https://www.astrotheme.fr/astrologie/Sandrine_Rousseau

A quoi pourrait correspondre la pensée que le travail est une valeur de droite?

Et si elle n'a pas raison, pourquoi raconte-t-elle, à priori, n'importe quoi?

Elle donne du grain à moudre à la thèse de Michéa...

Sinon, je trouve qu'Uranus en Balance joue un rôle considérable dans sa personnalité. Peut-être que sa vie sexuelle (maison 8), vécue comme originale à priori, a beaucoup d'influence sur sa façon de penser la politique.

Sandrine rousseau, il me semble qu'elle voulait dire que la droite ne s'est jamais positionnée sur la question de la réduction du temps de travail.

Au delà de cette expression qui lui est propre, la place du travail dans nos sociétés est un vrai sujet dont nous reparlerons ces prochains mois.

Le progrès technologique et ses avancées libèrent l'homme du travail. C'est une étape importante et une victoire. Enfin du temps, pour d'autres activités. C'est un sujet riche qu'on ne peut décrire en quelques lignes :
Deux livres sur ces questions, mais il y en a beaucoup d'autres, ceci fait débat depuis le début du siècle et même avant :

Dominique Méda"Le travail, une valeur en voie de disparition"
conférence :https://www.canal-u.tv/chaines/meshs/edition-2012-que-faire-du-travail/ou-en-est-la-valeur-travail-par-dominique-meda
Paul Lafarge "Le droit à la paresse" avec une petite chanson de moustaki

Elle est chouette cette chanson !! Et le bouquin de Lafarge aussi.

Lilith, oui elle est belle cette chanson. Tu connais le livre de Lafarge ?

Coucou Verveine.
Oui je l'ai lu il y a un moment, mais je me souviens bien de son constat sur une société qui pourrait rester productive sans que personne ne dépasse plus de 3 heures de travail quotidien, et de ses comparaisons avec les sociétés primitives, ou même avec les jours chômés au Moyen-äge qui représentaient, si mes souvenirs sont bons, près de 120 jours annuel.. c'est ce qui me revient là comme ça !
Il est toujours sur mes étagères, faudrait que je le relise, mais y'a tellement de trucs à lire !

Comme quoi déjà au siècle dernier, certains avaient de bonnes idées. J'ai beaucoup lu sur ces questions dans le cadre d'un mémoire.
Bonne nuit

verveine a écrit:

Comme quoi déjà au siècle dernier, certains avaient de bonnes idées. J'ai beaucoup lu sur ces questions dans le cadre d'un mémoire.
Bonne nuit

Oui en pleine révolution industrielle et face à l'amplification du travail de masse et à la prolétarisation de la société, c'était un sujet qui s'imposait.
C'était mon père qui me faisait lire ça !

Tu as écrit sur quoi ?
Bonne nuit à toi aussi

Je sens que ce sujet va être très amusant, même plus, je reviendrai, je n'ai pas le temps maintenant, Sandrine Rousseau nue dans la forêt, blottie sous un arbre et entourée de robots en parfaite apparence humaine, de physique et de fonctionnement, c'est excitant, mais est-ce de gauche?

Je vois déjà un succès de librairie. Sandrine Rousseau qui raconte ses aventures dans l'espace avec des robots.

En ce moment elle a céleste sur son maîtrisé au natal par un ...
Et fait aussi un à son natal
Elle en fait un peu beaucoup en ce moment (et surtout trop (!) niveau "sorties pour faire le buzz" - avis perso)

Sinon au natal + (en maison X) ( maître d' ) C'est bien l'image qu'elle renvoie en tout cas

Lilith "C'était mon père qui me faisait lire ça ! "
Et ben, super papa, il a pris soin de toi.
Le mémoire portait sur les représentations du travail dans les sociétés traditionnelles et modernes.

Je ris de la réduction de plus de la moitié du temps de travail pour les professions médicales, les auxiliaires de vie, les assistantes maternelles, les pompiers, les serveurs, etc, à les remplacer par des robots, je vous laisse cette vie déshumanisée si elle est possible technologiquement, mais au fait, l'humain, ce n'est pas la valeur de gauche?

Verveine, je vous ai déjà vue pester contre la technologie et la science pour les êtres humains et cette planète, alors je ris double quand je vous lis ici les vanter.

Confondre le travail, un effort d'humain vers le progrès, avec l'exploitation et le profit, c'est très digne de foi.

Vive la vie au Moyen Âge!

PS : Cela doit faire une éternité que la Gauche Politique végète dans son propre droit à la paresse, grassement rémunérée.

Il s'agit bien sûr de Paul Lafargue, gendre de Marx et auteur du fameux bouquin
"le droit à la paresse" ...
qu'un vieil anar du nom de Keuk'djian vendait à la criée Bd St Michel !

On le trouve, gratos, sur le site des éditions marxists.org
ça ne s'invente pas !

Merci Ledruge pour la correction, c'est bien Lafargue et non Lafarge. Facile à trouver pour les intéressés.

On s'éloigne bcp de l'astrologie mais bon le débat n'est pas inintéressant. Je n'ai pas une culture politique très bien formée donc vous m'excuserez si mes connaissances sont approximatives.

(en cache)

Et... Qui paierait ?

Le métaverse pour la facture

C'est très possible que Jupiter puisse jouer un grand drôle, avec cette Lune en Sagittaire en XI au Carré d'un Soleil en Poissons en II, maîtrisés par Jupiter en XII en Capricorne, comme une sainte missionnaire de groupe, possiblement à la recherche d'une admiration pour cela, le paisible passerait derrière son rayonnement d'idéal, à aller à contre-courant de l'atmosphère.

J'imagine que la séparation gauche/droite n'est plus valable avec les nouvelles technologies de communication car cela créé à la fois un bénéfice pour le peuple mais aussi pour les très grandes entreprises (et la domination US, la CIA). C'est typiquement post-politique.

Le bénéfice, on en reparlera, c'est la psychose du hack et du contrôle qui est en mouvement, en réalité, c'est l'inverse ce livre qui devrait se mettre en place si les humains voulaient se détendre à ne rien faire et jouir, c'est à dire l'annihilation du progrès et la régression, à accepter la mort comme si on mangeait une huître ou un fruit, à ne vivre que dans le présent sans projection, une sorte de plénitude sans méthode, sans artifice, le droit à la paresse, c'est une vie presque tribale et sans doute loin de terres hostiles à l'être humain.

Je ne saurais répondre en quelques lignes à vos interrogations et vous renvoie aux nombreux écrits sur cette question, notamment le livre de Dominique Méda, cité en référence. La question du temps de travail et sa place dans la société est traitée par différentes disciplines. Il me semble intéressant de l’analyser avec un regard philosophique et anthropologique.
Cela fait déjà pas mal d'années que la technologie des robots (automisation) notamment dans les secteurs industriels a réduit le nombre d'ouvriers et l'on sait bien que la classe moyenne sera également touchée avec l'intelligence artificielle.
Sur ce sujet, et suite aux remarques , je précise ma pensée et je rappelle qu'il est matériellement difficile de développer une réflexion dans son entièreté dans le cadre d'un forum. Je ne suis pas pour vivre au moyen âge, mais pour le progrès technologique qui nous a permis de nous libérer des taches matérielles contraignantes.
Toutefois, je suis plutôt inquiète concernant le versant contrôle de l’individu des futures technologies annoncées, annihilant toute liberté et qu'il faut refuser.

Concernant les secteurs et les métiers en lien avec l'humain, soignants, éducateurs, enseignants, etc.., il en va de même, il s'agit de réduire le temps de travail et permettre l'embauche de personnel.
Les gains de productivité en augmentation continuelle depuis le début du siècle ont générées d'importantes richesses.
Il existe des pistes de proposition par divers courants de pensée, la base étant forcément la taxation du capital, permettant ainsi une redistribution des richesses en construisant une société plus humaine, plus juste.

Et pourquoi ce droit à la paresse ? Nous savons que nous allons vers une autre civilisation, ce n’est pas un hasard si l’homme est de plus en plus libéré de ses contraintes matérielles, une victoire de l’esprit sur la matière.
Quelques lignes de Ferdinand David et Teilhard de Chardin à ce sujet:

"Nous avons vu que l’Homme a été doué de pouvoir créateur et de liberté. Il y a trente mille ans, il ornait déjà les grottes naturelles de dessins traduisant sa propre réflexion sur lui-même et sur sa relation avec les animaux de son environnement. L’Homme tailla des pierres pour s’en faire des outils prolongeant et augmentant l’efficacité de ses mains et, aujourd’hui, il en est à la création de robots presque doués d’intelligence qui accompliront les tâches matérielles qu’il n’est plus tenu de faire. L’Homme aussi se socialise de plus en plus : tribus, provinces, nations, Etats-Unis, Europe, mondialisation…et, au sein de ces grands groupes : associations, syndicats, etc. comme nous l’avons déjà vu. Du simple vers le complexe… et du complexe qui se simplifie pour aller vers un autre complexe. Après une excessive prolifération de créations pouvant provoquer sa propre asphyxie à une époque-situation donnée, et, contraint par ce danger, l’Homme se retourne vers ce qu’il a créé pour le débarrasser de son inutile ou de son trop dangereux, et se remet à créer plus sagement en tenant compte du danger passé. Ce faisant l’Evolution de l’Univers vers plus d’Unité a franchi une étape… en même temps que l’Homme, acteur-outil de cette Evolution, a élargi le champ de sa conscience par la souffrance endurée ou par l’effort de réflexion accompli. Une grande part de cette contrainte au « reploiement » pourrait se faire, non point pour cause de danger-souffrance, mais par intelligence ».

Prenons pour exemple le problème récurrent du chômage, voici ce que Teilhard écrivait en 1937 : « Considérons enfin la question, si gravement actuelle, du chômage. Il est d’usage de maudire celui-ci, et d’en accuser la machine, ou, ce qui est partiellement vrai, d’en rejeter la faute sur une mauvaise organisation économique du monde. Mais ces critiques ne distinguent pas, ni n’atteignent, le fond des choses. Considéré du point de vue évolutif, le chômage se définit comme l’apparition soudaine d’une masse d’Energie Humaine brusquement libérée par un ajustement interne de la Noosphère. Le phénomène crée son danger. Il appelle ses remèdes. Mais, aussi inévitable (et bienfaisant) que la marche de l’Univers, il manifeste avec une netteté singulière, pour qui sait voir, la réalité de cette marche elle-même ». (EH.p155). (La Noosphère : en quelque sorte, la vie de la Pensée sur Terre).

L’humanité ne peut échapper à cette poussée évolutive qui s’exerce par et au travers des excès de la créativité humaine, mais elle pourrait gérer cette liberté créative en l’accordant mieux à l’Esprit créateur de la Vie. Ainsi, il est évident que le chômage, qui crée tant de souffrances et de dérèglements dans la société, nous avertit que l’Homme, désormais libéré d’une multitude de tâches matérielles, doit s’organiser pour vivre autrement : moins de tâches matérielles ouvre la voie à plus d’activité de l’Esprit, à la « mystérieuse progression vers des états supérieurs de pensée et de liberté…. Nous pouvons ne pas comprendre encore exactement où celle-ci nous mène, mais il serait absurde pour nous de douter qu’elle ne nous conduise vers quelque fin de valeur suprême. » (EH.p155-156).

J'ai d'autres livres à lire que ceux de cet auteur et c'est cela l'avantage d'un forum : on peut s'enrichir mutellement de nos éclairages et points de vue. J'ai trouvé que c'était un sujet précis et qu'il y avait matière à approfondir.

(en cache)

@Verveine
Mais on manque déjà cruellement de personnel dans le médical et les auxiliaires de vie, vous faites comment concrètement?
Et pour la restauration?
Car vous n'allez tout de même pas nationaliser les restaurants pour pouvoir embaucher double et financer la division par plus de deux du temps de travail, et c'est aussi un secteur où c'est un peu la bérézina, question embauche.

@Craie
Le manque de personnel dans les services publics, les hôpitaux et autres services de santé est lié à une politique de désengagement et de casse des différents gouvernements de ces dernières années. C'est une autre problématique à résoudre que la question du temps de travail qui est un projet collectif concernant toutes les activités professionnelles publics et privés. Les solutions seront trouvées, il est clair que cela devra passer par la taxation du capital. Evidemment, les petites entreprises dégageant peu de profits ne devraient pas être mises à contribution.
Si c'est la bérézina dans le secteur restauration, c'est pour des raisons liées aux horaires comme d'autres secteurs (bus scolaires), salariés mal payés.
Ces derniers mois, on observe un phénomène de désertion. Des gens quittent leur emploi dans tous les secteurs, de la restauration à l’informatique en passant par l’Éducation nationale ou l’associatif. Ils disent avoir un dégoût du travail et n'en peuvent plus de leurs conditions. Ils aspirent à vivre autrement. C'est peut être un signe.