"Je suis un chanteur de charme raté à cause de mon coiffeur."
"Je suis fils du surréalisme, je suis Belge !"
"L'absurde et le surréalisme, c'est mieux qu'une pilule d'antidépresseur. Ça aide à ne pas voir toute la réalité."
"Je ne sais pas compter, j’allais à l’école pour nager moi."
"J'écris et je chante des chansons. C'est tout. Avec une larme et un sourire..."
"Moi je reste dans mon lit Je n'bouge plus d'ici Je ne veux pas être grand Jamais adolescent."
"Juste une mouche tueuse J'ai vu une mouche qui tousse J'ai un serpent qui monte sur un vélo J'ai vu une vache qui danse le tango Je chante une chanson absurde Tululutte Une chanson absurde Trois minutes"
"J'ai vu un renard qui fume un pétard J'ai vu une mouette avec des lunettes J'ai vu un poisson mouillé J'ai vu une autre moule en bonne santé Je chante une chanson absurde Tululutte Une chanson absurde Trois minutes"
"Je préfère me laisser aller Me laisser emporter Où la vie l'a dit Où ma vie l'a décidé"
"Prenez-moi tel que je suis, je n'y suis pour rien."
"Je regarde autour de moi, j’écoute ce qu’on dit, je regarde ce que font les autres, je suis un voyeur."
"Non, je suis toujours comme ça, même dans le privé. Quand j’étais jeune, on était avec des copains, et si quelqu’un de nouveau arrivait, il me trouvait très bizarre. J’ai toujours été comme ça, avec une forme d’autisme. Là, ça va parce que tu me parles. Mais les gens qui ne me connaissent pas, souvent, ils viennent me voir, inquiets, pour me dire « Ça va Arno, tu es sûr ? ». Et oui, ça va très bien. Mais c’est mon autisme à moi. Ça doit être difficile de vivre avec moi…"
"Tu vois, mon groupe, il est à l'image de l'Europe. Le guitariste est allemand. Mais c'est pas sa faute, hein ! Et lui, il est yougoslave ? t'en fais pas, il est pas méchant !"
"En fait, je ne voulais pas travailler, et le rock c'était pas du travail, et les rock-stars pour moi ne travaillaient pas."
Hagakure
Sujet: Re: Lunaire Mar 28 Nov 2017 - 9:38
Albert Giraud :
"Les fleurs pâles du clair de lune, Comme des roses de clarté, Fleurissent dans les nuits d’été : Si je pouvais en cueillir une !
Pour soulager mon infortune, Je cherche, le long du Léthé, Les fleurs pâles du clair de lune, Comme des roses de clarté."
*
"Nous sommes parents par la Lune, Le Pierrot Bergamasque et moi, Car je ressens un pâle émoi, Quand elle allaite la nuit brune.
Au pied de la rouge tribune, Il chargeait les gestes du roi : Nous sommes parents par la Lune, Le Pierrot Bergamasque et moi."
*
"O Lune, nocturne phtisique, Sur le noir oreiller des cieux, Ton immense regard fiévreux M’attire comme une musique !"
*
"Dans une immense mer d’absinthe, Je découvre des pays soûls, Aux ciels capricieux et fous Comme un désir de femme enceinte."
*
"Je disparais, sans une plainte, Dans une immense mer d’absinthe."
*
"Un long Pierrot déambulant Montre avec des gestes de foire La lune, comme un sabre blanc Sur un sombre coussin de moire."
*
"Le flot chante une humide gamme Sous la nacelle qui le coupe. Un rayon de lune est la rame, Un blanc nénuphar, la chaloupe."
*
"Il se dresse contre son rêve, La conscience aboie en lui : Illusion ! Demain, sans trêve, Comme hier et comme aujourd’hui."
"VIOLON DE LUNE
L’âme du violon tremblant, Plein de silence et d’harmonie, Rêve dans sa boîte vernie Un rêve languide et troublant.
Qui donc fera d’un bras dolent Vibrer dans la nuit infinie L’âme du violon tremblant, Plein de silence et d’harmonie ?
La lune, d’un rais mince et lent, Avec des douceurs d’agonie, Caresse de son ironie, Comme un lumineux archet blanc, L’âme du violon tremblant."
"LE MIROIR
D’un croissant de lune hilarante S’échancre le ciel bleu du soir, Et par le balcon du boudoir Pénètre la lumière errante.
En face, dans la paix vibrante Du limpide et profond miroir, D’un croissant de lune hilarante S’échancre le ciel bleu du soir.
Pierrot de façon conquérante Se mire — et soudain dans le noir Rit en silence de se voir Coiffé par sa blanche parente D’un croissant de lune hilarante !
La Lune, d’un pas familier, Fait, dans sa ronde coutumière, Sur le marbre de l’escalier, Un léger froufrou de lumière."
"CRISTAL DE BOHÊME
Un rayon de lune enfermé Dans un beau flacon de Bohême, Tel est le féerique poème, Que dans ces rondels j’ai rimé.
Je suis en Pierrot costumé, Pour offrir à celle que j’aime Un rayon de lune enfermé Dans un beau flacon de Bohême.
Par ce symbole est exprimé O ma très chère, tout moi-même : Comme Pierrot, dans son chef blême, Je sens, sous mon masque grimé, Un rayon de lune enfermé."
Hagakure
Sujet: Re: Lunaire Jeu 30 Nov 2017 - 9:56
Jules Laforgue :
"Je ne suis qu'un viveur lunaire Qui fait des ronds dans les bassins, Et cela, sans autre dessein Que devenir un légendaire."
*
"Ah ! la Lune, la Lune m'obsède... Croyez-vous qu'il y ait un remède ?"
*
"Comme la nuit est lointainement pleine De silencieuse infinité claire ! Pas le moindre écho des gens de la terre, Sous la Lune méditerranéenne !"
*
"Hélas ! des Lunes, des Lunes, Sur un petit air en bonne fortune.... Hélas ! de choses en choses Sur la criarde corde des virtuoses ! ..."
*
"Ah ! tout pour toi, Lune, quand tu t'avances Aux soirs d'août par les féeries du silence !"
*
"Des nuits, ô Lune d'Immaculée-Conception, Moi, vermine des nébuleuses d'occasion, J'aime, du frais des toits de notre Babylone, Concevoir ton climat et ta flore et ta faune."
*
"La Lune se lève, Ô route en grand rêve !..."
*
"Ah ! ce soir, j'ai le cœur mal, le cœur à la Lune ! Ô Nappes du silence, étalez vos lagunes ; Ô toits, terrasses, bassins, colliers dénoués De perles, tombes, lys, chats en peine, louez La Lune, notre Maîtresse à tous, dans sa gloire : Elle est l'Hostie ! et le silence est son ciboire ! Ah ! qu'il fait bon, oh ! bel et bon, dans le halo De deuil de ce diamant de la plus belle eau ! Ô Lune, vous allez me trouver romanesque, Mais voyons, oh ! seulement de temps en temps est-c' que Ce serait fol à moi de me dire, entre nous, Ton Christophe Colomb, ô Colombe, à genoux ? Allons, n'en parlons plus ; et déroulons l'office Dés minuits, confits dans l'alcool de tes délices."
*
"Astres lointains des soirs, musiques infinies, Ce Coeur universel ruisselant de douceur Est le coeur de la Terre et de ses insomnies. En un pantoum sans fin, magique et guérisseur Bercez la Terre, votre soeur."
*
"Litanies des premiers quartiers de la lune
Lune bénie Des insomnies,
Blanc médaillon Des Endymions,
Astre fossile Que tout exile,
Jaloux tombeau De Salammbô,
Embarcadère Des grands Mystères,
Madone et miss Diane-Artémis,
Sainte Vigie De nos orgies
Jettatura Des baccarats,
Dame très-lasse De nos terrasses,
Philtre attisant Les vers luisants,
Rosace et dôme Des derniers psaumes,
Bel œil-de-chat De nos rachats,
Sois l'Ambulance De nos croyances !
Sois l'édredon Du Grand-Pardon !"
*
"Les mares de vos yeux aux joncs de cils, Ô vaillante oisive femme, Quand donc me renverront-ils La Lune-levante de ma belle âme ?"
*
"Ah ! le divin attachement Que je nourris pour Cydalise, Maintenant qu'elle échappe aux prises De mon lunaire entendement !"
*
"Ah ! sans Lune, quelles nuits blanches, Quels cauchemars pleins de talent ! Vois-je pas là nos cygnes blancs ? Vient-on pas de tourner la clanche ?
Et c'est vers toi que j'en suis là, Que ma conscience voit double, Et que mon coeur pêche en eau trouble, Ève, Joconde et Dalila !"
*
"Ah ! tout le long du coeur Un vieil ennui m'effleure... M'est avis qu'il est l'heure De renaître moqueur."
*
"Partez dans le vent qui se fâche, Sous la Lune sans lendemains, Cherchez la pâtée et la niche Et les douceurs d'un traversin."
*
"Que non, je n'ai plus peur; je rechois en enfance ; Mon bateau de fleurs est prêt, j'y veux rêver à L'ombre de tes maternelles protubérances, En t'offrant le miroir de mes et coetera...."
*
"Si mon Air vous dit quelque chose, Vous auriez tort de vous gêner ; Je ne la fais pas à la pose ; Je suis La Femme, on me connaît."
*
"Nos armes ne sont pas égales, Pour que je vous tende la main, Vous n'êtes que de naïfs mâles, Je suis l'Eternel Féminin !"
*
"O Lune, coule dans mes veines Et que je me soutienne à peine,
Et croie t'aplatir sur mon cœur ! Mais, elle est pâle à faire peur !"
*
"Lune, mise au ban du Progrès Des populaces des Etoiles, Volatilise-moi les moelles, Que je t'arrive à pleines voiles, Dolmen, Cyprès, Amen, au frais !"
Hagakure
Sujet: Re: Lunaire Ven 1 Déc 2017 - 11:41
Foresti et la caricature d'Isabelle Adjani... Lunaire !
Chiron Petitpatapon
Sujet: Re: Lunaire Ven 1 Déc 2017 - 18:55
George Harrison
"I look at the world, and I notice it's turning..."
On pourrait le caser chez les plutoniens et les neptuniens aussi. Sa musique ( et ses textes) reflètent bien ces 3 planètes.
Hagakure
Sujet: Re: Lunaire Sam 2 Déc 2017 - 10:24
Paul Verlaine :
"Cependant la lune se lève Et l’esquif en sa course brève File gaîment sur l’eau qui rêve."
*
"L’implacable enfant, Preste et relevant Ses jupes, La rose au chapeau, Conduit son troupeau De dupes ?"
*
"Nous étions seul à seule et marchions en rêvant, Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent."
*
"De la douceur, de la douceur, de la douceur ! Calme un peu ces transports fébriles, ma charmante. Même au fort du déduit parfois, vois-tu, l’amante Doit avoir l’abandon paisible de la sœur."
*
"Plus rien que la voix — ô si languissante ! — De l’oiseau qui fut mon Premier Amour, Et qui chante encor comme au premier jour ; Et, dans la splendeur triste d’une lune Se levant blafarde et solennelle, une Nuit mélancolique et lourde d’été, Pleine de silence et d’obscurité, Berce sur l’azur qu’un vent doux effleure L’arbre qui frissonne et l’oiseau qui pleure."
*
"Cependant elle allait, et la mazurque lente La portait dans son rythme indolent comme un vers, — Rime mélodieuse, image étincelante, — Et son âme d’enfant rayonnait à travers La sensuelle ampleur de ses yeux gris et verts."
*
"Cette âme qui se lamente En cette plainte dormante C’est la nôtre, n’est-ce pas ? La mienne, dis, et la tienne, Dont s’exhale l’humble antienne Par ce tiède soir, tout bas ?"
*
"Ô que nous mêlions, âmes sœurs que nous sommes, À nos vœux confus la douceur puérile De cheminer loin des femmes et des hommes, Dans le frais oubli de ce qui nous exile !"
*
"Et mon cœur, mon cœur trop sensible Dit à mon âme : Est-il possible,
Est-il possible, — le fût-il, — Ce fier exil, ce triste exil ?
Mon âme dit à mon cœur : Sais-je Moi-même que nous veut ce piège
D’être présents bien qu’exilés, Encore que loin en allés ?"
*
"Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête Toute sonore encor de vos derniers baisers ; Laissez-la s’apaiser de la bonne tempête, Et que je dorme un peu puisque vous reposez."
*
"Moi, je ne puis, chétif trouvère de Paris, T’offrir que ce bouquet de strophes enfantines : Sois bénin et, pour prix, sur les lèvres mutines D’Une que je connais, Baiser, descends, et ris."
*
"Ô la femme à l’amour câlin et réchauffant, Douce, pensive et brune, et jamais étonnée, Et qui parfois vous baise au front, comme un enfant !"
*
"Fondons nos âmes, nos cœurs Et nos sens extasiés, Parmi les vagues langueurs Des pins et des arbousiers."
*
"Le couchant dardait ses rayons suprêmes Et le vent berçait les nénuphars blêmes ; Les grands nénuphars entre les roseaux Tristement luisaient sur les calmes eaux. Moi j'errais tout seul, promenant ma plaie Au long de l'étang, parmi la saulaie Où la brume vague évoquait un grand Fantôme laiteux se désespérant Et pleurant avec la voix des sarcelles Qui se rappelaient en battant des ailes Parmi la saulaie où j'errais tout seul Promenant ma plaie ; et l'épais linceul Des ténèbres vint noyer les suprêmes Rayons du couchant dans ses ondes blêmes Et les nénuphars, parmi les roseaux, Les grands nénuphars sur les calmes eaux."
*
"La lune blanche Luit dans les bois ; De chaque branche Part une voix Sous la ramée…
Ô bien-aimée.
L’étang reflète, Profond miroir, La silhouette Du saule noir Où le vent pleure…
Rêvons, c’est l’heure.
Un vaste et tendre Apaisement Semble descendre Du firmament Que l’astre irise…
C’est l’heure exquise."
*
"Au calme clair de lune triste et beau, Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres Et sangloter d'extase les jets d'eau, Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres."
*
"Mon cher enfant que j’ai vu dans ma vie errante, Mon cher enfant, que, mon Dieu, tu me recueillis, Moi-même pauvre ainsi que toi, purs comme lys, Mon cher enfant que j’ai vu dans ma vie errante !
Et beau comme notre âme pure et transparente, Mon cher enfant, grande vertu de moi, la rente, De mon effort de charité, nous, fleurs de lys ! On te dit mort… Mort ou vivant, sois ma mémoire !
Et qu’on ne hurle donc plus que c’est de la gloire Que je m’occupe, fou qu’il fallut et qu’il faut… Petit ! mort ou vivant, qui fis vibrer mes fibres,
Quoi qu’en aient dit et dit tels imbéciles noirs Compagnon qui ressuscitas les saints espoirs, Va donc, vivant ou mort, dans les espaces libres !"
*
"J’étais né pour plaire à toute âme un peu fière, Sorte d’homme en rêve et capable du mieux, Parfois tout sourire et parfois tout prière, Et toujours des cieux attendris dans les yeux."
*
"Car nous voulons la Nuance encor, Pas la couleur, rien que la Nuance ! Oh ! la nuance seule fiance Le rêve au rêve et la flûte au cor !"
*
"Et toujours, maternelle endormeuse des râles, Même quand elle ment, cette voix ! Matinal Appel, ou chant bien doux à vêpre, ou frais signal, Ou beau sanglot qui va mourir au pli des châles !…"
*
"Quelque chose du cœur enfantin et subtil, Bonté, respect ! Car, qu’est-ce qui nous accompagne, Et vraiment, quand la mort viendra, que reste-t-il ?"
Invité
Invité
Sujet: Re: Lunaire Lun 4 Déc 2017 - 0:02
Robert Desnos, difficile de trouver Lune plus aspectée
" J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. [...] J’ai tant rêvé de toi qu’il n’est plus temps sans doute que je m’éveille. Je dors debout, le corps exposé à toutes les apparences de la vie "
" Il dort, dit la lune. Et lentement, elle commença à égrener un chapelet d'étoiles. Les étoiles se plaignaient doucement, la comète qui servait de pendentif brillait de mille feux et je me demandais combien de temps encore durerait cette incantation. La lune priait ! Les étoiles une à une pâlissaient et le matin blêmissait mes tempes. "
" Poser sa tête sur un oreiller Et sur cet oreiller dormir Et dormant rêver À des choses curieuses ou d’avenir, Rêvant croire à ce qu’on rêve Et rêvant garder la notion De la vie qui passe sans trêve Du soir à l’aube sans rémission. Ceci est presque normal, Ceci est presque délicieux Mais je plains ceux Qui dorment vite et mal, Et, mal éveillés, rêvent en marchant. Ainsi j’ai marché autrefois, J’ai marché, agi en rêvant, Prenant les rues pour les allées d’un bois. Une place pour les rêves Mais les rêves à leur place. "
" Je marchais presque endormi A la lueur des réverbères Et je rêvais à demi En poursuivant des chimères "
" Je retrouve en ma bouche une ancienne saveur Et des noms de jadis et des baisers si tendres Que je ne sais plus qui je suis ni si mon coeur Bat dans le sûr présent ou le passé de cendres. "
" Faiseurs d'épitaphes, marbriers, orateurs funèbres, marchands de couronnes, toute votre engeance funéraire est impuissante à briser le vol souverain de ma vie projetée, sans raison et sans but, plus loin que les fins de mondes, les Josaphat's Kermesses et les biographies. "
" Il fait nuit. Tu t'en iras quand tu voudras Le lit se ferme et se délace avec délices Comme un corset de velours noir "
Ainsi que tous les poèmes qu'il a écrits pour les enfants...
Hagakure
Sujet: Re: Lunaire Dim 8 Avr 2018 - 11:24
"D'un œil, observer le monde extérieur, de l'autre regarder au fond de soi-même."
Amedeo Modigliani
"L'homme est l'être qui ne peut sortir de soi, qui ne connaît les autres qu'en soi, et, en disant le contraire, ment."
Marcel Proust
"Moi, Dalí, qui suis plongé dans une constante introspection et une analyse méticuleuse de mes moindres pensées."
Salvador Dali
"Le monde regarde toujours vis-à-vis, moi je replie ma vue au-dedans, je la plante, je l’amuse là. Chacun regarde devant soi. Moi, je regarde dedans moi : je n'ai affaire qu'à moi, je me considère sans cesse, je me contrôle, je me goûte. Je me roule en moi-même."
Michel de Montaigne
"Cet état a quelque chose de somnambulique. On ne s'entend pas vivre. Je ne saurais vous raconter ces instants. Ce qui sort de votre plume, ou s'élabore dans votre tête dans ces cas-là est toujours bon, et si aucune sollicitation ne vous ramène à l'autre existence, ce sera la perfection de ce que l'artiste est capable de donner. Malheureusement ces sollicitations extérieures sont absolument inévitables."
Piotr Ilitch Tchaïkovsky
"Si, enfermé chez moi, je ne réussis pas à voir une scène, plantée là devant moi, je n’écris pas, je ne peux pas écrire une seule note."
Giacomo Puccini
silver
Sujet: Re: Lunaire Dim 8 Avr 2018 - 12:39
Georges Harrison a un thème complexe je trouve, avec cette lune à 0 degrés non loin de son ascendant, mais dans un autre signe, et cette vénus à 29 degrés, limite bélier...la lune noire au MC c'est intéressant aussi...
Le titre du post m'a fait pensé à ce court métrage : (J'ai pas trop accroché à ceux qu'il a fait avant mais celui-là je l'aime bien, le héros est effectivement très lunaire et peut-être un peu neptunien aussi ?)
silver
Sujet: Re: Lunaire Dim 8 Avr 2018 - 13:04
J'en profite pour mettre une jolie chanson que j'ai redécouvert ces jours-ci...
Hagakure
Sujet: Re: Lunaire Mar 2 Oct 2018 - 16:15
Charles Aznavour :
"A 80 ans, ma sœur et moi sommes toujours deux enfants. On bêtifie chaque fois que l'on se voit. Nous n'avons perdu ni le vocabulaire ni le regard de l'enfance, qu'il est important de conserver jusqu'à la fin de sa vie."
"Edith Piaf a vraiment fait partie de mon quotidien ; je lui ai tenu compagnie des nuits entières quand elle n'avait pas envie de dormir ou quand elle était malheureuse. Et si elle m'a adopté, c'est qu'elle avait trouvé en moi quelqu'un de sa trempe, de sa race de vagabonde."
"Je ne serais pas arrivé là si je n’avais pas eu mes femmes : ma mère, ma sœur, mon épouse. Ce sont indéniablement les femmes qui font les hommes. Et il me semble que je les comprends bien. J’ai un côté très féminin. J’écris spontanément des chansons dans une version féminine, et ne les adapte dans une version masculine, en changeant quelques mots, que si une femme n’en veut pas."
"Quant à Ulla, mon épouse, scandinave, protestante, discrète, échappée d’un film de Bergman, et donc si différente de moi, elle structure, discipline ma vie avec harmonie."
"Dans ma vie, on m'a plutôt frappé que fêté. Cela n'avait pas une grande importance, parce que le public me fêtait tous les jours."
"Les gens qui m’entourent amènent de l’eau à mon moulin. Je les pille. Je les photographie, je les imite."
"Ce qui compte dans un disque, c'est d'abord l'émotion. Si je recommence trente fois ma chanson, que je modifie sans cesse les arrangements, je crois qu'on perd quelque chose."
"Le temps m'a toujours inquiété."
"Le temps, le temps Le temps et rien d'autre Le tien, le mien Celui qu'on veut nôtre"
"Menant une vie tranquille Je ne fais rien de mes dix doigts Je vais pêcher dans les ruisseaux Chasser dans les roseaux Ou cueillir les fruits mûrs Que m'offre la nature On ne m'a pas mis sur terre Pour me tuer à travailler Mais pour vivre à ma manière Et goûter à la liberté Et rêver, et sourire Et bâiller, et dormir."
"Hier encore, j'avais vingt ans, je caressais le temps J'ai joué de la vie Comme on joue de l'amour et je vivais la nuit Sans compter sur mes jours qui fuyaient dans le temps."
"Hier encore, j'avais vingt ans, mais j'ai perdu mon temps à faire des folies, qui ne me laissent au fond rien de vraiment précis, que quelques rides au front et la peur de l'ennui."
"Il viendra Ce jour où les cœurs brisés Vont marcher Au pas de leurs souvenirs Il viendra Avec toi qui reviendra Dans mes bras Pour ne plus repartir"
"A quinze ans au marché au puces J'ai reçu un grand choc au coeur Une fille qu'avait seize ans au plus Et balancée comme le bonheur Je la guettais au coin de la rue Rien que pour la regarder passer Elle avait une mine ingénue J'ai appris alors à rêver"
"Bien sûr vous lui tendez les bras En lui chantant Ave Maria Ave Maria Y a tant d'amour, de souvenirs Autour de toi, toi la mamma Y a tant de larmes et de sourires A travers toi, toi la mamma"
"Et les femmes se souvenant Des chansons tristes des veillées Elle va mourir, la mamma Tout doucement, les yeux fermés Chantent comme on berce un enfant Aprés une bonne journée Pour qu'il sourie en s'endormant"
"Je vous parle d'un temps Que les moins de vingt ans Ne peuvent pas connaître Montmartre en ce temps-là Accrochait ses lilas Jusque sous nos fenêtres Et si l'humble garni Qui nous servait de nid Ne payait pas de mine C'est là qu'on s'est connu Moi qui criait famine Et toi qui posais nue"
"Quand au hasard des jours Je m'en vais faire un tour À mon ancienne adresse Je ne reconnais plus Ni les murs, ni les rues Qui ont vu ma jeunesse En haut d'un escalier Je cherche l'atelier Dont plus rien ne subsiste Dans son nouveau décor Montmartre semble triste Et les lilas sont morts"
François Truffaut a écrit:
Ce qui m’a frappé en Charles Aznavour ? Sa fragilité, sa vulnérabilité, sa silhouette gracieuse qui le fait ressembler à Saint-François d’Assise."
Invité
Invité
Sujet: Re: Lunaire Jeu 1 Avr 2021 - 15:23
Michael Monsdale Une personne toujours charmante, difficilement capable de montrer de la colère, vivant sa vie à partir de ses impressions, évoluant comme dans un rêve.
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Lunaire
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