Déjà qu'ici la flotte n'est pas un bien donné à tout le monde, et que le gouvernement a pour projet de la faire privatiser...

...Bref, c'est assez catastrophique comme situation.

Au canada il y a aussi des lacs et des rivières condamnées par l'exploitation des sables bitumeux.
Si l'on veut réduire le coût de traitement des eaux il faudrait donc d'abord limiter sa pollution par les industries, la profusion de produits grands publics chimiques, les pesticides afin de limiter la dépendance aux grands groupes gestionnaires de l'or bleu.
Un certain nombre de villes françaises sont déjà revenues à une gestion publique de l'eau. Il y a donc déjà une prise de conscience d'un certain nombre d'élus de l'arnaque sous-jacente. Peut-être que ce revirement est dû à la crise financière de 2008 dont une des conséquences est la baisse des dotations de l'état aux collectivités locales.

Les enjeux économiques de l'industrie pétro-chimique (pesticides) pourraient se régler par un engagement fort (financement étatique de la recherche publique, prise de participations dans des entreprises) dans la recherche agronomique "naturelle", histoire de réorienter ces employés au service d'une agriculture pérenne.

Passé la semaine dernière sur Arte.. L'état de la Méditerranée aujourd'hui...Bientôt une mer morte, sans vie... tourisme de masse, pêche intensive, usine pétrochimique et déchets jetés dans la mer, cargos ramenant les marchandises que nous produisons à l'autre bout du monde...

Il y a un passage intéressant sur la corse et ses réserves marines, je crois me souvenir que le multiplicateur de biodiversité correspondait au nombre d'années de réserve, c'est assez rapide.

merci