Je vous avais parlé il y a quelques temps de la réalisation "de ma carte du monde" lors d'un séminaire de PNL. Cette technique est basé sur une introspection onirique de notre vision idéale du monde.

Cette vision va générer des mots (valeurs) et ces valeurs sont retranscrites sur un MOODBOARD par collage.

Cette carte du monde repose sur nos valeurs profondes, nos envies, nos ambitions pour se réalister.

C'est une technique incroyable chez les dépressifs, car cette technique leur apporte un nouvel axe de réflexion, sur ce vers quoi ils pourraient aller et prendre conscience de l’éloignement de leur propre réalisation (réalisation de leur vœux les plus profonds).

J'ai l'occasion de faire en juin un séminaire qui s'appelle Imperative Self, qui reprend les principes fondamentaux de cette technique (animé par Josiane de St Pierre).

Je place ici quelques textes qui sont totalement en accord avec les concepts de l'astrologie d'évolution et l'analyse des NN lunaires ainsi que leurs régents (s'en est même stupéfiant).

........Nos choix sont déterminé par des valeurs et des critères....et toutes nos décisions (notre vie en fait) se construit autour de ces pôles.

Le stage, Imperative Self
(afin que vous compreniez le contexte) :

Une méthode pour faire les bons choix avec la PNL.

Qui suis-je, comment me repérer au milieu des multiples possibilités que j'entrevois ?

Qu'est qui est important pour moi et me rend capable de toutes les audaces ?

Comment me réaliser sur le plan personnel et dans ma vie professionnelle ?

Durant ce cheminement, la personne fait une sorte d 'état des lieux en partant de ses émotions, ses sentiments, états d'être vécus dans ses situations de sa vie.

Ce point de départ est important car il exclut ainsi tous les processus cognitifs qui pourraient influencer par une interprétation, analyse, jugements ....

Cette première partie de l'Imperative Self induira une véritable prise de contact avec soi-même, de sa propre réalité d'être en passant par ses propres émotions.

Les critères et les valeurs
(très en rapport avec les régents, conjonctions aux noeuds)

Outre les interprétations personnelles de ce que nous vivons et qui sont à l'origine de nos croyances, notre modèle du monde est également organisé autour de nos critères et de nos valeurs.

Un critère est une référence, une mesure qui sert à évaluer une situation, une personne ou une chose. Ainsi, tel achat n'est un « bon » achat que s'il satisfait un ou plusieurs critères jugés désirables par l'intéressé : solide, durable, beau, à la mode, original, etc.

Parmi tous les critères qui déterminent nos choix, les plus importants sont nos valeurs. En effet, une valeur permet de faire des choix relevant de l'éthique. L'amour, la liberté, la fidélité, la justice, etc., sont des valeurs. En dernière analyse, nos comportements s'expliquent en fonction de nos valeurs.

L'attitude et les croyances de la « dame qui avait peur de rendre son mari fou » ne s'expliquent que si elles se réfèrent à un standard (une valeur) qui est violé par le comportement des protagonistes.

Dans le cas qui nous occupe, les valeurs violées sont : la compassion (sa mère est gravement malade), la loyauté (la liaison est cachée), le sens des responsabilités (le père oublie ses devoirs « les plus élémentaires »), la bienséance (le village jase), etc.

Avec les mêmes valeurs la petite fille aurait pu mettre en place des croyances assez différentes, par exemple : « les hommes sont des coureurs » ou « les hommes ne sont pas fiables ». On peut supposer que si elle a préféré attribuer la responsabilité de ce qui était arrivé à la servante, c'est précisément à cause d'une autre valeur : l'amour filial.

Quoi qu'il en soit, avec des valeurs différentes, par exemple la liberté ou la passion, une autre personne aurait interprété les choses autrement et mis en place des croyances différentes.

Ainsi les événements acquièrent-ils une signification particulière en fonction des critères ou des valeurs qui servent à les évaluer.

Vision du monde et Projet de vie : d'où viennent les valeurs ?

Qu'elles soient adoptées en accord avec l'environnement ou qu'elles représentent l'inverse des valeurs du milieu auquel la personne refuse de s'identifier, les valeurs sont culturelles et familiales.

En fonction des valeurs qui lui paraissent importantes et des croyances mises en place en accord avec ces valeurs, un enfant va décider, tôt dans la vie, de ce que serait un monde idéal.

C'est ce que nous appellerons sa « vision ».

La vision est utopique, elle décrit ce que serait le monde s'il était comme l'enfant voudrait qu'il fût. Il ne se demande pas si c'est réaliste ni si c'est possible.

En fonction de cette vision idéale que tout être humain continue de porter en lui, parfois profondément enfouie sous les décombres de ses illusions ou sous un cynisme de surface, l'enfant imagine son projet de vie ou « mission ».

Le projet de vie est la tâche que l'on se fixe pour contribuer à la réalisation de sa vision – autrement dit, ce que l'on va faire de sa vie, le rôle que l'on s'attribue, compte tenu de cette vision. Alors que la vision est utopique : un monde parfait n'existera jamais, le projet de vie ne l'est pas puis qu'il parle de ce que nous pouvons et voulons faire pour tendre vers ce monde parfait.

La vision de ce que serait, pour nous, un monde idéal et le projet de vie que nous nous fixons ne sont généralement pas conscients. Ils ne sont pas, cependant, très difficiles à faire émerger. En fait, pour qui sait observer, ils apparaissent en filigrane dans tous nos choix et tous nos comportements.

Le projet de vie et la vision varient peu au cours d'une vie car ils représentent un idéal. En ce sens, ils sont toujours « positifs ». Avec une baguette magique on fabrique des rêves, pas des cauchemars ! Prenons un exemple qui, pour être tiré de la littérature, n'en est pas moins explicite : la légende de Robin des Bois.

Le livre (pour ceux qui voudrait creuser un peu) :

Merci Urano tu attires notre attention vers la PNL très pratique une méthode qui a fait ses preuves pour réaliser ses objectifs selon notre propre modèle de réussite , parlant astro elle nous permet d'aller dans le sens de notre NN
Le point positif de la PNL c'est qu'elle nous fais pas retourner sur un passé révolu comme le fait la psychanalyse pourquoi tu te comporte comme ça , il t'es arrivé quoi enfant , ta maman en est responsable
la PNL aide plutôt à corriger le comportement et à avancer ..

Mes connaissance sur la PNL ne sont pas profondes d'ailleurs j'aimerais tellement faire une formation et me diriger vers ce domaine de développement personnel
Vraiment très intéressant

Liliana a écrit:

Le point positif de la PNL c'est qu'elle nous fais pas retourner sur un passé révolu comme le fait la psychanalyse pourquoi tu te comporte comme ça , il t'es arrivé quoi enfant , ta maman en est responsable

En fait ce type d'approche, comme le coaching d'ailleurs, sont très intéressantes, mais traite le problème de façon superficiel, c'est à dire pour moi s'adresse à des personnes qui n'ont pas de choses "lourdes" à gérer, à régler... parce que pour une personne qui a effectivement un lourd passé, ou une vulnérabilité personnelle plus grande (par exemple une enfance douloureuse peut ne pas avoir le même impact chez deux sujets, comment la personne gère ses traumatismes ça c'est très subjectif), ou un problème plus karmique, ce type d'approche genre on va te guérir en 3 séances, tu vas retrouver le sens à ta vie et ta joie de vivre toi le dépressif depuis 10 ans, est un peu utopique... ce dont certaines personnes ont besoin est d'un suivi plus long, parfois il leur faut le temps d'exprimer leur souffrance aussi, d'une véritable relation de confiance ds le temps avec leur thérapeute etc, ça ne se résout pas en un collage... Mais les gens choisissent par eux mêmes de ce dont ils ont besoin en général...
Bon je ne peux m'empêcher, je ne suis pourtant pas une fervente pratiquante ni défentrice mais quelle triste vision de la psychanalyse encore une fois, en général il ne s'agit pas du tout de rendre qui que soit responsable, mais de prendre en compte "l'inconscient" du sujet (ce que la PNL ou les méthodes TCC ne font pas), de s'intéresser à un vécu psychique qui lui peut être emprunt de choses "inconscientes", archaiques, qui peuvent remonter oui à des vécus infantiles traumatisant ou à des relations toxiques, pathogènes d'avec le milieu familial, et que cet inconscient peut s'opposer à toute tentative de guérison donc pour que le sujet puisse en prendre conscience et s'en dégager, ce peut être des messages intériorisés, des modes de relation à l'autre (connu de part son milieu familial) à "déprogrammer", modifier, que la personne reprenne en main sa parole dans l'analyse par exemple et donc une position de "sujet", ce dans une relation de transfert avec le thérapeute, c'est à dire une relation "saine" qui va peu à peu modifier la donne de comment la personne se perçoit et assouplir son fonctionnement..
Les deux méthodes ne sont pas en compétition, du tout, elles peuvent parfois même être complémentaires, c'est juste qu'elles ne traitent tout simplement pas le problême de la même façon

Merci Anita pour ta précision il y a 5 ans j'avais consulté chez une psychologue clinicienne, dans son cabinet travaille aussi une coach de développement personnel (PNL et graphologie et d'autres méthodes)mais pas les même horaires , comme si elles travaillaient en partenariat elles se complétaient l'une envoie ses patients à l'autres et la plupart de leurs patients se plaisaient de leurs pratiques complémentaires!
je ne discrédite pas la pratique de la psychanalyse d'ailleurs j'ai toujours été une passionnée de la psychologie mais selon ma petite expérience son procédé est très long , tout dépends du patient sa patience comment réagit il à la thérapie , est il prêt à être face à lui même (transfert et contre transfert et résistance) Le subconscient est tellement complexe , d'après mon petit vécu j'ai appris à n'y plus y fouiller j'ai perçu mon inconscient comme une bombe à retardement! d'ailleurs j'ai rompu la thérapie au bout de la 3 ou 4 séances! je n'en pouvais plus avec ces histoires de transfert et résistance et j'ai tout de suite pris la fuite , peut être je n'étais tout simplement pas prête.

Anita Je suis d'accords la psychanalyse attaque des problèmes beaucoup plus profonds et plus sérieux plus grave et cela demande certainement du temps mais est ce qu'un adulte avec ses facultés et sa maturité est obligé à retourner à son subconscient pour résoudre ses problèmes? c une question que je me pose en ce moment? est ce un blocage aussi gros qu'il puisse être nécessite pour le débloquer la connaissance du pourquoi et d'ou il provient?

J'aime la PNL pour son coté léger simple et pratique ça ne complique pas l’existence à moins que le patient soit un cas psychiatrique

Je suis une cancer ascendant cancer avec un amas planétaire en cancer : je suis très émotive, très passé très subconscient avec une brutale opposition lune jupiter capricorne à mon amas cancer (bipolaire? )une psychanalyse normalement me siérait mieux
mais je préfère une méthode pratique qui me tire plutôt vers le haut !

oui Liliana je comprends ce que tu dis, le dispositif "pur" de cure psychanalytique est assez lourd, c'est vrai, et il faut avoir envie de fouiller et remuer etc et d'en passer par des moments durs (qui font partie de la cure) bref il faut en avoir envie très fort de cette recherche et traversée alone, car le psychanalyste encore une fois le puriste n'aide en rien, c'est un peu démerde-toi et courage !
Ce que je voulais quand même appuyer pour avoir étudier la psycho c'est qu'au niveau de l'élaboration de la pensée, les théories psychodynamiques donnent bcp bcp plus matière (nourrissent bcp plus) à comprendre les subtilités, le vécu psychique, le fonctionnement de la personne etc que les théories comportementalistes par exemple qui se basent uniquement sur le symptôme apparent et l'objectif de sa disparition sans chercher plus à comprendre... et je me dis qu'au niveau de la formation en tout cas ça donne des bases solides, du moins au niveau théorique, parce qu'en fait après ce qui va jouer le plus est la personnalité du thérapeute (bcp plus que ses références théoriques finalement )
Après la mise en pratique quant à la thérapie peut se faire par d'autres biais que la "cure-type", notamment avec des médiations artistiques ou d'expression par exemple ou d'autres types d'entretiens que le divan...

Ce que je voulais quand même appuyer pour avoir étudier la psycho c'est qu'au niveau de l'élaboration de la pensée, les théories psychodynamiques donnent bcp bcp plus matière (nourrissent bcp plus) à comprendre les subtilités, le vécu psychique, le fonctionnement de la personne etc que les théories comportementalistes par exemple qui se basent uniquement sur le symptôme apparent et l'objectif de sa disparition sans chercher plus à comprendre...

CERTES on ne peut nier cela cependant en matière d'efficacité? On aimerait bien voir des statistiques sur les résultats que donnes chacune de méthodes

D'ailleurs Parfois j'ai l'impression que le bon psychologue "compétent hein" connait tellement le fonctionnement de l'être humain qu'il devient un incroyable MAGICIEN :appuie sur tel bouton (du pauvre patient) telle application en ressort

Liliana la plupart des études qui se veulent "scientifiques" (j'adore parce qu'on parle de l'humain) sont faites par le courant TCC pourquoi bah parce qu'ils visent clairement un objectif (exemple disparition du symptôme) donc ils démontrent l'efficacité en veux-tu en voilà de l'efficacité de leur méthode sauf que ça reste des stats et que tu ne sais pas au fond, de façon qualitative, si le patient va réellement mieux 2 ans plus tard, c'est pas parce qu'il a plus la phobie des araignées qu'il est plus heureux tu vois, la phobie peut s'être déplacée on en sait rien, il peut aussi du coup faire une depression ou un trouble anxio-dépressif parce que sa phobie lui servait à canaliser sur quelque chose son angoisse etc
Si tu veux aller plus loin dans l'évaluation des psychothérapies, y a un bouquin de J.M. Thurin "Evaluer les psychothérapies" qui est assez universitaire mais qui explique dans le détail où en est la recherche de ce coté là, en fait après une grande étude qui démontre que toutes les psychothérapies (toutes orientations théoriques) se valent dans leur efficacité, les chercheurs du coup se concentrent à présent sur les facteurs de changement et de réussite d'une psychothérapie (parmi ces facteurs inhérents à la fois au patient et au thérapeute y a donc par exemple de ce dont je me souviens la personnalité du thérapeute, l'alliance thérapeutique, du coté du patient par exemple sa motivation au changement etc)
Enfin bref y a bcp de paramètres à évaluer (en dehors de l'orientation théorique) pour comprendre pourquoi ça marche ou pas ...

Très bien Anita je comprends mieux Merci beaucoup très enrichissant pour moi

Je me permets de faire quelques indications concernant la PNL. J'ai notamment "traité" des cas de viol, d'accidents de voiture, de trauma assez important avec la PNL et l'hypnose. L'idéal avec cette méthode est que l'on ne travaille pas sur le trauma mais plutôt sur le programme qui est lié au trauma et on le démonte petit à petit pour recréer un programme positif et remplaçant. Evidemment on vérifie que ce qui avait été mis en place n'a pas un intérêt pour la personne, et on trouve une solution avec elle (voir on ne change rien si nécessaire). On peut régler des situations pénibles en peu de temps ! mais au delà de cela je l'apprends à mes enfants pour dépasser tous leurs petits problèmes... je me suis même vu l'utiliser pour m'aider en spéléo au bout d'une corde à 6m au dessus d'un torrent souterrain. Cette technique à changé la vie de notre famille.

C'est de la PNL thérapeutique, et normalement il convient d'être PSYCHOTERAPEUTE.

La PNL n'a pas vertu de thérapie par défaut.

Bonjour Urano,

Je m'interresse aussi à la PNL, j'ai travaillé sur mes "valeurs", je vais voir si tout "colle" avec mon TN....en touts cas merci de partager ton expérience