Bonjour,

On aurait souvent tendance à croire que le contraire d'un être réaliste est un idéaliste et que le contraire d'un être idéaliste est un réaliste.

Pour beaucoup de personnes, ces deux termes qualifient souvent une partie de notre personnalité et il n'est pas rare d'entendre quelqu'un se faire qualifier de l'un ou de l'autre, mais jamais des deux.

Pourquoi ?

Étant donné que nous sommes des êtres entiers, comme nous pouvons être parfois triste et parfois joyeux, pourquoi ne pouvons-nous pas être à la fois idéaliste et réaliste ?

Pour me citer comme exemple, dans ma vie de tous les jours, en contact avec la société et donc naturellement les gens, j'ai tendance à être un réaliste et c'est ce qui me rend profondément mélancolique, car ce réalisme auquel je suis confronté ne correspond absolument pas à l'idéalisme du monde et de la vie que je me fais quand je suis tout seul, donc le plupart de mon temps où je reste un idéaliste profond.

Pourquoi est-ce que les gens ne comprennent pas qu'on puisse être à la fois idéaliste et réaliste comme on peut être à la fois heureux et triste ? L'un d'ailleurs amenant bien souvent à l'autre, peut-on à partir de là conclure qu'un être idéaliste faisant preuve de réalisme est nécessairement un être voué à la mélancolie, l'idéal restant un idéal qui n'existe pas dans la vraie vie et toujours fluctuant ?

Et vous ? A quelle échelle évaluez-vous votre degré d'idéalisme et de réalisme ? Comment vivez-vous votre idéal dans le réel ?

Electrode a écrit:

Pour ma part, j'ai plus l'impression qu'idéaliste s'oppose à matérialiste.
Et réaliste s'opposerait peut-être à utopiste.

Mais l'idéalisme n'est-elle pas une forme d'utopie, puisque l'idéal est quelque chose qui ne peut être satisfait et toujours en quête ?