chaotique. Heureusement qu'elle a su sublimer tout cela en nous laissant des chansons d'amours éternelles. Ces deux-là me font bien penser à sa Vénus-Pluton : https://www.dailymotion.com/video/xsvupe_lamoureuse_music https://www.youtube.com/results?search_query=le+soleil+noir+barbara On retrouve aussi Charles Aznavour avec une en . Pour lui, ça a donné : https://www.youtube.com/watch?v=RHlcXlGN38w&feature=kp |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Dim 6 Juil - 23:46 | |
| Magnifiques chansons merci Lilith |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Lun 7 Juil - 0:20 | |
| Merci pour le texte et les chansons ... + ... Hugues Auffray ... Marcel Cerdan ... Nino Ferrer ... Geneviève de Fontenay ... Jeannine Le Pen ... Dean Martin ... Jacques Martin ... Jean d'Ormesson ... Maria Pacôme ... Line Renaud ... Pierre Richard ... Eric Tabarly ... ils ont tous cette dans le signe du . |
| | | aspirante poétesse
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Lun 7 Juil - 1:00 | |
| Baudelaire : XXVI - Sed non satiata Bizarre déité, brune comme les nuits, Au parfum mélangé de musc et de havane, Oeuvre de quelque obi, le Faust de la savane, Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits, Je préfère au constance, à l'opium, au nuits, L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane; Quand vers toi mes désirs partent en caravane, Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis. Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme, O démon sans pitié! verse-moi moins de flamme; Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois, Hélas! et je ne puis, Mégère libertine, Pour briser ton courage et te mettre aux abois, Dans l'enfer de ton lit devenir Proserpine! Les Fleurs du mal |
| | | Eglantine
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Jeu 24 Juil - 20:59 | |
| Merci à toi Aspirante c'est vraiment très gentil de ta part d'avoir fait toutes ces recherches pour me répondre à ce sujet je vais passer le TN + RS + transit de la jeune personne qui est concernée par ce fameux transit et qui me contrarie car j'ai l'impression que le pouvoir de ce est nocif et qu'elle vit cet amour dans la souffrance (Vénus en M XII) dans l'attente de te lire bonne soirée à bientôt merci |
| | | aspirante poétesse
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Lun 28 Juil - 1:09 | |
| Bonsoir Eglantine, aïe aïe aïe je ne saurais quoi te répondre. Je débute en astrologie et plus j'avance (quoi que trèès lentement), plus je m'aperçois que c'est compliqué, que c'est vraiment une discipline. J'ai relu le dernier message que je t'avais envoyé et effectivement, on dirait que le texte est de moi, mais non Après avoir mit l'adresse du site internet, j'ai seulement copié le texte du site. Si quelqu'un pouvait aider Eglantine à faire une interprétation de ces cartes |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Lun 28 Juil - 2:25 | |
| Bonsoir Eglantine,
Je suis partisane de ne pas avoir d'apriori sur les planètes et leurs impacts. Quelque chose peut paraître nocif au premier abord, car apportant de la souffrance où des situations très difficiles à vivre, et pourtant être le théâtre des remises en questions les plus transformatrices. Tout dépend de l'état d'esprit que l'on adopte dans ces cas là et de la mesure que l'on a des événements qui affectent nos existences.
En ce qui concerne le TN, je constate que l'on à faire à quelqu'un de dynamique et enclin à prendre les commandes de son existence avec aisance. Cette personne ne se laisse pas guider facilement et aurait plutôt tendance à être désireuse du contraire, ou en tout cas, être reconnue par son entourage comme quelqu'un qui va de l'avant et qui entraîne les autres dans son sillage. Les capacités relationnelles semblent bien développées et teintées par le désir d'être convainquant.
Il s'agirait d'une femme qui attendrait beaucoup de ses proches, car il semble qui lui faille l'estime et la sympathie des gens qu'elle côtoie pour avoir de l'assurance et foi dans les "forces" qu'elle manie quotidiennement. Elle ne m'apparait pas comme quelqu'un se laissant facilement émouvoir et je crois qu'il faut qu'elle ait confiance, qu'il n'y ait pas d’ambiguïté relationnelle, pour qu'elle s'ouvre et se livre. Si elle projette une forme d'idéal d'équilibre dans sa manière d'adapter sa perception du monde au contraintes qu'elle rencontre, il m'apparaît qu'elle rentre pourtant difficilement en contact avec sa nature sensuelle et émotive.
C'est une femme avec un caractère bien trempé qui a besoin d'évaluer les autres en se confrontant à ce qu'ils montrent d'eux même. Elle est certainement incisive s'en même s'en rendre compte, car elle prend rarement de détour et va droit au but, même quand cela implique des représailles dirigée contre elles. En ce sens, elle est dissuasive et impose une certaine forme de respect car elle a besoin que les choses soient claires. Ce ne doit pas être facile pour elle de se laisser aller à la passion amoureuse, d'autant qu'elle ne semble pas non plus encline à la tergiversation introspective et à l'approfondissement des questions d'ordre sentimental.
Il est vrai que le transit de pluton sur sa venus natal pourrait chambouler pas mal de choses, l'ouvrir à elle-même d'une façon inattendue et par l'intermédiaire d'une passion dévorante où toutes ces certitudes risqueraient de voler en éclat, pour laisser place à des doutes bouleversants. Dans ce contexte, une nouvelle rencontre peut être la source d'une grande fascination. Pluton embrase le désir par la recherche de l'indicible que peut susciter la distance ou une différence d'âge, de rang, d'origine, qui prend l'attrait du fruit défendu. En conséquence, il ne serait pas étonnant si dans ce climat, cette femme tombait amoureuse d'un être ne correspondant pas aux normes qu'elle s'est fixée et qui aurait la possibilité de la mettre face à son "moi" profond. Cela peut signifier un changement décisif dans la conduite de son existence et l'entraîner à se découvrir sur des plans qu'elle n'avait pas envisagé.
Après, nul ne peut savoir si ce transit sera bien ou mal vécu. Les clefs sont entre les mains de cette femme pour laquelle tu te fais du soucis Eglantine, et elle seule sera en mesure de transmuer les énergies qu'il contient. Si cela se trouve, elle se défiera du potentiel métamorphique d'une nouvelle relation, car cela signifierait une certaine forme d'abandon, une perte de contrôle d'elle-même auquel elle aspire. Ou ce peut-être aussi une forme de découverte pour elle, dans laquelle elle passera par des stades grisants s'alternant avec des périodes de doutes douloureux. Tout dépend de son degré d'implication...
Voilà, j'espère t'avoir donné un coup de pouce, même si tout ce qui est écrit ici n'est que spéculatif. Je crois qu'il faut prendre ce type de problématique avec recul, et ne pas voir les choses avec catastrophisme, même si l'on craint de mauvaises répercussions.
Bien à toi,
Maëlle |
| | | aspirante poétesse
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Lun 28 Juil - 5:49 | |
| Maël |
| | | aspirante poétesse
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Lun 28 Juil - 5:52 | |
| Oups je m'excuse : Maëlle* |
| | | Angèle
| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal Lun 28 Juil - 7:51 | |
| Bonjour Eglantine Le transit de Pluton sur la Vénus de cette femme n'est pas anodin, Vénus maîtrisant la maison VIII (celle de Pluton) et Pluton natal (maîtrisé par Vénus) vient de cette maison VIII. Il y a bien cette idée de chamboulement. Ce transit s'isncrit dans un contexte astrologique assez mouvementé: - le 1er maître de son Asc Saturne transite le 2nd maître Asc (Uranus), il fera un carré au Soleil et à Mars (maîtres de la 7, 2 et 9: les rapports aux autres, les ressources personnelles, le corps, l'idéal de vie....), puis en fin d'année un carré à son Mercure (maître de 4 et 5: les bases familiales, la vie affective, l'estime de soi....) - Uranus revient vers un carré à cette Vénus (maître de 3 et 8: la communication, la fraterie, les remises en questions, pertes, passions....). - Neptune reviendra vers un carré large à l'axe MC/FC - NN céleste transitera son Pluton natal - elle vient de débuter un nouveau cycle jupitérien (maître de 10 et 11). Dans un tel contexte, cette analyse de Maelle me semble des plus pertinentes: - Maelle a écrit:
- ce peut-être aussi une forme de découverte pour elle, dans laquelle elle passera par des stades grisants s'alternant avec des périodes de doutes douloureux. Tout dépend de son degré d'implication...
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| Sujet: Re: Vénus-Pluton natal
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