Rappel du premier message :

Bonjour à tous,

Je vous propose un article sur le quindécile, un aspect de 165° que je trouve extrêmement intéressant à étudier.

Normalement je n'accorde guère d'intérêt aux aspetcs type novile, etc... parce qu'à avoir trop d'information on se perd, mais après étude, j'ai remarqué que le quindécile est extrêmement actif dans certains thèmes, et explique des réussites (autant que des échecs) que le reste du thème peine à justifier.

Pour ceux donc qui seraient intéressés :
http://www.laurentbotti.com/fr/le-quindecile-et-lobsession/

N'hésitez pas à partager votre expérience si vous en vous découvrez un!

Poqueline, Violette, Laurent

Oui Laurent, c'est vrai que je pense souvent à la mort, pas particulièrement la mienne, mais celle des autres... comme si je me préparais bien à l'avance pour le cas ou cela arriverait.
Mais c'est aussi mon qui fait ça.
Pour ce qui est de l'apprentissage, il a toujours eu une place importante dans ma vie, mais c'est aussi ma en 3 ( bien aspectée à en 5 ) qui en est la cause... mais je ne suis pas une boulimique pour autant... apprendre, c'est quelque chose de profondément naturel pour moi. c'est l'essence de la vie, mais tranquillement, sereinement.

Poqueline, maître de la VIII, . Un psyché emprunt de la fin. En qui plus est, impliqué dans ton quindécile pour l'obsession.
En III pour celle des proches?

oui Plume, on peut dire cela
bonne nuit à toi !

Bonne nuitée!

Basco, Cobra t'a indiqué la marche à suivre... J'utilise peu la Lune Noire, et surtout je ne la prends en compte que si elle est très valorisée (conjointe à un angle, un luminaire etc...). La raison est que je ne suis pas un grand amateur des points fictifs - à l'exception des noeuds. Je précise que je n'ai rien contre la Lune noire (je l'ai au MC!), mais ce n'est pas un élément du thème qui, en pratique, me parle beaucoup.
laurent
la est un point fictif
je vois pas dans mon tn si j'ai un quindécile
si quelqu'un pourrai me dire ?
merci

Basco, ton avec ta /

lolo,
Bonne analyse effectivement... Mais le Qd n'empêche pas de positiver. Ici sont impliqués les maison 1, 7, 9, et 10 (par le jeu des maîtrises) donc cela peut aussi donner beaucoup d'energie et de volonté pour s'élever grâce à la connaissance, les voyages, etc (Maison 9), et une activité qui mette au contact du public d'une façon ou d'une autre...

Basco, effectivement, Venus Qd Jupiter (Mars mais par extension).
Et en ce qui concerne la Lune noire, c'est ce que je dis: c'est un point fictif (donc je lui prête peu d'attention).

Merci pour ton retour, effectivement je ne l'avais pas suspecté sous cet angle là ..

Poqueline,

Je ne nie pas la validité de tes conclusions, mais je ne vois pas pourquoi tu associes le carré Ven/Plu à la mort - dans la mesure où les maisons impliquées par occupation ou maîtrise sont les 3,4,9,10 et 1?

Le c'est signe d'une transformation qui contrarie l'amour... Ça peut être la fin de l'amour. Non ?
Bien sûr c'est plein d'autres choses aussi. Pour moi, qui ai pluton maître de 4 et venus de 10 ce fut ma famille qui empêchait ma réalisation par exemple.

Poqueline,

Avec Pluton maître de 4 en 1, et Vénus maître de 10 en 10, il est clair pour moi qu'il y a une forte influence familiale dans l'expression de Vénus (et donc dans la réalisation de la vie affective). Et puisque c'est un carré, nous sommes bien dans la nécessité de se détacher du modèle familial pour vivre pleinement Vénus.

Je ne vois pas en revanche Pluton/Vénus comme une "transformation qui empêche l'amour". Pluton est un agent transformateur, certes, mais c'est aussi un adverbe en quelque sorte, en ce sens que c'est une puissance instinctuelle qui démultiplie (ou annihile totalement) l'expression des planètes qu'il touche en tension. I
ll impose une évolution en ce qu'il faut soit apprendre à libérer l'expression de la planète concernée, soit au contraire en réfréner les excès. Il force à passer de la pulsion (ou la compulsion), à quelque chose de plus maîtrisé, qui pourrait se rapporter à devenir humain, donc adulte. En clair, il faut apprendre à dominer le pouvoir qu'il donne, que ce pouvoir soit celui de l'extrême censure (cas par exemple des Pluton/Vénus quand Vénus est en Capricorne, qui peut suggérer une frigidité), ou au contraire celui de l'expression non contrôlée.

Il y a souvent, dans ce carré, une certaine érotisation de l'angoisse (chercher à se mettre dans des situations où les difficultés affectives peuvent attirer et maintenir le désir).

En revanche, je n'associe pas ce carré à des pensées ou des inquiétudes de mort, sauf associé avec des maisons de type 8 et 12 (maisons de l'inconscient). Mais je ne parle que de ce carré, pas de ton thème évidemment...

Merci Laurent pour cette éclaircissement concernant mon qui a quand même bien "pourri" une partie de ma vie affective... Mais je me rattrape maintenant.
Le quindecile serait donc le responsable...

A propos de Pluton (désolé si ce n'est pas le bon endroit, association d'idée...)

J'ai souvent pris la défense de Pluton, étant "plutonisé" astrologiquement à mon corps défendant. Je pense avec le recul que c'est la planète qui induit d'une certaine façon le sadomasochisme en symbolique qu'on porte tous en nous. Je suis quasi sûr avec le recul que Pluton est une planète, selon son degré d'importance, qui nous mettra tôt ou tard face à une impossibilité, une aporie (en philosophie), une incapacité (pas besoin en plus de nous emmerder avec la lune noire et consort), une perte, un blocage définitif, et un regret. Pluton donne la note d'enfer qu'on porte tous en nous mais à des degrés divers. Pourquoi, je n'en sais rien. C'est une planète qui dès le départ casse, tue, amoche, éloigne et après, nous oblige à construire (les adeptes du karmique diront évidemment que c'est une forme de "punition" pardon d'évolution en fonction d'une vie précédente pleine de "manquements" etc. On ne le saura jamais). C'est une planète, c'est ce que je pense pour le moment, qui ne donne aucun pouvoir sinon pour mieux le reprendre. C'est la planète du néant, selon moi. Le trou noir du zodiaque. L'apprentissage de la perte éternelle et parfois du dégoût de la vie. Au mieux, elle rend cynique, asocial, célinien, baudelairien (si on a un peu de génie), elle rend misanthrope et fatalement misogyne mais elle peut attirer un moment car les personnes frappées par cette planète sont "hors-normes", malgré eux souvent marginales. Apparemment leur but ici-bas n'est pas de réussir même si ils ne souhaitent que cela (et je ne suis pas certain que Pluton ait un rapport avec la richesse comme Plutus) mais de recommencer toujours encore et encore, ne jamais se poser, comme Sysiphe, pousser leur rocher. Jamais s'attacher car ils le paieront très cher. Donc aimer mais à distance, bref des challenges impossibles. Si ils montent jamais socialement, ils redescendront aussi sec. Souvent de guerre lasse, ils se suicident et je me demande parfois si ce n'est pas le but de l'affaire. Le néant est l'affaire de Pluton. Cioran résume cela en disant "de l'inconvénient d'être né". Je pense que Pluton, c'est ça finalement. Donner l'impression aux gens qu'"il a choisi" d'être des gens extraordinaires, élus, en fonction de péripéties existentielles, uniques, pleins de charisme et fêlés à la foi. Et au final, c'est une usine à démolition. Une révolte permanente qui porte sa destruction en elle. Pluton est intéressant, selon moi, pour changer des choses à court terme. La remise en question. la révolte, l'insoumission avec Uranus. A long terme, c'est l'impossibilité de construire quoi que ce soit. C'est selon moi, l'instinct de mort. Le doigt d'honneur à l'autorité, le Père, la Société. Vu par Mesrine ou Heïdegger. C'est mon avis pour le moment mais Ce n'est jamais qu'une projection sur Pluton. Si ça tombe, Pluton est juste un auxiliaire entre diverses planètes. N'empêche, je pense que j'ai percé à travers des moments de vie, une certaine symbolique qu'on ajuste à Pluton. Je ne sais pas ce que veut dire "naître sous une bonne étoile". Mais il y a toujours pire évidemment.

Oui Maldoror, ce est terrrrible !
Mais revenons à nos "moutons"...
j'ai repéré un quindecile chez ma fille : et pas des moindres : maison 10 avec maison 5
le soleil est maitre de 10, et saturne de la 4 par le ( l'axe 9 /3 est intercepté )
Ça ne m'étonne pas vraiment : elle est obsédée par l'idée d'être seule... quand elle était plus petite, elle me disait "maman, je suis monophobe"
Elle est tout à fait autonome par ailleurs et même plutôt de nature indépendante, mais elle a toujours besoin de quelqu'un pas loin... un chaperon...
qu'en penses-tu Laurent ?

Poqueline,

Très difficile (voire peu professionnel) d'avoir un avis sur un seul aspect sans le thème. En outre, tu attribues à Saturne la maîtrise de la 4, alors que je vois Saturne maître de la 3 selon ta présentation.

Ici donc, au débotté, je dirais: beaucoup de contrôle dans la présentation de soi (le Soleil en Lion, c'est une énergie d'égo, énergie pour briller, pour avoir un public etc...). Il peut y avoir une préoccupation du type "être vue ou ne pas être vue, être reconnue ou pas..." et s'il y a du contrôle, on peut être tiraillé entre l'envie d'être vu, et la peur de ne pas l'être (ou d'être ridicule, ou peu apprécié, etc...et donc tuer un peu sa spontanéité). Dans tous les cas, le "regard social" est d'une grande importance sur le sujet... La façon dont ce regard est ensuite géré dépend de nombreux éléments dans le thème, et peut aussi bien être porteur que bloquant.

Dans la relation de Saturne au Soleil, il y a souvent un rappel de la relation au père - mais comme ça, sans carte, je ne peux gère dire plus.


Maldoror,

Si Pluton est une pulsion de mort, il est aussi une pulsion de vie (c'est d'ailleurs cette dynamique qui l'implique dans les grandes transformations de la vie - mourir pour renaître). Le Pluton que tu décris, s'il existe bien, est le versant non contrôlé de la planète. Or si on associe Pluton aux forces instinctuelles, la planète est aussi représentative du pouvoir personnel, celui que l'on acquiert en transformant (transmutant) les forces instinctuelles en une force contrôlée, humanisée et constructive à l'origine de grandes réussites, grandes évolutions, grandes créations.

Aucune planète, aucun signe, aucune maison ne porte en soi seulement des instincts destructeurs: toutes les composantes du thème nous offrent la possibilité d'évoluer vers la construction et non la destruction, à travers une prise de conscience et la maîtrise des forces qui nous sont offertes.

Poqueline a écrit:

quand elle était plus petite, elle me disait "maman, je suis monophobe"

(le rapport soleil en lion en 10, vénus en balance en 12 et lune en capricorne en 3 ?)

Laurent,

Salut, c'est vrai que je me suis attardé aux forces plutoniennes, instinctuelles comme tu dis, plutôt intraitables, mais peut-on apprivoiser cette énergie lorsqu'elle s'abat sur vous pour tout pulvériser? après coup peut-être, jusqu'au prochain Trafalgar...

En fait, c'est un sentiment qui m'a traversé dernièrement (depuis deux ans exactement). On peut évidemment toujours tout remonter ou reconstruire mais je pense que ce qui ne nous détruit pas ne nous rend pas plus fort. c'est un mythe. L'enthousiasme, avec le temps (voir Ferré) peut en prendre un méchant coup dans la mâchoire. Ceci dit, si on choisit de rester vivant, on n'a pas le choix. Ma vision sur Pluton (ou sa symbolique Eros-Thanatos) changera encore sans doute au fil du temps. Peut-être. Parenthèse terminée sur ce fil.

Maldoror,

Je pense pour ma part que rien n'arrive par hasard. Quand un mécanisme de destruction se met en place (mis à part les accidents de vie tels que perdre un enfant), il faut lui donner un sens. Souvent, la destruction a lieu parce que pendant un temps, nous avons érigé une structure de vie qui correspondait à qui on était, mais que celle-ci ne correspond plus à la personne que l'on est aujourd'hui, à ses besoins psychologiques, à son énergie,etc...

Reconstruire sans donner de sens au mécanisme du changement, c'est à dire sans comprendre ce qui s'est passé et pourquoi il y a eu destruction, en se sentant juste victime, c'est s'exposer à une destruction à nouveau.
Oui, ce qui ne nous détruit pas nous rend plus fort - à condition de donner un sens à ce qui nous a frappé, d'en faire quelque chose, de le placer dans un processus d'évolution, et non de maintien du statu-quo.

Je répète: cela concerne les changements ou destructions tels que divorces, chômage, parfois maladies... Pas les accidents de vie sur lesquels nous n'avons absolument aucune prise. (Et même ceux-là peuvent, aussi douloureux soient-ils, nous aider parfois à nous construire - mais c'est là un vaste et épineux sujet).

voila le theme de ma fille

c'est une lionne, donc elle est toujours un peu en représentation.
mais sans obsession.
Son rapport au père est certainement particulier ( il est tres agé ), mais elle s'entend très bien avec lui